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Journée mondiale contre l’hépatite - « Éliminez l’Hépatite, faites-vous dépister ! »

Journée mondiale contre l’hépatite - « Éliminez l’Hépatite, faites-vous dépister ! »

Chaque année, le 28 juillet, se tient la Journée mondiale contre l'hépatite, coordonnée par la World Hepatitis Alliance. À travers le thème principal « Trouver les millions manquants, avez-vous été dépistés ? », cette journée vise à sensibiliser la population aux risques des hépatites virales, à la prévention des infections et la lutte contre cette maladie.

En effet, au niveau mondial, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que 230 millions de personnes vivent avec une hépatite B sans le savoir et 58 millions vivent avec une hépatite C et l’ignorent.

L’hépatite C est considérée comme l’infection la plus dangereuse. On estime que 0,7% des résidents au Luxembourg sont touchés.

L’hépatite B et C sont des infections transmissibles causées par les virus de l’hépatite B (VHB) et VHC (hépatite C). L’hépatite B se transmet par relations sexuelles non protégées, par contact avec du sang infecté, de la mère à l’enfant et dans certains cas par la salive. L’hépatite C se transmet par le sang et la plupart des infections se font suite à un contact plaie ouverte et faibles quantités de sang.

L'hépatite C est caractérisée par une inflammation du foie. Le VHC peut causer une hépatite aiguë ou chronique. Ainsi, la maladie peut se manifester par des symptômes bénins qui durent quelques semaines, mais également devenir plus sévère et chronique. Si elle n'est pas diagnostiquée suffisamment tôt et traitée de façon adéquate, elle risque d’évoluer en cirrhose chronique ou en cancer du foie. Il existe un vaccin contre les hépatites A et B, mais pas encore contre l'hépatite C.

Comme les hépatites évoluent souvent à bas bruit, le ministère de la Santé rappelle l’importance de la prévention et du dépistage. Dépister tôt, permet de traiter tôt!

Action de sensibilisation ciblée

À l’occasion de la Journée mondiale contre l’hépatite et afin de cibler au mieux la population la plus vulnérable à l’hépatite C, à savoir les usagers de drogues, une action de sensibilisation aura lieu à la salle de consommation supervisée de drogues « Abrigado » avec le soutien de la direction et du personnel de la structure psycho-médico-sociale. Des membres du personnel du LIH, du CHL et du service HIV Berodung de la Croix-Rouge luxembourgeoise seront présents pour informer et sensibiliser les usagers de drogues sur les situations à risque de transmission de l’hépatite C, ainsi que pour offrir un test de dépistage rapide de l’hépatite C grâce à la présence du DIMPS (Mobile HIV Testing)).

Au cours des dernières années, le pays a déployé des efforts considérables pour réduire les cas de maladie au sein de cette population. Dans ce cadre, une étude pilote a été conduite avec des usagers de drogue sur plusieurs sites. Cette étude, qui sera poursuivie et étendue, a été sélectionnée en tant qu’exemple de bonne pratique en Europe pour le dépistage et la prise en charge de l’hépatite C.

Dépistage et prise en charge de l'hépatite C chez les usagers de drogues au Luxembourg : un modèle de bonne pratique en Europe

L'Observatoire Européen des Drogues et des Toxicomanies (OEDT), qui publie régulièrement des rapports sur les maladies infectieuses en Europe liées à la consommation de drogues, a sélectionné des approches novatrices de différents pays afin de les présenter comme des modèles de bonne pratique. Ce sont des projets permettant d’améliorer le dépistage du VHC et les soins chez les usagers de drogues.

Parmi ceux-ci figure le projet luxembourgeois HCV-UD, développé conjointement par la Infectious Diseases Research Unit du Department of Infection and Immunity du LIH et le Service national des maladies infectieuses du CHL. Le projet consiste à rapprocher le dépistage et le traitement du VHC des clients des centres d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques afin de diminuer la prévalence et la transmission du VHC et d'améliorer le suivi du traitement.

