En ce mois dédié à la santé masculine, l’équipe uro-oncologique du CHL sensibilise le public aux cancers de la prostate et des testicules.
Saviez-vous que le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez les hommes au Luxembourg, avec plus de 520 nouveaux cas chaque année ?
Le cancer de la prostate : un enjeu de santé chez les hommes !
1 homme sur 2 voit des changements de sa prostate dès 50 ans.
520 nouveaux cas en 2019 au Luxembourg, c'est le cancer masculin le plus fréquent.
Il se développe souvent lentement, mais peut provoquer des métastases si non traité.
Détecté tôt, il peut être pris en charge efficacement. Parlons-en !
Cancer de la prostate, quels sont les signes à surveiller ?
Les symptômes du cancer de la prostate peuvent ressembler à d'autres affections bénignes, mais ils ne doivent jamais être ignorés :
Ressenti de difficultés lors de l’écoulement de l’urine
Diminution de la pression du jet d’urine
Incapacité à vider complètement la vessie
Besoins importants et/ou fréquents d’uriner
Fuites urinaires
Levées fréquentes pendant la nuit
Sensation de brûlure ou de douleur en urinant
Présence de sang dans l’urine ou le sperme
Troubles sexuels
Douleur au niveau du petit bassin ou du bas du dos
Fatigue
Pourquoi consulter rapidement ?
Un dépistage précoce sauve des vies. Si vous ressentez l’un de ces symptômes, prenez rendez-vous avec votre médecin.
Dépistage du cancer de la prostate
La détection repose sur un test PSA et un toucher rectal. En cas d'anomalie, une biopsie (parfois précédée d'une IRM) est nécessaire pour confirmer le diagnostic.
Traitement et guérison
Chirurgie, radiothérapie, traitements hormonaux ou chimiothérapie : chaque soin est adapté à l’âge, au stade de la maladie et aux préférences du patient. Avec une détection précoce, les chances de rémission dépassent 90%.
Cette exposition, destinée à sensibiliser le grand public au diabète chez l’enfant, est visible jusqu’au 22 novembre au niveau de la passerelle entre la KannerKlinik et la Maternité du CHL.
L’exposition « De l’ombre à la lumière » présente une série de portraits d’enfants suivis au DECCP (DIABETES ENDOCRINOLOGY CARE CLINIQUE PÉDIATRIQUE) pour un diabète, réalisés sous forme d’ombres chinoises, par l’artiste photographe, Mme Nathalie De Wolf. ( www.photonathwolf.lu )
Après l’arrivée du Beyfortus (anticorps monoclonal) en 2023, un nouveau vaccin destiné aux femmes enceintes renforce désormais les stratégies de prévention contre le Virus Respiratoire Syncytial (VRS ou RSV en français). Le vaccin ABRYSVO®, développé par Pfizer et récemment approuvé au Luxembourg, est un vaccin inactivé protéique bivalent. Contrairement au Beyfortus, qui agit en administrant directement des anticorps aux nouveau-nés, ce vaccin repose sur un autre mécanisme : vacciner la mère dès la 32ème semaine de grossesse. Celle-ci produira des anticorps qu’elle transmettra à son bébé via le placenta, le protégeant ainsi durant ses premiers mois de vie. Ce vaccin est disponible depuis le mois d'août. Parlez-en à votre gynécologue.
Dr Isabel De La Fuente, médecin chef du service Pédiatrie et médecin spécialisé en maladies infectieuses : « Une double stratégie est en effet essentielle pour assurer une protection complète et continue contre le RSV. Elle repose sur trois raisons principales :
Les grossesses non physiologiques avec des mères présentant des comorbidités (diabète, hypertension artérielle, etc.)
…
Cette stratégie double permet de mieux gérer les imprévus liés aux difficultés d'approvisionnement des vaccins, telles que les ruptures de stock ou les problèmes de livraison.
