La gestion de l'hyperglycémie

L’hyperglycémie est une hausse du taux de sucre dans le sang au-dessus de 150 mg/dl.

Les causes 

Alimentaires :

  • Trop de glucides absorbés
  • Erreur dans l’évaluation de la teneur en glucides des aliments

Liées au traitement :

  • Pas assez d’insuline
  • Mauvaise zone d’injection (lipodystrophie)
  • Erreur du type d’insuline

L’exercice physique :

  • Exercice annulé
  • Exercice moins intensif que prévu 
  • Exercice moins long que prévu

Le stress :

  • De fortes émotions positives ou négatives
  • Maladie (fièvre, infection)

 

  • A court terme : l’hyperglycémie prolongée pourrait entraîner une acidocétose sévère.
  • Des vomissements peuvent être le signe d’une hyperglycémie prolongée.
  • A long terme : l’hyperglycémie prolongée peut entraîner des atteintes des petits vaisseaux des yeux, des reins et des nerfs.

Toute glycémie > 250 mg/dl à jeun ou qui dure plus de 4h se corrige de préférence avec une analogue rapide (NOVORAPID®, HUMALOG®, APIDRA®) ou insuline normale (ACTRAPID®, REGULAR®)

Les symptômes

  • Soif intense
  • Besoin fréquent d'uriner
  • Fatigue
  • Vision floue
  • Nausées
  • Troubles de la concentration

Boire beaucoup, jusqu'à une glycémie < 250 mg/dl.

Toutes les mesures sont en capillaires (pas mesurées avec CGM).

 

Dessins représentant les symptômes

 

Schéma de la glycémie capillaire supérieure à 250 mg/dl

Réf. : Flyer Hyperglycemie DECCP Juin 2024

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Holter de tension artérielle chez l'enfant

Holter de tension artérielle chez l'enfant

La participation de votre enfant est très importante pour réaliser un bon test.

Nous vous avons préparé cette brochure pour vous aider à lui expliquer ce qu’est un Holter TA et son déroulement.

 

Informations destinées à votre enfant

Je dois recevoir un holter TA : comment cela se passe-t-il ?

Tu auras une petite manchette autour de ton bras reliée à un boîtier que l’on glisse dans une pochette que tu porteras autour de ton cou pendant une journée et une nuit.

La manchette va se gonfler tous les 1/4h pendant la journée et toutes les 1/2h pendant la nuit. Pendant ce temps, tu gardes le bras droit vers le bas et sans bouger (voir photo). Entre les mesures, tu peux faire ce que tu fais habituellement sauf la douche, la natation et ou le bain.

Cet examen ne fait pas mal sauf un peu de pression quand la manchette se gonfle.

 

Informations destinées aux parents et aux adolescents 

Ce test est destiné à aider le médecin à :

  • contrôler les variations de la TA (hypo ou hyper ten- sion) pendant 24h.
  • vérifier également l’efficacité d’un traitement médicamenteux.

Comment préparer votre enfant ?

Bien lui expliquer le déroulement du test, et lui expliquer qu’il ne doit pas bouger pendant les mesures.

  • L’enfant ne doit pas être à jeun pour la pose de l’appareil.
  • Il n’y a aucun danger.
  • Il est conseillé de porter des vêtements à manches larges le jour du test.
  • Si votre enfant prend des médicaments, veuillez suivre les instructions médicales.

Comment cela se passe-t-il ?

  • Une manchette de TA sera placée au bras gauche, si l’enfant est droitier, ou à droite s’il est gaucher sauf demande contraire du cardiologue.
  • La taille de la manchette sera adaptée à la taille du bras.
  • Les mesures se prennent pendant 24h. Vérifier le positionnement correct du brassard si l’appareil fonctionne trop souvent.
  • Si le fonctionnement du brassard est douloureux, enlevez-le.
  • La douche est possible à condition de retirer l’appareil tout en respectant les indications reçues.

 

Retour de l'appareil

Le lendemain il faut nous rendre l’appareil à l’heure indiquée par l’infirmière. Vous avez deux possibilités :

  • Soit vous venez avec votre enfant et l’infirmière lui enlève.
  • Soit vous l’enlevez vous-même et vous nous le rapportez. Dans ce cas, l’infimière vous expliquera comment faire.

Si vous avez des problèmes de planning (enfant à l’école à chercher ou d’autres rdv ...) merci de nous en informer.

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La chirurgie thoracique

La chirurgie thoracique

La chirurgie thoracique est pratiquée lors :

  • d'une suspicion d'un cancer bronchique primitif
  • d'un cancer bronchique confirmé
  • du traitement du pneumothorax à répétition


Les interventions de chirurgie thoracique sont :

Médiastinoscopie : permet d'explorer la partie intérieur du médiastin.
Thoracoscopie : exploration endoscopique de la cavité pleurale et des organes avoisinants.

Thoracotomie : incision de la paroi thoracique pour effectuer des prélèvements et/ou traiter des pathologies pulmonaires.
Lobectomie : ablation du lobe qui est atteint.
Bi lobectomie : ablation de 2 lobes.

Pneumonectomie : ablation du poumon gauche ou droit.

 

Informations concernant l'opération 

Vous serez convoqué pour un rendez-vous sur le site CHL pour un bilan préopératoire :

  • Entretien avec le médecin anesthésiste avant l'hospitalisation en ambulatoire

A faire la veille de l'opération dans l'unité d'hospitalisation :

  • Rasage à faire au niveau du thorax qui sera opéré ainsi que le creux axillaire.
  • Prendre une douche la veille de l'opération.
  • Rester à jeun à partir de minuit, ne pas fumer.
  • Habillage pour l'opération (blouse, bracelet, bonnet, BAV, enlever les bijoux et les différentes prothèses).

Après l'opération :

  • Vous resterez quelques temps en salle de réveil jusqu'à ce que vous soyez bien réveillé.
  • Dépendant de l'opération, vous pourrez faire un séjour dans l'unité de soins intensifs.
  • Vous aurez éventuellement différents appareillages (voie veineuse périphérique ou centrale, redon, drain thoracique, PCA/PCEA).
  • Vous devez rester couché encore quelques heures, ne pas boire ni manger, jusqu'à ce qu'on vous donne de nouvelles consignes.
  • Le médecin passera vous voir après l'opération ou le lendemain matin, et vous donnera des explications.
  • Le premier lever sera effectué pas les infirmiers et le kinésithérapeute.
  • Kinésithérapie respiratoire à faire à l'aide de l'inspiron pour éviter un risque de surinfection bronchique, à faire au moins 10 fois par heure.

