Journée mondiale contre le cancer du pancréas

Journée mondiale contre le cancer du pancréas

Combattre le cancer du pancréas en période de COVID-19

Il s’agit du cancer dont la mortalité reste encore très élevée, d’une part à cause de sa biologie mais le plus fréquemment, en raison de son diagnostic tardif. 

Le cancer du pancréas est le deuxième cancer de l’appareil digestif le plus fréquent, après le cancer colorectal. Sa fréquence augmente tous les ans et il pourrait même devenir la deuxième cause de mortalité par cancer d’ici 2030. 

Les facteurs de risque :

  • L’obésité
  • Le tabagisme
  • Les antécédents familiaux de cancer du pancréas
  • L’âge > 60 ans
  • La pancréatite chronique
  • Le diabète (risque accru à long terme, 5 ans et plus)

Les symptômes :

  • Diabète d’apparition récente
  • Altération du transit intestinal
  • Jaunisse
  • Amaigrissement inexpliqué
  • Douleur abdominale
  • Douleur dorsale persistante
  • Thrombose veineuse profonde
  • Nausée persistante
  • Dépression d’apparition récente

Le cancer du pancréas en temps de COVID-19

Plusieurs études ont montré que le pronostic du patient est nettement amélioré si le délai entre les premiers symptômes et le traitement est très rapide. 

À l’occasion de la Journée Mondiale dédiée à la sensibilisation au cancer du pancréas, le CHL et ses équipes d’oncologues, de gastroentérologues, de radiologues, de médecins nucléaires et de chirurgiens spécialistes des tumeurs du pancréas et du foie vous informent que, malgré la crise sanitaire actuelle liée à la pandémie du COVID-19, ils sont présents pour prendre en charge les patients, car chaque jour compte dans la prise en charge du cancer du pancréas. 

Nos équipes ont une large expérience dans le traitement du cancer du pancréas quel que soit son stade d’évolution: initial, localement avancé, ou métastatique. Elles disposent d’un plateau technique complet pour pouvoir garantir une prise en charge spécialisée, rapide et de pointe. 


Le diagnostic et le choix du traitement

Comment est fait le diagnostic ?

Le bilan s’appuie principalement sur un examen clinique, une échographie abdominale et un scanner thoraco-abdomino-pelvien. Il est complété dans certains cas par une écho-endoscopie ou une IRM du foie. La confirmation du diagnostic repose sur l’examen anatomopathologique de tissus prélevés par biopsie ou de la tumeur enlevée au cours d’une chirurgie. Selon les besoins, d’autres examens peuvent être prescrits.

Comment est fait le choix de vos traitements ?

Une équipe médicale de différentes spécialités (oncologue, radiothérapeute, médecin nucléaire, radiologue, gastroentérologue, chirurgiens pancréatique) se réunit lors d’une réunion appelée Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP). Compte tenu de la situation du patient et en s’appuyant sur des référentiels de bonne pratique, ils élaborent une proposition de traitement. Celle-ci est ensuite expliquée au patient au cours d’une consultation du dispositif d’annonce par le médecin. Elle tient compte de l’avis du patient et doit faire l’objet de son accord. Un programme personnalisé de soins (PPS) lui est alors remis. Celui-ci est également envoyé au médecin traitant. 

Dans quels cas la chirurgie est-elle indiquée ?

La chirurgie du pancréas peut être indiquée au moment du diagnostic ou plus fréquemment après un traitement néo-adjuvant de quelques mois. Les résections pancréatiques restent des interventions lesquelles doivent être adéquatement préparées.

L'équipe des chirurgiens impliqués dans la chirurgie du pancréas


Comment se préparer à l'intervention ?

  • La consultation avec le chirurgien

Le chirurgien explique les objectifs de l'opération, la technique opératoire utilisée (notre équipe peux actuellement proposer une chirurgie par abord mini invasif - laparoscopie au robot - ou un traitement classique dans le cadre d’une chirurgie plus lourde nécessitant la résection et la reconstruction des vaisseaux ou d’autres organes simultanément), les suites et les complications possibles. 

