Le CHL vous invite à la conférence présentée par le Prof. Dr Didier Riethmuller, gynécologue obstétricien, chef de service du pôle Mère-Enfant du CHRU de Besançon: « L’accouchement eutocique : le renouveau du bon sens »
Le Professeur Didier Riethmuller est Chef de service du pôle Mère-Enfant du CHRU de Besançon. Réputé pour sa maîtrise et l’enseignement des techniques d’accouchement, il défend l’accouchement naturel et sécuritaire. Dans son service, qui présente un taux de césariennes parmi les plus bas d’Europe, l’épisiotomie a été abandonnée. Il considère que « trop de césariennes est de la maltraitance vis-à-vis des femmes ».
Date:
22 février 2018 de 18h30 à 19h30
Lieu:
Amphithéâtre CHL Centre, 4 rue Ernest Barblé, L-1210 Luxembourg
Public cible:
Médecins gynécologues / sages-femmes / infirmières / patientes / tout public intéressé
Conférence présentée par le Dr Laurent Le Saint, Psychiatre-Psychothérapeute-FMH. Service de Psychiatrie, CHL. Mardi 23 janvier de 17h à 18h en salle R2B.
En médecine d’urgence, un polytraumatisé est une victime ayant plusieurs traumatismes (plaie, fracture, brûlure...) dont au moins une met en danger les fonctions vitales...
La prise en charge d’un patient polytraumatisé est complexe. Elle nécessite un personnel nombreux et entraîné!
Les équipes médico-soignantes du CHL ont travaillé intensément afin d’optimiser la prise en charge du patient polytraumatisé avec l’objectif de pouvoir évaluer au plus vite l’étendue des blessures externes et internes et de déployer les soins appropriés.
A cette occasion, la Direction du CHL a remis le certificat « Regionales Traumazentrum» aux équipes médico-soignantes.
Le CHL vient en effet d’être reconnu comme «Traumanetzwerk Saar-Lor-Lux-Westpfalz» (l’un de 50 réseaux régionaux, fondé en 2007). Le « Traumanetzwerk Saar-Lor-Lux-Westpfalz » est un regroupement d’une quinzaine d’hôpitaux, garantissant la meilleure prise en charge du patient polytraumatisé, et ce 24hrs/24hrs, 7j/7j, et 365 jours chaque année.
En participant au TraumaNetzwerk®, le CHL ne s'engage pas seulement au respect des standards de qualité requis lors du traitement des grands blessés et des polytraumatisés, mais aussi à mener un processus d'amélioration constante.
En 2016, le CHL a accueilli 54 polytraumatisés, dont 13 étaient des transferts secondaires. Selon la moyenne 2016 de tous les hôpitaux participant au TraumaNetzwerk®, le taux de mortalité des polytraumatisés était de 9,5%. Au CHL, le taux de mortalité était de 7,3% (donc 2,2 % en dessous de la moyenne générale).
En 2017, le CHL a accueilli 74 polytraumatisés, dont 17 étaient des transferts secondaires.