L'étude pilote d'intervention a été menée de 2015 à 2018 dans trois centres d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques et dans la salle de consommation de drogues surveillée Abrigado. Sur les 368 usagers de drogue qui ont participé dans l’étude, 48 ont reçu un traitement antiviral à action directe. Au total, 55 ont été suivis pour leur infection au VHC. « L'étude démontre la faisabilité et l'acceptabilité des tests de dépistage du VHC mis en place dans les centres d’accueil et d’accompagnement de réduction des risques chez les usagers de drogue, y compris le dépistage proactif de cette population », explique le Dr Carole Devaux, responsable de la Infectious Diseases Research Unit au LIH et présidente du Comité de surveillance du SIDA, des hépatites infectieuses et des maladies sexuellement transmissibles.

Fort de son succès, le projet a été étendu aux organisations de prise en charge des sans-abri, aux cabinets médicaux prescrivant des traitements de substitution et à une deuxième salle de consommation supervisée de drogues à Esch-sur-Alzette « Contact Esch » qui sera officiellement inaugurée le 25 juillet 2019.

Formuler des recommandations

L'étude pilote a été très utile dans le contexte national. « Les résultats de notre étude rentreront également dans le nouveau plan d’action drogues 2020-2025 », déclare le Dr Devaux.  Sous la direction de l'OEDT et de son point focal luxembourgeois à la Direction de la santé, une table ronde a été organisée en janvier 2019 avec 21 acteurs clés afin de dégager un consensus sur les principales barrières au dépistage du VHC et à l'accès aux soins des personnes injectant des drogues. La table ronde a rassemblé, entre autres, des experts de différents organismes de traitement, de la salle de consommation de drogue et du Service national des maladies infectieuses. Un rapport résultant de la table ronde est actuellement en préparation, indiquant les solutions principales et les recommandations pour le dépistage du VHC et l'accès au traitement. Le rapport sera diffusé auprès des parties prenantes tant au niveau système (politique) qu’au niveau prestataire (professionnels du terrain).

Communiqué par le ministère de la Santé, la HIV Berodung de la Croix-Rouge luxembourgeoise, le Luxembourg Institute of Health (LIH) et le Centre Hospitalier de Luxembourg (CHL)

 

Découvrez le dépliant: "Journée mondiale contre les hépatites, 28 juillet: Dépistage et vaccination!" sur le site du Ministère de la Santé.

Journée mondiale contre l’hépatite - « Éliminez l’Hépatite, faites-vous dépister ! »

Journée mondiale contre l’hépatite - « Éliminez l’Hépatite, faites-vous dépister ! »

Chaque année, le 28 juillet, se tient la Journée mondiale contre l'hépatite, coordonnée par la World Hepatitis Alliance. À travers le thème principal « Trouver les millions manquants, avez-vous été dépistés ? », cette journée vise à sensibiliser la population aux risques des hépatites virales, à la prévention des infections et la lutte contre cette maladie.

En effet, au niveau mondial, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que 230 millions de personnes vivent avec une hépatite B sans le savoir et 58 millions vivent avec une hépatite C et l’ignorent.

L’hépatite C est considérée comme l’infection la plus dangereuse. On estime que 0,7% des résidents au Luxembourg sont touchés.

L’hépatite B et C sont des infections transmissibles causées par les virus de l’hépatite B (VHB) et VHC (hépatite C). L’hépatite B se transmet par relations sexuelles non protégées, par contact avec du sang infecté, de la mère à l’enfant et dans certains cas par la salive. L’hépatite C se transmet par le sang et la plupart des infections se font suite à un contact plaie ouverte et faibles quantités de sang.

L'hépatite C est caractérisée par une inflammation du foie. Le VHC peut causer une hépatite aiguë ou chronique. Ainsi, la maladie peut se manifester par des symptômes bénins qui durent quelques semaines, mais également devenir plus sévère et chronique. Si elle n'est pas diagnostiquée suffisamment tôt et traitée de façon adéquate, elle risque d’évoluer en cirrhose chronique ou en cancer du foie. Il existe un vaccin contre les hépatites A et B, mais pas encore contre l'hépatite C.

Comme les hépatites évoluent souvent à bas bruit, le ministère de la Santé rappelle l’importance de la prévention et du dépistage. Dépister tôt, permet de traiter tôt!