  • La consultation avec l'anesthésiste

L'intervention est réalisée sous anesthésie générale. La consultation avec l'anesthésiste permet d'évaluer les risques liés à l'anesthésie, en prenant en compte les antécédents médicaux et chirurgicaux du patient.

Le patient devra signaler tout problème de santé, notamment d’éventuels allergies (rhume des foins, allergies aux médicaments, etc.), problèmes respiratoires (asthme, bronchite chronique), problèmes cardiaques (hypertension par exemple), problèmes de coagulation liés à une maladie ou à une prise régulière de médicaments (aspirine, anticoagulants), ainsi que le niveau de consommation d'alcool et de tabac.
Il est prouvé que l'arrêt du tabac quelques semaines avant une intervention réduit les complications postopératoires.

La pré-habilitation

En prévision de l’intervention chirurgicale, un programme spécifique peut être prescrit au patient afin d’améliorer son état nutritionnel (compléments nutritionnels) et sa condition physique (via des séances de kinésithérapie).

 

Images prises au bloc opératoire

Le CHL publie son rapport annuel 2019

Le CHL publie son rapport annuel 2019

 

« Ce Rapport Annuel retrace les actualités importantes et les projets clés de l’année 2019 du CHL. Pour autant, à l’heure de la publication de ce support d’information, la crise sanitaire du COVID-19 est toujours en cours et nous souhaitions évoquer cette actualité qui a bouleversé l’ensemble de notre pays, impacté l’activité et les organisations de notre hôpital.
Après neuf mois inédits de fonctionnement exceptionnel, d’organisation mise en place pour gérer la crise du COVID-19, nous sommes fiers de la gestion, du décloisonnement, de l’inter-professionnalisme et de l’entraide qui ont été une réalité au CHL depuis le début de cette pandémie.
Nous tenons à remercier les équipes de s’être dépassées tout au long de l’année et, particulièrement, d’avoir poussé plus loin encore l’expression de leur dévouement.
Cette pandémie n’aura pas eu que des effets négatifs. Nous avons su nous adapter, faire preuve de créativité et d’imagination pour continuer à fonctionner. La sortie de la crise sera une opportunité vers de nouveaux fondements et beaucoup d’organisations et de solutions mises en place vont perdurer bien au-delà de cette période de crise
».
Paul Mousel, Président de la Commission administrative du CHL
Dr Romain Nati, Directeur général du CHL

L’édition 2019 du rapport annuel du CHL est placée sous le signe de l’innovation. Vecteur de transformation et d’amélioration continue, l’innovation est l’un des piliers sur lequel le CHL s’appuie pour repenser ses pratiques, ses fonctionnements, ses organisations, pour être en phase avec les besoins et attentes de ses patients et soutenir l’ensemble de ses collaborateurs. 

A travers ce rapport annuel, le lecteur est invité à découvrir toute une série d’initiatives et de projets novateurs pensés et portés par nos équipes en 2019. Tous s’inscrivent dans notre ambition commune d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins proposés.


Focus 2019

2019 présente aussi son lot d’améliorations de prise en charge, en termes de précision des interventions, d’efficacité du traitement, et de nouveaux équipements de pointe à disposition de nos patients. Depuis octobre, le CHL a notamment été équipé d’une troisième IRM, ceci pour une prise en charge optimisée de nos patients. L’acquisition de ce nouvel équipement, en plus d’une série d’autres mesures mises en place, ont permis à notre service de radiologie de réaliser 14 333 séances d’IRM en 2019, un plus de 7% par rapport à 2018.

L’année 2019 a été marquée par la standardisation de la chirurgie robotique dans les domaines de la chirurgie digestive, endocrinienne, thoracique et urologique. Première au Luxembourg : le CHL est actuellement le seul hôpital du pays à utiliser de manière régulière le robot en chirurgie hépato-pancréatique.


L’ouverture des CHL Praxiszentren

Un autre projet novateur ayant marqué l’année écoulée a été l’ouverture des CHL Praxiszentren Mersch et Grevenmacher, des consultations médicales en dehors de l’hôpital. Véritable service de proximité pour la population, les CHL Praxiszentren permettent d’améliorer l’accès à la médecine spécialisée.

