migrate_id
77
L’équipe du service de Chirurgie Générale Viscérale du CHL honorée lors d’un congrès scientifique international à Brescia

L’équipe du service de Chirurgie Générale Viscérale du CHL honorée lors d’un congrès scientifique international à Brescia

L’équipe du service de Chirurgie Générale Viscérale du CHL a eu l’honneur de représenter le CHL lors du « The First Internationally validated European Guidelines Meeting On Minimally Invasive Pancreatic Surgery », lequel s’est déroulé les 29 et 30 septembre 2022 à Brescia en Italie. 

Ce congrès scientifique international, entièrement consacré à la chirurgie pancréatique mini-invasive et réunissant plus de 230 chirurgiens du pancréas de 32 pays, a été organisé et mené de main de maître par le Professeur Mohammad Abu Hilal, chef de Service de la chirurgie hépato-biliaire et pancréatique de la Poliambulanza à Brescia. 

Il avait pour but de valider internationalement les guidelines de la chirurgie mini-invasive (laparoscopique et robotique) du pancréas. Dr Juan Santiago Azagra, médecin spécialiste en Chirurgie générale Mini-Invasive (laparoscopie et robotique) au CHL : « De plus en plus de chirurgiens témoignent aujourd’hui du fait que la voie robotique semble être meilleure et plus efficace que la voie laparoscopique, surtout dans des pathologies difficiles à opérer. C’est le cas en particulier pour la chirurgie oncologique de la tête du pancréas, du rectum et de l’estomac. »

 

Un 1er prix

En tant qu’invité d’honneur, le Dr Juan Santiago Azagra, médecin spécialiste en Chirurgie générale Mini-Invasive (laparoscopie et robotique), a eu l’opportunité de donner une « Guest Lecture », intitulée « The relevant continuity of the Minimally Invasive solid organs surgeon and his oncological impact »

Une des vidéos de l’équipe du service de Chirurgie Générale Viscérale du CHL, montrant la réalisation d’une duodéno-pancréactomie céphalique robotique faite au CHL, a été tout d’abord sélectionnée puis brillamment présentée par le Dr Bengy Pascotto lors du « Best Video Awards ». Recevant les félicitations du jury, cette vidéo intitulée « Real Robotic da Vinci Xi Whipple. Dissection Time with Total Meso-Pancreas Excision », a permis à l’équipe du service de Chirurgie Générale Viscérale du CHL d’obtenir le 1er prix. 

Dr Juan Santiago Azagra : « Notre équipe est fière d’avoir pu représenter une fois de plus son institution hospitalière et son service de Chirurgie Générale Viscérale, et tout ceci, grâce au travail soutenu de ses chirurgiens, de ses anesthésistes et de son personnel infirmier (en particulier celui du bloc opératoire robotique), mais aussi grâce au support de nos directions et de nos directeurs de pôle. »

Photo du bloc opératoire

Un anévrisme complexe de l’aorte abdominale opéré avec succès par chirurgie endovasculaire au CHL

Un anévrisme complexe de l’aorte abdominale opéré avec succès par chirurgie endovasculaire au CHL

C’est une première : l’équipe de chirurgiens vasculaires du CHL, avec l’aide et les conseils du Pr Éric Ducasse, chef de service du service de chirurgie vasculaire et générale au CHU de Bordeaux, a réalisé pour la première fois au CHL, la mise en place d’une endoprothèse fenêtrée pour exclure un anévrisme de l’aorte abdominale juxtarénal. Présentant de nombreux avantages pour le patient, cette technique sera progressivement développée au CHL.

L’anévrisme de l’aorte est une maladie de la paroi artérielle, responsable d’une dilatation focale de l’aorte. Cette pathologie longtemps silencieuse risque d’entrainer une rupture de l’aorte avec un risque de décès très élevé.

Pour prévenir cette rupture, à partir d’un certain diamètre, il est conseillé de réaliser une intervention d’exclusion de l’anévrisme de manière préventive. La méthode chirurgicale classique consiste à ouvrir l’abdomen et à remplacer l’aorte malade par un tube synthétique. Cette méthode a montré son efficacité depuis longtemps et permet d’exclure définitivement l’anévrisme. Moins invasif que la chirurgie ouverte, le traitement endovasculaire vise quant à lui à introduire par l’aine une endoprothèse (stent recouvert d’un tissu étanche), dans l’aorte, sous contrôle radiographique. Cette technique permet d’étendre les indications aux patients autrefois jugés inopérables ou trop fragiles pour une chirurgie ouverte.

Photo du bloc opératoire

Le traitement endovasculaire a plusieurs avantages, tels que la mobilisation précoce (à J1) et la durée d’hospitalisation nettement plus courte (4-5jours). Par contre, il nécessite un suivi rigoureux et à vie par des scanners au moins une fois par an, et donne lieu à plus de réinterventions que la cure chirurgicale.

Le choix entre la chirurgie ouverte et le traitement endovasculaire est à faire au cas par cas après discussion multidisciplinaire et surtout avec le patient.

