C’est devenu une véritable tradition depuis quelques années : l’Unité des soins palliatifs de la Clinique d’Eich a organisé récemment son brunch d’automne pour les patients et leurs familles.
Cet événement, toujours très apprécié, a pu voir le jour grâce à la générosité des familles et à l’implication de toute l’équipe - en particulier de Norma, aide-soignante, ainsi que du service diététique, des bénévoles et de Dussmann.
Chaque détail a été soigneusement pensé pour offrir un moment convivial : des tables joliment décorées, des menus servis en petites portions et aux textures adaptées aux besoins de chaque patient.
L’organisation de ce brunch annuel fait partie des soins de support proposés chaque jour en soins palliatifs pour améliorer la qualité de vie des patients et accompagner leurs proches.
Parmi les activités et services proposés aux patients :
Soutien psychologique pour les patients et leurs familles.
Adaptation quotidienne des repas.
Soins esthétiques, réflexologie et massages.
Art-thérapie et concerts.
Interventions de chiens thérapeutiques.
Accompagnement quotidien assuré par les bénévoles d’Omega 90.
Depuis plus de 25 ans, les bénévoles de l’Asbl Pimpampel sont présents aux côtés des enfants hospitalisés à la Kannerklinik du CHL. Leur mission ? Apporter du réconfort, de la distraction et une présence bienveillante dans un quotidien bouleversé par la maladie ou l’hospitalisation.
Des activités variées pour petits et grands
Les bénévoles de Pimpampel ASBL interviennent à différents niveaux, selon les besoins exprimés par les soignants ou les familles, pour améliorer la qualité du séjour hospitalier :
Dans la salle de jeux : un espace situé au sein de la Kannerklinik, ouvert cinq jours sur sept et géré de manière autonome par Pimpampel. Les enfants y trouvent un environnement ludique et accueillant, propice à la détente, où ils peuvent s’adonner librement à des activités comme le coloriage, le bricolage, la lecture, les jeux de société, le baby-foot ou encore les puzzles.
Dans les chambres : A la demande du personnel soignant, les bénévoles interviennent dans les unités pédiatriques.
Soutien aux parents : une attention est aussi portée aux parents, notamment par la distribution de café ou de thé, pour offrir un instant de pause.
Amélioration du cadre hospitalier : les dons reçus par l’ASBL, ainsi que les fonds récoltés, permettent de financer l’achat de jeux, d’équipements, de matériel pour les unités et les salles d’attentes, ainsi que de sponsoriser des activités. Pia Krieps, présidente de Pimpampel ASBL : « Entre 2009 et 2024, nous avons pu collecter pas moins de 182.351 euros qui ont servis notamment à l’achat de balancelles en néonatologie, de poussettes, de laptops pour l’école ou encore d’aménagement d’espaces de jeu en pédopsychiatrie. »
Présence à la Cérémonie des étoiles, un moment de commémoration dédié aux bébés décédés en début de vie.
« Nous sommes là, et notre engagement est multiple. Chaque action a pour but de rendre l’hôpital plus accueillant, de faciliter le séjour des enfants, et d’offrir un moment de répit aux familles. », ajoute Nathalie Ferretti, vice-présidente de Pimpampel ASBL.
Un engagement sur la durée
L'association repose sur l'engagement de ses bénévoles. Nathalie Ferretti explique : « Notre association a été fondée en 1998 avec seulement 4 ou 5 bénévoles. Aujourd’hui, nous sommes 32, et beaucoup d’entre nous sommes là depuis plus de 15 ans. Nous avons dès le départ mis en place une organisation solide pour l’ouverture de la salle de jeux : chaque bénévole s’engage à assurer une demi-journée de présence par semaine, en équipe de deux à trois personnes. Grâce à cette régularité et à leur fidélité, nous pouvons garantir l’ouverture quotidienne de la salle de jeux, située au premier étage de la Kannerklinik du lundi au vendredi — même pendant les vacances scolaires et les jours fériés. (…) Au fil du temps, la salle de jeux tenue par nos bénévoles est ainsi devenue un véritable point de repère, une bulle d’insouciance au sein de la Kannerklinik. »
Une mission humaine, parfois éprouvante
La mission de Pimpampel est belle, mais émotionnellement exigeante. Comme le confie Pia Krieps : « Jouer avec des enfants, tout le monde sait le faire. Mais faire face à la maladie, parfois au décès, sans formation spécifique, demande une force intérieure que l’on apprend à développer. »
Pour accompagner les bénévoles, l’association prévoit :
une formation à l’hygiène et à la sécurité,
des rencontres ponctuelles avec une psychologue en pédiatrie,
des ateliers internes pour créer ensemble de nouvelles activités et renforcer les liens dans l’équipe,
une période d’essai de trois mois, pour permettre à chacun de trouver sa juste place.
