Chirurgie Vasculaire - Sortie de l'hôpital

Chirurgie Vasculaire - Sortie de l'hôpital

Conseils pour la vie quotidienne suite à une opération chirurgicale.

Avant votre sortie, assurez-vous d'avoir bien reçu:

  • Un rapport de sortie pour votre médecin traitant
  • Une ordonnance pour les médicaments
  • Une ordonnance pour les produits et matériel pour les pansements
  • Une carte avec la date de votre prochain rendez-vous.

Si besoin:

  • Une ordonnance pour des soins à domicile
  • Une feuille de liaison pour l’infirmière à
  • domicile (pour les pansements)
  • Un arrêt de travail
  • Un bon d’ambulance.

Votre avis nous est important, n’hésitez pas à remplir un questionnaire de satisfaction qui est distribué par l’équipe soignante, ou bien disponible sur le desk infirmier.

Toute l’équipe de l’unité 46 reste à votre disposition pour tout renseignement et vous souhaite un bon rétablissement. 

Au quotidien

Toilette quotidienne

La douche ou le bain sont déconseillés si vous avez encore des fils / agrafes.

Ils seront enlevés à votre prochain rendez vous (+/- 14 jours après l’opération).

Si vous remarquez une chaleur/rougeur/gonflement ou un écoulement anormal au niveau de votre plaie, ou que vous présentez une hausse de température (> 38°C) n’hésitez pas à contacter votre médecin traitant.

Conseils pour l'hygiène des pieds

Ceci pour éviter les petits traumatismes et surtout l’apparition de plaies au niveau des pieds qui pourraient être difficiles et longues à guérir.

Laver les pieds et bien les sécher, surtout ENTRE les orteils.

Ne pas couper les ongles trop court, coupez-les de façon arrondie. Si vous avez des difficultés pour le faire, il est préférable de consulter une pédicure régulièrement.

Si vous vous coupez accidentellement, désinfectez et mettez un pansement pour protéger. Si cela ne cicatrise pas, consultez votre médecin.

Ne portez pas de chaussettes / chaussures trop serrées.

Changer une fois par jour de chaussettes.

Evitez les chaussures à talon.

Si vous avez la peau sèche, pensez à l’hydrater avec une crème mais garder au sec l’espace entre les orteils.

Sport

Si vous désirez recommencer le sport, discutez avec votre chirurgien afin de savoir quand commencer et à quel rythme ainsi que les sports autorisés.

Votre traitement

Anticoagulation

Si vous devez poursuivre un traitement d’anticoagulation à domicile, ce sera avec des injections en sous cutané ou des comprimés.

La durée de ce traitement dépend de votre cas et de la prescription du médecin.

Injections (clexane, fraxi):

Il est important de faire les injections tous les jours à la même heure. Vous devez suivre les conseils d’éducation qui vous ont été donnés par les soignants pendant votre hospitalisation. 

Pour les injections 2 possibilités:

  • Vous les faites vous-même à domicile.
  • Vous demandez une ordonnance pour les soins à domicile.
Comprimés (sintrom):

Il est important de prendre vos comprimés de tous les jours à la même heure et de se conformer à la prescription du médecin.

Il ne faut pas augmenter ou réduire les doses prescrites!

Il faut contrôler l’action du médicament régulièrement par des prises de sang dont les dates seront fixées par le médecin.

Avertir votre médecin traitant en cas de saignement nasal, gingival ou urinaire.

En cas de blessure ou d’hémorragie prévenir de suite votre médecin traitant.

Les injections intra musculaires sont INTERDITES.

Les autres médicaments

Ne prenez pas d’aspirine sauf sur avis médical.

Vous pourrez continuer votre traitement habituel selon l’avis du médecin; vous recevrez une ordonnance.

Les pansements

Pour le suivi de vos plaies et la réfection de vos pansements, vous avez 2 possibilités :

  • Venir faire vos soins en ambulatoire à l’hôpital. Nous vous donnerons les dates de vos prochains rendez-vous.
  • Avoir une infirmière à domicile. 
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Novacor ECG

Novacor ECG

NOVACOR, informations pour le patient

Qu’est-ce qu’un Novacor ECG ?