Devant le succès grandissant de ce concept, le CHL vient d’ouvrir un troisième Praxiszentrum à Steinfort. Y sont actuellement proposées des consultations en angiologie, chirurgie générale, dermatologie, gynécologie-obstétrique, orthopédie et en urologie


La Maternité du CHL : une année record

Pour la première fois de son histoire, la Maternité du CHL a dépassé en 2019 le cap des 3.000 accouchements en un an. La nouvelle Maternité, qui est entrée en service en 2015, et la présence de la seule unité de soins MIC (Maternal Intensive Care) du pays expliquent le succès sans cesse croissant du CHL.


Autres chiffres clés

En 2019, 172 668 patients ont été suivis au CHL au cours de l’année, chiffre impressionnant qui dépasse encore légèrement celui de 2018 (+1,4%). Le nombre de prises en charge ambulatoires a connu une progression de +2,7 %, la hausse des hospitalisations en hôpital de jour médico-chirurgical a même été de +6,5 %. Ces résultats sont le fruit de nos efforts déployés au cours de ces dernières années en vue de favoriser le virage ambulatoire. 

Le CHL est aussi un acteur socio-économique important au Luxembourg (10ième employeur). En 2019, le CHL a employé 2 490 collaborateurs (2018 : 2 348). Les effectifs ont encore légèrement augmenté pour répondre à la hausse de l’activité hospitalière sur les deux dernières années. 

En 2019, le CHL compte 91 emplois différents. Cette édition du rapport annuel met en lumière quelques-unes de ces fonctions. Plus ou moins connues par le grand public, elles sont toutes indispensables au bon fonctionnement de notre institution et agissent directement ou indirectement dans la prise en charge du patient.

En cohérence avec les années précédentes, le CHL affiche en 2019 une bonne santé financière qui contribue à consolider et à développer ses activités. Les comptes annuels présentent un bénéfice de 5,1M €, alors que l’offre médicale a été étendue et les investissements dans les équipements et dans les infrastructures se sont poursuivis.


Découvrez le rapport annuel 2019 du CHL ici.

Journée Mondiale de la Prématurité

Journée Mondiale de la Prématurité

En l’honneur des bébés prématurés et de leurs parents, la Maternité du CHL a été éclairée en mauve, couleur emblématique de la Journée Mondiale de la Prématurité de ce mardi 17 novembre.

Le CHL rejoint ainsi le mouvement mondial « World Prematurity Day », dont l'objectif est de créer la compréhension autour de la prématurité et de ses enjeux.

Nous profitons également de cette journée pour expliquer le parcours de prise en charge des nouveau-nés prématurés au sein du service national de néonatalogie du CHL et de communiquer quelques chiffres clés de l'année 2019.

Cliquez sur l'image du parcours pour l'agrandir.

Découvrez l'exposition virtuelle "DESSINE-MOI TON DIABÈTE"

Découvrez l'exposition virtuelle "DESSINE-MOI TON DIABÈTE"

A l’occasion de la Journée Mondiale du Diabète ce samedi 14 novembre, notre équipe du service d'Endocrinologie-Diabétologie Pédiatrique (DECCP) a souhaité se mobiliser activement au sein du Centre Hospitalier du Luxembourg afin de sensibiliser un maximum de personnes au diabète de l’enfant et de l’adolescent.

Pour ce faire, elle a sollicité l’aide de nos patients afin de mettre en avant leurs plus beaux chefs d’œuvre en lien avec le diabète. Cette année, le thème "Covid-19" s'est imposé.

Un très grand merci à tous les artistes participants!

Cette année encore, nous avons tous été extrêmement impressionnés par votre talent et votre créativité!

Cette année, en raison du Covid-19, l'exposition est exclusivement accessible en ligne via notre page Facebook et notre site Internet. Bonne visite virtuelle!

La gestion de l'hypoglycémie

L’hypoglycémie est une baisse du taux de sucre dans le sang en-dessous de 65 mg/dl avec ou sans symptômes.