Depuis près d’un an, la thérapie assistée par l’animal — plus connue sous le nom de pet therapy — a fait son entrée dans le service national de psychiatrie infantile du CHL.
Grâce au soutien d’André Losch Fondation, des séances hebdomadaires de therapy dog peuvent désormais être menées en collaboration avec Marjan van der Loo, fondatrice de l’association Dogs4Success, qui intervient avec des chiens spécialement formés. Les chiens apportent bien plus qu'une simple présence apaisante : ils instaurent un climat de confiance, facilitent l’expression des émotions et deviennent des partenaires à part entière dans le processus thérapeutique des enfants hospitalisés et en situation de fragilité psychologique.
Avec le soutien de :
Des chiens choisis pour leur caractère
Convaincue depuis longtemps du pouvoir thérapeutique des animaux, Marjan van der Loo, psychologue de formation, a fondé Dogs4Success en 2015, une structure dédiée à la médiation animale. Elle y forme et sélectionne des chiens au tempérament sensible, communicatif et expressif pour accompagner les enfants/adultes. « Leur présence crée un lien unique, qui facilite grandement le contact humain », explique-t-elle. « Grâce au chien, on ouvre une autre porte : il capte l’attention, apaise, et propose une infinité de pistes d’exploration. »
À chaque séance, le choix des chiens se fait avec soin selon l’énergie et l’état émotionnel des enfants présents dans le service national de psychiatrie infantile du CHL. Ainsi, Jojo, jeune berger australien débordant de vitalité, aide les enfants agités à canaliser leur énergie. Anouk, chienne de dix ans douce et calme, incarne la stabilité, la sécurité et la tendresse. Un petit chien en deuil de son maître devient quant à lui un miroir pour les enfants en proie à des troubles du comportement alimentaire : « Les enfants s’investissent dans sa guérison. Ils sont fiers, car grâce à eux, il recommence à manger ».
Des activités thérapeutiques, ludiques et ciblées
Les chiens ne sont pas de simples mascottes : ils participent activement aux séances, à travers des activités conçues pour développer chez les enfants l’estime de soi, la confiance en soi, la concentration, la régulation émotionnelle ou encore les compétences sociales.
Parmi les exercices proposés chaque semaine en groupe :
Jeu de réflexion : les enfants complètent une fiche thématique (ex. : race de chien par lettre, besoins, alimentation, activités appréciées). Ensuite, ils font le lien avec leurs propres besoins et identifient les outils qui les aident à se sentir bien au quotidien.
Jeux d’observation de type Dobble : les enfants doivent repérer le même chien sur différentes cartes, ce qui stimule leur attention visuelle et leur concentration.
Cartes "Ce que le chien peut manger" : tri des aliments autorisés pour les chiens, suivi d’une discussion sur les habitudes alimentaires des enfants.
Création d’un livre-souvenir avec les photos des chiens.
Jeu de cache-cache : les chiens et leurs jouets sont cachés dans les chambres des enfants, qui doivent les retrouver à partir de photos, renforçant leur observation. Ce jeu aide également les enfants à s’adapter à leur nouvel environnement.
Parallèle avec les conflits humains : les disputes entre chiens servent de point de départ à une discussion sur les conflits que les enfants peuvent vivre à la maison ou à l’école, et les moyens d’y faire face.