Le Novacor est un enregistreur d’électrocardiogramme de longue durée. Il est généralement posé pour 7 jours, mais il peut aussi être posé pour plusieurs semaines.

Cet examen permet de détecter les troubles du rythme cardiaque que l’on ne ressent pas ou ceux qui apparaissent très rarement. Il peut également servir à contrôler l’efficacité d’un traitement médical.

Cet examen est indolore et n’entrave pas vos activités quotidiennes. Vous vous conformerez à l’ordonnance du médecin concernant la prise de vos médicaments. 

Précautions

Il est inutile d’être à jeun pour la pose de l’appareil et il n’existe aucun risque. 

Pose de l’appareil

A l’heure prévue, vous vous présenterez au premier étage de l’annexe au secrétariat de cardiologie.

Votre prise en charge par une infirmière qui posera l’appareil sera rapide (environ 15 min.).

Deux électrodes seront collées sur votre thorax (cf. photo). Un appareil de la taille d’un MP3 y sera connecté.

Pendant le port de l’appareil

Si vous ressentez des palpitations ou autres symptômes, appuyez sur le bouton central. Cela créera un enregistrement supplémentaire que nous pourrons analyser lors de la lecture. Vous recevrez également un journal de bord pour y noter vos observations. 

Si le boîtier tombe, il est possible que le contact avec les piles soit interrompu. Veuillez nous contacter pour prendre RDV afin de vérifier le bon fonctionnement de l’appareil. 

Pour un enregistrement de bonne qualité
  • Tenez vos téléphones portables / tablettes / MP3 / ordinateurs à distance de l’enregistreur.
  • Évitez de porter des bijoux autour du cou. 
  • Évitez de porter des sous-vêtements en lainage ou en synthétique et privilégiez les vêtements en coton. En ce qui concerne les femmes : évitez les soutiens-gorges à baleine.
La douche

ATTENTION : L’appareil n’est pas étanche. La douche est possible à condition de retirer l’appareil.

Vous pouvez prendre votre douche avec les électrodes (celles-ci ne sont à changer que tous les 2 à 3 jours).

Après votre douche, veillez à bien sécher les électrodes avec une serviette et éventuellement avec un sèche-cheveux. Remplacez les électrodes dont le contact n’est plus assuré.

Les électrodes

  • Vérifiez régulièrement la qualité du contact des électrodes avec votre peau. Si une électrode se détache, remettez-la le plus vite possible. Vous recevrez des électrodes de rechange.
  • Evitez dans la mesure du possible de vous gratter.
Pour les enregistrements de plus de 24h :
  • Nous vous conseillons de changer les électrodes tous les 2 ou 3 jours.
  • Si les électrodes provoquent une réaction cutanée, changez-les le plus souvent et n’hésitez pas à les déplacer de quelques cm sur une zone non irritée. 

Retour de l’appareil

L’infirmière vous indiquera le jour et l’heure aux quels vous devrez rapporter l’appareil. Présentez-vous au secrétariat dès votre arrivée.

Le délai d’attente est très court (environ 15 min.), sauf si vous devez attendre les résultats et voir le cardiologue. Dans ce cas, vous devez prévoir que le temps de lecture dure environ 45 min et le délai de passage chez votre cardiologue entre 45 min et 1h15 min. Veuillez prendre vos dispositions, s'il vous plaît. 

A l’arrivée dans notre service, nous vous prions de nous informer si vous avez des problèmes de planning (ex : des enfants à aller chercher à l’école, des RDV …).

Merci de votre compréhension.

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Gastro-entérite chez l’enfant

Gastro-entérite chez l’enfant

Qu’est-ce qu’une gastro-entérite ?

C’est le début aigu d’une diarrhée, avec ou sans nausées, vomissements, fièvre ou douleur abdominale.