Certains enfants très fragiles (avec cardiopathies instables, mucoviscidose, oxygénothérapie à domicile, etc.) sont éligibles pour une protection contre le RSV également pendant la deuxième année de vie et nécessiteront une injection de Beyfortus lors de leur 2ème saison de circulation RSV (car tant le vaccin pendant la grossesse que l’injection du Beyfortus pendant la 1ère année de vie ne vont protéger contre l’infection à RSV que pendant une durée limitée de plusieurs mois). »
Vaccination des femmes enceintes contre le RSV : ce qu’il faut retenir
Le vaccin ABRYSVO®, disponible au Luxembourg depuis ce mois d’août 2024, peut désormais être administré aux futures mamans pour protéger les bébés nés à partir de septembre.
Qui est éligible ?
Toutes les futures mamans en bonne santé, dont la grossesse se déroule harmonieusement et dont l'accouchement est prévu entre septembre et février, peuvent se faire vacciner dès la 32e semaine de grossesse (et jusqu’à 36 semaines de grossesse).
Pourquoi seulement à partir de la 32e semaine ?
Dr De La Fuente explique ce choix du Conseil Supérieur des Maladies Infectieuses, dont elle fait partie : « Nous avons privilégié la sécurité. En termes de profil de sécurité, les résultats des études menées sur le vaccin RSV étaient globalement très rassurants. Une étude majeure, nommée "Matisse", ayant inclus plus de 3.000 femmes dans un essai randomisé et contrôlé, n’a pas démontré de malformations chez les nouveau-nés ou d'événements indésirables statistiquement significatifs. Cependant, bien que non statistiquement probant, une légère augmentation des accouchements prématurés a été observée dans une population spécifique, notamment dans les pays à revenus intermédiaires. Cette approche dans le protocole de vaccination vise donc à éviter la période où le risque d’accouchement prématuré est plus élevé, garantissant ainsi un programme de vaccination très sûr. À l'avenir, avec l'accumulation de nouvelles données post-commercialisation de sécurité vaccinale (provenant par exemple des États-Unis), il est probable qu'au Luxembourg, la vaccination soit un jour conseillée plus tôt dans la grossesse, c’est-à-dire dès la 24e semaine d’aménorrhée. »
Comment fonctionne le vaccin et quels sont ses avantages ?
Comme les deux stratégies se basent sur une immunisation passive des nourrissons (les nourrissons « reçoivent » directement les anticorps contre le RSV), la durée de protection est limitée dans le temps permettant de protéger pendant 5-6 mois après la naissance ou après l’injection. Cependant, cette durée de protection permet de protéger le nourrisson pendant la durée de haute circulation du virus et pendant la période de vie la plus vulnérable aux infections RSV.
Quels sont les éventuels inconvénients de la vaccination ?
Dans ce contexte, deux principaux inconvénients de la vaccination peuvent être soulignés :
Uneinjection supplémentaire pour la maman, ce qui peut être une source de stress ou d'inconfort.
Un calendrier vaccinal chargé. Selon le Dr De La Fuente : « Le calendrier vaccinal pour les femmes enceintes est déjà bien rempli. En plus du vaccin contre le RSV, les femmes enceintes devraient se faire vacciner contre la coqueluche, en raison de sa circulation active et du risque d'infection grave pour les nouveau-nés. Elles devraient également se faire vacciner contre la grippe de façon saisonnière, et la saison de la grippe coïncide souvent avec celle du RSV. Les femmes enceintes peuvent se retrouver avec au moins trois injections de vaccin pendant la grossesse : coqueluche, grippe et RSV. À cela s'ajoute le vaccin contre la Covid-19, recommandé par le Conseil Supérieur des Maladies Infectieuses, surtout pour les femmes enceintes présentant des comorbidités augmentant leur risque d’infection COVID-19 grave (diabète gestationnel nécessitant un traitement médicamenteux, obésité, maladies pulmonaires ou cardiaques sous-jacentes…). La gestion de ce calendrier vaccinal chargé nécessite une coordination soignée. Bien que cela soit faisable, cela demande une planification rigoureuse de la part des professionnels de santé et des futures mamans. »
Dr De La Fuente conclut : « Malgré les inconvénients potentiels de la vaccination, les stratégies de vaccination pendant la grossesse sont primordiales, car elles contribuent à réduire la mortalité et la morbidité des maladies infectieuses, tant pour la mère que pour leur futur bébé. La vaccination contre le RSV, en particulier, est essentielle pour protéger le nouveau-né durant les 5 à 6 premiers mois de sa vie. »
Dans le cadre de la Journée mondiale de l'Hygiène des mains (5 mai), l'Unité de Prévention de l’Infection (UPI) a préparé une campagne de sensibilisation :
"L'hygiène des mains : ne restez pas sur vos a priori".