Une relation infra-verbale entre le chien et l’enfant
Loin de se limiter à un moment récréatif, la pet therapy repose sur des bases cliniques solides. Le Dr Ghazi Dali, pédopsychiatre au CHL, souligne : « De nombreuses études en attestent les bienfaits. Elle est particulièrement adaptée en cas de troubles émotionnels, de troubles du spectre de l’autisme, ou de difficultés de socialisation et de communication. »
Ce qui fait la singularité de cette approche, selon lui, c’est la nature même de la relation entre l’enfant et l’animal : « Il n’y a ni paroles, ni jugement, ni rivalité. Ce cadre relationnel apaisé permet à l’enfant d’explorer ses émotions en toute sécurité, d’ajuster la distance sociale, de sortir d’un repli ou d’apprendre à respecter l’espace de l’autre. Les compétences développées aux côtés des chiens s’intègrent ensuite naturellement dans les interactions quotidiennes de l’enfant. »
Une approche intégrée dans un parcours global de soins
Les séances de therapy dog, individuelles ou collectives selon les besoins, s’inscrivent pleinement dans une approche thérapeutique globale. Elles viennent en complément d’autres activités proposées par le service : musicothérapie, expression par le dessin, espace Snoezelen...
Forte de cette expérience positive, l’équipe médico-soignante du service national de psychiatrie infantile du CHL pourrait développer d’autres formes de médiation animale (équithérapie, chiens de soutien émotionnel…).
Le CHL devient le premier hôpital luxembourgeois à obtenir pour la troisième fois consécutive l'accréditation Joint Commission International (JCI®). Cette distinction, délivrée à l'issue d'une visite d'évaluation menée du 17 au 21 mars 2025, confirme l'engagement du CHL en faveur de la qualité des soins et de la sécurité des patients, et renforce sa position en tant que référence hospitalière au Luxembourg.
Dr Martine Goergen, Directrice générale du CHL, exprime sa fierté : « Nous l’avons réussi ! Une troisième accréditation JCI, obtenue dès la première session. Un véritable succès qui reflète notre engagement collectif envers l’excellence. Les auditeurs n’ont pas manqué de souligner la qualité de notre organisation et je suis extrêmement fière de mes équipes. »
L'évaluation, menée selon les standards exigeants de la 8ᵉ édition du référentiel JCI, a mobilisé quatre experts internationaux. Pendant plusieurs jours, ils ont analysé en détail les processus cliniques, les parcours de soins ainsi que l'organisation et la gestion de l'établissement.
Un travail collectif récompensé
Dr Martine Goergen, Directeur général du CHL, souligne : « Cette accréditation est le fruit d’un travail collectif rigoureux et de nombreuses améliorations mises en œuvre au fil des derniers mois/années, visant à renforcer la qualité de notre prise en charge et à garantir la sécurité de nos patients. Elle atteste non seulement de notre capacité à répondre aux exigences de qualité et de sécurité, mais aussi de notre volonté commune de toujours viser l’excellence. Cette reconnaissance constitue un véritable levier pour pérenniser nos efforts et continuer à progresser ensemble. »
A propos de Joint Commission International :
Joint Commission International® (JCI) a été fondé en 1994 à titre de division de Joint Commission Resources, Inc.®, un organisme à but non lucratif affilié et entièrement administré par The Joint Commission®. Par l'entremise d'une accréditation internationale, de services consultatifs, de publications et de programmes éducatifs, JCI soutient la mission internationale de l'organisme The Joint Commission en aidant à améliorer la qualité des soins au patient. JCI aide les organismes de soins de santé internationaux, les agences de santé publique, les ministères de la Santé et autres dans plus de 100 pays.
Garantir la sécurité de la prise en charge médicamenteuse de chaque patient, à toutes les étapes de l’hospitalisation, est un enjeu majeur pour toute institution hospitalière.
Ce travail complexe exige un haut niveau de collaboration entre tous les acteurs : médecins, infirmiers et évidemment équipe pharmaceutique.