Photo du bloc opératoire

L’anévrisme peut se développer à différents niveaux de l’aorte. Les anévrismes sous-rénaux, sont depuis longtemps traités au CHL, aussi bien en chirurgie ouverte qu’en endovasculaire. La particularité du cas rapporté ici est qu’il s’agit d’un anévrisme juxtarénal, qui remonte plus haut et arrive à ras des troncs viscéraux de l’aorte. Il a alors fallu fabriquer, sur mesure, une endoprothèse avec des fenêtres en regard des artères rénales et de l’artère mésentérique supérieure.

L’objectif de l’équipe de chirurgie vasculaire au CHL est de pouvoir offrir toutes les techniques aux patients, sans devoir les référer à l’étranger, et de pratiquer de façon courante au CHL des chirurgies endovasculaires pour le traitement des anévrismes complexes de l’aorte. 

Dr Charlotte Arendt, médecin spécialiste en Chirurgie vasculaire au CHL : « Pour atteindre cet objectif, notre équipe de chirurgiens vasculaires du CHL va être accompagnée pour plusieurs cas par le Pr Éric Ducasse du CHU de Bordeaux, chez qui j’ai été formée pendant un an, afin d’acquérir l’expérience nécessaire pour travailler en toute autonomie. »

Photo du Bloc opératoire

Le CHL remercie par ailleurs l’INCCI d’avoir participé dans leur salle hybride et avec leurs équipes médico-soignantes, radiologues et anesthésistes afin de mener à bien cette opération complexe. 

Photo du bloc opératoire

 

L’anévrisme de l’aorte, qu’est-ce que c’est ? 

L’anévrisme de l’aorte est un remaniement de la paroi artérielle, responsable d’une dilatation focale et d’une perte de résistance d’une portion de l’aorte. Le risque de rupture augmente avec le diamètre. En cas de rupture, le risque de mortalité est de 80%.

Cette pathologie survient généralement après la soixantaine, et touche plus souvent les hommes. Les facteurs de risque principaux sont le tabagisme, l’âge, le sexe masculin et les prédispositions familiales.

La plupart des anévrismes de l’aorte abdominale ne présentent pas de symptômes jusqu’au moment de leur rupture. Ils sont donc principalement découverts de manière fortuite, lors d’examens médicaux ou lors d’un examen clinique montrant une masse abdominale pulsatile. 

 

Quand le patient doit-il se faire opérer ? 

Une chirurgie préventive est à envisager en fonction du diamètre maximal et de la vitesse de croissance de l’anévrisme et de l’état général du patient:  

  • > 5,5 cm chez l’homme, >5 cm chez la femme,
  • évolution rapide.

Si le patient a des symptômes, l’anévrisme est à considérer comme rompu ou en cours de rupture et doit être opéré en urgence.

Un anévrisme peut être diagnostiqué et suivi par échographie, mais lorsqu’une intervention est envisagée, un scanner abdominal est réalisé pour voir plus précisément l’anatomie de l’anévrisme et décider du type d’intervention nécessaire.

La complexité du traitement varie en fonction du niveau de l’aorte atteint.

Photo du bloc OP

 

Comment se déroule le traitement endovasculaire ?

Le traitement endovasculaire est un traitement minimal-invasif qui ne nécessite pas une chirurgie ouverte. Dr Charlotte Arendt, médecin spécialiste en Chirurgie vasculaire au CHL : « Le chirurgien ponctionne les artères au niveau des deux aines, et monte ensuite la prothèse par les artères fémorales jusque dans l’aorte. Le dispositif est ensuite déployé de façon à exclure la totalité de l’anévrisme. Le flux du sang passera désormais par la prothèse, et non plus dans le sac anévrismal. Les anévrismes de l’aorte thoraco-abdominale, représentent quant à eux un véritable défi technique. Pour placer une endoprothèse, cela nécessite une portion d’aorte saine pour apposer le stent sans couvrir l’origine des artères à destinée viscérale et rénale de l’aorte. Il faudra fabriquer une prothèse sur mesure, permettant d’une part d’exclure l’anévrisme, tout en maintenant la perfusion de ces branches. Ici, pour un anévrisme juxtarénal, nous avons eu recours à une endoprothèse fenêtrée. »

Photo du bloc opératoire

 

Pourquoi cette intervention n’est-elle pas toujours un premier choix pour les patients ? 

Initialement, la cure endovasculaire était réservée aux patients jugés trop fragiles pour une chirurgie ouverte.

Avec l’évolution des techniques et des matériaux, les indications s’élargissent, mais la chirurgie ouverte reste le premier choix pour un patient en bon état général. 

Le traitement par endoprothèse est très séduisant car il est mieux toléré dans un premier temps, avec une durée de séjour nettement réduite et une mobilisation du patient dès le lendemain. Malheureusement, il est associé à un taux de réintervention plus élevé.

Il est impératif de faire un suivi par scanner rigoureux pour dépister des potentielles fuites (5-40%). Dans un tel cas, l’anévrisme n’est pas complètement exclu et peut toujours présenter un risque de rupture. Ces fuites doivent, en fonction des cas, être comblées.

Les lésions méniscales et l'arthrose du genou : 5 questions au Prof. Dr Romain Seil

Les lésions méniscales et l'arthrose du genou : 5 questions au Prof. Dr Romain Seil

Dans cette vidéo, le Prof. Dr Romain Seil répond aux 5 questions suivantes:

  1. C’est quoi un ménisque ?
  2. Comment les lésions méniscales se produisent-elles ?
  3. Quels sont les symptômes en cas de lésion du ménisque ?
  4. Comment soigne-t-on une lésion du ménisque ?
  5. L’arthrose après une atteinte du ménisque: une fatalité ?

