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La Pharmacie du CHL se mobilise à l’occasion de la MedSafetyWeek pour promouvoir la pharmacovigilance

La Pharmacie du CHL se mobilise à l’occasion de la MedSafetyWeek pour promouvoir la pharmacovigilance

Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les effets indésirables liés aux médicaments sont la 14ème cause de mortalité/morbidité. Au CHL, une campagne de sensibilisation démarre aujourd’hui à l’occasion de la MedSafetyWeek. Cette initiative, soutenue par OMS, s'étendra du 6 au 12 novembre 2023, avec pour objectif principal de sensibiliser le grand public à l'importance de la sécurité des médicaments et à leur utilisation appropriée. 

 

Sandrine Garnier, pharmacien gérant adjoint et coordinatrice clinique de la Pharmacie du CHL : « C’est en étroite collaboration avec la Division de la Pharmacie et des Médicaments de la Direction de la Santé, ainsi que d'autres pharmaciens hospitaliers et de ville, que notre hôpital s'engage activement dans cette campagne de sensibilisation mondiale, pour la deuxième année consécutive. À cette occasion, les pharmaciens seront les ambassadeurs de la sécurité des médicaments et sensibiliseront les patients aux effets indésirables des médicaments. Il sera mis à disposition des dépliants informatifs et des cartes explicatives. En parallèle, des vidéos didactiques sur la pharmacovigilance sont diffusées dans les salles d'attente et les halls d'accueil du CHL, ainsi que dans les pharmacies de ville. »

Photo d'une pharmacienne

 

 

La pharmacovigilance, qu’est-ce que c’est ?   

 

La pharmacovigilance consiste à signaler les effets indésirables associés aux médicaments et aux vaccins, tant par les professionnels de la santé que par les patients eux-mêmes. Cette surveillance se concentre principalement sur les produits après leur mise sur le marché. Sandrine Garnier explique : « Pendant les essais cliniques, seules de petites cohortes de patients, soigneusement sélectionnées, sont étudiées, ce qui signifie que certains effets indésirables peuvent survenir lorsque des milliers voire des millions de personnes utilisent ces produits. La pharmacovigilance a donc pour objectif de signaler et de surveiller les effets indésirables des médicaments avant, pendant et après leur commercialisation. Cela peut concerner des effets indésirables attendus mais aussi des effets non attendus. Elle permet également d'évaluer le rapport bénéfices/risques des médicaments, en particulier si des effets indésirables graves surviennent en dehors des essais cliniques. Cela garantit une utilisation plus sûre et plus efficace des médicaments, pour le bien-être des patients. »

 

Comment identifier un effet indésirable lors de la prise d'un médicament ?

 

Sandrine Garnier : « C'est précisément pour répondre à cette question que nous avons mis en place un processus de signalement. Lorsque nous soumettons une déclaration d'effets indésirables, ou lorsque le patient prend l'initiative de le faire, nous collaborons étroitement avec le Centre de Pharmacovigilance de Nancy, ainsi qu'avec la Division de la Pharmacie et du Médicament de la Direction de la Santé en charge de la pharmacovigilance. Notre déclaration est détaillée et comprend des informations telles que la durée pendant laquelle le patient prend le médicament, les éventuelles interactions avec d'autres médicaments, la disparition de l’effet indésirables après l’arrêt du médicament, la présence de maladies chroniques, les antécédents médicaux, et les résultats d'analyses biologiques pertinents. Nous transmettons l'ensemble de ces données, formant un dossier complet, au Centre de Pharmacovigilance. Là-bas, ils se chargent ensuite de consulter les bases de données européennes et mondiales pour rechercher d'autres déclarations similaires concernant ce médicament. Si des informations supplémentaires sont nécessaires, ils peuvent revenir vers nous pour les obtenir. »

 

 

Pourquoi est-il crucial de signaler les effets indésirables ?

 

Sandrine Garnier : « Les recherches effectuées à partir des déclarations d’effets indésirables permettent de mettre à jour les informations sur les notices de médicaments, y compris les contre-indications et les avertissements d'utilisation. Cela peut notamment conduire à des restrictions dans l'utilisation de certains médicaments ou vaccins voire au retrait du marché de médicaments. Lors de la 1ère campagne de vaccination contre la Covid-19, comme il s’agissait de nouveaux vaccins, une sensibilisation sur la pharmacovigilance a été faite au CHL, ce qui nous a permis d’enregistrer un total de 120 déclarations auprès du Centre de Pharmacovigilance de Nancy. En temps normal, nous observons généralement une moyenne annuelle d'environ 30 à 40 déclarations. » Ce qui laisse à penser une sous déclaration de ces effets indésirables.