La diarrhée est un changement dans la fréquence et/ou la consistance des selles habituelles de l’enfant.

Quel est le danger d’une gastro-entérite ?

La principale complication est la déshydratation, c’est à dire le manque de liquide dans l’organisme.

Quels sont les signes de la déshydratation de l’enfant ?

Il faut surveiller la perte de poids, elle est le premier signe de la déshydratation.

D’autres signes sont : 

  • L’apathie, c’est à dire l’enfant qui dort beaucoup
  • Les lèvres et la langue sèches
  • Les yeux cernés et enfoncés
  • Les mains et les pieds froids.

Quand faut-il voir un médecin ou venir à l’hôpital ?

Les dangers d’une gastro-entérite sont:

  • Si les vomissements persistent et/ou si l’enfant refuse de boire.
  • Si votre enfant est apathique (il dort beaucoup), hypotonique (il se laisse aller quand vous le portez), pâle.
  • Si votre enfant a une fièvre élevée, des douleurs abdominales importantes ou du sang dans les selles.
  • Si votre enfant présente de la diarrhée après un voyage à l’étranger.

Quel est le traitement de la gastro-entérite ?

La «réalimentation précoce» et la «réhydratation orale» constituent l’essentiel du traitement. Les médi­caments «contre les vomissements» ou «contre la diarrhée» sont inefficaces et inutiles dans plus de 90% des cas.

Comment donner la solution de réhydratation ?

  • Le biberon est la méthode de premier choix.
  • Au lieu du biberon ou si vomissement de celui-ci, utiliser la petite cuillère ou la seringue.
  • Cette méthode est très efficace en cas de vomissement et permet de donner à l’enfant un volume important de soluté en peu de temps : p. ex. 5 ml toutes les 1 à 2 minutes = 150 à 300ml en 1 heure.
  • Sonde naso-gastrique en alimentation continue si les vomissements sont répétés, si l’enfant est fatigué.

En 4 à 6 heures votre enfant doit aller mieux (regarder le poids, les signes de déshydration, les urines).

Si l'enfant ne présente pas de signes de déshydratation

1 seule phase : la ré-alimentation précoce 

La réalimentation précoce peut être entreprise immédiatement. Vous trouvez ci-dessous un tableau comprenant les aliments conseillés et les aliments à éviter : 

Âge : Moins de 4 mois
Aliments conseillés : Lait maternel si l'enfant est allaité, hydrolysat de protéines de lait de vache qu'on trouve en pharmacie (ex:Alfaré, Pepti-junior) pendant 1 à 2 semaines.
Aliments à éviter : Lait de soya

Âge : Entre 4 et 12 mois
Aliments conseillés : Lait maternel si l'enfant est allaité, lait habituel de l'enfant en concentration normale (1 mesure par 30ml d'eau), alimentation solide adaptée à l'âge.
Aliments à éviter : Lait de soya 

Âge : Plus de 12 mois
Aliments conseillés : Lait de vache entier, alimentation solide adaptée à l'âge, riz, pommes de terre, pain et céréales, yaourt, légumes (carottes), viande maigre, fruits (banane, pommes, coings).
Aliments à éviter : tout ce qui contient des "sucres rapides" (thés sucrés, jus, limonades), les graisses animales, viandes grasses, oeufs, fromages.

Et si la diarrhée persiste ou revient ?

Si la diarrhée dure longtemps (5 à 7 jours) ou si elle recommence, il faut revoir un médecin.

Il demandera une analyse des selles par le laboratoire.
Il envisagera peut-être de prescrire un lait sans lactose.

Que faire pour prévenir la gastro-entérite ?

Prendre des mesures d’hygiène :    

  • Se laver les mains après un changement de couches, après passage aux toilettes et après avoir préparé à manger.
  • Attention à la viande crue.
  • Cuisiner les aliments à la température recommandée.
  • Nettoyer les ustensiles de cuisine à l’eau chaude et au détergent.
  • Bien laver les fruits et les légumes.
  • Eviter le lait et les jus non pasteurisés.