La version en luxembourgeois est visible ici.

La version en français est visible ici.

Nous vous rappelons qu’une conférence grand public sur les lésions méniscales et l'arthrose du genou se tiendra au CHL le mercredi 6 juillet.
Plus d’informations ici

Programme de préhabilitation au CHL : préparer les patients à une chirurgie lourde pour améliorer leur convalescence

Programme de préhabilitation au CHL : préparer les patients à une chirurgie lourde pour améliorer leur convalescence

Depuis plus de 6 mois, et avec des résultats très prometteurs, le CHL prépare les patients à une chirurgie lourde en leur proposant une préparation physique, psychologique et nutritionnelle sur plusieurs semaines. L’avantage de cette préhabilitation ? Permettre aux patients de récupérer plus vite et d’aborder leur parcours de soins avec une plus grande sérénité. Encadrés par une équipe pluridisciplinaire, les patients bénéficient d’un programme individualisé reposant sur une évaluation approfondie de leur état de santé, la réalisation de bilans pré et post-opératoire, un suivi psychologique et/ou diététique et un reconditionnement musculaire.

Au CHL, le programme de préhabilitation s’adresse dans un premier temps aux patients atteints d’un cancer du pancréas qui doivent être opérés ou qui sont en cours de traitement par chimiothérapie nécessaire avant l’opération. Danielle Wener, coordinatrice infirmière du programme de préhabilitation au CHL, revient sur la nécessité pour ces patients de bénéficier d’un tel programme : « les symptômes du cancer du pancréas se manifestent souvent à un stade tardif de la maladie. Une perte de poids rapide et importante est souvent le signe d’alerte qui va amener les patients à consulter. Au moment du diagnostic, il n’est donc pas rare que ces patients souffrent d’une dénutrition (associée à une diminution des défenses naturelles, de la force musculaire et de la mobilité). Ils ne se trouvent dès lors pas dans des conditions optimales pour être opérés. »

Au cours des prochains mois, le CHL envisage d’élargir l’accessibilité du programme de préhabilitation à d’autres profils de patients qui doivent subir une chirurgie lourde.

Dr Edoardo Rosso, médecin chirurgien, chef de service en Chirurgie Générale Viscérale et initiateur de ce projet au CHL : « Grâce à une prise en charge pluridisciplinaire et coordonnée, les patients pourront être mieux préparés physiquement, nutritionnellement et psychologiquement, et se trouveront dès lors dans un état de santé optimal le jour de leur opération. Ainsi, il sera non seulement possible de diminuer les complications peropératoires mais aussi de réduire les complications postopératoires et de préserver le patient d’une période de réhabilitation trop longue Il est important de rappeler que le traitement d’un cancer associe souvent aujourd’hui une chimiothérapie néo-adjuvante (administrée avant l’opération)une chirurgie et une seconde chimiothérapie après l’opération. La préhabilitation est un des moyens dont nous disposons à l’heure actuelle pour maintenir en forme les patients afin qu’ils soient prêts à recevoir tous ces traitements lourds successifs qui vont permettre d’augmenter leurs chances de guérison. Le programme de préhabilitation semble aussi être un outil intéressant pour prévenir la perte d’autonomie des patients âgés. » 

 

But et déroulement du programme

Danielle Wener : « Nous savons qu’en améliorant l’état de santé général du patient et en réduisant son stress avant l’opération, l’intervention chirurgicale et les soins post-opératoires se dérouleront dans les meilleures conditions. Notre programme s’appuie sur la préparation physique, nutritionnelle, psychologique et sociale des patients, et s’étale sur 4 à 6 semaines avant l’opération. Durant cette période préopératoire, le patient est amené à rencontrer tous les membres de l’équipe pluridisciplinaire. Celle-ci est composée d’un oncologue, d’un chirurgien, d’un gériatre (pour les patients âgés de plus de 70 ans), d’un médecin interniste, d’un médecin rééducateur, d’un endocrinologue, d’une infirmière coordinatrice, d’un(e) diététicien(ne), d’un kinésithérapeute, d’une psychologue, d’une assistante sociale. » 

 

Au CHL, le programme de préhabilitation comprend plusieurs étapes : 