 

Des conseils généraux à donner aux patients en matière de pharmacovigilance ? 

 

Sandrine Garnier : « Un premier conseil que je peux prodiguer concerne la prudence en matière d'automédication. Il est impératif que les patients consultent leur médecin généraliste ou leur pharmacien pour obtenir des conseils sur la posologie et, surtout, sur les éventuelles interactions médicamenteuses. Cela vise à prévenir la prise d'un médicament supplémentaire susceptible d'affecter les reins ou d'entrer en conflit avec les médicaments habituellement pris, ce qui pourrait engendrer des effets indésirables graves. Je conseille également vivement aux patients de ne pas minimiser les effets indésirables légers d'un médicament, tels que des maux de tête, des troubles gastro-intestinaux, et de les aborder ouvertement avec leur médecin et de ne pas arrêter son traitement sans un avis médical. Votre professionnel de santé sera en mesure de vous recommander une alternative plus adaptée le cas échéant ou d’arrêter votre traitement si nécessaire. Enfin, dans la même optique, il est essentiel que les patients puissent faire le signalement des effets indésirables modérés à graves. Le signalement de ces effets contribue en effet à avoir une meilleure compréhension de la fréquence des personnes touchées par les effets indésirables rares des médicaments ou des vaccins. »

Photo d'un pharmacien

Photo d'un pharmacienAffiche de l'événementAffiche de l'événement en allemand
Table ronde : Prise en charge multidisciplinaire des problèmes de poids chez l'enfant/l'adolescent au Luxembourg

Table ronde : Prise en charge multidisciplinaire des problèmes de poids chez l'enfant/l'adolescent au Luxembourg

Réseau MOTOR : MOving TOgetheR : Prise en charge multidisciplinaire des problèmes de poids chez l'enfant/l'adolescent au Luxembourg

Table ronde présentée par:

  • Dr Salima Aarab - Pédopsychiatre et Psychothérapeute - Service nationale de psychiatrie Juvénile - Hôpitaux Robert Schuman
  • Dr Carine de Beaufort - Pédiatre Endocrinologue - Clinique de l’obésité Infantile – CHL Kannerklinik
  • David Benhsain - Neuro-/Psychologue - Service Psychologie - Rehazenter
  • Laurence Antony - Diététicienne - Service diététique - Rehazenter
  • Schaeffer Dominique - Infirmière coordinatrice - Clinique de l’Obésité Infantile – CHL Kannerklinik

 
 
 
Lancement de la campagne de sensibilisation sur les symptômes du diabète de type 1

Lancement de la campagne de sensibilisation sur les symptômes du diabète de type 1

Le CHL, avec le soutien de l’Association Luxembourgeoise du Diabète (ALD) et de la Société Luxembourgeoise de Diabétologie (SLD), présente aujourd’hui sa campagne de sensibilisation sur les symptômes du diabète de type 1

Un enfant boit beaucoup, urine fréquemment, perd du poids et est sans cesse fatigué ? Ces symptômes évocateurs du diabète doivent vous alerter.

C’est pour cette raison que le CHL, avec le soutien de l’Association Luxembourgeoise du Diabète (ALD) et la Société Luxembourgeoise de Diabétologie (SLD), lance aujourd’hui une campagne de sensibilisation pour mieux faire connaître les premiers signes du diabète de type 1. En effet, en décelant suffisamment tôt les 4 symptômes typiques (à savoir : l’envie fréquente d’uriner, la soif excessive, la perte de poids et la fatigue), il est possible d’éviter un trouble métabolique grave consécutif à un diabète non traité : l’acidocétose.

Affiche de la campagne

Au Luxembourg, le diabète de type 1 est malheureusement révélé par ce trouble métabolique potentiellement mortel chez un enfant sur deux ! « Quand on sait que certains d’entre eux arrivent à l’hôpital dans un état grave en raison d’un diagnostic retardé, il nous semble important de mieux sensibiliser les professionnels de la santé, les parents et le grand public. » souligne Dr Ulrike Schierloh, médecin spécialiste en pédiatrie, diabétologie et endocrinologie à la KannerKlinik du CHL.