Action de sensibilisation ciblée

À l’occasion de la Journée mondiale contre l’hépatite et afin de cibler au mieux la population la plus vulnérable à l’hépatite C, à savoir les usagers de drogues, une action de sensibilisation aura lieu à la salle de consommation supervisée de drogues « Abrigado » avec le soutien de la direction et du personnel de la structure psycho-médico-sociale. Des membres du personnel du LIH, du CHL et du service HIV Berodung de la Croix-Rouge luxembourgeoise seront présents pour informer et sensibiliser les usagers de drogues sur les situations à risque de transmission de l’hépatite C, ainsi que pour offrir un test de dépistage rapide de l’hépatite C grâce à la présence du DIMPS (Mobile HIV Testing)).

Au cours des dernières années, le pays a déployé des efforts considérables pour réduire les cas de maladie au sein de cette population. Dans ce cadre, une étude pilote a été conduite avec des usagers de drogue sur plusieurs sites. Cette étude, qui sera poursuivie et étendue, a été sélectionnée en tant qu’exemple de bonne pratique en Europe pour le dépistage et la prise en charge de l’hépatite C.

Dépistage et prise en charge de l'hépatite C chez les usagers de drogues au Luxembourg : un modèle de bonne pratique en Europe

L'Observatoire Européen des Drogues et des Toxicomanies (OEDT), qui publie régulièrement des rapports sur les maladies infectieuses en Europe liées à la consommation de drogues, a sélectionné des approches novatrices de différents pays afin de les présenter comme des modèles de bonne pratique. Ce sont des projets permettant d’améliorer le dépistage du VHC et les soins chez les usagers de drogues.

Parmi ceux-ci figure le projet luxembourgeois HCV-UD, développé conjointement par la Infectious Diseases Research Unit du Department of Infection and Immunity du LIH et le Service national des maladies infectieuses du CHL. Le projet consiste à rapprocher le dépistage et le traitement du VHC des clients des centres d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques afin de diminuer la prévalence et la transmission du VHC et d'améliorer le suivi du traitement.

L'étude pilote d'intervention a été menée de 2015 à 2018 dans trois centres d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques et dans la salle de consommation de drogues surveillée Abrigado. Sur les 368 usagers de drogue qui ont participé dans l’étude, 48 ont reçu un traitement antiviral à action directe. Au total, 55 ont été suivis pour leur infection au VHC. « L'étude démontre la faisabilité et l'acceptabilité des tests de dépistage du VHC mis en place dans les centres d’accueil et d’accompagnement de réduction des risques chez les usagers de drogue, y compris le dépistage proactif de cette population », explique le Dr Carole Devaux, responsable de la Infectious Diseases Research Unit au LIH et présidente du Comité de surveillance du SIDA, des hépatites infectieuses et des maladies sexuellement transmissibles.

Fort de son succès, le projet a été étendu aux organisations de prise en charge des sans-abri, aux cabinets médicaux prescrivant des traitements de substitution et à une deuxième salle de consommation supervisée de drogues à Esch-sur-Alzette « Contact Esch » qui sera officiellement inaugurée le 25 juillet 2019.

Formuler des recommandations

L'étude pilote a été très utile dans le contexte national. « Les résultats de notre étude rentreront également dans le nouveau plan d’action drogues 2020-2025 », déclare le Dr Devaux.  Sous la direction de l'OEDT et de son point focal luxembourgeois à la Direction de la santé, une table ronde a été organisée en janvier 2019 avec 21 acteurs clés afin de dégager un consensus sur les principales barrières au dépistage du VHC et à l'accès aux soins des personnes injectant des drogues. La table ronde a rassemblé, entre autres, des experts de différents organismes de traitement, de la salle de consommation de drogue et du Service national des maladies infectieuses. Un rapport résultant de la table ronde est actuellement en préparation, indiquant les solutions principales et les recommandations pour le dépistage du VHC et l'accès au traitement. Le rapport sera diffusé auprès des parties prenantes tant au niveau système (politique) qu’au niveau prestataire (professionnels du terrain).

Communiqué par le ministère de la Santé, la HIV Berodung de la Croix-Rouge luxembourgeoise, le Luxembourg Institute of Health (LIH) et le Centre Hospitalier de Luxembourg (CHL)

 

Découvrez le dépliant: "Journée mondiale contre les hépatites, 28 juillet: Dépistage et vaccination!" sur le site du Ministère de la Santé.