  • Une 1ère consultation avec l’infirmière de coordination.  Lors de cette consultation initiale, le patient reçoit des explications par rapport à la préhabilitation. L’infirmière coordinatrice réalise une prise de sang pour vérifier le dosage du fer, des vitamines et de la préalbumine, permettant de détecter la moindre dénutrition.  Elle se charge également de faire les différents tests et évaluations (test d’équilibre, de marche, de force, questionnaires par rapport à l’alimentation et à l’anxiété). Enfin, elle donne les différents rendez-vous pour le bilan initial avec l’équipe pluridisciplinaire.  Dr Rosso : « Au bout de 4 à 6 semaines de préhabilitation, les patients auront eu la possibilité de poser toutes leurs questions à l’infirmière coordinatrice. D’une certaine manière, la préhabilitation sert aussi à mieux informer les patients (sur l’opération, les risques qui y sont associés, etc) et à faire de l’éducation à la santé bien avant les soins postopératoires. » 
  • Un bilan initial réalisé par l’équipe pluridisciplinaire. Ce bilan est nécessaire à l’élaboration d’un programme personnalisé qui sera remis et expliqué au patient.  
  • Une phase d’entrainement qui commence avec 2 fois par semaine un entrainement physique à domicile et 1 fois par semaine un entrainement physique au CHL. Le patient est également suivi 2 fois par semaine par une psychologue et/ou une diététicienne. L’infirmière coordinatrice revoit le patient une fois par semaine lors de son entrainement au CHL et assure le suivi.
  • Une phase d’hospitalisation qui commence avec un bilan final préopératoire (bilan final de la préhabilitation) par l’équipe pluridisciplinaire. Les mêmes questionnaires et tests comme lors du premier bilan seront faits et comparés. L’équipe pluridisciplinaire garantit ensuite un suivi durant l’hospitalisation.
  • Six semaines après la sortie de l’hôpital, un bilan final est réalisé par l’équipe pluridisciplinaire pour vérifier si le patient a récupéré son état de santé initial.  

 

Le patient a un rôle essentiel à jouer dans cette approche. Danielle Wener confirme : « le patient est un acteur à part entière tout au long de son parcours de soins. Sa participation active est cruciale à la réussite du programme de préhabilitation. Elle commence dès les premières consultations médicales, durant toute la période de préhabilitation (avant l’opération) et doit se poursuivre après le séjour à l’hôpital. » « La préhabilitation est un concept finalement peu familier pour les patients et leurs proches. Culturellement, dans de nombreuses familles, la première réaction face à l’annonce d’un diagnostic de cancer chez l’un des membres de la famille sera de (sur)protéger la personne malade et de lui dire de se reposer pour qu’elle soit en forme le jour de son opération. Dès lors que nous expliquons aux patients l’intérêt qu’ils ont de prendre part, eux aussi, à la préparation de leur intervention chirurgicale, ils le comprennent généralement très bien. », commente à son tour le Dr Rosso.  

Services associés
2021 fut une année importante pour la chirurgie du foie et du pancréas au CHL

2021 fut une année importante pour la chirurgie du foie et du pancréas au CHL

Article mis à jour le 20 avril 2022

L’année 2021 a été sans conteste une année importante pour la prise en charge chirurgicale des pathologies du foie et du pancréas au CHL. Plus de 50 interventions chirurgicales sur le foie et le pancréas (principalement pour des pathologies cancéreuses) ont pu être réalisées sur une année, dont 70% d’entre elles ont été pratiquées par voie mini-invasive avec le robot chirurgical Da Vinci Xi.

Pour garantir une prise en charge de qualité aux patients, le CHL s’appuie sur une équipe de chirurgiens chevronnés, de techniques innovantes et d’une prise en charge pluridisciplinaire faisant intervenir différentes spécialités (oncologie, hépato-gastroentérologie, radiologie diagnostique et interventionnelle…). 

L’excellence de sa prise en charge, reconnue au niveau national et international

Le CHL se positionne aujourd’hui comme un centre de référence pour la chirurgie du foie et du pancréas :

  • En 2021, 30% des patients ont pris un deuxième avis auprès de l’équipe de chirurgiens et ont décidé de se faire opérer au CHL.
  • Le CHL assure la résection de tumeurs de la tête du pancréas par voie mini-invasive. 
  • L’équipe de chirurgiens du CHL assure également des résections vasculaires (artères et veines) pour les cas les plus complexes.

L’activation du programme de préhabilitation au CHL

Les chirurgies du foie et du pancréas sont des chirurgies lourdes pouvant entrainer des complications postopératoires importantes. C’est pourquoi, en 2021, le CHL a décidé de mettre en place un programme de préhabilitation visant à assurer aux patients une meilleure préparation physique et psychologique avant leur intervention chirurgicale. Cette prise en charge est globale et s’appuie sur l’intervention de différents professionnels de la santé (médecin spécialisé, gériatre, infirmière coordinatrice, diététicien, kinésithérapeute, psychologue...) travaillant en interdisciplinarité autour du patient.

La recherche scientifique au cœur des missions du CHL

Au-delà de sa mission de soins, le CHL a pour vocation de promouvoir des projets de recherche scientifique. En 2021, le CHL a ainsi contribué de manière significative à 10 publications scientifiques sur les traitements des tumeurs du foie et du pancréas. Celles-ci ont été publiées dans de grandes revues scientifiques internationales.

La participation régulière du CHL à des webinaires internationaux sur la chirurgie du foie et du pancréas

Tout au long de l’année 2021, les chirurgiens du CHL ont eu l’honneur d’être régulièrement invités à participer, en tant qu’orateurs, à des webinaires internationaux dans le domaine de la chirurgie digestive, et plus particulièrement de la chirurgie mini-invasive du foie et du pancréas.

La chirurgie oncologique au CHL

De par l’expertise de son équipe de chirurgiens, de par son plateau technique de très haut niveau (Robot Da Vinci,...), et de par la prédominance de la recherche et de l’innovation, le CHL est aujourd’hui un acteur majeur de la chirurgie oncologique au niveau national et international.

