Chirurgie prothétique lourde

Chirurgie prothétique lourde

Le terme de chirurgie prothétique lourde définit la chirurgie dont le degré de difficulté dépasse celui de l’implantation classique de première intention d’une prothèse articulaire dans le cadre d’une arthrose. Il s’agit soit d’un changement d’une prothèse implantée précédemment, soit de l’implantation d’une prothèse dans une situation anatomique difficile comme une grande déformation osseuse. 

Ces interventions deviennent de plus en plus fréquentes, principalement en raison de l’âge avancé des patients qui ont bénéficié d’une prothèse articulaire plus tôt dans leur vie. Les causes les plus fréquentes de changements de prothèses sont l’usure de la prothèse en place depuis 10-20 ans, les infections qui touchent environ 1 prothèse sur 500, les instabilités de l’articulation, les fractures de l’os avoisinant et les douleurs causées par l’implant.

Cette prise en charge ne nécessite pas seulement une expertise chirurgicale très pointue, mais aussi une prise en charge multidisciplinaire avant et après le geste chirurgical. L’offre des soins est constamment adaptée aux standards internationaux en vigueur. 

Les services de chirurgie orthopédique et traumatologique du Centre Hospitalier de Luxembourg se sont spécialisés dans ce domaine, et les chirurgiens ont acquis une expertise reconnue dans le monde entier avec de nombreuses sollicitations pour intervenir lors de congrès et de conférences internationales sur ce sujet.

  • La radiographie 1 montre une reconstruction prothétique complexe chez un patient ayant eu une infection de longue durée à la hanche droite.
  • La radiographie 2 montre le genou d’une patiente ayant eu une instabilité majeure de sa première prothèse de genou qui a nécessité le changement de cette dernière.

        

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Laparoscopie

Laparoscopie

Née au début des années 90, la chirurgie colorectale mini-invasive remplace de plus en plus l’abord dit traditionnel ou par laparotomie dans pratiquement toute la pathologie du gros intestin et du rectum aussi bien pour des affections bénignes inflammatoires comme la diverticulite, l’endométriose ou la maladie de Crohn, que dans la pathologie maligne, c’est-à-dire le cancer colorectal.

Le Service de Chirurgie Viscérale du Centre Hospitalier réalise actuellement par cet abord pratiquement toutes les interventions de chirurgie dites réglées ainsi que certains cas de chirurgie d’urgence, comme les perforations coliques infectieuses, instrumentales ou traumatiques.

C’est ainsi que plus de 100 patients bénéficient annuellement de cette approche.

La chirurgie mini-invasive s’inscrit dans une prise en charge multidisciplinaire avec la radiologie diagnostique et interventionnelle, l’endoscopie et la cancérologie ainsi que l’anesthésie-réanimation.

L’étendue de la pathologie colorectale du patient, les antécédents médicaux et chirurgicaux ainsi que l’âge sont rarement une barrière à l’abord mini-invasif.

Les avantages de cette voie dans le traitement des maladies du gros intestin et du rectum sont multiples et validées dans la littérature :

  • Réduction du risque de complications graves et de la mortalité post-opératoire
  • Optimisation de l’exploration et du diagnostic
  • Réduction des pertes sanguines
  • Faibles douleurs post-opératoires par préservation de la paroi abdominale
  • Amélioration de la récupération des patients en post-opératoire: mobilisation rapide et réalimentation précoce
  • Réduction de la durée d’hospitalisation
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Chaleur

Chaleur

  1. Boire beaucoup (au moins 1.5 litre d’eau minérale ou d’eau gazeuse par jour).
  2. Passer plusieurs heures par jour dans des endroits frais ou à l’ombre (fermer fenêtres, volets et stores pendant la journée).
  3. Eviter des activités physiques intenses pendant les heures les plus chaudes.
  4. Se rafraîchir en prenant des douches ou des bains partiels.
  5. Aller quotidiennement chez les personnes âgées de votre entourage qui vivent seules. Vérifier qu’elles disposent de suffisamment d’eau minérale et qu’elles en consomment assez.

 

Plus d'informations ici sur le site du Ministère de la Santé.

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SWAN-GANZ

SWAN-GANZ

Pour mieux comprendre votre problème respiratoire, votre médecin vous propose de faire un cathéterisme du cœur droit.

Cet examen permet de déterminer les pressions au niveau de l’oreillette droite, du ventricule droite, de l’artère pulmonaire et de calculer le débit cardiaque. Cet examen est important pour confirmer le diagnostic de certaines maladies respiratoires tel que l’hypertension artérielle pulmonaire.

Il permet de déterminer certains signes de gravité et d’adapter au mieux le traitement que vous prenez. C’est un élément important du suivi des patients atteints d’hypertension artérielle pulmonaire.
 