Dr Ulrike Schierloh

À travers cette campagne de sensibilisation, le CHL, l’ALD et la SLD souhaitent ainsi faciliter l’accès des jeunes patients à un diagnostic précoce pour une prise en charge rapide du diabète. Dr Marianne Becker, médecin spécialiste en pédiatrie, diabétologie et endocrinologie à la KannerKlinik du CHL : « Nous espérons vraiment que cette campagne de sensibilisation réduira la fréquence et la sévérité de l’acidocétose chez les enfants et adolescents qui développent un diabète de type 1 au Luxembourg. »

Photo du Dr Marianne Becker

Dans le cadre de cette campagne de sensibilisation, plusieurs actions sont prévues : diffusion de flyers et d’affiches auprès des médecins généralistes et des pédiatres, des pharmacies, des écoles, des maisons relais ; publication d’informations sur le site web du CHL et lancement d’une campagne digitale sur les réseaux sociaux de l’hôpital et de ses deux partenaires. 

Vous soupçonnez que votre enfant est atteint du diabète ? N’attendez pas, consultez sans tarder !


L’acidocétose, qu’est-ce que c’est ?

L’acidocétose est une complication sévère du diabète. Elle apparaît essentiellement chez les patients atteints du diabète de type 1, c’est-à-dire ceux dont le diabète est causé par une maladie auto-immune qui empêche les cellules du pancréas de fabriquer de l’insuline. En l’absence d’insuline, le corps va produire des corps cétoniques (substances toxiques pour l’organisme), ce qui va entraîner une élévation de l'acidité du sang.

Acidocétose : pourquoi faut-il agir rapidement ?

L’acidocétose est potentiellement mortelle. L’état de santé des patients avec un diabète de type 1, surtout des très jeunes enfants, peut se dégrader en seulement quelques jours.  Or, une simple analyse des urines suffit déjà amplement pour doser la glycosurie.

Quels sont les principaux symptômes de l’acidocétose ? 

Les principaux symptômes de l’acidocétose sont une haleine fruitée caractéristique (dite « pomme de reinette »), des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales, un essoufflement, une somnolence, une déshydratation. En cas d’aggravation, le patient perd conscience et sombre dans le coma. Le risque d’œdème cérébral et de décès est alors très élevé. 


Plus d’informations sur cette campagne ici
 

Cyril Molard, chef étoilé du restaurant « Ma langue sourit » se met aux fourneaux pour la Diversity Week du CHL

Cyril Molard, chef étoilé du restaurant « Ma langue sourit » se met aux fourneaux pour la Diversity Week du CHL

Cette année encore, la Semaine de la Diversité est l’occasion pour le CHL de mettre en lumière des valeurs qui lui sont fortes, celles de la tolérance et de l’inclusion.

Pour cette nouvelle édition, le CHL s’engage notamment à promouvoir la diversité et le brassage culturel à travers l’art culinaire. Des menus provenant de différents pays (France, Belgique, Roumanie, Inde,…) seront ainsi servis au restaurant du CHL Centre tout au long de la semaine.

Pour démarrer les festivités, le chef étoilé Cyril Molard du restaurant « Ma langue sourit » était personnellement présent au CHL ce lundi 22 mai, et s’est fait un plaisir de nous emporter dans son univers culinaire personnel.

Photo de Cyril Molard

Son plat « spécial France » a rencontré un vif succès : près de 500 collaborateurs ont pu déguster son « Suprême de volaille farcie, jus à l’estragon, pignons de pins, champignons, épinard, pomme Anna, artichauds barigoule ».

Photo du plat

Tout au long de la semaine, auront lieu également au CHL d’autres évènements conviviaux et actions de sensibilisation sur le thème de la diversité : le CHL BAZAR pour soutenir notre personnel engagé dans des associations, du sport solidaire avec le match de foot entre le FC CHL et une équipe de réfugiés, la distribution d'un gadget Diversité, la publication du Livret 100% Diversité CHL.

 

Porphyrie aiguë intermittente : une maladie rare que l’on peut dépister précocement

Porphyrie aiguë intermittente : une maladie rare que l’on peut dépister précocement

Dans votre pratique quotidienne, vous êtes certainement confronté(e) régulièrement à des patients qui souffrent de crises de douleurs abdominales récidivantes, sans cause apparente. 

La porphyrie est une maladie qui, malheureusement, passe souvent inaperçue pendant plusieurs années : elle reste peu connue du grand public et des professionnels de la santé, et demeure difficile à détecter car elle présente des symptômes proches ou similaires avec d’autres pathologies. 