Au sein du CHL Kriibszentrum, la chirurgie oncologique fait partie intégrante de la prise en charge thérapeutique qui est proposée aux patients atteints de cancer. Pour rappel, le Kriibszentrum est un centre de diagnostic, de traitement et de suivi de pointe qui a pour vocation de traiter, encadrer, entourer et soutenir les patients qui nous font confiance pour notre prise en charge.

Au CHL Kriibszentrum, les patients atteints d’un cancer sont pris en charge par toute une équipe pluridisci- plinaire : chirurgiens, oncologues médicaux, médecins spécialistes, radio-oncologues, infirmières, physiothérapeutes, ergothérapeutes, psychologues, orthophonistes, assistants sociaux, diététiciens, etc.

L’activité chirurgicale au Kriibszentrum du CHL s’applique à différents domaines de l’oncologie :

  • les cancers digestifs (colon, rectum, estomac, pancréas...),
  • la sénologie (cancer du sein) et la reconstruction immédiate,
  • les cancers gynécologiques,
  • les cancers ORL,
  • les sarcomes et les tumeurs mésenchymateuses (tissus mous),
  • les mélanomes,
  • les cancers pulmonaires,
  • les cancers urologiques (vessie, prostate, rein...), les cancers au cerveau et à la moelle épinière.


QU’EST-CE QUE LA CHIRURGIE ONCOLOGIQUE ?

La chirurgie oncologique est la forme la plus ancienne de traitement contre le cancer, et a été utilisée pendant de nombreuses années pour traiter uniquement les tumeurs solides. Aujourd’hui encore, la chirurgie reste une composante majeure du traitement de nombreux cancers tels que les cancers du sein, les cancers gynécologiques, les sarcomes... Dans la majorité des cas, une résection complète de la tumeur maligne offre les meilleures chances de guérison aux patients, en particulier lorsqu’il n’y a pas de métastases. De la qualité et de la précision de la chirurgie dépend le pronostic ultérieur de la maladie.

Le type de chirurgie réalisée (complète ou partielle) dépend essentiellement du type de cancer, de sa localisation et de son étendue. Le chirurgien doit également tenir compte de l’état de santé du patient avant d’opérer.


LES TYPES DE CHIRURGIE UTILISÉS EN ONCOLOGIE :

  • La chirurgie de staging ou de stadification :

Ce type de chirurgie permet de diagnostiquer et d’évaluer l’étendue du cancer. Le stade clinique de la maladie est établi grâce aux résultats des examens d’imagerie et des analyses anatomo-pathologiques (après biopsie).

  • La chirurgie curative :

Cette forme de chirurgie oncologique vise à retirer la tumeur lorsque la maladie est localisée, les ganglions lymphatiques situés à proximité de la tumeur et, dans certains cas, les éventuelles métastases issues de la tumeur. Plusieurs interventions chirurgicales sont parfois nécessaires à plusieurs semaines d'intervalle. La chirurgie curative peut être employée seule ou en association avec de la chimiothérapie ou de la radiothérapie.

  • La chirurgie palliative :

Cette forme de chirurgie s’utilise dans la prise en charge des cas de cancers qui sont découverts à un stade avancé. La chirurgie palliative n’est pas employée à visée curative. Elle s’avère cependant très efficace pour soulager l’inconfort et la douleur du patient, voire aussi corriger d’autres symptômes en lien avec l’atteinte cancéreuse et/ou les traitements anticancéreux.

  • La chirurgie réparatrice et reconstructrice (après une chirurgie curative ou un autre type de chirurgie) :

Dans le cadre du cancer du sein, la reconstruction peut avoir lieu immédiatement après le retrait de la tumeur (reconstruction immédiate), ou quelques semaines à quelques mois plus tard (reconstruction différée).


LA CHIRURGIE ASSOCIÉE À D’AUTRES TRAITEMENTS :

Dans le cadre d’un plan de traitement, il est possible d’associer la chirurgie à d'autres traitements du cancer, comme la chimiothérapie, la radiothérapie et/ou l'immunothérapie pour améliorer leur efficacité. Ces traitements peuvent être employés avant la chirurgie afin de diminuer la taille de la tumeur et donc en faciliter le retrait chirurgical, ils sont alors appelés « néo-adjuvants ». On peut également y avoir recours après la chirurgie dans le but d'éliminer les cellules cancéreuses qui seraient encore présentes dans l'organisme après l'opération chirurgicale, ils sont alors appelés « adjuvants".

Au sein du CHL Kriibszentrum, les stratégies thérapeutiques sont discutées en Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP), ceci afin de garantir au patient un traitement reposant sur les dernières guidelines et connaissances scientifiques. Plusieurs RCP sont organisées selon les types de pathologies (RCP digestive, RCP tumeur cérébrale, RCP urologique...) en collaboration avec les médecins spécialistes de l'organe, oncologues, chirurgiens et radiothérapeutes.