Au CHL, avec le soutien de la direction, la pharmacie hospitalière agit concrètement, avec notamment :
La mise en place de quatre pharmaciens cliniciens exercent quotidiennement dans certains services de soins (soins intensifs adultes et pédiatriques, services de médecine et de chirurgie), au plus près des équipes médico-soignantes pour réviser les prescriptions, travailler sur les protocoles thérapeutiques, assurer des conciliations pharmaceutiques, optimiser les plans d’administration, analyser les erreurs médicamenteuses et déclarations de pharmacovigilance ;
Le déploiement du logiciel Cerner dans le cadre du projet DIGIC@RE pour digitaliser tout le circuit du médicament dans les services de soins normaux. Après un premier test réussi dans le service des maladies infectieuses, toutes les unités seront informatisées d’ici le mois de juin 2026 ;
L’expérimentation d’équipes pharmaceutico-logistiques (composées d’infirmier, aide-soignant et préparateur en pharmacie qui exercent dans les services de soins) dans un projet conjoint entre la pharmacie et la direction des soins, pour décharger les équipes soignantes de la gestion logistique quotidienne des produits pharmaceutiques (médicaments et dispositifs médicaux) dans les unités, favoriser la transmission d’informations entre la pharmacie et les unités, notamment lors des ruptures de stock, gérer les traitements personnels des patients…
Le renouvellement du parc de 16 armoires sécurisées dans les services de soins intensifs, néonatalogie, anesthésiés, salles de réveil, salle d’accouchements, services d’obstétriques, connectées aux logiciel de prescription et de gestion, et gérées par des préparateurs en pharmacie, elles garantissent une accessibilité des bons médicaments pour les bons patients, à la bonne dose et au bon moment.
La direction du CHL souhaite remercier son équipe pharmaceutique.
Vendredi 7 février 2025, la Direction du CHL a eu le plaisir de concrétiser le projet « des nichoirs à oiseaux au CHL »
Proposé par Maurane Bemer, infirmière en dialyse dans le cadre des engagements du CHL pour un hôpital plus durable et responsable, ce projet a réuni plusieurs acteurs qui ont participé avec enthousiasme à sa concrétisation. Nous remercions tout particulièrement :
l’asbl natur&ëmwelt, représentée par Madame Catherine Kirsch, qui, dans le cadre de son initiative nationale « Urban Birds » et avec le soutien du Ministère de l’Environnement a généreusement offert les nichoirs et a accompagné les équipes du CHL pour leur installation
les enfants de la Kannerklinnik et leurs encadrants pour la décoration des nichoirs dans le cadre d’ateliers peinture
l’équipe du CHL en charge des espaces verts sous la responsabilité de Remi Grosche, pour l’identification des arbres et l’installation des nichoirs et hôtels à insectes.
Avec le concours de Catherine Kirsch, le CHL a choisi d’installer 10 nichoirs à oiseaux et 2 hôtels à insectes sur son site de Bel Air. Ces choix permettent d’attirer des espèces et des tailles d’oiseaux différentes.
Un projet qui associe nos jeunes patients
Les équipes de la Kannerklinik ont pris part à ce projet dans le cadre d’un atelier « peinture » avec nos jeunes patients. Livrés en bois brut, les nichoirs ont été peints et personnalisés par les jeunes patients.
Nous avons relevé plusieurs intérêts à cette collaboration :
décoration des nichoirs => occuper les enfants avec une activité utile, au résultat visible de tous et pérenne
pédagogie : ouvrir les enfants à un geste utile à la biodiversité en les accompagnant sur le site avant la pose des nichoirs. Catherine Kirsch de Natur&ëmwelt a pris le temps d’expliquer aux enfants l’intérêt de cette démarche, l’utilité des nichoirs, quels types d’oiseaux vont les habiter, ….
observations, promenades régulières : tout au long de l’année, les encadrants proposeront aux enfants de suivre l’évolution des nichoirs et d’observer la présence des oiseaux et des insectes dans l’éco système créé.
Pourquoi est-ce important d’installer des nichoirs en ville ?
La ville est un endroit où il y a de moins en moins de disponibilités d’habitats naturels. Sur une zone urbaine où beaucoup d’espaces sont bétonnés, les oiseaux n’ont plus de possibilité de trouver leur habitat. C’est une aide indispensable pour la biodiversité en ville.
Le projet : installer des nichoirs à oiseaux dans les arbres existants sur les terrains du CHL pour favoriser leur protection et la nidification. Compléter ces installations d’hôtels à insectes.