Or, un échantillon d’urines est suffisant pour poser le diagnostic de la PAI (porphyrie aiguë intermittente (PAI) !

La porphyrie aiguë intermittente (PAI) est la forme la plus courante et la plus sévère des porphyries hépatiques aiguës. Cette maladie génétique rare résulte d’un défaut de métabolisme de l’hème, responsable de l’accumulation d’intermédiaires neurotoxiques : l’acide aminolévulinique (ALA) et le porphobilinogène (PBG). Elle se dépiste rapidement et facilement au moyen d’un simple test urinaire. 

Un diagnostic précoce de la PAI est essentiel, à plusieurs égards :  améliorer la qualité de vie du patient grâce à une prise en charge adaptée si nécessaire afin d'éviter des séquelles graves ou éviter de nouvelles crises en changeant l'hygiène de vie et l'évitement de certains médicaments, freiner au maximum l’évolution de la maladie et limiter l’arrivée des complications (neuropathies…), ou encore proposer un test génétique aux autres membres de la famille qui sont susceptibles d’être porteurs de cette anomalie génétique.


Comment se manifeste la PAI ?

Une crise de porphyrie aiguë est caractérisée par des douleurs abdominales sévères et diffuses, récidivantes, associées à un ou plusieurs de ces symptômes : 

  • faiblesse ou douleur dans les membres,
  • anxiété (avec accélération du rythme cardiaque, tension artérielle élevée), dépression, insomnies, confusion/agitation, fatigue,
  • nausées, vomissements, 
  • urines foncées (couleur marron). 

Une atteinte sévère peut provoquer une faiblesse musculaire avec une paralysie respiratoire, et même la mort. 


Quels sont les facteurs favorisant les crises ? 

Les crises de porphyrie aiguë intermittente peuvent être déclenchées par plusieurs facteurs, parmi lesquels : 

  • les changements hormonaux chez la femme (cycles menstruels, grossesse..),
  • certains médicaments (barbituriques, hormones sexuelles, anticonvulsivants…), 
  • la prise d’alcool et/ou de drogues, 
  • le tabac,
  • le stress chronique et l’épuisement émotionnel,
  • les régimes extrêmes. 

Comment confirmer le diagnostic de cette maladie ?

En cas de suspicion de porphyrie aiguë intermittente, un dépistage urinaire doit être réalisé sur un pot opaque par mesure des concentrations urinaires d’ALA et de PBG, afin de confirmer le diagnostic. Des valeurs 4 fois supérieures à la normale indique la présence d’une crise de PAI. 

Il est possible également, via une prise de sang, de chercher l’activité de l’enzyme PBG, celle-ci sera diminuée dans les érythrocytes, ou de chercher les porphyrines dans les selles. Il faut ensuite faire une confirmation génétique de l’ADN, et tester également la famille du premier degré. 

En cas de dépistage positif, le patient doit être référé à un médecin spécifique.


Quelle prise en charge puis-je proposer à mon patient ? 

En cas de vraie crise de porphyrie, un traitement non adapté ou retardé peut amener à la mort du patient ou à des séquelles neurologiques graves. Le traitement de la PAI repose à la fois sur l’identification et l’évitement des facteurs déclencheurs, une alimentation riche en glucides (ou administration de glucose par voie orale ou en intraveineuse, la prise d’antidouleurs et autres soins de confort, l’administration à l’hôpital de médicaments spécifiques (à base d’hémine humaine 1 fois/jour pendant 4 jours si crise sévère…) par voie IV. 

Pour les patients qui ont un diagnostic génétique confirmé et des crises fréquentes, une transplantation hépatique ou l’administration d’un nouveau traitement (Givosiran) peut être envisagée. Le Givosiran est un agent que l’on administre en sous-cutané et qui interfère avec la RNA du gène ALA S1, une autre enzyme importante dans la production de l’hème. Par ce fait, la quantité de porphobilinogen et de l’acide aminolevuliniuque est diminuée, donnant lieu à une diminution des crises. 