Le docteur Antuaneta Tudorescu est médecin spécialiste Endocrinologie et Diabétologie
Formations
Diplôme inter-universitaire d’Echographie et Techniques Ultrasonores: Université Paris Descartes, coordonateur Pr. Olivier HÉLÉNON et le module: "Echographie endocrinienne et cervicale"
Stages à l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière / Institut E3M / Unité Thyroïde et Tumeurs Endocrines du Pr. Leenhardt
Diplôme inter-universitaire de thyroidologie: Université de Lille (Pr. J-L Wemeau)
Certificat d'échographie CHU de Liège
Diplome universitaire de Pathologie Hypothalamo-Hypophysaire: Université Paris Sud (Pr. P. Chanson)
Compétences spécifiques
Echographie de la glande thyroïde et des glandes parathyroïdes
Cytoponction thyroïdienne échoguidée
Elastographie et marquage ganglionnaire au charbon
Alcoolisation percutanée des kystes thyroidiens
Affiliations
Membre de la Société Française d'Endocrinologie
Membre de la Societé Belge d'Endocrine
Membre de la Groupe de Recherche sur la Thyroïde France
Conférence présentée par le Dr Sc. biologiques Brice APPENZELLER, Directeur de la Human Biomonotoring Research Unit au LUXEMBOURG INSTITUTE OF HEALTH (LIH), le lundi 19 février 2018 de 18h30 à 19h30 à l’amphithéâtre du Centre Hospitalier de Luxembourg, 2-4, rue Barblé à Luxembourg-ville. (stationnement payant de la voiture possible dans un des parkings du Centre Hospitalier)
L’accès à la conférence est libre dans la limite des places disponibles
Cette conférence est organisée par:
La Section des Sciences de l’Institut Grand-ducal
dans le cadre de sa réunion plénière ordinaire de l’année 2018
ensemble avec:
La Section Historique de l’Institut Grand-ducal
La Section des Sciences Médicales de l’Institut Grand-ducal
La Section de Linguistique, d’Ethnologie et d’Onomastique de l’Institut Grand-ducal
La Section des Arts et Lettres de l’Institut Grand-ducal
et
L’Académie Lorraine des Sciences
Les Amitiés Italo-Luxembourgeoises d’Esch-sur-Alzette
Association d’Enseignement Postuniversitaire (AEPU)
Da VINCI Ingénieurs – Architectes et Industriels
Le Centre Hospitalier de Luxembourg
La Faculté des Sciences, de la Technologie et de la Communication de l’UL
Nutrition infantile et développement du diabète de type 1
L’étude TRIGR est une étude d’intervention randomisée d’envergure internationale. Elle réfute l’hypothèse selon laquelle la consommation de lait dans la petite enfance augmenterait l’incidence du diabète de type I.
Le résultat tant attendu de l'étude internationale TRIGR, comprenant 2159 enfants recrutés entre mai 2002 et janvier 2007 dans 78 centres d’études de 15 pays - dont le DECCP (Diabetes Endocrinology Care Clinique Pédiatrique) du CHL, montre que le lait pour nourrissons dans lequel les protéines du lait de vache ont été fractionnées ne prévient pas le diabète de type 1 chez les enfants présentant un risque génétique de diabète de type 1.
Certaines etudes constataient une corrélation entre la consommation précoce de protéines étrangères complexes, comme les protéines du lait de vache, et le risque d’apparition d’un diabète de type I chez les personnes présentant un risque génétique de diabète de type 1. Il fallait une étude d’intervention pour investiguer plus avant cette possible relation. C’est ce que s’est proposé de réaliser l’étude TRIGR (Trial to Reduce IDDM in the Genetically at Risk).
“En 2002, nous nous sommes donc lancés dans une étude à grande échelle sur 2159 nourrissons atteints d'un membre de leur famille atteint de diabète de type 1 et présentant un risque génétique pour le diabète de type 1 afin de trouver une réponse à la question de savoir si retarder l'exposition à des protéines étrangères complexes diminuerait le risque de diabète ", explique le professeur Mikael Knip de l'Université d'Helsinki, l’investigateur principal et coordinateur de l'étude internationale TRIGR (https://www.trigr.org/).
Après l'arrêt de l’allaitement, les nourrissons ont reçu ou bien un lait spécial (caséine fortement hydrolysée) - les protéines du lait de vache étant divisées en petits peptides (petits morceaux de la protéine)- ou bien un lait de bébé normal à base de lait de vache contenant des protéines intactes.
Les nourrissons ont reçu le lait spécial pendant au moins 2 mois, jusqu' à l'âge de 6 à 8 mois, tout en évitant les protéines du lait de vache provenant d'autres sources alimentaires. Les participants ont été suivis pendant au moins 10 ans pour évaluer le pourcentage d'enfants développant des signes cliniques d’un diabète.
Après environ 11,5 années de suivi, les résultats dans cet essai international montrent que l’utilisation d’un lait à base de caséine fortement hydrolysée pendant la petite enfance ne réduit pas l'incidence du diabète de type 1 par rapport au lait de bébé habituel à base de lait de vache. Par conséquent, il n'existe donc aucune preuve permettant de réviser les recommandations alimentaires actuelles pour les nourrissons à risque élevé de diabète de type 1.
L'étude menée dans 78 centres d’études de 15 pays, dont le DECCP de la Kannerklinik du CHL, a principalement été financée par les National Institutes of Health (NIH), les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et la Commission des Communautés européennes.