 

Gestion de la douleur

Le soulagement de la douleur est important et primordial en postopératoire :

  • Explication sur l'échelle de la douleur EVA (réglette d'évaluation).
  • Evaluation 3 fois par jour.
  • Si vous êtes porteur d'un PCA/PCEA ne pas hésiter à appuyer pour soulager la douleur.
  • Trouver une position antalgique.
  • Signaler au soignant que vous avez des douleurs.

 

Prévention et traitement à domicile

  • Surveillance de la respiration : appeler le secrétariat du médecin si difficultés respiratoires
  • Continuer la kinésithérapie respiratoire à domicile à l'aide de l'inspiron.
  • Surveillance de la plaie chirurgicale : 
    1. Réfection du pansement tous les 2 jours jusqu'à l'ablation du matériel (fils, agrafes).
    2. Si rougeurs, écoulements, gonflements au niveau de la plaie : appeler le secrétariat du médecin.
  • En cas de douleurs prendre uniquement du Paracétamol ou de l'Ibuprofène (Attention : pas d'Aspirine)
  • Se présenter aux rendez-vous fixés avant votre sortie de l'hôpital pour continuer le suivi de la prise en charge
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La cardioversion électrique

La cardioversion électrique

Qu'est ce qu'une cardioversion éléctrique ?

La cardioversion électrique est un traitement qui consiste à rétablir la commande électrique normale du cœur par un choc électrique externe sous anesthésie générale.

 

À qui d'adresse cette technique ?

Ce traitement est proposé aux personnes présentant une fibrillation auriculaire ou un flutter auriculaire (rythme cardiaque irrégulier et souvent rapide) lorsque le traitement habituel (médicaments) n’est pas efficace.

 

Pourquoi est-il nécessaire de régulariser le rythme de votre cœur ? 

Un rythme cardiaque irrégulier ou rapide peut causer certains symptômes : sensations de perte de connaissance, étourdissements, douleur à la poitrine, essoufflement, fatigue et palpitations.

 

Y a-t-il des risques ?

En de rares occasions, le traitement peut causer une brûlure aux endroits du choc électrique : les soins nécessaires (compresses froides, pommade, pansement, etc, ...) seront assurés.

Un risque minime d’embolie (caillot qui prend le chemin de la circulation) évalué à moins de 1% si la personne est bien anticoagulée.

Pour limiter ce risque :

  • Un anticoagulant est prescrit pour limiter les risques d’embolies artérielles (artères qui se bouchent) : il sera débuté au moins 3 semaines avant la cardioversion et poursuivi au moins 4 semaines après.
  • Dans certains cas, une échographie trans-oesophagienne sera réalisée quelques jours avant le choc pour s’assurer de l’absence de caillot dans l’oreillette gauche.

Votre cardiologue vous donnera tous les renseignements nécessaires lors de la programmation de l’examen.

 

Préparations à la procédure 

Vous serez hospitalisé pendant une courte période.

Un risque minime d’embolie (caillot qui prend le chemin de la circulation) évalué à moins de 1% si la personne est bien anticoagulée.

Semaine(s) précédant le traitement - Le cardiologue vous prescrira une :

  • Anticoagulation
  • Visite chez l’anesthésiste
  • Echographie trans-oesophagienne

La veille de l’intervention - Vous devez être à jeun (sans boire ni manger) à partir de minuit.

Le matin - Vous pouvez prendre vos médicaments habituels avec un peu d’eau

Le matin de l’intervention, si vous êtes diabétique, conformez-vous aux instructions de l’anesthésiste pour votre traitement anti-diabétique oral et/ou pour votre insuline.

 

Déroulement de la procédure

Le jour même, présentez-vous à l’heure de votre RDV à la réception du CHL Centre, dans le hall principal avec :

  • Votre carte de sécurité sociale
  • Une liste récente de vos médicaments (le nom, le dosage et la fréquence)
  • Quelques affaires de toilette

Présentez-vous ensuite à l’unité d’accueil.

L’infirmière vous reçoit, fait une prise de sang, pose une perfusion et enregistre un électrocardiogramme. Elle vous tondra le thorax en cas de nécessité et vous mettra une blouse opératoire.

 

Pendant le traitement (en salle de réveil)

Le cardiologue, l’anesthésiste et l’infirmière de la salle de réveil vous accueillent. Ils discutent avec vous et répondent à vos questions.

L’infirmière vous prépare (pose des patch et des électrodes) et participe à la surveillance : vous êtes endormi par l’anesthésiste et le cardiologue fait la cardioversion.

Vous ne sentirez pas le choc (1 à 4 chocs sont parfois nécessaires pour ramener le rythme à la normale).

 

Surveillance immédiate après l'examen

Vous retournerez à l’hôpital de jour ou dans le service d’hospitalisation pour quelques heures de surveillance.

Un moniteur est installé afin de surveiller le rythme de votre cœur. Dès que vous êtes bien réveillé, vous pouvez manger : vous devez signaler à l’infirmière tout malaise, brûlures ou douleur.

 

Après la cardioversion électrique

Le cardiologue vous revoit avant votre départ et vous communiquera votre RDV de contrôle.

Il peut décider également d’arrêter ou d’ajouter certains médicaments.

Vous devez continuer vos anticoagulants jusqu’à ce que le médecin décide de les stopper

 

Retour à la maison

Si vous ne nécessitez pas de surveillance particulière, vous pourrez retourner chez vous dans l’après-midi.

Cependant, vous ne pourrez pas conduire votre voiture pendant 24 heures. Vous devez donc prévoir quelqu’un pour votre retour.

Si vous souffrez d’apnées du sommeil, vous devrez, en général, rester une nuit en surveillance.

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Fiche conseil pour le sodium - Pour patients dialysés

Fiche conseil pour le sodium - Pour patients dialysés

Quel est le rôle du sodium (NA) ?