Les principaux diagnostics différentiels de la PAI

Prenez le temps de vous interroger chez des patients qui présentent des douleurs abdominales…

… Pensez non seulement à la Porphyrie aiguë intermittente (PAI) : 

Pathologie

Autres indices possibles

Test (prescription spécifique)

Porphyrie aiguë intermittente (PAI)

Fatigue, changement d’humeur

Porphyrines échantillon urinaire

Mais aussi à : 

Pathologie

Autres indices possibles 

Test (prescription spécifique)

Intoxication de plomb

Neuropathie

Taux sanguin de plomb (toujours à faire quand porphyrie est considérée)

 

Angioedème héréditaire

Œdèmes transitoires (parfois seulement intra-abdominaux)

Complément C3, C4, C1inh (inhibiteur C1 estérase)

Fièvre Méditerranée Familiale (FMF)

Crises de 1-3 jours de douleurs abdominales avec fièvre

Référez en rhumatologie pour test génétique

Hémoglobinurie paroxystique nocturne (HPN)

Hémolyse, thrombose veineuse

Immunophénotypage : HPN (CD55/59)

 

Maladie de Fabry

Patient jeune, angio-kératomes cutanés, douleurs des extrémités (neuropathie), antécédents familiaux, protéinurie, thrombose

Test spécifique goutte de sang séché 

 

Si votre patient présente des analyses urinaires qui suggèrent une porphyrie, veuillez l’adresser auprès de nos spécialistes : 


Infos pratiques pour la prise de rendez-vous :

Découvrez la table ronde organisée à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA

Découvrez la table ronde organisée à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA

Le 1er décembre 2021, à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le SIDA, le Service National des maladies infectieuses du CHL a organisé une table ronde.

1ÈRE PARTIE

Thème : Avancées et perspectives dans la prise en charge des IST (infections sexuellement transmissibles) / VIH
Invités :

  • Dr Thérèse Staub - Médecin chef du service national des maladies infectieuses.
  • Dr Carole Devaux - Investigateur principal de recherche du département Infection et Immunité du LIH - Présidente du Comité de surveillance SIDA.
  • Mme Emmanuelle Andlauer - Pharmacienne clinique pour le service national des maladies infectieuses.
  • M. Benjamin Vincent - Infirmier spécialisé en maladies sexuellement transmissibles.

Modérateur :

  • Mme Catarina Fernandes - infirmière chef d’unité du Service National des maladies infectieuses

2ÈME PARTIE

Thème : Stratégie 2021-2026 ONUSIDA : « Mettre fin aux inégalités. Mettre fin au SIDA »
Invités :

  • Dr Danielle Choucroun - Médecin et sexologue au Planning Familial.
  • Mme Laurence Mortier - Chargée de direction adjointe HIV Berodung / Croix Rouge luxembourgeoise.
  • Mme Mylène Porta - Centre LGBTIQ+Cigale.
  • Dr Pierre Braquet - Médecin infectiologue au CHL et chargé de nombreux projets nationaux dans le domaine des maladies infectieuses.

Modérateur :

  • Mme Catarina Fernandes - infirmière chef d’unité du Service National des maladies infectieuses.
Les dernières innovations diagnostiques et thérapeutiques pour combattre le cancer de la prostate

Les dernières innovations diagnostiques et thérapeutiques pour combattre le cancer de la prostate

Chaque année, durant le mois de novembre, a lieu l’évènement caritatif Movember qui sensibilise la population à la santé masculine, en particulier aux cancers fréquents chez l’homme (prostate, testicule…). Nous profitons de ce mois de sensibilisation pour vous présenter les derniers progrès diagnostiques et thérapeutiques qui ont permis d’améliorer considérablement la survie des patients atteints d’un cancer de la prostate. 

Au Luxembourg, le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l’homme, avec plus de 300 nouveaux cas diagnostiqués chaque année. Face à une incidence aussi élevée, les hommes sont invités à se faire dépister dès l’âge de 50 ans. Ce dépistage repose sur le dosage du PSA (protéine spécifique synthétisée par la prostate) au moyen d’une simple prise de sang.

Diagnostiqué suffisamment tôt, le cancer de la prostate peut généralement bien se guérir. Dr Jean-François Wilmart, urologue au CHL, précise : « grâce à la médecine actuelle et aux technologies diagnostiques et thérapeutiques de plus en plus performantes, l’espérance de vie et la qualité de vie des patients atteints d’un cancer de la prostate ont augmenté de façon significative ces 3 dernières décennies. » 

Des examens diagnostiques de plus en plus précis

En cas de suspicion d’un cancer de la prostate, le médecin propose au patient des examens spécifiques (toucher rectal, échographie de la prostate, IRM…). Ils permettront d’établir un diagnostic et de déterminer l’évolution de la maladie.