Quand mon enfant peut-il retourner à la crèche ?

Après normalisation des selles pendant 24 heures.

Comment savoir si la gastro-entérite est guérie ?

Si les selles se normalisent (moins liquides, moins fréquentes).

Prise en charge de la gastro-entérite aigüe aux urgences pédiatriques

La gastro-entérite, en particulier celle à rotavirus, était jusqu’à peu une des causes les plus fréquentes d’hospitalisation en pédiatrie, avec une durée moyenne d’hospitalisation de 2,5 jours. L’introduction de la vaccination systématique de tous les nourrissons depuis 2007 au Luxembourg, la modification de la structure hospitalière, la mise à disposition de nouveaux traitements, et un protocole de prise en charge amélioré ont fait chuter le nombre d’hospitalisations pour gastro-entérite aigue de 142 en 2008, à 25 en 2014. Depuis 2007 et l’ouverture des nouveaux locaux d’urgences pédiatriques, la KannerKlinik dispose de 3 lits d’hospitalisation de courte durée, appelés « lits-portes », (10 heures en moyenne).

Cette unité permet une prise en charge rapide et efficace des gastro-entérites, y compris celles compliquées de déshydratation. Un protocole de réhydratation rapide (en 4 à 6 heures) a été mis en place, amélioré par l’utilisation d’anti-émétiques oraux puissants en une seule dose. Ceci a permis une optimisation de la prise en charge des gastro-entérites aux urgences pédiatriques, minimisant le temps de l’inconfort et du séjour à l’hôpital pour les enfants et leurs parents, diminuant ainsi le coût de la prise en charge, mais aussi le coût social lié aux congés pour les parents.

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Nouvelle chirurgie des varices

Nouvelle chirurgie des varices

Toujours à la recherche des meilleures techniques opératoires, le Centre Hospitalier de Luxembourg propose désormais une intervention novatrice pour la chirurgie des varices, en procédant sous anesthésie locale à une ablation sélective des varices (technique ASVAL).

Cette méthode, développée par des chirurgiens français (les Dr Pittaluga et Dr Chastanet), est désormais sécurisée et a fait ses preuves dans la qualité des soins apportée au patient.

La principale innovation consiste à mener toute l’intervention sous anesthésie locale pure, en ambulatoire et sans incision.

Les varices internes ou externes sont soigneusement repérées au préalable par une échographie spécifique. Une cartographie précise du réseau variqueux pathologique est réalisée et permet de déterminer le stade d’évolution de la maladie.

La peau et les varices sont ensuite anesthésiées à l’aide d’une solution injectée (appelée intumescence) sous la peau, à l’aide d’une pompe.

Le traitement chirurgical proprement dit, consiste à retirer les varices par crochet ou par sonde de radiofréquence, en procédant à une micro ponction au travers de la peau infiltrée par la solution d’intumescence, évitant ainsi toute incision.

Les avantages de cette technique sont multiples :

  • l’absence de recours à une anesthésie générale ou locorégionale permet une prise en charge très courte (+/- 3 heures), sans recourir à l’hospitalisation
  • le traumatisme chirurgical est réduit. Seules les varices pathologiques sont retirées ou traitées par radiofréquence
  • il n’y a pas d’incision: les suites opératoires sont donc moins douloureuses avec beaucoup moins de complications, comme les hématomes ou les infections 
  • la reprise d’activité est immédiate, diminuant le risque des phlébites post-opératoires
  • l’arrêt de travail est également fortement réduit 
  • l’aspect esthétique ou cosmétique post opératoire est également amélioré.

Enfin, les résultats dans la prise en charge de la maladie variqueuse par cette technique sont désormais reconnus et stables dans le temps. 

Cette technique est pratiquée par le Service de Chirurgie Générale, Viscérale, Vasculaire et thoracique du CHL.

  • Dr Jean-Christophe Pillet - Chirurgien vasculaire 
  • Dr Xavier MATHIEU - Chirurgien vasculaire
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Qu’est-ce qu’un PET-SCAN?