LA CHIRURGIE ROBOTIQUE AU CŒUR DE LA PRISE EN CHARGE ONCOLOGIQUE AU CHL

Le CHL utilise depuis le mois de mai 2018 le robot chirur- gical « Da Vinci » Xi (de la société Intuitive Surgical) de dernière génération. Cet équipement de pointe exécute les ordres du chirurgien qui dirige les opérations à partir d’une console lui fournissant les images 3D magnifiées du champ opératoire. Pour le CHL, cet équipement novateur s’inscrit dans une stratégie d’excellence thérapeutique, afin d’apporter le plus grand bénéfice aux patients par le biais de la chirurgie mini-invasive.

Le robot Da Vinci Xi présente de nombreux avantages pour le patient. On peut citer : récupération plus rapide, chirurgie moins invasive, diminution des complications post-opératoires.

Au CHL, la chirurgie robotique est utilisée avec succès dans différents domaines de l’oncologie :

  • En chirurgie gynécologique, pour les hystérectomies
  • En chirurgie urologique, pour les résections de prostate, les néphrectomies totales ou partielles
  • En chirurgie viscérale, pour les hépatectomies, les duodénopancréatectomies, les colectomies
  • En chirurgie thoracique, pour les lobectomies pulmonaires

Notre expérience nous a montré que la chirurgie mini-invasive par voie robotique permettait un meilleur curage ganglionnaire et une diminution des complications postopératoires.


LA CHIRURGIE AMBULATOIRE EN ONCOLOGIE

La prise en charge ambulatoire tend à se développer de plus en plus dans notre hôpital, y compris pour le traitement chirurgical des cancers. Ce type de prise en charge permet aux patients d’entrer le matin à l’hôpital et de sortir le soir même. Les patients sont pris en charge par une équipe pluridisciplinaire qui travaille en étroite collaboration avec le réseau de soins de ville, le médecin traitant et des médecins spécialistes. Les indications de la prise en charge ambulatoire en oncologie sont : 

  • la chirurgie des cancers du sein qui peut être parfois associée à une radiothérapie peropératoire,
  • l’exérèse de tumeurs cutanées

Photo du Dr Edoardo Rosso

Dr Edoardo Rosso:

« Le nombre de patients atteints du cancer du pancréas est en constante augmentation. Selon les statistiques, d’ici 2030, le cancer du pancréas sera la 3e cause de décès liés au cancer dans le monde. Cela s’explique par le fait que le cancer du pancréas reste étroitement lié à l’hygiène de vie, en particulier au surpoids/obésité et au tabagisme.

La chirurgie reste le traitement de référence dans le cancer du pancréas. Si, il y a quelques années encore, la chirurgie était utilisée de manière exclusive, elle est aujourd’hui de plus en plus associée à des traitements complémentaires tels que la chimiothérapie, la radio- thérapie ou encore l’immunothérapie. 

Le CHL a la chance de regrouper toutes les spécialités, compétences et expériences nécessaires pour assurer un traitement sûr et efficace aux patients atteints d’un cancer du pancréas. Le CHL regroupe en effet toute une équipe spécialisée dans la prise en charge dia- gnostique et thérapeutique du cancer du pancréas (oncologues, médecine nucléaire, radiologie, radiolo- gie interventionnelle, chirurgiens spécialistes dans la chirurgie du foie et du pancréas, réanimation, Centre de Traitement de la Douleur, etc.). Au CHL, les patients ont ainsi la garantie de bénéficier d’un parcours com- plet de prise en charge du cancer du pancréas.

L’équipe de Chirurgie Générale Viscérale du Centre Hospitalier de Luxembourg utilise différentes techniques chirurgicales, allant de la plus ancienne (laparotomie) à la plus innovante (chirurgie robotique avec le robot Da Vinci). 

La chirurgie du pancréas est une chirurgie lourde et complexe qui peut parfois entrainer des complications postopératoires majeures. Avoir un bon état général est donc un critère important d’opérabilité. Des programmes de préhabilitation basés sur une approche multimodale (renutrition intensive, réhabilita- tion physique et soutien psychologique) ont été mis en place au CHL. Ces programmes ont pour objectif de préparer le patient à la chirurgie ou à la chimiothérapie néo-adjuvante avant chirurgie en vue d’améliorer sa récupération fonctionnelle et réduire la morbidité post-opératoire. Le programme de réhabilitation des patients prévoit également une réhabilitation à domicile ainsi qu’une réhabilitation sur le long cours. » 

 

Dr Xavier Mathieu:

« Au Luxembourg, environ 200 nouveaux cas de cancers du poumon sont diagnostiqués chaque année. Les hommes sont deux fois plus touchés que les femmes. En cas de suspicion d’un cancer pulmonaire, le stade de la maladie est défini en fonction de plusieurs critères (taille de la tumeur, degré d’extension,...), et il est décidé si le patient rentre dans les conditions d’opérabilité. En fonction des résultats, l’ensemble de l'équipe thérapeutique décidera, lors de réunions de concertation multidisciplinaire, le type de traitement (chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie, immunothérapie) le plus adapté à chaque patient.

La chirurgie thoracique garde un rôle central dans la prise en charge thérapeutique du cancer du poumon. Elle est envisagée dans environ un tiers des cas, avec un niveau élevé de performance puisque le taux de guérison peut atteindre 80 %. 