Un hôtel à insectes, qu'est-ce que c'est ?
Tout comme les oiseaux avec leur nichoir, les insectes aussi ont le droit à un refuge. Structure en bois leur servant de nourriture et d'hébergement, cet « hôtel » permet donc de les attirer et de les protéger, car ils sont, bien souvent, très utiles pour nos espaces verts.
Les oiseaux, les insectes, mais pas que : Les chauves-souris aussi !
Cette information est peu connue : le CHL a également installé depuis plusieurs années un « hôtel » à chauve-souris à proximité du parking P2. Avis aux amateurs : tous les deux ans, nous proposerons aux collaborateurs volontaires un atelier « nettoyage des nichoirs » afin de participer ensemble à leur préservation et leur utilisation optimale par les oiseaux qui nous entourent.
On November 22 and 23, 2024, the congress "SPORTMEDICA - Exercise and Medicine – 20 Years Sports Clinic CHL" took place at d’COQUE in Luxembourg. "SPORTMEDICA" is an international sports medicine congress, organized every Olympic year by the Luxembourg Society for Sports Physiotherapy (Société Luxembourgeoise de kinésithérapie du sport - SLKS) and the Luxembourg Society for Sports Medicine (Société Luxembourgeoise de médecine du sport - SLMS). This marked the 8th iteration of the event. It was held under the patronage of the Training Academy for Sports Medicine, Sports Physiotherapy, and Sports Sciences in collaboration with its partners, including the Luxembourg Institute of Research in Orthopedics, Sports Medicine, and Science (LIROMS), the Luxembourg Olympic Medical Center (CMOL) of the Centre Hospitalier de Luxembourg (CHL), the Luxembourg Institute for High Performance in Sports (LIHPS), and the Ministry of Sports.
This year’s congress also served as the anniversary celebration for the CHL Sports Clinic, which was established 20 years ago as Luxembourg’s first clinical and research-oriented sports medicine institution. Over two decades, the Sports Clinic has gained extensive experience in patient and athlete care and has spearheaded the Training Academy's organization of over 200 colloquia, sports medicine symposia, congresses, and workshops.
An outstanding feature of this year's congress was the large industry exhibition with a total of 19 sponsors. It provided participants with up-to-date information and enabled valuable networking, strengthening relationships within the sports medicine community.
The organizers once again attracted a host of internationally and nationally renowned experts to present on various current topics in sports medicine. The main themes for 2024 included sports cardiology, the treatment and prevention of sports injuries, mental health, as well as performance physiology and training management.
The congress commenced on Friday afternoon with presentations from Prof. Jürgen Scharhag (Vienna), Prof. Tim Meyer, Dr. Lothar Schwarz (both from Saarbrücken), and Prof. Axel Urhausen (Luxembourg) on current issues in sports cardiology, such as sudden cardiac death, sports medicine challenges in triathlon and overtraining.
This was followed by official welcome addresses by CHL Director General Dr. Martine Goergen and COSL President André Hoffmann.
The next session featured lectures by Dr. Christian Nührenbörger (Luxembourg) on the challenges of injury prevention in sports, Prof. Lars Engebretsen (Oslo/Lausanne) on his 15 years of experience as head of the IOC Medical Commission, Prof. Martin Engelhardt (Osnabrück) on the health consequences of physical inactivity in society, Prof. Stefan Nehrer (Vienna) on the future of sports orthopedics training, and Prof. Romain Seil (Luxembourg) and Camille Tooth (Liège) on the activities of ReFORM, the French-speaking IOC research centers.
The first day concluded with a communal dinner.
The Saturday morning session focused entirely on anterior cruciate ligament (ACL) injuries. Presentations by Prof. Romain Seil, Dr. Caroline Mouton, Jérôme Pauls, and Nina Goedert (all from Luxembourg), as well as Dr. Anouk Urhausen (Oslo) and Dr. Thomas Patt (Deft), highlighted the latest developments in therapy, rehabilitation, return-to-sport, and prevention of this severe sports injury.