Les maladies sexuellement transmissibles (MST)

Les maladies sexuellement transmissibles (MST)

Aussi appelées maladies vénériennes, les Maladies Sexuellement Transmissibles (MST) sont plus nombreuses qu’on ne l’imagine.

Elles peuvent être provoquées par : 

  • Un virus
  • Une bactérie
  • Un parasite
  • Un champignon


La plupart d’entre elles se soignent facilement mais, non traitées, elles peuvent entraîner de graves complications.

Leurs transmissions sont principalement lors de relations sexuelles :

  • Rapport anal
  • Vaginal
  • Oro-génital

C’est pourquoi il est important de se protéger lors des rapports sexuels, de se faire dépister et de traiter les MST.

Retrouvez dans la brochure "Les maladies sexuellement transmissibles (MST)"

  • Les MST et leur évolution clinique
  • Les transmissions
  • Les dépistages et ces délais
  • La prévention 

Découvrez également notre Quizz interactif

Le quizz est téléchargeable:

Au Luxembourg, les MST sont en augmentation depuis les années 1990, il est donc primordial de vous informer sur les façons de vous protéger, ou de vous faire dépister.

La meilleure prévention face aux maladies sexuellement transmissibles reste le préservatif... et l'information.

Services associés
La recherche autour des maladies infectieuses

La recherche autour des maladies infectieuses

Causées par des micro-organismes pathogènes comme les bactéries, les virus, les parasites ou les champignons, les maladies infectieuses peuvent se transmettre directement ou indirectement d’une personne à l’autre. 

Si certaines de ces maladies, comme le rhume ou l’angine, sont bénignes, d’autres, comme le paludisme, la tuberculose, le sida ou les hépatites sont beaucoup plus graves, et il n’existe pas toujours de traitements définitifs. 

Les médecins du service national de maladies infectieuses du CHL ont une longue tradition de recherche, et ils ont développé des liens de collaboration très forts avec l’unité de maladies infectieuses du LIH (Infectious Diseases Unit). Ils sont depuis de nombreuses années impliqués dans projets de longue haleine, notamment sur les virus du sida ou de l’hépatite C.


Recherche et suivi des patients atteints du virus du sida

  • Un ambitieux projet européen de recherche sur le sida: Projet EuroSIDA  

Financé par la Commission européenne dans le cadre du programme de recherche FP7, le projet EuroSIDA a pour vocation de suivre le pronostic clinique à long terme des patients porteurs du virus du sida en Europe et de vérifier l’impact des traitements antiviraux sur leur état de santé. Le projet a démarré en 1994 et il s’est étoffé au cours des années prenant en compte les évolutions des traitements anti-VIH et les avancées de la médecine pour le suivi des patients infectés. A ce jour, il inclut plus de 22 000 patients, porteurs du virus du sida et suivis dans plus de 100 hôpitaux de 35 pays européens, dont le CHL. Entre 200 et 300 patients du CHL ont en effet été inclus au fil des années dans les différentes cohortes recrutées par le projet. L’analyse des données recueillies a permis de nombreuses publications, étudiant différents aspects des évolutions du virus et des réponses aux traitements antiviraux. 

Les chercheurs se sont ainsi intéressés aux potentielles conséquences du gain de poids consécutif à la prise de traitement antiviraux, en vérifiant notamment les risques cardiovasculaires et de diabètes. En étudiant ainsi les incidents cardiovasculaires et le diabète de patients « neutres » avant la prise de traitement antiviraux, et en les corrélant avec leur évolution pondérale, ils ont identifié une augmentation des risques cardio-vasculaires chez les patients considérés au départ comme de poids « normal ». Le risque de développer un diabète augmente aussi avec la prise de poids, indépendamment toutefois du poids d’origine des patients6.  

L’analyse des données concernant la prise en charge des patients VIH dans les différents pays européens, et notamment la comparaison entre les pays est-européens et les autres, a aussi permis d’identifier de grandes différences : la prescription de traitements antirétroviraux pour des patients asymptomatiques est faite plus tard dans les pays d’Europe de l’Est. Rares sont aussi les centres de traitements est-européens à effectuer des tests de résistance avant de prescrire des traitements antirétroviraux ou si les traitements antirétroviraux ont échoué. Enfin, les différences sont notables entre les pays d’Europe de l’Est et les autres concernant la vaccination contre l’hépatite B, l’accès direct aux antiviraux, l’intégration de traitements VIH/tuberculose, et l’examen de santé général des porteurs de virus pour identifier d’autres problèmes.