Le sodium est un minéral qui joue un rôle important dans l’état d’hydratation de l’organisme. Il participe à la régulation et à la répartition de la masse d’eau corporelle.
Il joue également un rôle dans la transmission de l’influx nerveux ainsi que la contraction musculaire.
Le sodium est indispensable à notre organisme.

 

Élimination du sodium

Le sodium est filtré par les reins et l’excès est éliminé dans les urines. Avec une insuffisance rénale chronique, cette élimination peut diminuer.

 

Qu'est-ce que le sodium ?

Le sodium (symbole Na) est le constituant principal du sel (NaCl). Par sel on entend : sel de cuisine, sel de mer, sel iodé, sel fluoré, gros sel, sel de Guérande, sel de l’Himalaya, fleur de sel, sel de céleri, sel aux herbes ...

 

Une consommation excessive de sel peut :

  • Augmenter les chiffres de la pression artérielle (risque d’hypertension artérielle).
  • Augmenter la sensation de soif (risque d’apports excessifs d’eau).
  • Favoriser la survenue d’œdèmes (gonflement des membres inférieurs, des mains, du visage).
  • Entrainer des difficultés respiratoires.
  • Entrainer une décompensation cardiaque.

Pour ces raisons, il est nécessaire de contrôler les apports en sodium donc de sel de l’alimentation.

En pratique - comment faire ?

Les apports en sel doivent être inférieurs à 6 g/jour - HAS (Haute Autorité de santé, Points critiques du parcours de soin, Maladie rénale chronique de l’adulte, février 2012). Une alimentation sans utilisation de sel de table et sans préparations salées apporte déjà l’équivalent de 2 g de sel.

 

Faire les bons choix

  • Lisez les étiquettes des aliments pour repérer dans la liste, le sel sous les termes de : Sel (NaCl), sodium (Na+), natrium, glutamate de sodium, phosphate disodique, benzoate de sodium, bicarbonate de sodium, bicarbonate acide de sodium, phosphate de sodium, saccharinate de sodium, saumure, sauce soja.
  • Les sels de régime ne sont absolument pas recommandés car ils contiennent du chlorure de potassium (Herbamare diet®, Lo Salt®, sel équilibre de Cerebos® ...).
  • Faites votre propre vinaigrette sans y ajouter de sel, mais en utilisant des aromates, herbes fraîches, condiments, de la crème fraîche, du fromage blanc pour ajouter de la saveur (attention à la moutarde qui contient du sel).
  • Evitez de mettre la salière à table.
  • Evitez les sauces préparées du commerce tel que sauce soja, mayonnaise... qui sont généralement riche en sel. Préférez des tomates ou des sauces tomates natures.
  • Dans la majorité des recettes de biscuits, muffins, pains ou gâteaux, la quantité de sel peut être réduite ou même supprimée.
  • Il faut prêter attention aux médicaments effervescents car ils contiennent du sodium. Prenez conseil auprès de votre médecin ou de votre pharmacien.

Quels aliments choisir?

Aliments riches en sel 
> à consommer en quantité limitée de façon occasionnelle

Aliments pauvres en sel

Viandes hachées préparées : Hachées préparées, saucisses, crépinettes, paupiettes, boulettes

 

Viandes préparées : Plats préparés, salades de viandes, Jelly (gelée), boudins…

 

Conserves de viande : Corned-beef, saucisses de Francfort, confits, rillettes, pâtés…

 

Poissons fumés : Hareng, saumon, truite, anguille, maquereau…

 

Conserves de poisson : Anchois, maquereau, sardines, saumon, thon, harengs mariné, rollmops, caviar et autres œufs de poissons…

 

Poissons préparés : Préparés surgelés, hareng en sauce, anchois préparés, maatjes, terrines et mousse de poisson, surimi…

 

Mollusques et crustacés : Huîtres, moules, crevettes, homard, langoustines, scampis…

 

Conserves de légumes

 

Potages : En boite, surgelés et en sachet

 

Tous les plats préparés du commerce ou du traiteur : Pizza, lasagne, gratins de légumes en sauces, purée instantanée

 

Fruits sec salés : Amandes salées, cacahuètes salées, pistaches salées…

 

Biscuits apéritifs : Chips, popcorn, bretzel, crackers, tuc…

 

Matière grasse salée : Beurre salé, margarines ordinaire, minarine ordinaire, beurre d’arachide…

 

Condiments salées : Moutarde, tomate concentré, ketchup, piccalilli, câpres, cornichon, olives, pickels…

 

Bouillons et fond : De bœuf, volaille, poissons et légumes en cubes ou liquides (Bovril®, Liebig®, Oxo®, Knorr®…) et les cubes allégés en sel

 

Mélanges d’épices : Aromat®, Cenifix®, Salatkrönung®…

 

Sauces commerciales : Béarnaise, Hollandaise, dressing, sauces « light », sauce soja, sauce Worcester, Maggi®, tapenade, pesto…

 

Eaux riche en sel : Badoit®, Appolinaris®, Vichy® (sauf sur avis médical)

Viandes et poissons frais et surgelés, œufs

 

Lait, lait battu, yaourt, crème, fromage blanc, mozzarella, ricotta, cottage cheese

 

Riz, pâtes, couscous, polenta, semoule, pommes de terre (eau de cuisson sans sel)

 

Fruits frais, surgelés ou en conserves

 

Légumes frais ou surgelés nature

 

Matières grasses non salées (Becel®, Vitelma®, Alpro®…), beurre non salé

 

Les eaux :

elles doivent contenir un maximum de 50 mg de sodium (NA)/litre.

 

Eau plate :  eau du robinet non adoucit, Spa® Reine, Contrex®, Chaudfontaine ®, Evian®, Vittel®, Volvic®, Bru®, Valvert®, Viva®…

 

Eau pétillante : Spa Barisart®, Spa®, Marie Henriette®, Chaudfontaine®, Perrier®, Bru®, San Pellegrino®, Rosport® bleu et classic®…

Trucs et astuces

Comment éviter un apport excessif en sodium ?