{ Bien sûr que 30 secondes de désinfection des mains ne peuvent pas sauver des vies }
{ Bien sûr que ma montre connectée est auto désinfectante }
{ Bien sûr que les bactéries et virus évitent de venir se réfugier sous les bijoux/ongles/vernis }
{ Bien sûr que l’hygiène des mains ne concerne que les infirmiers }
{ Bien sûr que la solution hydro-alcoolique abîme les mains }
A l’occasion d’Octobre Rose, Vanessa Grandjean, psychologue au CHL, vous présente le vrai du faux de 2 idées reçues à propos de l'état psychologique et cancer du sein.
A l’occasion d’Octobre Rose, Christine Schmit, kinésithérapeute au CHL, vous présente le vrai du faux de 4 idées reçues sur le sport en cas de cancer du sein.
Ce 15 mai 2025, le CHL a célébré la richesse de ses équipes et la force du vivre ensemble à travers une série d’activités engageantes et conviviales :
un Diversity Escape Game pour mieux comprendre les enjeux des handicaps invisibles, de l’interculturalité et des générations en entreprise,
un CHL Bazar mettant en lumière l’engagement associatif de nos collaborateurs,
un stand de Langue des Signes pour sensibiliser à l’inclusion des personnes malentendantes,
une semaine de menus internationaux à la cantine,
et la sortie du livret 100% Diversité CHL, présentant nos chiffres clés de 2024. Découvrez-le ici.
Depuis 2011, nous sommes fiers de faire partie de la Charte de la Diversité Lëtzebuerg. La diversité de notre personnel est une richesse essentielle pour notre institution.
Merci à toutes et tous pour votre participation et votre engagement. Continuons à faire vivre ensemble ces valeurs d’ouverture et de respect !
Le diabète est une maladie chronique caractérisée par un trouble du métabolisme du glucose, entraînant une élévation anormale du taux de sucre dans le sang. En cas de diabète, le taux de sucre sanguin dépasse ou est égal à 1,26 g/L. Malgré cette élévation, les organes vitaux tels que le cerveau, le cœur et les muscles présentent un déficit en sucre.
Normalement, le taux de sucre dans le sang se situe entre 70 mg/dl à jeun ou entre les repas.
On parle de « pré-diabète » lorsque le taux de sucre dans le sang se situe entre 110 et 125 mg/dl à jeun ou entre les repas.
Pourquoi dit-on « Les diabètes » ?
Les diabètes regroupent différentes maladies affectant le pancréas, le foie, ou d'autres organes tels que le tube digestif, les reins, les muscles, voire plusieurs organes simultanément. Dr Catherine Atlan, médecin spécialiste en endocrinologie-diabétologie au CHL, précise : « Il existe en réalité divers types de diabètes, et même dans le cas du diabète de type 2, chaque patient présente des variations spécifiques de la maladie. Cependant, le point commun est que le sucre ne peut plus pénétrer efficacement dans les organes, ce qui entraîne une élévation du taux de sucre dans le sang. La cause du diabète est ainsi souvent plurifactorielle, impliquant la combinaison de plusieurs organes. »
Le diabète est-il dangereux pour ma santé ?
Un diabète non contrôlé peut entraîner des complications graves, notamment des problèmes cardiaques (crises cardiaques, accidents vasculaires cérébraux…), des lésions nerveuses (picotements, engourdissements, douleurs…), des maladies rénales (insuffisance rénale…) et des troubles de la vision (atteinte de la rétine, perte de la vue…).