LES SYMPTÔMES (les plus fréquents)

  • Anxiété
  • Faim soudaine
  • Transpiration importante
  • Nausées
  • Sensation de vertige
  • Pâleur
  • Tremblements
  • Changement d’humeur / de comportement
  • Fatigue intense et soudaine
  • Picotements ou engourdissements autour ou dans la bouche

Les symptômes les plus fréquents en dessins

> Si l'hypoglycémie n'est pas reconnue ou traitée, les symptômes peuvent s'aggraver :

 

  • Altération de la vue
  • Difficulté de concentration
  • Maux de tête
  • Trouble de la parole
  • Confusion
  • Convulsions
  • Perte de connaissance 

Le traitement de l’hypoglycémie > personne consciente

1.  Stopper toute activité

2.  Mesurer la glycémie capillaire

< 3 ans
Entre  40 et 65 mg/dl : 5g + 5g*
< 40 mg/dl : 10g + 5g

3-6 ans
Entre  40 et 65 mg/dl : 5g + 10g*
< 40 mg/dl : 10g + 10g

6-12 ans
Entre  40 et 65 mg/dl : 10g + 10g*
< 40 mg/dl : 15g + 10g

12-18 ans
Entre  40 et 65 mg/dl : 15g + 10g*
< 40 mg/dl : 20g + 10g

*Glucides à action rapide (+ glucides à action lente si avant la nuit ou avant/pendant l’activité physique). 

3.  Ne restez pas seul

Valeurs indicatives à adapter à chacun :

  • Attendre 15 min au repos
  • Reprendre la glycémie capillaire
  • Recommencer la procédure si nécessaire
  • Identifier la cause de l’hypoglycémie (surdosage insuline, activité physique,…)

 

​Le traitement de l’hypoglycémie > personne avec perte de consciente (ou en cas de doute)

 

  • Mesurer la glycémie capillaire le plus rapidement possible (ne rien donner par la bouche)
  • Coucher la personne sur le côté
  •  Injecter le glucagon dans la cuisse  en intramusculaire < 4 ans
    Administrer le Baqsimi® > 4ans
  • Vérifier la glycémie capillaire  15 min. après l’injection / administration
  • Vérifier la reprise de conscience :

Soit reprise de conscience :
› Ressucrage selon plan
› Appeler GSM diabéto : 621 25 25 28

Soit, pas de reprise de conscience :
› Appeler le 112

 

Les glucides

  • 5g de glucides rapides c’est :

      50 ml de jus / 1 bonbon / 1 carré de Dextro Energy® ou 4 mini 

  • 10g de glucides lents c’est :

      1/2 banane / 2 petits beurre / 200 ml de lait

 

 

L'administration du Baqsimi®

  • TENEZ le récipient unidose vertical, avec le pouce, l'index et le majeur. N’appuyez pas sur le piston avant l’insertion dans la narine.
  •  INSÉREZ l’embout dans l’une des narines. 
  • APPUYEZ sur le piston entièrement jusqu’à ce que la ligne verte ne soit plus visible.

 

L'administration du Glucagon

  • Retirer la capsule orange du flacon.
  • Enlever le capuchon de l’aiguille.
  • Piquer l’aiguille de la seringue dans le bouchon du flacon de poudre.
  • Injecter toute l’eau dans le flacon de glucagon.
  • La poudre se dissout instantanément. Généralement, il n’est pas nécessaire d’agiter.
  • Prélever la solution de glucagon avec la seringue.
  • Injecter dans la cuisse en intramusculaire.

Etapes de l'administration du Glucagon en dessins

Réf. : Flyer Hypoglycemie DECCP Juin 2024

 

Services associés
ZOOM - Dr Charlotte PIERRON - Médecin néonatologue

ZOOM - Dr Charlotte PIERRON - Médecin néonatologue

MISSION

Le néonatalogue est un pédiatre spécialisé qui s’intéresse au nouveau-né, de la grossesse jusqu’aux premiers mois après la naissance. Il prend en charge la santé et le développement du nouveau-né fragile et du nourrisson.

EN QUOI CONSISTE LE MÉTIER ?