Dr Wilmart« L’IRM reste, à l’heure actuelle, l’examen le plus fiable pour confirmer le diagnostic d’un cancer de la prostate. Mais ce n’est pas tout, les images d’IRM sont aujourd’hui de plus en plus utilisées pour la réalisation de biopsies échoguidées de la prostate. La fusion d’images échographie-IRM permet en effet une meilleure visualisation des lésions cancéreuses et par conséquent la réalisation de biopsies ciblées. »

Depuis juillet 2021, le Centre National PET, une unité fonctionnelle interhospitalière ouverte aux médecins nucléaristes du Grand-Duché de Luxembourg et de la « Grande-Région » et située au Centre Hospitalier de Luxembourg, s’est doté d’un nouveau traceur PSMA utilisé en PET-scan permettant une meilleure exploration des cancers de la prostate. Dr Olivier Schaeffer, médecin nucléaire au CHL, nous explique plus en détail le fonctionnement de cet examen : « le traceur du PSMA est marqué avec une molécule faiblement radioactive puis injecté par voie sanguine et va cibler l’antigène membranaire spécifique de la prostate (PSMA), une protéine qui est presque exclusivement exprimée à la surface des cellules cancéreuses de la prostate. L’utilisation du PET-scan permet ensuite de localiser l’absorption de cette molécule radioactive dans les cellules cancéreuses de la prostate. »

Le PET-scan au PSMA peut être proposé chez certains patients qui viennent d’être diagnostiqués d’un cancer de la prostate mais également chez des patients déjà traités au cours de leur suivi.

Cet examen est sans danger et ne possède pas de contre-indications particulières. Les substances radioactives utilisées lors du PET-scan au PSMA n’engendrent pas d’effet secondaire (après l’injection ou à long terme) ni de réactions allergiques. Le produit est rapidement éliminé dans les urines et l’insuffisance rénale n’est pas une contre-indication. « Le seul facteur limitant la réalisation de cet examen est la capacité du patient à rester couché et immobile pendant 20 minutes. », précise le Dr Schaeffer.  

Le PET-scan au PSMA est une technique récente d’exploration du cancer de la prostate mais dont l’importance devrait encore croître ces prochaines années ; aussi bien pour le diagnostic que pour le traitement (notamment avec l’arrivée de thérapies PSMA).

        

L’accès à des traitements de pointe

Au CHL Kriibszentrum, les patients atteints d’un cancer de la prostate bénéficient d’une prise en charge complète de leur maladie. Celle-ci est assurée par une équipe pluridisciplinaire composée de différents professionnels médicaux et paramédicaux. C’est lors d’une réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP), réunissant entre autres oncologue, urologue, radiothérapeute…, que seront choisis les traitements les plus adaptés à l’état général des patients et à l’avancée de la maladie. Plusieurs thérapies peuvent ainsi être envisagées : surveillance active, chirurgie, chimiothérapie, hormonothérapie, radiothérapie…

Faisons le point sur plusieurs traitements de pointe mis à disposition des patients : 

  • Les techniques utilisées pour la chirurgie de la prostate ont fortement évolué ces dernières années. On est passé de la chirurgie ouverte à la coelioscopie. Le CHL dispose d’un équipement à la pointe de la technologie, avec notamment l’assistance chirurgicale robotique, permettant de réaliser des interventions complexes de façon mini-invasive, offrant aux patients une prise en charge optimale, une diminution des complications postopératoires, et une récupération rapide. En tant qu’hôpital para-universitaire et selon sa stratégie d’excellence, le CHL a investi dans la nouvelle plateforme d'assistance robotique, favorisant l'apprentissage de nos jeunes assistants chirurgiens grâce à la double console et au simulateur.