Comment traite-t-on le diabète ?
Le traitement personnalisé du diabète repose sur le principe de l'escalade, une approche progressive visant à ajuster la thérapie en fonction de la réponse du patient au traitement.
Lorsque le diabète est diagnostiqué, la première étape consiste à prescrire un ou deux médicaments. Ensuite, une analyse de sang, mesurant le taux d'HbA1c (hémoglobine glyquée), est réalisée après 3 à 6 mois pour évaluer le contrôle glycémique. Si le taux d'HbA1c est significativement élevé, le patient est encouragé à surveiller régulièrement sa glycémie, soit par le prélèvement d’une gouttelette de sang au bout du doigt, soit à l'aide d'un capteur de glycémie.
Un taux d'HbA1c élevé est associé à un risque accru de complications. Par conséquent, l'objectif thérapeutique est de maintenir l'HbA1c aussi près que possible de 7%, correspondant à une moyenne de sucre sanguin inférieure à 150 mg/dl au cours des trois derniers mois. Un individu non diabétique présente généralement un taux d'HbA1c compris entre 6 et 6,5%. Il est dès lors crucial d'enseigner au patient à comprendre cette moyenne, bien que parfois elle puisse ne pas refléter les variations du taux de sucre tout au long de la journée.
Si, après quelques semaines, les valeurs de sucre sanguin reviennent à des niveaux acceptables, le traitement est maintenu. Cependant, si le contrôle glycémique reste insatisfaisant, les ajustements sont nécessaires, soit en augmentant la dose du médicament actuel, soit en ajoutant un nouveau médicament.
Dans le cas d'un diabète de type 2 associé à un excès de poids, la gestion du poids est également un élément clé du traitement. Cela implique une surveillance attentive de l'alimentation, avec une réduction des portions et l'évitement d'aliments susceptibles d'augmenter significativement le taux de sucre, tels que les pâtisseries et les sodas.
Les différents médicaments utilisés contre le diabète
Il existe une diversité de médicaments destinés au traitement du diabète, chacun adapté à des besoins spécifiques :
L’insuline. Utilisée lorsque le pancréas ne produit plus d'insuline, que ce soit dans le diabète de type 1, le diabète de type 2 ou d'autres types de diabète. Il existe plusieurs types d'insuline, comprenant les versions lentes, longues et rapides.
Des médicaments favorisant le fonctionnement du foie et des muscles : comme la Metformine et le Glucophage, qui agissent en améliorant la sensibilité à l'insuline.
Des médicaments stimulant le pancréas : Ces médicaments visent à soutenir le fonctionnement du pancréas dans la production d'insuline.
Des médicaments améliorant l'efficacité de l'insuline et réduisant l'appétit : par exemple, l’Ozempic
Des médicaments favorisant l'élimination du sucre par les reins
Des médicaments stimulant la production d'insuline par le pancréas
Des médicaments améliorant la réponse des organes à l'insuline
Dr Atlan : « Cette diversité de médicaments permet une personnalisation du traitement en fonction des besoins spécifiques de chaque individu. Cependant, cela peut signifier que certains patients nécessitent jusqu'à six médicaments différents pour traiter leur diabète. L'objectif ultime est d'atteindre une régulation normalisée du taux de sucre, et le choix des médicaments dépendra de la situation clinique particulière de chaque patient. »
Deux messages du Dr Atlan, destinés aux patients, concernant la prise de médicaments pour le traitement du diabète :
Évitez d'arrêter le médicament simplement parce que la boîte est vide. Le diabète est une maladie chronique nécessitant un traitement continu.
Même lorsque les niveaux de sucre dans le sang ou le taux de HbA1c sont satisfaisants, ne suspendez pas votre traitement. C'est grâce au médicament que ces valeurs ont pu s'améliorer. En interrompant le traitement, les niveaux de sucre risquent de remonter.