  • Cuisinez sans sel et sans cube bouillon, évitez de mettre du sel à table et n’utilisez pas de sel de régime.
  • Utilisez des épices et des aromates pour relever le goût des plats.
  • Utilisez une saupoudreuse contenant n’importe quel mélange de vos épices ou herbes aromatiques préférées.
  • Pensez à avoir à disposition de l’ail, de l’oignon ou de l’échalote, frais ou surgelés, ils agrémentent de nombreuses préparations.
  • Pour les viandes et les poissons privilégiez les modes de cuisson qui préservent davantage le goût tel que les cuissons au four, en papillote, à la vapeur ...
  • Privilégiez les produits frais ou surgelés non préparés (viandes, poissons, légumes) pour composer vos menus.
  • Pensez à rincer les aliments en conserve pour réduire le sel qu’ils contiennent.

Comment garnir les sandwiches ? Au lieu des charcuteries riches en sel préférez :

Viande : rosbif, rôti de porc, rôti de dinde, poulet rôti froid, jambon cuit

Poisson : poisson froid (poché, grillé)

Fromages : fromages moins riches en sel (cf. liste dans fiche sur le phosphore) Exemples : fromage blanc, cottage, mozzarella, ricotta, gervais®, cancoillotte, en petite quantité : passendale®, brie, camembert.

Oeufs : omelette froide, œuf cuit dur

Les marinades (pour viandes et poissons)

  • Vous pouvez parfumer vos viandes ou poissons en les laissant macérer quelques heures dans une marinade.

EXEMPLES DE MARINADE :

  • 1 oignon, 1/2 carotte, 1 échalote coupée finement, thym, laurier, persil, ail, 2 clous de girofle, 6 grains de poivre, 1⁄2 litre de vin blanc ou rouge et 10 cuillères à soupe de vinaigre.
  • Huile, persil haché, poivre de Cayenne
  • Lait de coco, gingembre, poivre de Cayenne, cumin, sucre › Yaourt, crème fraîche, oignon haché, ail, poivre concassé › Huile d’olive, vinaigre balsamique, ail, poivre, miel

Les huiles et vinaigres aromatisés

  • Préparez vos huiles aromatisées en laissant macérer une semaine les plantes aromatiques fraîches (lavées et essorées) ou les herbes séchées dans un récipient propre contenant de l’huile.
  • Compter deux fois plus d’herbes fraîches que d’herbes séchées pour le même arome.
  • Variez les sources d’huile (olive, colza, noix, noisette, sésame ...) et pensez à utiliser des huiles parfumées (truffes, citron ...).
  • Pour les vinaigres pensez aussi à varier le choix : vinaigre de cidre, de xérès, balsamique, de noix ... ou choisissez des vinaigres parfumés à l’estragon, aux framboises, à la menthe ...

 

Ref. : Flyer A3 Conseils Sodium Dialyse Nov 2023

Services associés
Fiche conseil pour les protéines - Pour patients dialysés

Fiche conseil pour les protéines - Pour patients dialysés

Quel est le rôle des protéines ?

  • Les protéines sont les « briques » de l’organisme. Elles permettent de fabriquer les muscles, les os, les cheveux, les ongles, la peau... tous les organes mais aussi les hormones, les enzymes et les anticorps ...
  • Elles fournissent de l’énergie au même titre que les lipides et les glucides.
  • Il n’y a pas de stockage de protéines dans l’organisme.
  • L’organisme ne peut pas les fabriquer, elles doivent donc être apportées par l’alimentation.

 

Élimination des protéines 

  • Lors de la digestion, une partie des protéines alimentaires est dégradée en urée qui est filtrée par les reins et éliminée dans les urines.
  • Plus il y a de protéines alimentaires plus il y a d’urée urinaire.
  • Avec une insuffisance rénale chronique cette élimination diminue et l’urée sanguine augmente.

 

Reconnaître les conséquances d'une hypoprotidémie

Comme tout le monde, vous perdez tous les jours des protéines mais lorsque vous êtes en dialyse ces pertes sont plus importantes (la dialyse entraîne une perte entre 10 et 13 g de protéines par séance).

Elles doivent obligatoirement être compensées par l’alimentation.

Si l’organisme n’a pas suffisamment de protéines pour fonctionner, il peut être amené à consommer ses propres protéines pour fabriquer de l’énergie.

Cela entraine alors une fonte musculaire, un amaigrissement et des œdèmes.

Trop peu de protéines entraînent :

  • Fatigue, faiblesse
  • Manque de résistance aux infections
  • Fonte musculaire
  • Dénutrition

Le maintien d’un bon état nutritionnel est une priorité pour votre santé en général mais aussi pour votre qualité de vie.

Où trouve-t-on les protéines?

Origine animale

Viandes

Charcuteries

Poissons

Fruits de mer

Œufs

Lait

Laitages

Fromages

Origine végétale

Céréales 
(riz, blé, maïs, quinoa…)

Dérivés des céréales 
(pain, biscottes, pâtes, semoule, farine…)

Légumineuses 
(lentilles, flageolets, pois cassés, haricots secs, fèves…)

Pomme de terre

Soja

Dérivés du soja (tofu, yaourts et 
desserts au soja…)

 

En pratique - recommandations pour les apports en protéines/jour :

  • La quantité de protéines recommandée varie entre 1g et 1,3g / kg de poids et par jour.
  • Ainsi si vous pesez 70 kg vous devrez consommer entre 70 et 80 g de protéines par jour (Par exemple : il y a 20 g de protéines dans 100 g de viande).
  • L’apport en protéines doit être adapté à vos besoins par votre néphrologue ou votre diététicien.

Ce qu’il faut retenir :

Incluez un aliment riche en protéines à chaque repas pour vous sentir rassasié et maintenir votre masse musculaire.

 

Comment apporter des protéines de qualité à chaque repas ?

Repas chaud

  • Consommez au moins une fois par jour du poisson, de la viande, de la volaille ou des œufs.
  • Consommez des gratins, soufflés, purées de pomme de terre (présence d’œufs, de fromage et de lait dans les préparations).
  • Flan et mousses de légumes (respectez les modes de cuisson pour éliminer au plus le potassium) ...