  • La radiothérapie conventionnelle a connu, elle aussi, des avancées notoires telles qu’une meilleure contention en faveur d’un meilleur positionnement du patient, la mise en place de grains d’or dans la prostate avant de démarrer les séances de radiothérapie, la modulation d’intensité des faisceaux et l’imagerie réalisée avant chaque séance par un CT scanner intégré aux accélérateurs. Dr Johanne Hermesse, radiothérapeute au Centre François Baclesse à Esch-sur-Alzette, souligne : « les avancées en radiothérapie conventionnelle ont permis de réduire le nombre total de séances ; la dose délivrée par séance étant plus élevée. On est passé récemment de 35 séances à une vingtaine de séances, ce qui a permis d’augmenter le confort des patients. » Le CyberKnife® (radiothérapie stéréotaxique robotisée) et la curiethérapie permanente par grains d’iode 125 donnent aujourd’hui la possibilité aux patients d’avoir accès à un traitement hautement spécifique et ciblé du cancer de la prostate. Le système CyberKnife®, utilisé au Centre François Baclesse, permet de traquer avec une grande précision un volume cible en mouvement tel que la prostate. Quatre grains d’or, mis en place dans la prostate via le périnée sous contrôle échographique endorectal, sont utilisés comme points de repère. Durant la séance d’irradiation, une imagerie embarquée va permettre de suivre les mouvements des 4 grains d’or dans tous les axes et d’adapter le traitement en temps réel. Cette précision supplémentaire permet de donner de plus hautes doses par fractions comparativement à la radiothérapie conventionnelle. Le traitement est donc délivré en uniquement 5 séances. La curiethérapie est quant à elle une forme de radiothérapie interne. Elle consiste à implanter des grains d’iode radioactifs dans la prostate via le périnée sous contrôle échographique endorectal. L’intervention nécessite une hospitalisation de 2 jours et se déroule sous anesthésie générale. L’avantage majeur de la curiethérapie est que les radiations ne doivent pas traverser des organes à risque pour atteindre la prostate.

  • Les hormonothérapies de 2e génération ont quant à elles complètement révolutionné la prise en charge des patients atteints d’un cancer de la prostate métastatique hormono-sensible. Dr Lynn Rob, oncologue au CHL : « les hormonothérapies de 2e génération sont très bien tolérées et doublent, voire triplent les chances de survie des patients. Depuis peu, l’hormonothérapie de deuxième génération peut être couplée en première ligne à la chimiothérapie (étude PEACE -1). »                
  • La thérapie PSMA est proposée aux patients atteints d’un cancer de la prostate métastasé. Dr Lynn Rob : « Pour ce traitement, on utilise du Lutétium, une substance radioactive, qui vient se fixer sur les métastases et qui est capable de les détruire. Si la thérapie PSMA est employée depuis longtemps dans d’autres centres hospitaliers, notamment en Allemagne, une étude de phase III randomisée, présentée au congrès de l’ASCO 2021, a montré son efficacité à la fois en termes de survie globale et de survie sans progression (étude vision). »

Santé masculine : le CHL arbore la moustache pour Movember

Santé masculine : le CHL arbore la moustache pour Movember

En ce mois de novembre, l’équipe uro-oncologique du CHL sensibilise le grand public à la santé masculine. Elle soutient en particulier ses patients atteints de cancers prostatiques et testiculaires. 
Le CHL Kriibszentrum se mobilise en faveur du dépistage ainsi que de la prise en charge de cette pathologie tumorale.

Le CHL se met aux couleurs d'Octobre Rose

Le CHL se met aux couleurs d'Octobre Rose

Ce mercredi 20 octobre, le CHL s'est mis aux couleurs d'Octobre Rose pour sensibiliser au dépistage et récolter des dons pour lutter contre le cancer du sein, celui qui touche le plus les femmes.


Le CHL paré de rose, stands de sensibilisation, vente de rubans roses, distribution de masques roses, activités sportives au CHL'Fit... ce mercredi 20 octobre, tout le CHL s'est mobilisé pour cette édition 2021 d'Octobre Rose.

  • L'équipe pluridisciplinaire du groupe sein du CHL Kriibszentrum a organisé un stand d'information et de sensibilisation pour patients et visiteurs dans les halls d'accueil du CHL Centre et de la Maternité.
    L'objectif a été de promouvoir les bons réflexes en termes de dépistage précoce du cancer du sein. Aujourd’hui, le dépistage est en effet la meilleure arme pour lutter contre le cancer du sein. Détecté à un stade précoce, le cancer du sein a 9 chances sur 10 d’être guéri mais aussi d’être soigné avec des traitements moins agressifs, moins mutilants et entraînant moins d’effets secondaires.
    Les stands ont été organisés en partenariat avec plusieurs associations œuvrant pour le bien-être des patientes, à savoir: « Europa Donna », « Think Pink Lux » et la « Fondation Cancer ».