Le débat sur les effets secondaires et l'arrêt des médicaments
Si les effets indésirables sont généralement prévisibles, les effets indésirables graves sont quant à eux très rares. Dr Atlan : « En tant que médecin, nous devons expliquer aux patients que tous les médicaments contre le diabète ont des effets bénéfiques ainsi que des effets indésirables, parfois plus ou moins tolérables tels que la diarrhée ou le besoin fréquent d'uriner. Prévenir le patient est primordial pour qu'il ne soit pas surpris ni effrayé, mais au contraire, qu'il reste vigilant. Souvent, il suffira de modifier la dose pour rendre les effets secondaires plus tolérables. Parfois, l'arrêt du médicament est envisagé, mais il devra être remplacé. Dans ce contexte, il est particulièrement important que le patient prenne note des raisons pour lesquelles le médicament n'est plus pris, ce qui s'est passé avec ce médicament, afin que le prochain médecin rencontré ne propose pas le même traitement. »
Pourquoi est-ce que je prends d’autres médicaments que ceux du diabète ?
De nombreux patients sont amenés à prendre d'autres médicaments que ceux destinés au traitement de leur diabète, pour les raisons suivantes :
Réduire le risque cardiovasculaire en maîtrisant deux facteurs de risque majeurs, à savoir un taux élevé de cholestérol et une hypertension artérielle. Cela implique la régulation du taux de cholestérol LDL et le maintien d'une tension artérielle cible de 130/80 mmHg à 140/70 mmHg chez les personnes qui vivent avec un diabète.
Traiter les complications du diabète, telles que les atteintes oculaires, rénales, nerveuses (avec recours à des antidouleurs), des gros vaisseaux et du cœur, ainsi que les infections.
Soigner d’autres problèmes de santé (polyarthrite, ostéoporose, cancer…). Dr Atlan : « Vivre avec le diabète peut s'accompagner d'autres maladies, parfois graves comme le cancer. Or, un diabète mal équilibré accroît le risque de cancer, d'où la nécessité de faire dépistages réguliers (consultation chez le gynécologue, mammographie, examens de la prostate, etc.). De plus, il faut savoir que les traitements contre le cancer peuvent aggraver le diabète en augmentant le taux de sucre, réduisant ainsi l'efficacité du traitement anticancéreux. Une attention particulière doit donc être accordée lors de périodes de chimiothérapie, d'immunothérapie, de corticothérapie, pour maintenir un contrôle optimal du diabète. »
Peut-on espérer une rémission du diabète ?
Dr Atlan répond à la question : « Oui, cela est possible, surtout au début de la maladie, notamment lorsqu'une perte de poids significative est observée chez le patient. Cependant, il est important de noter que cette période de rémission, résultant exclusivement d'un changement radical du mode de vie sans recours à des médicaments, demeure rare. Une surveillance attentive, notamment à travers des mesures régulières du taux moyen de sucre, est donc essentielle. Il faut toutefois rester extrêmement prudent : le diabète est une maladie chronique, et son origine ne se limite pas uniquement au surpoids et à l’obésité. Des facteurs, tels que la génétique, entrent également en jeu dans son apparition. »
L’importance du rôle actif du patient dans sa prise en charge
Le patient est vivement encouragé à prendre une part active dans sa prise en charge en développant une connaissance approfondie des médicaments qu'il utilise pour traiter son diabète. Dr Atlan : « Le patient devrait être en mesure d'identifier les médicaments qu'il consomme, d'en connaître le dosage, d'approfondir sa compréhension du mode de fonctionnement des médicaments, de comprendre leur utilité, ou encore d'être conscient des circonstances éventuelles pouvant entraîner leur interruption. De plus, il est vivement recommandé au patient de maintenir une surveillance régulière de ses stocks et de veiller à prendre ses médicaments quotidiennement, même pendant les périodes de vacances. »
Cet article est issu d’une mini-conférence intitulée "Ma vie avec le diabète : pourquoi la nécessité d'une prise abondante de médicaments ?" présentée par le Dr Catherine Atlan, médecin spécialiste en endocrinologie-diabétologie au Centre Hospitalier de Luxembourg (CHL), à l'occasion de la Journée Mondiale du Diabète célébrée le 14 novembre 2023.