Qu’est-ce qu’un PET-SCAN?

Qu’est-ce qu’un PET-SCAN ?

Le PET-scan est une technique d’imagerie qui étudie l’activité métabolique des tissus en injectant un produit radioactif.

Cet examen est complémentaire à la radiographie, à l’échographie, à l’IRM, au scanner, qui sont des techniques d’imagerie anatomique.

 

Préparation à l'examen

Vous devez être à jeun et ne pas fumer 5 à 6 heures avant l’examen (boire de l’eau est autorisé) :

  • Si vous avez rendez-vous avant 12h00 : ne plus rien manger à partir de minuit ; boire de l’eau est autorisé.
  • Si vous avez rendez-vous après 12h00 : un léger petit déjeuner non sucré est permis tôt le matin (avant 07h00).

Vous pouvez poursuivre votre traitement médicamenteux habituel sauf indication contraire de notre part. (En cas de doute prenez contact avec notre service).
Veuillez également nous informer si vous êtes enceinte (même en cas de doute) ou si vous allaitez.


Précautions pour les patients diabétiques

Si vous prenez un médicament par voie orale pour le diabète, vous pouvez poursuivre normalement votre traitement habituel. Par contre, si vous vous injectez de l'insuline, veuillez contacter notre service et suivre les instructions qui vous seront données.


À votre arrivée

Le jour de votre rendez-vous, vous devrez vous présenter à l’annexe du Centre Hospitalier de Luxembourg (sous-sol).
Une réceptionniste vous accueillera et vous orientera vers le Centre National PET.


Durée de l'examen

Il faut compter au maximum 2 heures de présence dans notre service.

Déroulement

Vous serez installé(e) dans une salle de repos où nous vous placerons une perfusion intra-veineuse et où nous mesurerons votre glycémie.
Un produit radioactif sera ensuite injecté par cette voie veineuse. Ce produit n’engendrera aucun effet secondaire et mettra 60 minutes pour se fixer dans votre corps.
Durant cette période, il sera indispensable que vous restiez au repos complet.
Pour la réalisation des images, la perfusion sera retirée et vous serez confortablement allongé sur la table d’examen pour une durée allant de 10 à 20 minutes.
Durant l’examen, une immobilisation stricte vous sera demandée.

Résultat

Le médecin ayant réalisé l’examen ne pourra donner des informations qu’une fois les images enregistrées et reconstruites intégralement.
Les résultats définitifs seront envoyés au médecin prescripteur les deux à trois jours suivants votre examen.

Précaution après l'examen

Après l’examen vous resterez faiblement irradiant(e).
Une bonne hydratation favorisera l’élimination du produit.
Bien que les risques liés à la radioactivité soient minimes, nous vous conseillons d’éviter jusqu’au soir de l’examen tout contact avec les enfants en bas-âge et les femmes enceintes.

Pour une qualité optimale des images, il est important de respecter l’horaire de votre rendez-vous et la préparation demandée.

Si vous ne pouvez vous rendre à votre rendez-vous, nous vous prions de bien vouloir nous contacter dans les plus brefs délais au numéro 4411 6810 ou par mail à sec.petscan@chl.lu.
Nous répondrons volontiers aux questions que vous pourriez encore vous poser à propos de votre examen PET-Scan, et espérons que ces quelques informations vous auront été utiles.

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Post Exposure Prophylaxis

Post Exposure Prophylaxis

Le « traitement d’urgence » ou la prophylaxie post exposition (Post Exposure Prophylaxis = PEP)

Suite à une situation à haut risque de transmission du HIV/SIDA, il est possible de faire un traitement d’urgence appelé prophylaxie postexposition (PEP) qui a pour but d’empêcher que la personne ne devienne séropositive. 

Attention, cette thérapie n’est pas une garantie absolue contre l’infection HIV/SIDA.

Elle n’est donc pas efficace dans tous les cas. En aucun cas, ce traitement d’urgence ne remplace la prévention.

Quand faire appel au traitement d’urgence ?