La tendance aujourd’hui, y compris au CHL, est de pratiquer de la chirurgie mini-invasive pour la réalisation des lobectomies (à la place des thoracotomies souvent employées par le passé) dans le but de prévenir au maximum les traumatismes chez le patient et de favoriser une meilleure récupération physique de celui-ci. La chirurgie robotique par le Da Vinci augmente considérablement la précision du geste technique et facilite l’accès du chirurgien aux profondeurs de la cage thoracique.

Au CHL, une vigilance accrue est donnée au suivi post-opératoire des patients atteints d’un cancer au poumon. Ce suivi post-opératoire consiste en :

  • un suivi des complications postopératoires (infection, risque hémorragique...),
  • un suivi fonctionnel (lié à l’intervention elle-même) pour s’assurer de la cicatrisation ou encore de la stabilisation de la fonction respiratoire,
  • un suivi oncologique (examens médicaux réguliers, scanners annuels,...) d’une durée de 5 ans,
  • un suivi thérapeutique, si le patient doit bénéficier d’un traitement complémentaire (chimiothérapie, radiothérapie ou immunothérapie). »

Dr Fleur Story:

« Le cancer de la prostate est le cancer le  plus fréquent chez l’homme. Il survient le plus souvent vers l’âge de 70 ans. Au cours des dix dernières années, la prise en charge diagnostique et thérapeutique du cancer de la prostate a fortement évolué. La priorité des équipes médico-soignantes est de proposer une prise en charge curative et d’apporter une meilleure qualité de vie au patient.

Comme pour toute pathologie néoplasique, le patient est pris en charge par une équipe pluridisciplinaire. Dans un premier temps, le patient est vu en consultation chez l’urologue pour faire un dosage de la PSA (antigène prostatique spécifique) au moyen d’une prise de sang. Selon les données cliniques et biolo- giques obtenues, l’urologue prend la décision de réaliser ou non une IRM de la prostate, avec l’aide du radiologue. En fonction des résultats de cette IRM, une biopsie peut être réalisée par l’urologue lui-même. Lorsque le diagnostic est confirmé, chaque cas cli- nique est ensuite discuté en réunions de concertation pluridisciplinaire (chirurgiens urologues, radiologues, radiothérapeutes, oncologues). La prise en charge thérapeutique est ensuite personnalisée en fonction de chaque patient.

Après la pose du diagnostic, la réalisation d’un bilan d’extension permettra de confirmer l’absence de métastases. Face à une maladie localisée, une prise en charge chirurgicale par prostatectomie radicale peut être proposée au patient. La prostatectomie radicale peut soit être envisagée comme traitement unique, soit elle peut faire partie d’un traitement multimodal (associer la prostatectomie radicale à de la radiothérapie, ou/et de l’hormonothérapie, ou une prise en charge oncologique par chimiothérapie).

Dans le cadre de la prostatectomie radicale, nos équipes de chirurgiens urologiques utilisent principalement au CHL la voie d’abord robotique. Les avantages d’une coelioscopie assistée au robot Da Vinci :

  • dissection plus fine et plus précise,
  • récupération postopératoire plus rapide et retour précoce à domicile.

La surveillance des complications postopératoires, liée à la prise en charge chirurgicale du cancer de la prostate, est l’une des priorités de l’équipe médico-soignante. Il en existe deux principales :

  • l’incontinence urinaire, se manifestant par des fuites urinaires en post-opératoire, et qui peut être traitée de façon efficace par rééducation périnéale,
  • la dysfonction érectile, traitée par traitement pharmacologique ou par sexothérapie. »

 

Services associés
Quoi de neuf en chirurgie orthopédique?

Quoi de neuf en chirurgie orthopédique?

QUOI DE NEUF EN CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE ?
WAS GIBT ES NEUES IN DER ORTHOPÄDIE?

Webinaire le 19 mai 2021 de 18h00 à 19h30.

Langues / Sprachen : Français et allemand / Französisch und Deutsch

 

Programm/-e:

  • Introduction / Einleitung - Prof. Dr Romain Seil (Présentation en français)
  • Présentation du service / Vorstellung der Abteilung - Dr Caroline Mouton (Présentation en français)
  • Tendinopathies du pied / Tendinopathie am Fuss - Dr Nicolien VanGiffen (Présentation en français)
  • Instabilité de la cheville et de l’épaule:évolution actuelle/ Instabilität von Sprunggelenk und Schulter : aktueller Stand - Dr Pietro Spennacchio (Présentation en français)
  • Lésions ligamentaires du genou / Bandläsionen am Kniegelenk - Prof. Dr Romain Seil (Présentation en français)
  • Lésions méniscales dégénératives / Degenerative Meniskusschäden - Dr Christophe Jacquet (Présentation en français)
  • Déformation axiale des membres inférieurs / Fehlstellung der Beine. - Prof. Dr Dietrich Pape (Présentation en allemand)
  • Chirurgie prothétique mini-invasive / Minimalinvasive Prothesen-Chirurgie - Dr Victor David (Présentation en français)
  • Chirurgie septique et révision prothétique / Chirurgie bei Infektionen und Prothesenrevisionen - Dr Alexander Hoffman (Présentation en allemand)
  • Discussion générale

Public cible :

Médecins et professionnels de santé

Prise en charge du cancer du poumon : la chirurgie

Prise en charge du cancer du poumon : la chirurgie

Le Dr Xavier Mathieu, médecin spécialiste en Chirurgie Vasculaire et Thoracique, répond à quelques questions sur le sujet.

