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Entraînement sur simulateurs arthroscopiques au CHL Eich

Entraînement sur simulateurs arthroscopiques au CHL Eich

Ce lundi 23.11.2020, une douzaine de chirurgiens des services de chirurgie orthopédique, traumatologie, médecine du sport et chirurgie plastique ont pu parfaire leurs connaissances en chirurgie arthroscopique des grandes articulations en s’entraînant sur la dernière génération de simulateurs chirurgicaux.

La firme suisse VirtaMed, leader mondial du domaine, a gratuitement mis à disposition leur équipement aux équipes du CHL. Deux simulateurs dernier cri étaient montés dans une camionnette faisant fonction de petite salle d’opération sur le parking de là Clinique d’Eich. Mardi et mercredi, la camionnette a été mise à disposition à l’Université de Luxembourg au campus de Limpertsberg.

L’entraînement s’est fait moyennant des arthroscopes réels sur des articulations artificielles mêlant vision réelle et réalité virtuelle. Cet entraînement permet non seulement aux jeunes assistants de maîtriser les bases de ces instruments chirurgicaux mini-invasifs, de se repérer dans une articulation, mais aussi - grâce à la réalité virtuelle – de visualiser les structures neurovasculaires qui passent tout près des articulations opérées, qu’il s’agit évidemment de ne pas blesser lors d’une intervention.

Aux chirurgiens plus avancés, cette technique permet de parfaire leurs connaissances et de s’entraîner à réaliser des gestes techniques plus complexes, un peu à l’image du skieur qui passe en revue mentalement une descente avant le départ.

Quand on sait que l’apprentissage de la chirurgie ressemble en première ligne à du compagnonnage avec des principes qui ont été développés au 19e siècle et qui sont encore utilisés de nos jours, que les jeunes chirurgiens apprennent leur art dans des cours sur cadavres qui sont extrêmement rares et coûteux (voire interdits pour des raisons religieuses dans certains pays), on comprend l’utilité et le grand besoin de développement de ces machines.

Je remercie chaleureusement l’équipe de VIRTAMED et particulièrement leur collaborateur luxembourgeois M. Claude Hoeltgen d’avoir mis à disposition leur précieux matériel à nos équipes.

Prof. Dr. med. Romain Seil

Soutien aux équipes soignantes: recours au personnel de réserve

Soutien aux équipes soignantes: recours au personnel de réserve

Depuis deux semaines, le CHL a mobilisé plusieurs de ces anciens collaborateurs, actuellement préretraités ou retraités, pour venir soutenir les équipes soignantes affectées à la prise en charge du patient Covid. 9 d’entre eux ont déjà accepté de venir jusqu’à la fin de l’année pour proposer leur aide précieuse dans les services de laboratoire, gériatrie, anesthésie et unités en zone Covid. Dans ces dernières, les professionnels de santé rappelés ont une mission précise d’aide logistique en charge notamment de la gestion des appels, du matériel et des repas. Dans les jours à venir, d’autres collaborateurs arriveront en renfort. 

Nous les remercions chaleureusement.

Le CHL publie son rapport annuel 2019

Le CHL publie son rapport annuel 2019

 

« Ce Rapport Annuel retrace les actualités importantes et les projets clés de l’année 2019 du CHL. Pour autant, à l’heure de la publication de ce support d’information, la crise sanitaire du COVID-19 est toujours en cours et nous souhaitions évoquer cette actualité qui a bouleversé l’ensemble de notre pays, impacté l’activité et les organisations de notre hôpital.
Après neuf mois inédits de fonctionnement exceptionnel, d’organisation mise en place pour gérer la crise du COVID-19, nous sommes fiers de la gestion, du décloisonnement, de l’inter-professionnalisme et de l’entraide qui ont été une réalité au CHL depuis le début de cette pandémie.
Nous tenons à remercier les équipes de s’être dépassées tout au long de l’année et, particulièrement, d’avoir poussé plus loin encore l’expression de leur dévouement.
Cette pandémie n’aura pas eu que des effets négatifs. Nous avons su nous adapter, faire preuve de créativité et d’imagination pour continuer à fonctionner. La sortie de la crise sera une opportunité vers de nouveaux fondements et beaucoup d’organisations et de solutions mises en place vont perdurer bien au-delà de cette période de crise
».
Paul Mousel, Président de la Commission administrative du CHL
Dr Romain Nati, Directeur général du CHL

L’édition 2019 du rapport annuel du CHL est placée sous le signe de l’innovation. Vecteur de transformation et d’amélioration continue, l’innovation est l’un des piliers sur lequel le CHL s’appuie pour repenser ses pratiques, ses fonctionnements, ses organisations, pour être en phase avec les besoins et attentes de ses patients et soutenir l’ensemble de ses collaborateurs. 