  • Vous êtes professionnel de santé et vous venez de vous piquer avec une aiguille contenant du sang contaminé, vous venez de recevoir du sang dans les yeux, dans la bouche (toux avec expectoration de sang d’un patient).
  • Après des rapports sexuels vaginaux ou anaux non protégés avec une personne séropositive.
  • Après des rapports bucco-génitaux non protégés avec une personne séropositive, quand le sperme ou du sang des règles pénètre dans la bouche et/ou est avalé.
  • En cas de rupture du préservatif lors d’un rapport sexuel avec une personne séropositive.
  • Après un échange de seringue avec une personne séropositive.
  • Lorsque le statut de séropositivité du (de la) partenaire n’est pas connu avec certitude, il appartient au médecin contacté de juger, avec le patient, de l’opportunité de commencer un traitement d’urgence.

Que faire pour bénéficier du traitement d’urgence ?

Dans ce cas, il faut se rendre immédiatement après la situation à haut risque et au plus tard dans les 72 heures, qui suivent la situation à haut risque au Centre Hospitalier du Luxembourg.

Comment se déroule le traitement d’urgence ?

Il faut prendre plusieurs médicaments par jour pendant 4 semaines à heures fixes. 

Les effets secondaires sont fréquents et désagréables et une grande discipline est requise pour avoir des chances d’éviter l’infection.

Un test de dépistage sera fait immédiatement pour déterminer si la personne est séronégative. Il sera répété après six semaines et trois mois.

Attention :

En cas d'exposition accidentelle professionnelle, ne pas oublier de désinfecter immédiatement la plaie avec de l'eau de javel (700 ml eau + 30 ml eau de Javel) ou de l’alcool à 70° pendant 10 mn.

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Parkinson

Parkinson

Après la démence d’Alzheimer, la maladie de Parkinson est la maladie neurodégénérative la plus fréquente. Classiquement elle se définit par une triade de symptômes moteurs: tremblement de repos, ralentissement des mouvements (bradykinésie), rigidité. S’y associe fréquemment une instabilité posturale.

Durant les dernières décennies notre éventail thérapeutique s’est considérablement élargi; actuellement nous avons à notre disposition non seulement des médicaments très divers, mais aussi des techniques neurochirurgicales souvent très efficaces, dont surtout la stimulation cérébrale profonde de plusieurs ganglions de la base.

Alors n’ y a-t-il eu que du progrès ?

Malheureusement ce n’est pas le cas. Durant les dernières années, nous avons appris à connaître de plus en plus de symptômes non moteurs de cette maladie, symptômes souvent dévastateurs. Méconnus dans le passé car souvent masqués par le syndrome moteur, ils contribuent largement au bien-être (ou mal-être) du patient. C’est ainsi la dépression, et non la motricité déficiente, qui détermine majoritairement la qualité de vie du patient. La démence est inéluctable chez 50% des patients, s’ils réussissent à survivre les deux premières décennies de leur maladie. Autres symptômes fréquents:  

  • constipation sévère
  • hypotension artérielle
  • troubles de la parole
  • déglutition
  • apathie
  • troubles du sommeil.

C’est donc tout naturel que les cliniciens-chercheurs s’intéressent maintenant tout particulièrement à ces symptômes non moteurs, d’autant plus que nos moyens thérapeutiques sont très limités dans ce domaine. Avec le soutien financier du Fonds National de la Recherche, le service de Neurologie du CHL a conduit une large étude sur les signes non moteurs au premier stade de la maladie. V. Pieri, G. Hipp, O. Rufra et N. Diederich, avec le soutien en statistique de M. Vaillant du CRP-Santé, ont trouvé que différents déficits multisensoriels (odorat, vision) et dysautonomes distinguent parfaitement ces patients de leurs pairs non parkinsoniens de même âge.