Repas froid

  • Accompagnez le pain d’une garniture protéinée : Viande froide / Poisson froid / Charcuterie non fumée (max 1 fois par semaine) / Fromage (préférez les fromages à teneur faible en phosphore et en sel, cf. fiche conseil sur le phosphore)

Dessert/Collations

  • Produit lacté : Fromage blanc / Yaourt / Pudding / Crème glacée ...
  • Préparation lactée : Crêpes / Pain perdu / Flan / Riz au lait / Gâteau de riz / îles flottantes / Crème caramel / Crème aux œufs ...

 

Faire les bons choix

  • Ce sont les aliments d’origines animales qui permettent le mieux de satisfaire les besoins en protéines.
  • Une alimentation variée avec des féculents, viandes/poissons/œufs et produits laitiers est en mesure de vous apporter la quantité de protéines nécessaires.
  • Toutefois si vous êtes végétarien ou si vous n’aimez pas manger de la viande, du poisson ou des oeufs, vous pouvez satisfaire vos besoins en protéines en consommant des protéines d’origines végétales et des produits laitiers.

 

On trouve en moyenne 10g de protéines d'origine animale dans :

  • 50 g de viande blanche ou rouge, de jambon, de poisson
  • 2 petits suisses de 60g
  • 2 oeufs
  • 30g de fromage à pâte cuite (Emmenthal, comté, tome...)
  • 250 ml de lait (entier, demi-écrémé ou écrémé)
  • 40g de fromage à pâte fermentée (camembert, brie, munster...)
  • 100g de fromage blanc

 

On trouve en moyenne 5g de protéines d'origine végétale dans :

  • 5 biscottes 
  • 250 g de féculent cuit (pâtes, semoule, riz)
  • 60 g de pain (1/4 de baguette)
  • 3 tranches de pain de mie
  • 100 g de légumes secs cuits : lentilles, flageolets, pois cassés… (riche en potassium à consommer avec modération)
  • 50 g de céréales pour petit déjeuner
  • 150g de maïs
  • 50g de tofu

 

Il existe également des aliments enrichis en protéines et des compléments alimentaires riches en protéines (à manger ou à boire) adaptés aux personnes en dialyse tels que :

  • Yaourts Force plus® (différents goûts sont proposés : nature, café, caramel, praliné). Par exemple un yaourt Force plus contient environ 10 g de protéines, il permet de couvrir une partie de la perte en protéines d’une séance de dialyse. Il sera donc intéressant que vous consommiez un yaourt Force plus à chaque séance de dialyse.
  • Yaourts Yopa (différents goûts sont disponibles: fraise, pêche-passion,...). Il s’agit d’un yaourt enrichi en protéines (7,4 g de protéines par pot).
  • Poudre de Protifar® (poudre que vous pouvez consommer dans votre café, yaourt, additionnée aux sauces...).

Si vous avez des difficultés à couvrir vos besoins en protéines via une alimentation variée, les aliments enrichis et/ou les compléments alimentaires sont une bonne option.

Les aliments riches en protéines sont souvent riches en phosphore. N’oubliez pas de prendre vos chélateurs de phosphore pour compenser (cf. fiches sur le phosphore).

 

Trucs et astuces

Pour augmenter vos sources de protéines :

Pensez à ajouter un yaourt ou un fromage blanc dans vos sauces et vinaigrettes. Le fromage blanc est un aliment riche en protéines, vous pouvez le consommer en en-cas et y ajouter des fruits, de la compote, de la cannelle, de la confiture ...

Les viandes et les poissons peuvent être présentés sous différentes formes : de croquettes, soufflés, hachés ...

Vous pouvez ajouter un blanc d’œuf battu en neige dans les compotes, mousses de fruits ...

Pensez aux crêpes versions «salées», avec du jambon, de la bé- chamel.

Le poisson en conserve est un bon moyen d’augmenter votre apport en protéines. Il n’a pas besoin de réfrigération, donc pratique pour voyager. Le combiner avec de la mayonnaise et le servir dans une salade sont différentes idées pour consommer du poisson en conserve (pensez à le rincer à l’eau avant de le consommer afin d’éliminer une partie du sel qu’il contient).

Enrichissez vos plats avec :

  • du jaune d’œuf (ou 1 œuf entier), dans les sauces, les purées, les crèmes.
  • du fromage dans vos plats principaux, légumes ou salades.
  • du jambon, de la viande ou du poisson mixé dans les purées, les gratins, omelettes.

Si vous manquez d’appétit, pensez à consommer les protéines en premier lors de votre repas.

Si la mastication est difficile et/ou si vous êtes fatigué, modifiez la texture des aliments en choisissant des aliments de consistance molle ou mixez-les.

Coupez les aliments en petits morceaux, râpez-les. Ou hachez-les finement.

Ajoutez des sauces (béchamel, mayonnaise) pour rendre les aliments plus onctueux.

Exemple :

  • En entrée : pâtés, flans salés, pains de légumes ... (attention toutefois à la quantité de sel que contient ce genre de produits sauf s’ils sont « faits maison »).
  • En plats principaux : viande hachée incorporée à des purées (hachis Parmentier), pains de viande ou de poisson, flan de courgettes, quiches, risotto, soufflé ...
  • En dessert : laitages, entremets, crème anglaise pour accompagner les desserts, compotes, fruits cuits ...

Ajouter des protéines dans votre salade :

  • Morceaux de poulet ou de dinde
  • Thon (à l’huile ou au naturel)
  • Saumon (en conserve ou cuit)
  • Fromage (mozzarella, ricotta, brie, camembert)
  • Dés de jambon
  • Oeufs
  • Tofu

 

Ref. : Flyer A3 Conseils Proteines Dialyse Nov 2023

Services associés
Fiche conseil pour le phosphore - Pour patients dialysés

Fiche conseil pour le phosphore - Pour patients dialysés

Quel est le rôle du phosphore (P) ?

  • Le phosphore est un élément minéral.
  • Avec le calcium, c’est l’un des principaux composants des os et des dents.
  • Un phosphore normal se situe entre 2.7 et 4.5 mg/dl dans le sang.
  • Quand le taux de phosphore sanguin est élevé (appelé communément hyperphosphatémie), il se dépose dans divers tissus, tels que les articulations, les muscles, les yeux, les valves cardiaques et les vaisseaux sanguins.