This was followed by five theoretical and practical workshops covering leadership in clinical practice (Prof. Nicol van Dyk, Dublin), blood flow restriction training (team led by Ben Moes, Luxembourg), implementation of preventive measures (Aude Aguilaniu, Liège, and Jérôme Pauls), blood lactate analysis in endurance sports (Frédéric Margue and Eric Besenius, Luxembourg), and safeguarding in sports (Dr. Katy Seil, Michelle Tousch, Laura Hoffmann, and Loïc Hoscheit, Luxembourg).
In the final session, updates were provided on cartilage injuries by Prof. Henning Madry (Homburg), optimal rehabilitation of hamstring injuries by Nicol van Dyk, and the pros and cons of carbon running shoes by Priv.-Doz. Dr. Casper Grim (Osnabrück).
The congress concluded with a fascinating and insightful lecture by Dr. Rolf-Michael Krifter (Graz) on his sports medicine experiences supporting the Dakar Rally.
All attendees gained current and practical sports medicine knowledge, which was further deepened through stimulating discussions and workshops.
With more than 225 participants from 8 countries, including physicians, physiotherapists, trainers, sports scientists, athletes, and other members of the Luxembourg sports community, the congress was a great success.
Organisers and speakers
View over the crowded auditorium
Well-visited industry exhibition
Prof Lars Engebretsen giving a lecture on his “15 years of experience as head of the IOC Medical Commission
Workshop on ‘Blood lactate analyses in endurance sports’
Workshop on the topic of ‘Safeguarding in sport’
Workshop on the topic of ‘Blood Flow Restriction Training’
Workshop on “Leadership” by Prof. Nicol van Dyk
Dr Rolf-Michael Krifter giving his presentation on the Dakar Rally
D’Memberen vun der Commission administrative a vun der Direktioun vum Centre Hospitalier de Luxembourg wënschen Iech alleguerten schéi Feierdeeg a vill Gléck am neie Joër.
Paul MOUSEL - Président
Dr Martine GOERGEN - Directeur général
Dr Guy BERCHEM - Directeur médical
Daniela COLLAS - Directeur des soins
Paul MEYERS - Directeur administratif et financier
Les centres de traitement de la douleur s’intéressent de plus en plus aux spécificités de la prise en charge de l’endométriose. Lors d’une soirée organisée par le Comité de Lutte contre la Douleur (CLUD) au CHL, sur le thème « Femmes et douleurs », le Dr Patrick Kieffert, algologue et responsable de la structure douleur chronique au CHR Metz-Thionville, récemment labellisée pour la prise en charge de l’endométriose, a partagé son expertise sur la gestion des douleurs chroniques liées à cette pathologie.
L’endométriose, qu’est-ce que c’est ?
L’endométriose est une maladie gynécologique caractérisée par la présence de tissus similaires à la muqueuse utérine (endomètre) en dehors de l’utérus. Cette affection peut toucher divers organes, notamment les ovaires, les trompes, la cloison recto-vaginale, la surface péritonéale, voire au-delà. Elle se manifeste souvent par des douleurs intenses, particulièrement pendant les règles, pouvant parfois devenir invalidantes. Cependant, dans certains cas, la maladie demeure asymptomatique, rendant son diagnostic plus complexe.
Causes possibles
L'une des hypothèses les plus fréquemment citées pour expliquer l'endométriose est celle du reflux menstruel : le sang menstruel s'écoulerait dans la cavité pelvienne, et se déposerait sur les organes génitaux internes notamment. Toutefois, d'autres théories sont également envisagées, telles que : une prédisposition génétique, un dysfonctionnement du système immunitaire, une métaplasie, une variante anatomique, ou encore des facteurs environnementaux, comme l'exposition à des perturbateurs endocriniens, PCB (polychlorobiphényles) ou autres polluants.
Les douleurs menstruelles : un premier signal d’alerte de l’endométriose
Le premier symptôme souvent associé à l’endométriose est la douleur liée au cycle menstruel. Ces douleurs, influencées par les variations hormonales, jouent un rôle clé dans l’orientation du diagnostic.
Parmi les manifestations douloureuses typiques, on peut citer :
Des douleurs menstruelles intenses : elles résistent fréquemment aux traitements antalgiques classiques et peuvent entraîner un absentéisme scolaire ou professionnel.