Le CHL coopère d’autre part avec le Luxembourg Centre of Systems Bio-medicine (LCSB) de l’Université de Luxembourg, dont un des axes principaux de recherche est la maladie de Parkinson. Les chercheurs autour du professeur R. Balling s’intéressent particulièrement aux troubles énergétiques des cellules neuronales affectées par la maladie. Avec diverses techniques très sophistiquées ils étudient les mitochondries qui sont les “centrales nucléaires” des cellules. Ils essaient de trouver de nouveaux modèles animaux, d’établir des modèles mathématiques des réseaux dysfonctionnels sous-jacents, de trouver de nouveaux biomarqueurs, etc.. Du pain sur la planche!

Le Luxembourg peut être fier que des chercheurs locaux, tous passionnés par ce domaine de recherche, participent activement à cette grande aventure scientifique du XXIme siècle qu’est la quête des fondements et du traitement des maladies neurodégénératives.

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Examens / Check-up médico sportif

Il s’agit d’un examen médico-sportif de cardiologie du sport et orthopédique (selon les directives de l’examen annuel des cadres nationaux) qui comprend :

  • Consultation avec examen corporel cardio-pulmonaire et orthopédique (incluant les tests fonctionnels musculaires)
  • Examen de laboratoire : hémogramme, signes d’infection, facteurs de risques cardiovasculaires, électrolytes incluant réserve ferrique, paramètres de surcharge musculaire et métabolique, paramètres hépatiques et rénales
  • Echocardiographie (examen ultrason du cœur) avec détermination du volume cardiaque, appréciation structurelle et fonctionnelle du muscle et des valves cardiaques
  • Spirométrie avec détermination de la capacité vitale, volume expiratoire maximal seconde et volume expiratoire forcé
  • Test d’effort spécifique sur cyclo-ergomètre (adaptable à tous les systèmes de pédales) ou sur tapis roulant ultra-performant (utilisable aussi pour chaises roulantes) ou sur ergomètre d’aviron avec :
    • Test d'effort avec analyse du lactate (détermination du seuil anaérobie individuel, calcul de la consommation maximale d'oxygène (VO2max) et du taux maximal de production de lactate (VLamax), détermination de la performance sportive et des zones d'entraînement individuelles)
    • Spiroergométrie (détermination de la consommation maximale d'oxygène (VO2max), des échanges gazeux (O2 et CO2), de la performance cardio-respiratoire, des seuils ventilatoires et des zones d'entraînement individuelles)
    • ECG d’effort pour détection d’arythmies cardiaques et troubles de circulation coronarienne du muscle cardiaque
    • Evaluation de la régulation de la tension artérielle pendant l’effort
    • Evaluation de la performance
    • Recommandations individuelles pour entraînement physique
    • Rapport écrit détaillé.

Tarifs sur demande, informations: Tel. (+352) 4411-7333

  • Mesure des paramètres spirométriques pendant l’effort incluant la mesure de la consommation maximale d’oxygène
  • Tests anaérobic (p. ex. sprints) sur tapis roulant ou cyclo-ergomètre
  • VëlosLabo (mesure de la force de pédalage / Bike fit / Bike size)
  • Tests de saut
  • Etude approfondie de la composition corporelle (muscles, graisses, liquides intra/extracellulaires, contenu minéral osseux) dans 5 segments (bras d/g, jambe d/g, tronc) par Bioimpédance électrique multifrequentielle (InBody 770)
  • Analyse nutritionnelle
  • Analyse de la colonne vertébrale et de la posture
  • Tests musculaires isocinétiques avec recommandations pour exercices individuels
  • Test d’équilibre statique et dynamique
  • Diagnostic du syndrome des loges
  • Tests spécifiques sur terrain, p.ex. évaluation d’endurance et de vitesse.

Tarifs sur demande (tarifs spéciaux pour clubs et fédérations), informations: Tel. (+352) 4411-7333

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Mesure d'éviction des moisissures

Mesure d'éviction des moisissures

Les moisissures sont des champignons microscopiques. Il en existe un grand nombre, avec pour certaines, de nombreuses variétés. Quand une colonie se développe, elle prend habituellement l’aspect d’une tâche plus ou moins vaste, de couleur blanche, grise, brune, verte ou noire, formée de filaments chargés de spores.