 

  • Les collaborateurs du CHL ont de leur côté été nombreux à venir au CHL'Fit pour courir, marcher, faire du vélo,... et ainsi soutenir la lutte contre le cancer du sein. 
    Rappelons également qu'à l'occasion d'Octobre rose, le Groupe sein du CHL Kriibszentrum propose une série de cinq tables rondes thématiques destinées aux femmes touchées par le cancer du sein, aux professionnels de santé, mais aussi à toutes les femmes qui souhaitent s'informer sur le dépistage et la prise en charge du cancer du sein. Ces tables rondes sont disponibles sur la page Facebook du CHL, sur son site internet, ainsi que sur le blog du groupe sein: http://www.cancerseinchl.lu 
Octobre Rose au CHL - Table ronde 1 : Dépistage, diagnostic et annonce du cancer du sein

Octobre Rose au CHL - Table ronde 1 : Dépistage, diagnostic et annonce du cancer du sein

Découvrez cette première table ronde relative au dépistage, au diagnostic et à l'annonce du cancer du sein.

Autour de la table :

  • Mme Magalie Capone, ATM de radiologie en sénologie, CHL
  • Dr Olfa Chouchane, pathologiste, chef du laboratoire Anatomo-Pathologie, LNS
  • Dr Gérald Simon, médecin spécialiste en gynécologie obstétrique
  • Dr Caroline Duhem, oncologue, coordinatrice du groupe sein et directeur pôle Kriibszentrum, CHL
  • Dr Fabienne Schäffer, médecin spécialiste en radiologie diagnostique et interventionnelle, CHL
  • Mme Laura Da Silva, infirmière, rédactrice du blog cancer du sein CHL et conseillère en image

À l'occasion d'Octobre rose, le Groupe sein du CHL Kriibszentrum propose un programme de cinq tables rondes thématiques destinées aux femmes touchées par le cancer du sein, aux professionnels de santé, mais aussi à toutes les femmes qui souhaitent s'informer sur le dépistage et la prise en charge du cancer du sein.

Retrouvez également ces tables rondes sur le Blog du Groupe Sein CHL

 

 

 

PROCHAINES TABLES RONDES: 

 

Mercredi 06 octobre

Table ronde 1 : Dépistage, diagnostic et annonce

  • Mme Magalie Capone, ATM de radiologie en sénologie, CHL
  • Dr Olfa Chouchane, pathologiste, chef du laboratoire Anatomo-Pathologie, LNS
  • Dr Gérald Simon, médecin spécialiste en gynécologie obstétrique
  • Dr Caroline Duhem, oncologue, coordinatrice du groupe sein et directeur pôle Kriibszentrum, CHL
  • Dr Fabienne Schäffer, médecin spécialiste en radiologie diagnostique et interventionnelle, CHL
  • Mme Laura Da Silva, infirmière, rédactrice du blog cancer du sein CHL et conseillère en image

Mardi 12 octobre

Table ronde 2 : Traitements

  • Dr Caroline Duhem, oncologue, coordinatrice du groupe sein et directeur pôle Kriibszentrum, CHL
  • Dr  Jean-Baptiste Olivier, médecin spécialiste en chirurgie mammaire et reconstructrice
  • Dr Bérangère Frédérick, radiothérapeute oncologue, Centre François Baclesse
  • Mme Laura Da Silva, infirmière, rédactrice du blog cancer du sein CHL et conseillère en image

Jeudi 14 octobre

Table ronde 3: Témoignages de patientes

  • Anne, ancienne patiente
  • Aurélie, ancienne patiente
  • Mme Vanessa Grandjean, psychologue du groupe sein CHL
  • Mme Laura Da Silva, infirmière, rédactrice du blog cancer du sein CHL et conseillère en image

Mercredi 20 octobre

Table ronde 4: Soins de support et suivi post-oncologique

  • Mme Audrey Benoist, breast care nurse
  • Mme Marie Dewulf, esthéticienne
  • Mme Vanessa Grandjean, psychologue groupe sein, CHL
  • Mme Laura Da Silva, infirmière, rédactrice du blog cancer du sein CHL et conseillère en image

Mercredi 27 octobre

Table ronde 5: Partenaires aux côtés des patientes

  • Mme Isabelle Schlammes, vice-présidente Europa Donna Luxembourg et ancienne patiente 
  • Mme Barbara Strehler, psychologue et psychothérapeute, Fondation Cancer
  • Dr Alexis Lion,  FLASS - Fédération Luxembourgeoise des Associations de Sport de Santé
  • Mme Carrie Cannon, infirmière et présidente asbl Think Pink Lux
  • Mme Laura Da Silva, infirmière, rédactrice du blog cancer du sein CHL et conseillière en image
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