L’hépatite C au Luxembourg : études épidémiologiques sur des populations cibles

  • Une étude épidémiologique au Luxembourg sur les usagers de drogue et le virus de l’hépatite C: Projet HCV-UD

Mis en œuvre en collaboration avec le LIH, mais aussi avec l’Abrigado et plusieurs autres centres d’accueil des drogués au Luxembourg, le projet HCV-UD s’adresse à une population particulièrement à risque d’infection par le virus de l’hépatite C : les usagers de drogue. 

L’étude, réalisée sur base d’un questionnaire et d’un suivi biologique, permet de connaître l’état de santé des participants, vérifiant ainsi s’ils sont affectés par le virus et pouvant proposer des traitements. Elle permet aussi de mieux identifier les facteurs de risque associés à la prise de drogues, d’évaluer l’efficacité des nouveaux traitements et d’améliorer les actions de prévention. A ce jour, 330 personnes ont accepté de participer à l’étude. Les données recueillies n’ont pas encore été analysées et le recrutement se poursuit. 

  • Une étude sur l’hépatite C en prison au Luxembourg: Projet HCV CPL

Cette étude a démarré en 2003. A l’origine, le projet avait pour but le recensement et le traitement des patients infectés par le virus de l’hépatite C emprisonnés au Centre Pénitentiaire de Luxembourg et leur possible ré-infection. Entre 2003 et 2013, 665 prisonniers ont été testés positifs, 204 ont été traités. 44 n’ont pas répondu au traitement, 43 ont été perdus de vue et 122 ont été guéris. Les médecins du CHL et les chercheurs du LIH ont toutefois observé qu’un pourcentage trop élevé de détenus guéris étaient à nouveau ré-infectés à leur sortie de prison. Le protocole de l’étude a alors été récemment modifié pour permettre une meilleure évaluation du taux d’infection par hépatite C en prison. Il inclut aussi dorénavant la mise en œuvre d’un réseau d’accueil des détenus dès leur sortie de prison, prévoyant un contact chez un médecin généraliste prescripteur de méthadone. 

Dr Vic Arendt, médecin infectiologue au CHL

Mon premier travail de recherche, c’était dans un laboratoire de virologie (étudiant les virus), à la fin de ma spécialisation à New York. En arrivant au CHL, j’ai pu poursuivre dans cette voie, en étant dès l’origine impliqué dans la création d’un laboratoire de virologie à l’hôpital. Ce labo prenait en charge le suivi des patients HIV, en étudiant l’évolution des charges virales. Nous faisions des cultures de virus, qui nous permettaient de mieux voir comment se développait le HIV, mais aussi de vérifier l’efficacité (toute relative) des monothérapies et des premiers médicaments. Le laboratoire a pris de l’ampleur, il s’est spécialisé dans la résistance aux antiviraux, puis a développé une branche sur la virologie et l’immunologie fondamentale… il a aussi été intégré à ce qui était à l’époque le CRP-Santé, aujourd’hui LIH.

Avec l’équipe du laboratoire, j’ai participé à plusieurs projets de recherche sur le sida, notamment en Afrique, avec le soutien du Ministère de la coopération luxembourgeoise. Nous avions par exemple un projet au Rwanda, pour étudier la transmission du virus entre la mère (séropositive) et l’enfant, pendant la grossesse puis l’allaitement. A cette époque, alors qu’on connaissait la possibilité d’infection par la mère à l’enfant au moment de l’allaitement ou de la grossesse, on ne donnait pas systématiquement de traitement tri-thérapique à la mère – la prescription du traitement dépendait du degré de déficience immunitaire de la personne. Notre étude nous a amené à prescrire à toutes les femmes enceintes et allaitantes séropositives, un traitement de tri-thérapies, et nous avons constaté une très forte réduction de la transmission du virus entre la mère et l’enfant. Les résultats de ce travail ont été largement reconnus par la communauté internationale médicale.