Les moisissures les plus courantes sont :

  • Aspergillus : se trouve partout, près de 300 espèces. Il se trouve dans le sol, le compost, les débris organiques (céréales, pain, fruits, légumes, confitures,…), les épices notamment le poivre, les entrepots de grains...
  • Alternaria : très répandu, surtout l’été. Il parasite les végétaux en décomposition et les débris organiques.
  • Cladosporium : la plus abondante des moisissures, surtout l’été. Ses colonies poussent dans le sol, les cadres de fenêtres, les surfaces peintes voire sur les plantes mourantes, les aliments.

Où se trouvent les moisissures ?

Elles se développent dans les endroits obscurs, humides et mal aérés, le plus souvent entre 10 et 30°C. On les rencontre à l’intérieur des habitats humides, dans les salles de bains, les cuisine, sur les tapisseries, sur les plantes d’intérieur, dans les aquariums. 

Qu’est-ce qui est allergisant dans les moisissures ?

En se reproduisant, les moisissures expulsent des millions de spores qui restent en suspension dans l’air qui sont ensuite inhalée et provoquent des réactions allergiques (rhinite, conjonctivite, asthme,…)

A quelle époque y a t-il un taux maximal de moisissures ?

Il y en a toute l’année mais davantage lorsqu’il fait chaud et humide (entre octobre et mai).

Ce qu'il est conseillé de faire :

  • Accroître l’aération de l’habitation: ouvrir largement les fenêtres, au moins 30 minutes deux fois par jour, laisser entrer le soleil.
  • Accroître la ventilation des pièces humides (salle de bain, cuisine, lingerie).
  • Revoir l’isolation de la maison.
  • Vérifier toutes les huisseries et embrasures de fenêtres et de portes donnant sur l’extérieur à la recherche de liserés colorés témoignant de la présence de moisissures.
  • Regarder attentivement les tissus et papiers muraux. Vérifier l’absence de plaques d’humidité qui témoignent de l’existence de moisissures inapparentes qui se sont développées sous le papier entre le mur et le papier, dans la colle. Lorsque cette pousse de moisissures est importante, le papier ou tissu mural se décolle.
  • Maintenir un taux d’humidité de 50% maximum et si besoin recourir à un absorbeur d’humidité.
  • Mettre des saturateurs sur les radiateurs. S’ils comportent des feuilles de papier buvard, elles doivent être changées régulièrement et les bacs doivent être javellisés une fois par semaine.
  • Chauffer régulièrement toutes les pièces de l’habitation.
  • Faire le ménage régulierement, en particulier aspirer les différentes pièces.
  • Nettoyer à l’eau de javel les poubelles (chaque semaine), les salles d’eau (rideaux de douche, joints), les robinetteries, les joints de réfrigérateur, de machines à laver et les cadres de fenêtres.
  • Supprimer les plantes vertes de l’habitation. Quelques petits pots de plantes sont acceptables. Aucune plante dans la chambre à coucher.
  • Supprimer les aquariums.
  • Dans la mesure du possible, ne pas faire sécher de linge dans une pièce de l’habitation.
  • Eviter les promenades en forêt après la pluie et le brouillard, le ramassage des feuilles et du bois morts.

Ce qu'il est utile de savoir :

  • L’apparition de buée sur les vitres témoigne d’un degré d’humidité trop élevé dans la pièce. Cela favorise la multiplication des moisissures d’intérieur, mais aussi des acariens qui s’en nourrissent.
  • Eviter l’obstruction des bouches d’aération dans les habitations, les mesures d’isolation et de calfeutrages excessifs. Il faut bien aérer et ventiler l’habitat.
  • Après une inondation, tapisseries, boiseries, planchers, tapis et moquettes sont rapidement envahis par les moisissures.
  • Les concentrations de spores dans l’atmosphère augmentent sensiblement, durant 3 à 4 jours, après les orages.
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