 

Élimination du phosphore

  • 30 à 40 % du phosphore est éliminé par les selles.
  • 60 à 70 % est absorbé au départ du tractus gastro-intestinal pour être stocké dans les os (réservoir de phosphate).
  • L’excédent est éliminé dans les urines.
  • En cas d’insuffisance rénale chronique, cette élimination n’est plus assurée de façon optimale.
  • Les échanges de phosphore au niveau des os sont déséquilibrés, ce qui peut entraîner des risques de fractures (car il y a souvent une diminution du taux de calcium dans le sang associé), ainsi qu’un mauvais fonctionnement des glandes thyroïdiennes (il est parfois nécessaire de retirer ces glandes).
  • Il est possible de prescrire des médicaments qui contribuent à réduire le taux de phosphore dans le sang : ce sont les chélateurs de phosphore.
  • Il est donc nécessaire de surveiller le taux de phosphate dans le sang afin d’ajuster le traitement.

Les signes d'une hyperphosphatémie :

  • Irritation de la peau
  • Yeux rouges
  • Démangeaisons

 

Où trouve-t-on le phosphore ?

Le phosphore se trouve dans la plupart des aliments riches en protéines tel que les produits laitiers, les fromages, la viande, le poisson, les œufs, les fruits de mer et les substituts de la viande.

Le phosphore peut être caché en tant qu’additifs et peut être caché dans les aliments derrière les codes « E » : E 338, E339.... On les appelle les phosphates « libres ou vides » parce qu’ils ne sont d’aucune utilité pour l’organisme et ne sont pas liés aux protéines. On les trouve dans les denrées préemballées utilisés pour augmenter la conservation, la couleur des aliments... De plus ils sont beaucoup plus facilement absorbés dans le sang que les phosphates liés aux protéines. Vous trouverez plus loin un tableau récapitulatif des additifs.

En pratique : comment faire ? 

Une partie du phosphore de votre alimentation sera inévitablement apportée par les viandes, les volailles, les poissons, les œufs, les fromages et les produits laitiers. Ces aliments ne doivent pas être éliminés de votre alimentation. L’équilibre résidera dans le choix des aliments.

 

Aliments pauvres en phosphore :

Les céréales et produits céréaliers

  • Le pain blanc, le riz blanc, les pâtes blanches, la polenta, la semoule, les céréales du petit déjeuner comme les Corn Flakes natures, Rice Crispies®, Honey pops®, Frosties®, Smacks®...

La viande, la volaille, le poisson, les œufs

  • Préférer toutes les viandes, volailles fraîches ou surgelées non préparées : Bœuf, veau, agneau, mouton, porc, dinde, poulet, lapin, dindonneau, canard, autruche, cheval, biche, chevreuil, lièvre, marcassin, sanglier, cuisses de grenouille...
  • Tous les poissons frais ou surgelés non préparés : Cabillaud, truite, dorade, lotte, loup de mer, sole, pangasius, saumon, rouget, thon, colin, plie, flétan...
  • Certains crustacés et mollusques (attention au sel) : Araignée de mer, calamar, crabe, noix de saint jacques, écrevisse, escargot, homard, huitres, noix de pétoncle, scampi.
  • Le tofu.
  • Les œufs (3 par semaine max).

Les laitages

  • Consommer en dessert ou en collation un produit laitier (yaourt, pudding, crème glacée) ou met préparé avec du lait ou du yaourt (crêpes).
  • Préférer le lait, le lait battu, les produits à base de jus de soja, riz au lait... Les fromages
  • Certains sont plus riches en sel et en phosphore - vous trouverez plus loin un tableau récapitulatif.

 

Aliments riches en phosphore et à consommer en quantité limitée et de façon occasionnelle :

  • Les limonades à base de cola (normal, light, zéro, life).
  • Toutes les variétés de bières, la liqueur aux œufs (« Advocaat »).
  • Certains fromages.
  • Les crustacées et mollusques suivants : crevettes roses et grises, les langoustes et langoustines, les moules.
  • Les abats.
  • Les gibiers suivants : faisan, perdrix, pigeons.
  • Les céréales complètes : pain complet, pain gris, riz complet, pâtes complètes, quinoa, ébly®, céréales petit déjeuner tel que All bran®, fitness®, Fruit’ fibres®, muesli...
  • Le chocolat et tous ses dérivés : biscuits, pralines, pâte à tartiner, poudre de cacao...
  • Les fruits oléagineux : noix, noisettes, cacahuètes, amandes, pistaches, pignons de pin, noix de coco.
  • Le beurre de cacahuètes, les préparations à base d’amandes (massepain, frangipane, galettes des rois, pâtisseries orientales...) ou noix de coco (macarons, rochers, crème et lait de coco).
  • Les légumes secs : pois chiches, haricots secs, lentilles, pois cassés... › Les champignons.
  • Les comprimés de levure de bière.
  • Les « graines » : graines de tournesol, pavot, sésame, lin, courge...

 

Quels fromages choisir?

Fromages riches en phosphore et en sel

Pâte dure :

Comté®, Chester®, Emmental®, Gouda®, Gruyère®, Edam®, Mimolette®, Old®, Amsterdam®, Parmesan®, Provolone®, Tilsit®, Vieux Bruges®, Nazareth®.

 

Bleus :

Roquefort®, Gorgonzola®, Cambozola®, Bleu d’Auvergne®, Bleu de Bresse®, Stilton®, Morbier®.

 

Fondus :

La Vache qui rit®, Maredsous® fondu, Chalet®, Effi® fondu, Ziz®, Cheddar® fondu, Jogging® fondu, Milsani® fondu.

 

Autres :

Fromage de Bruxelles®, Feta, Rambol® (fromage aux noix).

Fromages pauvres en phosphore et en sel

Pâte molle :

Bouquet des moines®, Brie®, Camembert®, Caprice des dieux®, Chamois d’or®, Chaumes®, Coulommiers®, Explorateur®, Herve® doux, Munster®, Pont l’Evêque®, Saint Martin® light, Suprême des Ducs®, Vacherin®.

 

Fromage frais :

Boursin®, Carré® 1/2 sel, Chanteneige® Cottage®, Faisselle, Fromage blanc, Kiri®, Madame Loik®, Maqué, Mini roitelet®, Philadelphia®, Petits suisses®, Saint Morêt®.