A travers ce rapport annuel, le lecteur est invité à découvrir toute une série d’initiatives et de projets novateurs pensés et portés par nos équipes en 2019. Tous s’inscrivent dans notre ambition commune d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins proposés.


Focus 2019

2019 présente aussi son lot d’améliorations de prise en charge, en termes de précision des interventions, d’efficacité du traitement, et de nouveaux équipements de pointe à disposition de nos patients. Depuis octobre, le CHL a notamment été équipé d’une troisième IRM, ceci pour une prise en charge optimisée de nos patients. L’acquisition de ce nouvel équipement, en plus d’une série d’autres mesures mises en place, ont permis à notre service de radiologie de réaliser 14 333 séances d’IRM en 2019, un plus de 7% par rapport à 2018.

L’année 2019 a été marquée par la standardisation de la chirurgie robotique dans les domaines de la chirurgie digestive, endocrinienne, thoracique et urologique. Première au Luxembourg : le CHL est actuellement le seul hôpital du pays à utiliser de manière régulière le robot en chirurgie hépato-pancréatique.


L’ouverture des CHL Praxiszentren

Un autre projet novateur ayant marqué l’année écoulée a été l’ouverture des CHL Praxiszentren Mersch et Grevenmacher, des consultations médicales en dehors de l’hôpital. Véritable service de proximité pour la population, les CHL Praxiszentren permettent d’améliorer l’accès à la médecine spécialisée.

Devant le succès grandissant de ce concept, le CHL vient d’ouvrir un troisième Praxiszentrum à Steinfort. Y sont actuellement proposées des consultations en angiologie, chirurgie générale, dermatologie, gynécologie-obstétrique, orthopédie et en urologie


La Maternité du CHL : une année record

Pour la première fois de son histoire, la Maternité du CHL a dépassé en 2019 le cap des 3.000 accouchements en un an. La nouvelle Maternité, qui est entrée en service en 2015, et la présence de la seule unité de soins MIC (Maternal Intensive Care) du pays expliquent le succès sans cesse croissant du CHL.


Autres chiffres clés

En 2019, 172 668 patients ont été suivis au CHL au cours de l’année, chiffre impressionnant qui dépasse encore légèrement celui de 2018 (+1,4%). Le nombre de prises en charge ambulatoires a connu une progression de +2,7 %, la hausse des hospitalisations en hôpital de jour médico-chirurgical a même été de +6,5 %. Ces résultats sont le fruit de nos efforts déployés au cours de ces dernières années en vue de favoriser le virage ambulatoire. 

Le CHL est aussi un acteur socio-économique important au Luxembourg (10ième employeur). En 2019, le CHL a employé 2 490 collaborateurs (2018 : 2 348). Les effectifs ont encore légèrement augmenté pour répondre à la hausse de l’activité hospitalière sur les deux dernières années. 

En 2019, le CHL compte 91 emplois différents. Cette édition du rapport annuel met en lumière quelques-unes de ces fonctions. Plus ou moins connues par le grand public, elles sont toutes indispensables au bon fonctionnement de notre institution et agissent directement ou indirectement dans la prise en charge du patient.

En cohérence avec les années précédentes, le CHL affiche en 2019 une bonne santé financière qui contribue à consolider et à développer ses activités. Les comptes annuels présentent un bénéfice de 5,1M €, alors que l’offre médicale a été étendue et les investissements dans les équipements et dans les infrastructures se sont poursuivis.


Découvrez le rapport annuel 2019 du CHL ici.