Aujourd’hui, je participe à deux études menées au Luxembourg sur l’hépatite C en collaboration avec le LIH. Dans notre pays, ce sont les usagers de drogue les plus affectés par ce virus. Nous voudrions en connaître la prévalence, les guérisons naturelles s’il y en a, connaître les différents types de génotypes, mieux évaluer le nombre de patients qui devraient recevoir un traitement antiviral. Nous voudrions aussi vérifier la corrélation entre les habitudes de consommation des drogues, la durée et les substances consommées et le risque d’infection à l’hépatite C.»

VIH / SIDA

  • Essai d’interruption du traitement chez des patients séropositifs avec un faible taux de virus dans le sang

L’infection au VIH peut être contrôlée avec des antirétroviraux qui diminuent la charge virale (nombre de particules dans le sang). Le virus n’est pas éliminé mais sa quantité est si faible qu’il ne peut plus être détecté. Le traitement doit continuer à vie. Il peut être toutefois associé à de nombreux effets indésirables et certains patients développent parfois une résistance au médicament. L'objectif de cette étude est d'évaluer la proportion de patients dont la charge virale reste faible même après 48 semaines (11 mois) d'interruption du traitement. Dans un premier temps, la charge virale sera mesurée chez des patients séropositifs sous traitement antirétroviral. Dans un second temps, les patients avec une charge virale très basse se verront proposer une interruption de traitement sous suivi rigoureux. 643 patients seront inclus en Belgique et au Luxembourg.

  • Nouvelle stratégie de traitement précoce du VIH

Après détection du VIH, le début du traitement est généralement envisagé en fonction du taux de CD4+ (cellules du sang qui aident à combattre les infections). Ce taux est élevé en début d’infection puis diminue avec le temps. Si ce taux descend en dessous de 350 cellules/mm3 ou si des symptômes de SIDA apparaissent, un traitement doit être débuté. Certains experts pensent cependant que le traitement devrait commencer plus tôt.

L’objectif de cette étude est de définir si le démarrage d’un traitement précoce (lorsque le taux de cellules CD4+ est élevé) permettrait au patient de rester en bonne santé plus longtemps. Les patients acceptant de participer seront répartis en deux groupes : les patients du premier groupe recevront un traitement contre le VIH immédiatement après le recrutement, les patients du second débuteront le traitement lorsque le taux de cellule CD4+ sera au-dessous de 350 cellules/mm3 ou si des symptômes du SIDA apparaissent. Les patients seront contrôlés par leur médecin tous les quatre mois. 4 000 personnes devraient participer dans le monde entier. L’étude dure environ 6 ans.


HEPATITE C

  • Toxicomanie, hépatite C et substitution : étude épidémiologique, comportementale et clinique au Luxembourg

L'hépatite C (HCV) est un virus qui s’attaque aux cellules du foie et entraine son inflammation. Le virus est transmis essentiellement par voie sanguine et les consommateurs de drogues injectables (par seringue) y sont souvent exposés.

L’objectif de cette étude est d’évaluer la proportion des usagers de drogue infectés par le virus de l’hépatite et de connaître leurs habitudes de consommation pour mieux comprendre les facteurs de risque de transmission du virus. Des échantillons de sang, des informations sur les habitudes de consommation et sur le développement de la maladie seront recueillies. 1000 patients devraient être recrutés au Luxembourg.

  • Prise en charge de l’Hépatite C en milieu carcéral

L'hépatite virale C (HCV) touche environ 1% de la population mondiale. Elle est cependant beaucoup plus fréquente dans la population carcérale (29-35%), notamment dû au taux élevé de consommateurs de drogue injectables. Ce virus peut entraîner à long terme des lésions au niveau du foie, dont la plus grave est la cirrhose, pouvant évoluer vers un cancer du foie.

L’objectif de cette étude est d'analyser les possibilités de prise en charge de patients ayant une sérologie hépatite virale C positive lors d'un séjour en milieu carcéral et d’évaluer le taux de réinfection et de super-infection (infection par d’autres souches VIH) lors de leur séjour en prison. Des échantillons de sang et des examens médicaux seront réalisés et des données sur les habitudes de consommation des drogues et sur les antécédents d’infection seront recueillies à l’entrée en prison, annuellement et à la sortie de prison. Environ 250 patients seront recrutés.


ROUGEOLE

  • Effets à long-terme de la vaccination et de l’infection naturelle par le virus de la rougeole.