 

Italiens :

Taleggio®, Ricotta, Mascarpone, Mozzarella fraîche.

 

Chèvre :

Chabichou®, Crottin®, Chavroux®.

 

Belges :

Chimay®, Maredsous®, Affligem®, Beauvoorde®, Rubens®, Petrus®, Père Joseph®, Orval®, Bou d’Fagne®, Loo véritable®, Chaussée au Moines®. 

 

Autres :

Cheddar® “pâte dure”, Babybel®, Tome®, Port Salut®, Roblechon®, Saint Paulin®.

 

De nombreux additifs contenant du phosphore (phosphates) sont utilisés dans l’industrie alimentaire. Une alimentation riche en ce type de produit peut augmenter le taux de phosphore sanguin :

E 101(ii)

PHOSPHATE DE RIBOFLAVINE

E 338

ACIDE ORTHOPHOSPHORIQUE

E 339

ORTHOPHOSPHATES DE SODIUM

E 340

ORTHOPHOSPHATE DE POTASIUM

E 341

ORTHOPHOSPHATE DE CALCIUM

E 343

PHOSPHATE DE MAGNESIUM

E 442

PHOSPHATIDES D’AMONIUM

E 450

DIPHOSPHATES

E 451

TRIPHOSPHATE

E 452

POLYPHOSPHATES

E 541

PHOSPHATES D’ALUMINIUM SODIQUE ACIDE

E 1410

PHOSPHATIDES D’AMONIUM

E 1412

PHOSPHATE DE DIAMIDON

E 1413

PHOSPHATE DE DIAMIDON PHOSPATE

E 1414

PHOSPHATE DE DIAMIDON ACETILE

E 1442

PHOSPHATE DE DIAMIDON HYDROXYPROPILE

 

Astuces pour vous aider à ne pas oublier de prendre votre chélateur de phosphore 

  • Le chélateur de phosphore doit être pris au début du repas.
  • Il absorbe le phosphore contenu dans le repas comme une éponge, l’empêchant ainsi d’être capté par le sang au niveau des intestins. Le phosphore se colle au chélateur et quitte l’organisme par les selles.
  • Pourquoi devez vous prendre votre chélateur avant le repas et non après : Le chélateur se lie au phosphore des aliments que vous mangez dans le tube digestif. Si le chélateur est pris après le repas le phosphore va se retrouver dans la circulation sanguine et ne pourra plus être lié au chélateur. Il est donc inutile de prendre le chélateur à postériori
  • ou si vous ne mangez pas.
  • Associez la prise de votre chélateur de phosphore à une habitude alimentaire (conservez par exemple votre chélateur dans le tiroir à couvert pour y penser au moment de passer à table).
  • Emmenez votre chélateur lorsque vous mangez à l’extérieur (Veillez à toujours avoir avec vous une réserve dans votre voiture, sac à main, poche de manteau/veste...)
  • Réglez une alarme sur votre téléphone portable ou un réveil à l’heure des repas.
  • Placez un «pense bête» à l’endroit où vous prenez votre chélateur (sur la table du repas, avec les clefs si vous sortez manger dehors...).

 

Trucs et astuces 

  • Réduisez les quantités de fromage lorsqu’il est nécessaire dans une recette ou choisir du fromage blanc si cela convient.
  • Réduire la quantité de crème fraîche (chantilly) dans les préparations des desserts.
  • Soyez attentif aux étiquettes où il est inscrit : di phosphate di sodique (poudre à levée), certains biscuits ne contiennent pas ce produit (une liste de gâteaux ne contenant pas de poudre à levée est disponible dans le service de dialyse au CHL).

 

Ref. : Flyer A3 Conseils Phosphore Dialyse Nov 2023

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Quel est le rôle de l'eau dans l'organisme ?

Toutes les cellules qui composent le corps sont remplies d’eau : c’est l’eau intracellulaire.
Mais elles baignent aussi dans l’eau : c’est l’eau extra cellulaire.

L’eau représente en moyenne 60 % du poids corporel. Ainsi dans un corps de 70 kg il y a 42 kg d’eau.

L’eau est indispensable. L’eau contribue à la régulation thermique : quand la température du corps s’élève, la transpiration le rafraîchit.

L’eau élimine une grande partie des déchets métaboliques (potassium, phosphore, urée, créatinine...) dans les urines.

Le sang passe en permanence dans les reins où il est filtré :

  • Une partie de l’eau est réabsorbée, retournant ainsi dans le circuit général.
  • Une partie entraîne les déchets qui sont à éliminer : ce sont les urines.

Illustration de deux reins

 

Élimination de l'eau

Il existe plusieurs voies d’élimination de l’eau dans notre organisme :

• Pertes digestives : salive, intestins (selles).
• Elimination respiratoire : sous forme de vapeur, variable suivant les efforts fournis et selon les individus.
• Pertes cutanées : phénomènes de perspiration et de transpiration.

Lorsque les reins fonctionnent moins bien ou plus du tout, l’eau ne peut plus être correctement éliminée.

Elle s’accumule dans les tissus de l’organisme et on parle d’accumulation d’eau. La dialyse sert à corriger cette accumulation d’eau.​

 

Qu'est-ce que le poids sec ?

Il s’agit du poids idéal que vous devrez atteindre en fin de dialyse pour obtenir un volume d'eau et de sel normalisé.

C’est aussi le poids avec lequel vous vous sentez bien après la dialyse et à la maison.

Le poids sec est fixé par le médecin (néphrologue), il sera recalculé régulièrement afin de s’adapter au plus près de vos besoins et de l’évolution d’épuration de vos reins au fur et à mesure du traitement.

La détermination du poids sec tient compte de plusieurs paramètres cliniques :

  • Difficultés respiratoires
  • Fatigue
  • Oedèmes
  • Hypertension artérielle
  • Crampes

Lorsque les reins fonctionnent moins bien ou plus du tout, l’eau ne peut plus être correctement éliminée.
Elle s’accumule dans les tissus de l’organisme et on parle d’accumulation d’eau. La dialyse sert à corriger cette accumulation d’eau.