M. Paul Mousel visite les différents services d’hospitalisation dédiés à la prise en charge des patients COVID+

M. Paul Mousel visite les différents services d’hospitalisation dédiés à la prise en charge des patients COVID+

Aujourd’hui, le président de la Commission administrative du CHL, M. Paul Mousel, a visité les différents services d’hospitalisation dédiés à la prise en charge des patients COVID+. La visite a été guidée par le Dr Romain Nati, Directeur général du CHL, le Dr Martine Goergen, directeur médical du CHL et Mme Monique Birkel, Directrice des soins du CHL.

M . Mousel a profité de sa venue à l’hôpital pour échanger avec les équipes médico-soignantes du terrain et se faire une image des conditions de travail actuelles en zone COVID+ .

Au cours de la visite, M. Mousel a témoigné son soutien à l'ensemble des équipes du CHL et les a remercié une nouvelle fois pour l'énorme investissement et engagement dont ils font preuve depuis le début de cette crise sanitaire.

La Stroke Unit de niveau II du CHL

La Stroke Unit de niveau II du CHL

A l'occasion de la Journée Mondiale de l'AVC, le CHL vous présente sa Stroke Unit de niveau II. 

 

La stroke unit de niveau II du CHL est une unité d’hospitalisation du service de neurologie, spécialisée dans la prise en charge 24h/24h de patients souffrant d’accident vasculaire cérébral (AVC) avec un déficit neurologique persistant et d’Accidents Ischémiques Transitoires (AIT) avec un déficit rapidement régressif et correspond à des standards internationaux.

> La Stroke Unit du CHL fonctionne 24h/24 et 7j/7. Avec ses 6 lits spécialement aménagés et monitorisés, l’unité a pris en charge 319 patients atteints d’un AVC/d’une AIT en 2019.

 

Un accident vasculaire cérébral (AVC), aussi appelé attaque cérébrale ou « stroke » en anglais, survient lorsqu’un vaisseau sanguin du cerveau est obstrué, le plus souvent par un caillot de sang, ou lorsqu’un vaisseau sanguin du cerveau se rompt. On parle alors d’accident ischémique cérébral ou d’infarctus cérébral. Cette partie cérébrale en manque de sang ne peut plus fonctionner normalement, et apparaissent, souvent brutalement, les symptômes typiques d’un AVC. Moins souvent (environ 10 % - 15 % des cas), l'AVC est la conséquence de la rupture d’une artère, et le sang qui en est issu détruit le cerveau à son niveau.

Les origines des AVC sont multiples (artère du cou obstruée, embolie provenant du coeur, petite artère cérébrale occluse…), et la recherche en urgence de la cause chez chaque patient est essentielle pour prévenir la récidive et éviter des complications.

> Au niveau international, il est reconnu que la prise en charge des patients au sein d’une Stroke Unit démontre une réduction de 17 % du risque de décès et de 25 % du critère combiné "décès et dépendance".

 

Une équipe de spécialistes pour une prise en charge 24h/24h

Après avoir reçu les premiers soins au service des Urgences, les patients ayant subi un AVC sont hospitalisés au sein de la Stroke Unit du CHL.

Ce service assure un accompagnement optimal aux patients pendant les premiers jours/semaines qui suivent un AVC. Les patients y restent sous l’observation continue (monitoring) d’une équipe pluridisciplinaire spécialisée, qui surveille particulièrement les aspects suivants :

  • Rythme cardiaque
  • Tension artérielle
  • Température
  • Taux d’oxygène dans le sang
  • Conscience
  • Déficit neurologique, tel que signes de paralysie, troubles sensitifs et troubles visuels
  • Problèmes de déglutition
  • Troubles du langage
  • Fonction vésicale

> Prévenir des complications est l’objectif principal pendant la phase aiguë et post-aiguë.

 

L’équipe pluridisciplinaire spécialisée qui intervient dans la prise en charge de l’AVC/AIT est composée notamment:

  • de médecins formés à la pathologie neuro-vasculaire en nombre suffisant pour assurer une présence effective sur place 24 heures sur 24 toute l’année
  • d’infirmiers et d’infirmiers spécialisés (ex : formés à la réalisation d’échographie doppler ou ayant obtenu un DIU en pathologie vasculaire)
  • de kinésithérapeutes qui se concentrent sur la rééducation du patient : positionnement, thérapie respiratoire, apprentissage des déplacements, rééducation à la marche
  • d’orthophonistes en charge de la rééducation de la communication
  • d’ergothérapeutes qui effectuent des bilans (de motricité, de sensibilité et d’autonomie dans le quotidien du patient). Ils fournissent et adaptent le matériel auxiliaire (fauteuil roulant, attelle, etc.). Ils estiment si des aménagements du lieu de vie du patient sont nécessaires
  • d’assistantes sociales qui aident le patient p.ex. à choisir un centre de rééducation ou mettre en place la suite de son traitement (aide-ménagère, soins à domicile, etc.)
  • de psychologues assurant le suivi psychologique des patients et des familles
  • de diététiciennes qui interviennent pour effectuer une évaluation nutritionnelle complète et adapter les repas.

L’équipe de la Stroke Unit travaille également en étroite collaboration avec les autres services du CHL, à savoir le service de neuroradiologie, de neurochirurgie, de cardiologie, de chirurgie vasculaire, de réanimation, de diabétologie et de rééducation.

 

> Cette organisation a notamment permis la mise en place d’une filière de soins 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 pour la thrombectomie.

> A savoir : La thrombectomie mécanique est une procédure qui fait intervenir des praticiens de différentes spécialités avec une possibilité réelle d’améliorer les résultats pour les patients.

Dans un contexte de bonne collaboration, les autres hôpitaux du pays transfèrent régulièrement des patients au CHL lorsqu’un traitement par thrombectomie est nécessaire.

 

Le parcours de prise en charge d’un patient atteint d’un AVC

Dès l’arrivée aux urgences du CHL pour une suspicion d’AVC, le patient est examiné par le médecin neurologue. Plusieurs examens seront immédiatement réalisés afin de déterminer la cause de l’attaque cérébrale et de localiser la région atteinte. Pour permettre de poser un diagnostic précis, une imagerie cérébrale est effectuée (IRM ou scanner). D’autres examens complémentaires peuvent s’avérer nécessaires (écho-doppler, échographie cardiaque…).

> L’imagerie est une étape importante de la filière neurovasculaire (image IRM)

 

Des soins adaptés seront ensuite initiés en fonction de l’origine de l’accident vasculaire cérébral et de ses causes. Pour ces patients, plus vite sont instaurées des mesures thérapeutiques, meilleurs sont les pronostics de survie et les chances de récupération.

> Time is brain

 

Deux principales approches sont possibles afin de rétablir le flux sanguin cérébral : sous certaines conditions, le vaisseau bouché pourra être rouvert par un traitement appelé la thrombolyse (traitement médicamenteux pour dissoudre le caillot - ce traitement est possible uniquement dans les quatre heures et demi après le début des symptômes et selon l’état du patient) ou la thrombectomie (acte de neuroradiologie interventionnelle permettant d’extraire le caillot de sang grâce à un cathéter ; ce traitement doit se faire, en général, dans les 6 heures qui suivent l’AVC).

> Au CHL en 2017, 5 patients ont eu une thrombectomie, en 2018, 12 patients. De janvier à décembre 2019, 25 patients ont eu une thrombectomie.

 

Selon les cas, des médicaments comme des anti-agrégants plaquettaires qui empêchent la formation de caillots (aspirine par exemple) ou des anticoagulants sont aussi administrés.

L’équipe de la Stroke Unit a pour objectif d’éviter les complications et de stabiliser les patients, de tout mettre en oeuvre pour que la récupération se fasse au plus vite, puis de réorienter les personnes en fonction des séquelles éventuelles.

> Il s’agit d’un travail de guérison, de stabilisation, et d’orientation.

 

La rééducation du patient commence le plus rapidement possible, dès que son état de santé le permet. Elle dépend de l’importance de ses atteintes (hémiplégie, hémiparésie, troubles de mémoire, difficultés à déglutir, etc.) et augmente en intensité au fur et à mesure que l’état du patient s’améliore.

Elle débute au sein de la Stroke Unit et peut se poursuivre, si besoin, dans un centre de rééducation. Elle vise le rétablissement et/ou le maintien de l’autonomie du patient.

Pour minimiser le risque de nouvel accident vasculaire cérébral, le patient est également sensibilisé aux divers facteurs de risque "modifiables", comme le tabagisme, la surcharge pondérale ou encore la sédentarité. Le cas échéant, un traitement médicamenteux sera instauré lequel devra être poursuivi après la phase d’hospitalisation : hypertension artérielle, hypercholestéroléme, diabète, etc.