Des douleurs pelviennes chroniques : présentes même en dehors des règles, elles deviennent un inconfort constant pour les personnes atteintes.
Des douleurs lors des rapports sexuels (dyspareunie).
Des troubles digestifs et urinaires : constipation, ballonnements, douleurs abdominales et difficulté à uriner.
Des troubles de la fertilité, souvent liés aux lésions causées par la maladie. Ils touchent 40% des femmes concernées par l’endométriose.
Dans certains cas, des douleursextrapelviennes (en dehors de la région pelvienne) peuvent également apparaître durant la période des règles. Souvent liées à une compression nerveuse provoquée par les contractures musculaires pelviennes, elles peuvent se manifester sous diverses formes : sciatalgies, douleurs dorsales ou encore douleurs dans les membres inférieurs.
Le Dr Kieffert explique : « Environ 70 % des femmes atteintes d’endométriose souffrent de douleurs chroniques. Ces douleurs, liées à une hypersensibilité pelvienne, résultent de mécanismes complexes impliquant notamment des processus inflammatoires et neurogènes. On estime qu’1 femme sur 10, en âge de procréer, est touchée par cette maladie. En France, le délai moyen pour obtenir un diagnostic est de 7 ans, ce qui entraîne une errance médicale et une souffrance prolongée. Cette longue attente favorise le développement de la douleur chronique, indépendamment même de la maladie elle-même. »
Il ajoute : « À ce jour, il n’existe pas de traitement curatif de l’endométriose. Cependant, en tant qu’algologues, nous mettons tout en œuvre pour soulager les douleurs de nos patientes afin d’améliorer leur qualité de vie, un objectif essentiel tout au long de leur prise en charge, et ce, en plaçant la patiente au centre du projet de soins pour qu’elle en devienne l’actrice principale. »
Traitements et prises en charge
L'endométriose est une maladie chronique complexe qui nécessite une prise en charge pluridisciplinaire et multimodale. Dans les centres spécialisés dans la gestion de la douleur, cette prise en charge se base sur une approche globale et individualisée, adaptée aux besoins spécifiques de chaque patiente :
1. Traitement médical initial
Le traitement hormonal est souvent la première étape, jouant un rôle essentiel dans la gestion des symptômes.
2. Traitement des crises
Pour gérer les épisodes de douleur aiguë, différents types d’antalgiques sont utilisés :
Pallier 1 : paracétamol, Nefopam, AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens). Ces traitements sont efficaces à court terme, mais leur usage prolongé n’est pas recommandé pour les AINS.
Pallier 2 : codéine, tramadol, association paracétamol-poudre d’opium. Leur prescription doit être aussi courte que possible pour éviter les risques de dépendance.
Pallier 3 : opioïdes forts. Ces médicaments sont réservés aux douleurs aiguës d’intensité sévère et doivent également être utilisés sur une durée limitée, dans le cadre d’une prise en charge spécialisée en structure douleur chronique.
3. Traitements de fond
Pour stabiliser la douleur chronique, des traitements de fond peuvent être prescrits :
Autres traitements spécifiques : antispasmodiques, traitements de la constipation, etc.
Approches nutritionnelles : des ajustements alimentaires, comme la réduction de la consommation de sucre, peuvent contribuer à diminuer l’inflammation et à améliorer les symptômes.
4. Thérapies alternatives
Certaines approches peuvent compléter les traitements médicaux pour offrir un soulagement supplémentaire :
- la neurostimulation transcutanée externe (TENS),
- le sport et les activités physiques adaptées (yoga, Pilates…),
- l’hypnose et la thérapie EMDR,
- la consultation avec un sexologue,
- la chirurgie (pour le traitement des formes sévères),
- la consultation en fertilité,
- la prise en charge socio-professionnelle,
- l’acupuncture,
- l’ostéopathie,
- la kinésithérapie spécialisée.
Les patients concernés peuvent être pris en charge à la Pain Clinic du CHL, où les mêmes alternatives sont proposées. Un simple courrier d'adressage de la part d’un gynécologue ou du médecin traitant est suffisant.