La rougeole est une maladie hautement infectieuse causée par un virus qui peut avoir des effets indésirables graves et durables. La vaccination contre ce virus permet de développer des cellules immunitaires mémoires (cellule de défense de l’organisme) appelées lymphocytes B et T et des anticorps (des protéines capable de reconnaitre des substances étrangères au corps) qui persistent plusieurs années dans l’organisme pour protéger l’individu contre l’infection.

L’objectif  de ce projet est d’étudier les types de lymphocytes B obtenus avant et après la vaccination et de vérifier si l’identification spécifique du virus (son identité virale) change après une vaccination. 50 patients séronégatifs au virus de la rougeole et acceptant d'être vaccinés seront inclus au Luxembourg. Le suivi durera pendant 3 ans.

Services associés
Maladies Infectieuses

Le service national des maladies infectieuses est situé site CHL Centre. Il comprend les consultations médicales et infirmières pour des patients en ambulatoire ou hospitalisés, une unité de soins et le laboratoire de microbiologie.

Il travaille en étroite collaboration avec le laboratoire de rétrovirologie, l'Unité de Prévention de l'Infection (UPI), collabore avec la Direction de la santé, et a des missions d'intérêt national et international.

 

Activités proposées

Consultations médicales

  • Consultations spécialisées en maladies infectieuses
  • Consultations spécialisées en maladies tropicales : notre Travel Clinic vous offre des conseils et des vaccinations avant votre voyage. Elle vous prend en charge si des problèmes de santé éventuels surviennent au retour de votre voyage

Consultations infirmiers

Lundi au Vendredi de 07h00 à 15h00 avec rendez-vous (sauf urgence)
Tél : +352 4411 8348 – Mail : ConsultSNMI@chl.lu

 

La prévention de l’infection nosocomiale au CHL repose sur 2 structures :

  • La première est le Comité de Prévention de l’Infection Nosocomiale (CPIN) qui définit les grandes options en matière de lutte contre l’infection et est régulièrement informé de l’état de la situation dans l’établissement
  • La seconde est l’Unité de Prévention de l’Infection (UPI) qui est composée d’un médecin délégué par le Service des Maladies Infectieuses, de 4 Infirmiers Hygiénistes et du technicien du Laboratoire de Microbiologie

Les missions de l’UPI sont notamment :

  • La surveillance de l’infection nosocomiale
  • Les enquêtes épidémiologiques
  • L’établissement et la mise à jour régulière d’une carte des résistances bactériennes
  • Les propositions des mesures à prendre pour faire diminuer l’infection nosocomiale
  • L’éducation et le recyclage du personnel dans le domaine de prévention de l’infection nosocomiale
  • La définition d’une politique antibiotique rationnelle
  • La définition et la surveillance des différents types d’isolement
  • Pour autant que la prévention de l’infection nosocomiale est concernée: la standardisation des techniques, le choix des désinfectants, des antiseptiques, le choix du matériel stérile
  • Toutes autres tâches en rapport avec la prévention de l’infection nosocomiale que le CPIN lui confie

Consultations médicales du Service National Maladies Infectieuses

Les consultations médicales spécialisées en maladies infectieuses et les consultations médicales spécialisées en maladies tropicales ont lieu sur rendez-vous et ont lieu au r.d.ch de l'aile sud du CHL Centre. 

Pour la prise de rendez-vous, ainsi que pour tout renseignement supplémentaire, l’équipe des réceptionnistes et des secrétaires du service est à votre entière disposition :

  • Téléphone : 4411-3091 / en cas d’urgence téléphone de l’unité d’hospitalisation +352 4411-2730
  • Fax : 4411-6882
  • E-mail : sec.malinf@chl.lu

 

Horaires d'ouverture du secrétariat :

  • Lundi – Mercredi – jeudi - vendredi de 08h00 à 17h00 sans interruption 
  • Mardi de 8h00-12h00 / 14h00 -17h00

 

Consultations infirmiers Service National Maladies Infectieuses (SNMI)

La consultation infirmier se déroule au CHL Centre, 2ème étage, Unité 20.

Les tests et consultations proposés ont lieu sur rendez-vous.

Pour la prise de rendez-vous, ainsi que pour tout renseignement supplémentaire, l’équipe des réceptionnistes et des secrétaires du service est à votre entière disposition.