Article: Effet de la préparation pour nourrissons hydrolysée par rapport à la préparation conventionnelle sur le risque de diabète de type 1: l'essai clinique randomisé TRIGR
Groupe de rédaction du groupe d'étude TRIGR: Knip M, Åkerblom HK, Al Taji E, Becker D, Bruining J, Castano L, Danne T, de Beaufort C, Dosch H-M, Dupre J, Fraser WD, Howard N, Howard N, Ilonen J, Konrad D, Konrad D, Kordonouri O, Krischer JP, Lawson ML, Ludvigsson J, Madacsy L, Mahon JL, Orm JAMA 2018;319: sous presse (a été publié le 2 janvier 2018).
Nutrition infantile et développement du diabète de type 1
L’étude TRIGR est une étude d’intervention randomisée d’envergure internationale. Elle réfute l’hypothèse selon laquelle la consommation de lait dans la petite enfance augmenterait l’incidence du diabète de type I.
Le résultat tant attendu de l'étude internationale TRIGR, comprenant 2159 enfants recrutés entre mai 2002 et janvier 2007 dans 78 centres d’études de 15 pays - dont le DECCP (Diabetes Endocrinology Care Clinique Pédiatrique) du CHL, montre que le lait pour nourrissons dans lequel les protéines du lait de vache ont été fractionnées ne prévient pas le diabète de type 1 chez les enfants présentant un risque génétique de diabète de type 1.
Certaines etudes constataient une corrélation entre la consommation précoce de protéines étrangères complexes, comme les protéines du lait de vache, et le risque d’apparition d’un diabète de type I chez les personnes présentant un risque génétique de diabète de type 1. Il fallait une étude d’intervention pour investiguer plus avant cette possible relation. C’est ce que s’est proposé de réaliser l’étude TRIGR (Trial to Reduce IDDM in the Genetically at Risk).
“En 2002, nous nous sommes donc lancés dans une étude à grande échelle sur 2159 nourrissons atteints d'un membre de leur famille atteint de diabète de type 1 et présentant un risque génétique pour le diabète de type 1 afin de trouver une réponse à la question de savoir si retarder l'exposition à des protéines étrangères complexes diminuerait le risque de diabète ", explique le professeur Mikael Knip de l'Université d'Helsinki, l’investigateur principal et coordinateur de l'étude internationale TRIGR (https://www.trigr.org/).
Après l'arrêt de l’allaitement, les nourrissons ont reçu ou bien un lait spécial (caséine fortement hydrolysée) - les protéines du lait de vache étant divisées en petits peptides (petits morceaux de la protéine)- ou bien un lait de bébé normal à base de lait de vache contenant des protéines intactes.
Les nourrissons ont reçu le lait spécial pendant au moins 2 mois, jusqu' à l'âge de 6 à 8 mois, tout en évitant les protéines du lait de vache provenant d'autres sources alimentaires. Les participants ont été suivis pendant au moins 10 ans pour évaluer le pourcentage d'enfants développant des signes cliniques d’un diabète.
Après environ 11,5 années de suivi, les résultats dans cet essai international montrent que l’utilisation d’un lait à base de caséine fortement hydrolysée pendant la petite enfance ne réduit pas l'incidence du diabète de type 1 par rapport au lait de bébé habituel à base de lait de vache. Par conséquent, il n'existe donc aucune preuve permettant de réviser les recommandations alimentaires actuelles pour les nourrissons à risque élevé de diabète de type 1.
L'étude menée dans 78 centres d’études de 15 pays, dont le DECCP de la Kannerklinik du CHL, a principalement été financée par les National Institutes of Health (NIH), les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et la Commission des Communautés européennes.
Article: Effet de la préparation pour nourrissons hydrolysée par rapport à la préparation conventionnelle sur le risque de diabète de type 1: l'essai clinique randomisé TRIGR
Groupe de rédaction du groupe d'étude TRIGR: Knip M, Åkerblom HK, Al Taji E, Becker D, Bruining J, Castano L, Danne T, de Beaufort C, Dosch H-M, Dupre J, Fraser WD, Howard N, Howard N, Ilonen J, Konrad D, Konrad D, Kordonouri O, Krischer JP, Lawson ML, Ludvigsson J, Madacsy L, Mahon JL, Orm JAMA 2018;319: sous presse (a été publié le 2 janvier 2018).