Certaines informations sont nécessaires pour le bon déroulement de l’examen :

  • Avisez le personnel si vous êtes allergique au latex, aux anesthésiques ou à toute autre substance ou médicament
  • Informez le médecin de tous les traitements que vous prenez (avec ou sans ordonnance), surtout les médicaments fluidifiants du sang (sintrom, Plavix, aspirine, Brilique...)
  • Informez le médecin d’une grossesse
  • Signalez un syndrome fébrile dans les dernières 48h
  • Signalez toute maladie sanguine (hémophilie, troubles de la coagulation)
  • Informez le médecin d’une éventuelle complication lors d’un cathéterisme antérieur
  • Informez le médecin de toute intervention chirurgicale cervicale (chirurgie d’une sténose carotidienne...)
     

Déroulement de l’examen :

  • Pendant tout l’examen la fréquence cardiaque, la tension et la saturation sont surveillées par un scope
  • L’examen se déroule en position allongée sur le dos
  • Tout le corps sera recouvert par des champs stériles pour des raisons d’asepsie
  • La voie d’abord se situe au niveau de la veine jugulaire (cou); le médecin va prendre ses repères anatomiques en vous demandant de tourner la tête sur le côté et ce repère sera confirmé par un contrôle échographique

  • Désinfection de la région du cou avec de la bétadine

  • Au moment de la ponction de la veine, votre tête sera un peu baissée et vos pieds relevés (position de trendelenbourg) pour quelques instants
  • Une 1ere ponction pour faire une anesthésie locale; il faudra prévenir votre médecin si une douleur importante persiste après cette anesthésie locale

  • Une 2eme ponction avec une autre aiguille permettra de positionner un guide dans la veine jugulaire, afin de mettre en place un premier cathéter. Dès que ce cathéter est en place, le médecin n’a plus besoin de piquer au niveau du cou

  • Le médecin prépare le cathéter de Swan-Ganz, ce qui dure +/- 5 minutes

  • Ensuite le médecin introduit le cathéter de Swan-Ganz dans la voie qui est en place au niveau jugulaire, pour le diriger jusqu’au cœur

Pendant la mise en place de la Swan-Ganz vous ne ressentez généralement rien, à part des éventuelles palpitations qui entraînent parfois des alarmes au niveau du scope. Ceux-ci sont favorisés par le déplacement du cathéter dans le cœur et disparaissent généralement dès qu’on déplace de nouveau le cathéter. Une fois le cathéter positionné, le médecin calcule les pressions dont il a besoin

Dès que cette première partie de l’examen s’est bien déroulé, le médecin décide éventuellement de compléter le bilan par les mesures suivantes qui pourraient avoir un impact sur votre prise en charge :

  • La détermination de la consommation en oxygène au repos (Vo2), ce qui nécessite la mise en place d’un masque sur le visage pendant 10 minutes (comme un masque d’oxygène)
  • Un prélèvement artériel au niveau de l’avant bras pour vérifier l’oxygénation artérielle (Po2)
  • Un test thérapeutique avec inhalation de monoxyde d’azote, un gaz qui dilate certains vaisseaux et qui nous permet de savoir si un traitement oral est envisageable
  • Un test de remplissage au sérum physiologique pour vérifier l’évolution des pressions au niveau du cœur
  • Un test d’oxygénation à 100%, ce qui nécessite une mise en place de lunettes spéciales au niveau du nez, permet tant d’apporter de l’oxygène en haute concentration
  • A la fin de l’examen le cathéter sera enlevé complètement et un pansement sera mis en place au niveau du cou

Durée de l’examen :

L'examen dure environ une heure.
 

Complications du cathéterisme du cœur droit :

Elles sont très rares. (complications sans gravité 1.1%, complications graves 0.055%; J am Coll Cardiol 2006 ; 48: 2546-52).

Les complications les plus fréquentes sont :

  • Difficultés de voie d’abord au niveau jugulaire et nécessité de prendre une autre voie d’abord
  • Saignement au point de ponction au niveau du cou, risque d’hématome
  • Troubles du rythme, qui s’améliorent spontanément suite au changement de position du cathéter

Les complications exceptionnelles, très rares sont :

  • Saignements importants
  • Pneumothorax (décollement du poumon de la paroi thoracique, justifiant parfois un drainage thoracique)
  • Troubles du rythme plus graves
  • Complications infectieuses

Précautions à prendre :