Le médecin néonatologue assure la prise en charge médicale du nouveau-né à besoins spécifiques, depuis la salle d’accouchement jusqu’à son départ à la maison.

Il travaille en milieu hospitalier en équipe pluridisciplinaire au sein d’une unité spécialisée, unité dans laquelle la surveillance et les soins prodigués aux nouveau-nés sont continus.

Les unités de soins néonataux prennent en charge les nouveau-nés prématurés et les enfants nés à terme présentant des malformations (notamment des malformations pulmonaires, intestinales ou rénales), des troubles de l’adaptation à la vie extra-utérine, une détresse respiratoire, ou encore une infection.

QUALITÉS

Les principales qualités du néonatologue sont la rigueur et la prise en charge de l’urgence, mais il doit également être un expert dans la communication avec les parents ou proches de l’enfant, ainsi que l’équipe soignante.

"En tant que néonatologue je suis amenée à réaliser de nombreux actes techniques sur les nouveau-nés, tels que la pose de cathéters épicutanéocaves ou la gestion de support respiratoire invasif ou par masques. Par ailleurs nos patients sont équipés de multiples capteurs afin de pouvoir surveiller leurs fréquences cardiaque et respiratoire, leur saturation en oxygène … et ils ont tous une sonde gastrique afin de les alimenter.

Malgré cet univers très technique, où l’enfant pourrait disparaître derrière tous ces dispositifs, il est important pour le médecin néonatologue , en collaboration avec l’équipe infirmière, de soutenir les parents et de ramener leur enfant et son confort au centre de leurs pré-occupations. Ceci n’est possible que grâce à la communication et la pédagogie dont nous faisons preuve, avec un maximum d’humanité, malgré les annonces parfois difficiles que nous devons faire. Une part de notre métier est aussi d’accompagner les enfants en fin de vie et leurs parents.

En tant que médecin néonatologue, je suis spécialiste dans la prise en charge de l’urgence vitale du nouveau-né. A ce titre, j’accorde une importance extrême à l’actualisation constante des compétences dans ce domaine, les miennes comme celles de l’équipe médico-soignante dont nos internes. »

 

Dr Charlotte PIERRON - Médecin spécialiste en néonatologie

Services associés
M. Paul Mousel visite les différents services d’hospitalisation dédiés à la prise en charge des patients COVID+

M. Paul Mousel visite les différents services d’hospitalisation dédiés à la prise en charge des patients COVID+

Aujourd’hui, le président de la Commission administrative du CHL, M. Paul Mousel, a visité les différents services d’hospitalisation dédiés à la prise en charge des patients COVID+. La visite a été guidée par le Dr Romain Nati, Directeur général du CHL, le Dr Martine Goergen, directeur médical du CHL et Mme Monique Birkel, Directrice des soins du CHL.

M . Mousel a profité de sa venue à l’hôpital pour échanger avec les équipes médico-soignantes du terrain et se faire une image des conditions de travail actuelles en zone COVID+ .

Au cours de la visite, M. Mousel a témoigné son soutien à l'ensemble des équipes du CHL et les a remercié une nouvelle fois pour l'énorme investissement et engagement dont ils font preuve depuis le début de cette crise sanitaire.

La Stroke Unit de niveau II du CHL

La Stroke Unit de niveau II du CHL

A l'occasion de la Journée Mondiale de l'AVC, le CHL vous présente sa Stroke Unit de niveau II. 

 

La stroke unit de niveau II du CHL est une unité d’hospitalisation du service de neurologie, spécialisée dans la prise en charge 24h/24h de patients souffrant d’accident vasculaire cérébral (AVC) avec un déficit neurologique persistant et d’Accidents Ischémiques Transitoires (AIT) avec un déficit rapidement régressif et correspond à des standards internationaux.

> La Stroke Unit du CHL fonctionne 24h/24 et 7j/7. Avec ses 6 lits spécialement aménagés et monitorisés, l’unité a pris en charge 319 patients atteints d’un AVC/d’une AIT en 2019.