 

Reconnaitre les signes d'une surcharge en eau dans le corps

Une accumulation d’eau dans l’organisme peut entraîner :

  • Des œdèmes
  • Une augmentation de la pression artérielle
  • De la fatigue
  • Un œdème aigü des poumons peut survenir avec apparition de signes tels que des difficultés respiratoires et une toux dite « de dégagement » en cas d’excés très important de liquide.

 

Que faire en cas de surcharge hydrique ?

Vous devez vous rendre le plus vite possible dans le service de dialyse ou l’hôpital de garde si le service de dialyse est fermé, ou appeler le 112 pour être dialysé le plus vite possible.

 

Comment calculer ses apports liquidiens pour la journée ?

Lorsque vos reins fonctionnent encore un peu, ils peuvent éliminer encore une partie du surplus d’eau. C’est ce qu’on appelle la fonction rénale résiduelle.

Vous pouvez par conséquent consommer :

500 ml de liquide + la quantité urinée par jour

Il sera nécessaire de réévaluer de temps en temps la quantité d’urine éliminée par jour afin de réajuster la quantité de liquide à consommer.

Si vous n’urinez plus, vous pouvez consommer de 500 à 750 ml maximum de liquide par jour.

 

Pourquoi surveiller ses apports hydriques entre deux séances de dyalise ?

Si vous consommez beaucoup de liquide sans comptabiliser, la prise de poids entre deux dialyses sera importante.

Cette prise de poids aura aussi pour conséquences durant la séance de dialyse :

  • Des crampes
  • Des chutes de la pression artérielle
  • Parfois des nausées et des vomissement
  • Une sensation de fatigue après la dialyse

 

Où trouve-t-on l'eau ?

On entend par apports hydriques : l’eau, le thé, les tisanes, le café, les boissons rafraîchissantes, le potage, le lait en boisson, les apéritifs, le vin, la bière, les limonades, les sodas, les glaces.

Comptabilisez uniquement ce qui passe par une paille (toujours dans le cadre d’une alimentation équilibrée en quantité).

Une prise de poids importante entre deux séances de dialyse ne signifie donc pas que vous avez trop mangé mais plutôt que votre consommation de liquide était importante (toujours dans le cadre d’une alimentation équilibrée en quantité).

 

Quelque idée pour maîtriser la quantité de liquide à consommer

1 Grand bol à potage - 300 ml

1 petite tasse - 125/150 ml

1 mug - 300 ml

1 grand verre à eau / limonade - 250 ml

1 flute à champagne / 1verre à vin - 100 ml

1 berlingot - 200 ml

1 canette de soda - 330 ml

1 gobelet en plastique / verre à moutarde - 150/170 ml

  • Répartissez la quantité de boissons sur toute la journée.
  • Décidez d’une tasse, d’un verre habituel et en connaître le volume, cela vous permettra de calculer facilement la quantité bue (préférez un petit contenant).
  • Apprenez à boire avec plaisir : buvez lentement.
  • Privilégiez les boissons fraîches.
  • Pensez aux glaçons que vous pouvez sucer (en moyenne 7 glaçons = 1 verre d’eau).
  • Vous pouvez utiliser des glaçons en plastique, ils permettent de rafraîchir les boissons sans en augmenter le volume.
  • Si cela est possible, vous pouvez prendre vos médicaments avec les aliments (purée, compote...).
  • Rafraîchissez-vous le visage, le cou, les avant-bras avec un brumisateur (que vous pouvez placer au réfrigérateur) ou de l’eau fraîche.
  • Pensez à bien humidifier les pièces d’habitation, vous pouvez utiliser un humidificateur d’air.
  • Evitez de sortir en pleine chaleur.
  • Rincez-vous régulièrement la bouche avec de l’eau fraîche sans l’avaler.
  • Pensez aux tranches d’agrumes (oranges, citrons) que vous pouvez vous passer sur les lèvres, les gencives.
  • Hydratez bien votre peau avec un lait hydratant pour le corps, du beurre de cacao sur les lèvres.

 

Quand peut-on augmenter la quantité de liquide à consommer sur la journée ?

Dans certaines situations il est possible d’augmenter ses apports hydriques telles que :

  • Fortes chaleurs
  • Diarrhées, vomissements importants
  • Fortefièvre
  • Pratique d’un sport intense

Parlez-en avec votre néphrologue.

 

TRUCS ET ASTUCES

Pour diminuer la sensation de soif :

La sensation de soif est augmentée par une alimentation trop salée, sucrée ou épicée.
Un diabète déséquilibré peut également augmenter la soif. Préférez les aliments et les boissons sûres et amères.

Choisissez des boissons désaltérantes :

  • Eau minérale
  • Thé
  • Infusion aux herbes (menthe...)
  • Infusion aux fruits
  • Eau aromatisée au citron
  • Limonade light

Réduisez vos consommations sucrées (boissons, sucreries, pâtisseries...).

L’alcool est à boire avec modération, lors des fêtes ou en sortie évitez les alcools nécessitant une adjonction d’eau importante (Pastis, Cocktails, Punch...).

Vous pouvez mâcher des chewing-gums, des bonbons sans sucre (Tic,Tac®, Fishermen’s, Mentos...).

 

Ref. : Flyer A3 Apports hydriques Dialyse Nov 2023

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  • Speaker: Pietro Spennacchio, MD, CHL, Luxembourg
  • Place: CHL Centre, Amphithéâtre, 4, rue Ernest Barblé, L-1210 Luxembourg
  • Time: 17:30-18:00, Loc A

 

Organised by the Luxembourgish Academy for Sports Medicine, Sports Physiotherapy and Sports Science

(Members: CHL Eich - Clinique du Sport, LIH, SLMS, SLKS, SLROMS, LUNEX University, COSL, Ministère des Sports)

 

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  • Speaker: Philippe Tscholl, MD, Hôpitaux Universitaire Genève, Switzerland
  • Place: CHL Centre, Amphithéâtre, 4, rue Ernest Barblé, L-1210 Luxembourg
  • Time: 17:30-18:30, Loc A

 

Organised by the Luxembourgish Academy for Sports Medicine, Sports Physiotherapy and Sports Science

(Members: CHL Eich - Clinique du Sport, LIH, SLMS, SLKS, SLROMS, LUNEX University, COSL, Ministère des Sports)

 

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