  • Téléphone : +352 4411-8348 ou +352 4411-6306  en cas d’urgence téléphone de l’unité d’hospitalisation: +352 4411-2730
  • E-mail : consultsnmi@chl.lu

 

Horaires des consultations 

  • Du Lundi au Vendredi de 7h00 à 15h00

 

Consultations en urgence

Notre service d’urgence est disponible les jours ouvrables de 7h00 à 17h00 et les jours de garde de 7h00 du matin à 7h00 le lendemain. Vous trouvez l’unité des urgences directement au rez-de-chaussée du CHL Centre. Tous les médecins ainsi que les soignants du service sont spécialisés dans la prise en charge des situations d’urgences.

Si vous êtes suivi par un de nos médecins et que vous souhaitez un conseil ou une orientation: adressez-vous à l’unité d’hospitalisation U20 - Tél: +352 4411-2730 ou +352 4411-6930

Lorsque vous n’arrivez plus à vous déplacer par vos propres moyens, n’hésitez pas à contacter l’administration des services de secours sous le numéro 112, qui se chargera de vous envoyer une ambulance ou le cas échéant le SAMU.

  • CHL Centre
    Unité d'hospitalisation 20
    +352 4411-2730

En fonction de l’état de santé du patient le médecin traitant décide de l’hospitalisation en unité de soins qui se situe au 2e étage du site CHL Centre (U20). Vous y accédez en prenant soit l’ascenseur, soit l’escalier. Dès votre arrivée, vous serez pris en charge par un membre de l’équipe soignante. Toutes les chambres sont équipées de salle de bains, téléphone, télévision, frigo, coffre-fort gratuit. Les chambres sont de un à deux lits selon la disponibilité.

Toute l’équipe pluridisciplinaire reste à votre disposition pour de plus amples renseignements et vous souhaite un agréable séjour.

 

Rencontrer le médecin

Une visite quotidienne, répétée en cas de besoin, est assurée par l’un des médecins de l’équipe. Les médecins en voie de spécialisation sont présents toute la journée.
L’équipe médicale complète passera vous voir les lundis après-midi, les mercredis et vendredis matin.

Les médecins sont disponibles pour rencontrer votre famille si vous le désirez tous les jours à partir de 17h00 et au besoin après votre demande auprès de l’équipe soignante.

 

Votre sécurité

Un bracelet d’identification vous est apposé à l’entrée. En complément, votre identité sera régulièrement vérifiée lors de différentes étapes de votre hospitalisation telles que l’administration de médicaments, de sang ou de produits sanguins ainsi que lors d’intervention chirurgicale, de prélèvements et d’examens médico-techniques.

Soyez notre partenaire de votre sécurité: n’hésitez pas à discuter avec l’équipe de vos interrogations.

 

L’équipe

Un tableau situé au milieu du service présente l’équipe.

 

Les examens

Les prises de sang sont assurées entre 7h00 et 8h00. 

 

Les visites

Les heures de visite sont de 13h30 à 20h00.

 

Les repas

Le petit-déjeuner est servi entre 8h30 et 9h00, le déjeuner entre 12h30 et 13h30 et le dîner entre 18h00 et 19h00.

Chaque matin, différents menus vous sont proposés pour le lendemain. Si votre médecins vous prescrit un régime, le menu sera adapté.

Si vous devez rester à jeun pour un examen, un repas vous sera servi à votre retour dès que vous serez autorisé à manger.

 

La sortie

Le médecin vous préviendra de votre jour de sortie. Lorsque la sortie est décidée, nous vous prions de libérer la chambre pour 13h00.

Vous recevrez une farde de sortie dans laquelle vous trouverez toutes informations importantes pour le suivi en post-hospitalisation (lettre de sortie, ordonnance de vos médicaments, carton avec les prochains RDV, liste des personnes à contacter en cas d’urgence...). 

Collaborations Internationales

  • Le service transfert ponctuellement des patients vers des services universitaires étrangers, pour des avis spécialisés ou pour des interventions particulières
  • Collaboration avec les comités Internationaux de lutte contre le SIDA

 

Collaborations au Luxembourg

CHL - CHL Centre

Coordonnées

Fax :
  +352 4411-6882

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