 

Un accident vasculaire cérébral (AVC), aussi appelé attaque cérébrale ou « stroke » en anglais, survient lorsqu’un vaisseau sanguin du cerveau est obstrué, le plus souvent par un caillot de sang, ou lorsqu’un vaisseau sanguin du cerveau se rompt. On parle alors d’accident ischémique cérébral ou d’infarctus cérébral. Cette partie cérébrale en manque de sang ne peut plus fonctionner normalement, et apparaissent, souvent brutalement, les symptômes typiques d’un AVC. Moins souvent (environ 10 % - 15 % des cas), l'AVC est la conséquence de la rupture d’une artère, et le sang qui en est issu détruit le cerveau à son niveau.

Les origines des AVC sont multiples (artère du cou obstruée, embolie provenant du coeur, petite artère cérébrale occluse…), et la recherche en urgence de la cause chez chaque patient est essentielle pour prévenir la récidive et éviter des complications.

> Au niveau international, il est reconnu que la prise en charge des patients au sein d’une Stroke Unit démontre une réduction de 17 % du risque de décès et de 25 % du critère combiné "décès et dépendance".

 

Une équipe de spécialistes pour une prise en charge 24h/24h

Après avoir reçu les premiers soins au service des Urgences, les patients ayant subi un AVC sont hospitalisés au sein de la Stroke Unit du CHL.

Ce service assure un accompagnement optimal aux patients pendant les premiers jours/semaines qui suivent un AVC. Les patients y restent sous l’observation continue (monitoring) d’une équipe pluridisciplinaire spécialisée, qui surveille particulièrement les aspects suivants :

  • Rythme cardiaque
  • Tension artérielle
  • Température
  • Taux d’oxygène dans le sang
  • Conscience
  • Déficit neurologique, tel que signes de paralysie, troubles sensitifs et troubles visuels
  • Problèmes de déglutition
  • Troubles du langage
  • Fonction vésicale

> Prévenir des complications est l’objectif principal pendant la phase aiguë et post-aiguë.

 

L’équipe pluridisciplinaire spécialisée qui intervient dans la prise en charge de l’AVC/AIT est composée notamment:

  • de médecins formés à la pathologie neuro-vasculaire en nombre suffisant pour assurer une présence effective sur place 24 heures sur 24 toute l’année
  • d’infirmiers et d’infirmiers spécialisés (ex : formés à la réalisation d’échographie doppler ou ayant obtenu un DIU en pathologie vasculaire)
  • de kinésithérapeutes qui se concentrent sur la rééducation du patient : positionnement, thérapie respiratoire, apprentissage des déplacements, rééducation à la marche
  • d’orthophonistes en charge de la rééducation de la communication
  • d’ergothérapeutes qui effectuent des bilans (de motricité, de sensibilité et d’autonomie dans le quotidien du patient). Ils fournissent et adaptent le matériel auxiliaire (fauteuil roulant, attelle, etc.). Ils estiment si des aménagements du lieu de vie du patient sont nécessaires
  • d’assistantes sociales qui aident le patient p.ex. à choisir un centre de rééducation ou mettre en place la suite de son traitement (aide-ménagère, soins à domicile, etc.)
  • de psychologues assurant le suivi psychologique des patients et des familles
  • de diététiciennes qui interviennent pour effectuer une évaluation nutritionnelle complète et adapter les repas.

L’équipe de la Stroke Unit travaille également en étroite collaboration avec les autres services du CHL, à savoir le service de neuroradiologie, de neurochirurgie, de cardiologie, de chirurgie vasculaire, de réanimation, de diabétologie et de rééducation.

 

> Cette organisation a notamment permis la mise en place d’une filière de soins 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 pour la thrombectomie.

> A savoir : La thrombectomie mécanique est une procédure qui fait intervenir des praticiens de différentes spécialités avec une possibilité réelle d’améliorer les résultats pour les patients.

Dans un contexte de bonne collaboration, les autres hôpitaux du pays transfèrent régulièrement des patients au CHL lorsqu’un traitement par thrombectomie est nécessaire.