Cette année, à l'occasion de la journée mondiale contre le cancer du 04 février, le CHL met à l'honneur la chirurgie oncologique réalisée au sein de son CHL Kriibszentrum.

La chirurgie est une composante majeure du traitement de nombreux cancers.

De par l’expertise de son équipe de chirurgiens, de par son plateau technique de très haut niveau (Robot Da Vinci,…), et de par la prédominance de la recherche et de l’innovation, le CHL est aujourd’hui un acteur majeur de la chirurgie oncologique au niveau national et international.

Le principal but de la chirurgie comme traitement du cancer est d'enlever l'organe atteint, soit partiellement, soit entièrement, et ceci en fonction du stade de la tumeur. La chirurgie est le traitement le plus efficace lorsqu’elle permet de retirer complètement la tumeur.
Pour certains type de cancer, la chirurgie permet également de traiter les métastases qui sont des localisations secondaires du cancer initial ou primitif.
Les ganglions lymphatiques situés près de l'organe atteint sont prélevés et aident à définir le stade et le pronostic du cancer.   

Dans le cadre d’un plan de traitement, on peut associer la chirurgie à d'autres traitements du cancer, comme la chimiothérapie, la radiothérapie et/ou l'immunothérapie. Ces traitements peuvent être employés avant la chirurgie afin de diminuer la taille de la tumeur et donc en faciliter le retrait chirurgical, ils sont alors appelés « néo-adjuvants ». On peut également y avoir recours après la chirurgie dans le but d'éliminer les cellules cancéreuses qui seraient encore présentes dans l'organisme après l'opération chirurgicale, ils sont alors appelés « adjuvants".

Au sein du CHL Kriibszentrum, les stratégies thérapeutiques sont discutées en Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP), ceci afin de garantir au patient un traitement reposant sur les dernières guidelines et connaissances scientifiques.
Plusieurs RCP sont organisées selon les types de pathologies (RCP digestive, RCP tumeur cérébrale, RCP urologique...) en collaboration avec les médecins spécialistes de l'organe, oncologues, chirurgiens et radiothérapeutes.

Le patient qui est au cœur des préoccupations de l'équipe médico-soignante, est toujours considéré dans sa globalité, en tenant compte notamment de ses peurs, ses angoisses, ses liens familiaux et sociaux.

Plus de renseignements sur le CHL Kriibszentrum sont disponibles ici.

Prise en charge du cancer du pancréas : la chirurgie

Prise en charge du cancer du pancréas : la chirurgie

Le Dr Edoardo Rosso, médecin spécialiste en Chirurgie générale répond à quelques questions sur le sujet dans la vidéo disponible ci-dessous

Cette année, à l'occasion de la journée mondiale contre le cancer du 04 février, le CHL met à l'honneur la chirurgie oncologique réalisée au sein de son CHL Kriibszentrum.

La chirurgie est une composante majeure du traitement de nombreux cancers.

De par l’expertise de son équipe de chirurgiens, de par son plateau technique de très haut niveau (Robot Da Vinci,…), et de par la prédominance de la recherche et de l’innovation, le CHL est aujourd’hui un acteur majeur de la chirurgie oncologique au niveau national et international.

Le principal but de la chirurgie comme traitement du cancer est d'enlever l'organe atteint, soit partiellement, soit entièrement, et ceci en fonction du stade de la tumeur. La chirurgie est le traitement le plus efficace lorsqu’elle permet de retirer complètement la tumeur.
Pour certains type de cancer, la chirurgie permet également de traiter les métastases qui sont des localisations secondaires du cancer initial ou primitif.
Les ganglions lymphatiques situés près de l'organe atteint sont prélevés et aident à définir le stade et le pronostic du cancer.   

Dans le cadre d’un plan de traitement, on peut associer la chirurgie à d'autres traitements du cancer, comme la chimiothérapie, la radiothérapie et/ou l'immunothérapie. Ces traitements peuvent être employés avant la chirurgie afin de diminuer la taille de la tumeur et donc en faciliter le retrait chirurgical, ils sont alors appelés « néo-adjuvants ». On peut également y avoir recours après la chirurgie dans le but d'éliminer les cellules cancéreuses qui seraient encore présentes dans l'organisme après l'opération chirurgicale, ils sont alors appelés « adjuvants".

Au sein du CHL Kriibszentrum, les stratégies thérapeutiques sont discutées en Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP), ceci afin de garantir au patient un traitement reposant sur les dernières guidelines et connaissances scientifiques.
Plusieurs RCP sont organisées selon les types de pathologies (RCP digestive, RCP tumeur cérébrale, RCP urologique...) en collaboration avec les médecins spécialistes de l'organe, oncologues, chirurgiens et radiothérapeutes.

Le patient qui est au cœur des préoccupations de l'équipe médico-soignante, est toujours considéré dans sa globalité, en tenant compte notamment de ses peurs, ses angoisses, ses liens familiaux et sociaux.

Plus de renseignements sur le CHL Kriibszentrum sont disponibles ici.

Subscribe to chirurgie