Lorsque l’état du patient s’est stabilisé et que tous les examens ont été réalisés, le patient peut quitter l’hôpital. Les possibilités de sortie sont discutées au sein de l’équipe pluridisciplinaire ensemble avec le patient et/ou la famille/les proches. L’âge du patient, sa situation personnelle et ses capacités physiques y sont pris en compte.

Si la situation le permet, le patient peut donc retourner à son domicile (avec éventuellement des soins de rééducation et/ou des soins infirmiers en ambulatoire). Si le retour au domicile n’est pas possible, le patient peut être pris en charge dans un centre de rééducation ou une maison de repos et de soins.

Le CHL suspend les visites aux patients

Le CHL suspend les visites aux patients

Une décision difficile prise en raison du risque croissant de contamination liée à la propagation foudroyante du coronavirus.

Devant la propagation foudroyante du coronavirus dans la population, le CHL se voit contraint de suspendre les visites auprès des patients à partir de ce jeudi 29 octobre, avec des exceptions pour la Maternité, la Kannerklinik et certains patients en situation critique. En Maternité, seule la présence du conjoint sera autorisée, en Kannerklinik, la présence d'un seul parent ou représentant légal de l’enfant à la fois sera permise.

La mesure est valable jusqu'à nouvel ordre.

Octobre rose - Campagne de dépistage du cancer du sein

Octobre rose - Campagne de dépistage du cancer du sein

Octobre rose - Campagne de dépistage du sein au CHL

Originaire des Etats-Unis  « Octobre rose » est une tradition qui perdure depuis plus de 28 ans. Le symbole de cet événement est le ruban rose, rose, couleur féminine, douce, joyeuse et évoquant la bonne santé. Cette campagne internationale a pour objectif de sensibiliser les femmes au dépistage du cancer du sein.

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme, il constitue la 1ère cause de mortalité par cancer chez les femmes. Au Luxembourg, chaque année cette maladie touche plus de 450 femmes.

 

Le dépistage du cancer du sein à un stade précoce permet de privilégier les chirurgies les moins invasives possibles et de limiter les traitements et leurs effets secondaires. Les cancers du sein ont peu de signes cliniques durant les premiers stades de leur développement, c’est pourquoi le dépistage permet de détecter des anomalies avant l’apparition des signes cliniques.

MAMMOGRAPHIE DE DÉPISTAGE OU DE DIAGNOSTIC ?

L’examen est le même mais il n'est pas réalisé dans le même contexte. 

  • La mammographie de diagnostic est réalisée lorsque votre gynécologue ou votre médecin de famille en fait la demande par simple ordonnance, soit pour un simple suivi, soit lorsqu’il suspecte une anomalie. Dans ce cas, l'examen comportera en plus de la mammographie, des clichés centrés sur la ou les zone(s) suspecte(s), une échographie, voire éventuellement une biopsie. 
  • La mammographie de dépistage est l'examen de référence pour dépister le cancer du sein, notamment à un stade précoce, même sans symptôme. Elle est généralement réalisée dans le cadre du Programme Mammographie national de dépistage.

Mammographie diagnostic

Il est important d’avoir un suivi régulier chez son médecin traitant ou son gynécologue. Cette consultation régulière permet à votre médecin de surveiller toute apparition de maladie maligne ou bénigne des seins mais aussi gynécologiques.

Un 1er bilan pourra vous être proposé par votre médecin. Celui-ci repose sur la réalisation d’une mammographie complétée éventuellement d’une échographie ou d’une IRM en fonction des antécédents de chaque patiente (antécédent de cancer du sein dans la famille, de mutation génétique, de facteurs de risques importants…).

Mammographie de dépistage organisée par le Programme Mammographie (Ministère de la Santé)

Au Luxembourg, depuis 1992, le Ministère de la Santé, en collaboration avec la CNS, organise le dépistage national du cancer du sein par mammographie. A partir de 50 ans, une invitation est envoyée, tous les 2 ans, à chaque femme âgée de 50 à 70 ans (période où le risque de cancer du sein est le plus élevé chez la femme) et affiliée à la CNS. La patiente peut choisir le centre de radiologie agréé qui lui convient pour faire sa mammographie.