 

Le parcours de prise en charge d’un patient atteint d’un AVC

Dès l’arrivée aux urgences du CHL pour une suspicion d’AVC, le patient est examiné par le médecin neurologue. Plusieurs examens seront immédiatement réalisés afin de déterminer la cause de l’attaque cérébrale et de localiser la région atteinte. Pour permettre de poser un diagnostic précis, une imagerie cérébrale est effectuée (IRM ou scanner). D’autres examens complémentaires peuvent s’avérer nécessaires (écho-doppler, échographie cardiaque…).

> L’imagerie est une étape importante de la filière neurovasculaire (image IRM)

 

Des soins adaptés seront ensuite initiés en fonction de l’origine de l’accident vasculaire cérébral et de ses causes. Pour ces patients, plus vite sont instaurées des mesures thérapeutiques, meilleurs sont les pronostics de survie et les chances de récupération.

> Time is brain

 

Deux principales approches sont possibles afin de rétablir le flux sanguin cérébral : sous certaines conditions, le vaisseau bouché pourra être rouvert par un traitement appelé la thrombolyse (traitement médicamenteux pour dissoudre le caillot - ce traitement est possible uniquement dans les quatre heures et demi après le début des symptômes et selon l’état du patient) ou la thrombectomie (acte de neuroradiologie interventionnelle permettant d’extraire le caillot de sang grâce à un cathéter ; ce traitement doit se faire, en général, dans les 6 heures qui suivent l’AVC).

> Au CHL en 2017, 5 patients ont eu une thrombectomie, en 2018, 12 patients. De janvier à décembre 2019, 25 patients ont eu une thrombectomie.

 

Selon les cas, des médicaments comme des anti-agrégants plaquettaires qui empêchent la formation de caillots (aspirine par exemple) ou des anticoagulants sont aussi administrés.

L’équipe de la Stroke Unit a pour objectif d’éviter les complications et de stabiliser les patients, de tout mettre en oeuvre pour que la récupération se fasse au plus vite, puis de réorienter les personnes en fonction des séquelles éventuelles.

> Il s’agit d’un travail de guérison, de stabilisation, et d’orientation.

 

La rééducation du patient commence le plus rapidement possible, dès que son état de santé le permet. Elle dépend de l’importance de ses atteintes (hémiplégie, hémiparésie, troubles de mémoire, difficultés à déglutir, etc.) et augmente en intensité au fur et à mesure que l’état du patient s’améliore.

Elle débute au sein de la Stroke Unit et peut se poursuivre, si besoin, dans un centre de rééducation. Elle vise le rétablissement et/ou le maintien de l’autonomie du patient.

Pour minimiser le risque de nouvel accident vasculaire cérébral, le patient est également sensibilisé aux divers facteurs de risque "modifiables", comme le tabagisme, la surcharge pondérale ou encore la sédentarité. Le cas échéant, un traitement médicamenteux sera instauré lequel devra être poursuivi après la phase d’hospitalisation : hypertension artérielle, hypercholestéroléme, diabète, etc.

Lorsque l’état du patient s’est stabilisé et que tous les examens ont été réalisés, le patient peut quitter l’hôpital. Les possibilités de sortie sont discutées au sein de l’équipe pluridisciplinaire ensemble avec le patient et/ou la famille/les proches. L’âge du patient, sa situation personnelle et ses capacités physiques y sont pris en compte.

Si la situation le permet, le patient peut donc retourner à son domicile (avec éventuellement des soins de rééducation et/ou des soins infirmiers en ambulatoire). Si le retour au domicile n’est pas possible, le patient peut être pris en charge dans un centre de rééducation ou une maison de repos et de soins.

Le CHL suspend les visites aux patients

Le CHL suspend les visites aux patients

Une décision difficile prise en raison du risque croissant de contamination liée à la propagation foudroyante du coronavirus.

Devant la propagation foudroyante du coronavirus dans la population, le CHL se voit contraint de suspendre les visites auprès des patients à partir de ce jeudi 29 octobre, avec des exceptions pour la Maternité, la Kannerklinik et certains patients en situation critique. En Maternité, seule la présence du conjoint sera autorisée, en Kannerklinik, la présence d'un seul parent ou représentant légal de l’enfant à la fois sera permise.

La mesure est valable jusqu'à nouvel ordre.

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