Qui?

  • Les femmes âgées de 50 à 70 ans

Où?

  • Unité de Sénologie du CHL ou un centre de radiologie agréé

Quand?

  • Tous les 2 ans

Comment?

 

La mammographie de dépistage

Une mammographie de dépistage, comportant 4 clichés est réalisée à chaque patiente. Cela permet d’avoir une vue globale du sein dans plusieurs plans de l’espace. L’examen mammographique rend possible la détection de micro calcifications qui ne se voient pas à l’échographie. Si on ne peut empêcher l’apparition d’une tumeur cancéreuse, il est possible par contre de la détecter à un stade précoce, c’est-à-dire pour des tumeurs de quelques millimètres. Plus le degré d’agressivité de la tumeur est faible, plus les chances de guérison augmentent.

 

Les résultats suite à une mammographie de dépistage (Ministère de la Santé)

Les images sont analysées par 2 radiologues (le radiologue du service de mammographie et le radiologue du Programme Mammographie) c’est ce que l’on appelle la « double lecture ».

Les résultats sont envoyés au gynécologue ou au médecin choisi par la patiente, ainsi qu’à la patiente dans la langue de son choix (allemand, français, portugais et anglais). 

Un résultat normal1 signifie que la mammographie ne montre aucune anomalie et qu’aucun examen supplémentaire n’est recommandé. Toutefois, un examen clinique annuel reste conseillé, au cours d’une consultation habituelle. 

Un résultat anormal signifie qu’une anomalie a été repérée par les radiologues. C’est le cas pour environ 5% des mammographies réalisées. Dans ce cas, des examens complémentaires sont nécessaires pour mettre au point cette anomalie. Il s’agit en général de clichés complémentaires, d’une échographie, d’une IRM, voire d’une biopsie.

1 sante.public.lu › prevention › cancer-sein-depistage

 

Questions/Réponses

A quelle fréquence dois-je faire une mammographie ?

  • Après 50 ans la mammographie est l'examen de référence dans le dépistage du cancer du sein. Les femmes entre 50 et 70 ans sont invitées à passer une mammographie tous les deux ans.
  • Avant 50 ans ou en cas d’antécédents personnels ou familiaux, c’est votre médecin qui déterminera la fréquence de vos mammographies.

Pourquoi je ne peux pas faire une échographie à la place de la mammographie ?

  • La mammographie est l’examen de première intention qui permet de visualiser l’entièreté de la glande mammaire afin de rechercher des anomalies, telles que des opacités ou des microcalcifications qui ne se voient pas en échographie. L’échographie est recommandée en cas de tissu mammaire dense, très fréquent chez des femmes jeunes ou ménopausées sous traitement hormonal substitutif (THS). L'échographie peut préciser la nature, liquide ou solide, d'une lésion dépistée à la mammographie, outil précieux dans la distinction d'une lésion bénigne ou maligne.

Les rayons X sont-ils dangereux pour la santé?

  • Comme toute radiographie, la mammographie utilise des rayons X. Une exposition répétée peut entraîner, dans de rares cas, l'apparition d'un cancer. La quantité de RX délivrée lors d’une mammographie est très faible car les mammographes sont micro dosés et le risque de cancer est très faible dans la tranche d'âge du dépistage organisé.

Pourquoi faut-il comprimer les seins, ça fait mal ?

  • La compression des seins lors de la mammographie est adaptée au ressenti de la patiente. Elle permet de diminuer l’épaisseur du sein et donc de diminuer la dose de rayons X. Elle permet également d’étaler la glande mammaire et donc de mieux visualiser les structures qui se superposent.

J’ai des prothèses, est-ce que je peux faire une mammographie ?

  • Il n’existe aucun risque de détérioration ou d’éclatement des prothèses mammaires lors de la mammographie. Les prothèses mammaires sont en effet construites dans des matériaux qui résistent aux chocs.
  • 6 clichés sont réalisés, dont 2 clichés avec la technique d’Eklund. Cette manœuvre consiste à repousser  la prothèse en arrière pour mieux visualiser la glande mammaire. Cette technique est indolore et sans crainte pour la prothèse.

 

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