  • Avant l’examen :
    • Prendre son traitement habituel sauf les diurétiques (lasix, aldactone...) ; généralement les traitements anticoagulants et antiagrégants sont arrêtés sauf cas particuliers à préciser avec le médecin. Ne pas fumer avant l’examen
  • Pendant l’examen :
    • Cet examen sera facilité si vous êtes détendu. Dès que tout le cathéter est en place, nous enlevons les champs stériles du visage pour que le déroulement de l’examen soit plus agréable pour vous. Nous vous expliquons chaque geste pendant l’examen. Vous avez la possibilité de nous parlez pendant l’examen
  • Après l’examen :
    • Il faudra suivre les instructions du médecin. Généralement une radiographie du thorax sera faite dans les 2 heures après l’examen et il faudra rester au lit pendant au moins une heure
    • Parfois le médecin décide de poursuivre la surveillance par scope pendant quelques heures après l’examen. Le point de ponction sera surveillé par les infirmières du service
    • Il faudra bien entendu nous prévenir en cas de problème. Généralement le médecin préfère vous garder en hospitalisation jusqu’au lendemain

Quels que soient les problèmes rencontrés avant ou après l’examen, vous devez en parler à votre médecin qui reste à votre disposition pour répondre à vos questions et vous donner les précisions nécessaires.

L’équipe soignante (médecins, infirmières...) reste votre interlocuteur privilégié face à un examen important pour la prise en charge de votre problème de santé.

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Capillaroscopie

Capillaroscopie

Qu’est-ce que la capillaroscopie ?

La capillaroscopie est un examen qui permet de visualiser les très petits vaisseaux appelés « capillaires » - voir schéma ci-dessous.

Illustration de capillaires

Il est réalisé par un angiologue: médecin spécialiste des problèmes de la circulation sanguine (artérielle et veineuse) et lymphatique.

Cet examen s’effectue au niveau des doigts de la main. un microscope équipé d’un éclairage spécial produit une lumière froide.
 

À quoi sert-elle ?

Elle permet d’observer au microscope le nombre, la forme et la disposition des capillaires (très fins vaisseaux), les cuticules, les lambeaux de peau qui recouvrent la racine des ongles. Elle permet également d’évaluer qualitativement ou quantitativement la perméabilité capillaire et l’écoulement des globules sanguins dans l’anse capillaire.

Photo de capillaires

Ce test est destiné à mesurer les pressions digitales et capillaires, la vélocité (rapidité) globulaire ou la réactivité vasomotrice (réaction à se fermer ou s’ouvrir).

Elle exclut une maladie des vaisseaux qui ne sont pas visibles par écho-doppler, car ils sont trop petits.
 

Précautions

  • Vous pouvez manger et boire normalement
  • Prenez votre traitement habituel selon les instructions des médecins
  • Ne portez ni ongles artificiels (faux ongles) ni de vernis depuis au moins une semaine
  • Les mains doivent être propres et ne pas avoir subies de manucure dans les jours précédents l’examen
  • Le médecin ne fera ni piqûre ni radiographie

Si vous avez déjà eu ce type d’examen, veuillez s’il vous plaît vous munir de vos anciens comptes-rendus et de vos images.
 

Déroulement

Le patient s’assoit et pose sa main sur une plaque lumineuse. Le médecin observe à l’aide d’un microscope (appelé capillaroscope), grossissant de 50 à 100 fois, la peau du rebord de l’ongle afin de noter le nombre et l’aspect des capillaires. Chaque ongle du doigt sera examiné.

La présence de mégacapillaires (capillaires très dilatés) constitue un argument majeur du diagnostic de microangiopathie (atteinte des vaisseaux de petit calibre) organique.

Des photos seront réalisées pour avoir des éléments de comparaison tant au niveau du diagnostic que du suivi thérapeutique.

Photo d'un capillaroscope

 

Réf. : Flyer Echo Doppler Capillaroscopie Août 2015

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Bronchiolite

Bronchiolite

Qu'est-ce qu'une bronchiolite ?

C’est la maladie infectieuse la plus fréquente des voies respiratoires inférieures des bébés et des petits enfants en dessous de 2 ans. Elle apparaît surtout pendant les mois d’hiver. La bronchiolite peut être causée par plusieurs virus, le plus fréquent étant le Virus Respiratoire Syncitial  (RSV). Ces virus provoquent une forte inflammation des bronchioles, c’est-à-dire des voies respiratoires les plus fines, ce qui a pour conséquence un rétrécissement des voies respiratoires.
 

Quels sont les symptômes d’une bronchiolite ?

Les premiers symptômes sont un écoulement nasal avec une petite toux, accompagné d’une légère fièvre pendant un à trois jours. Ensuite la toux peut devenir plus forte et des difficultés respiratoires apparaissent: la respiration devient de plus en plus rapide, bruyante et sifflante. La toux provoque des vomissements, l’enfant est tellement essoufflé qu’il n’arrive plus à téter; il peut être grincheux et agité.
 

Quel est le risque de transmission d’une bronchiolite ?

Le risque de contagion de la bronchiolite de votre bébé vers d’autres bébés et petits enfants est très élevé. La transmission de cette maladie se fait par de minuscules gouttelettes expulsées par la toux, les sécrétions nasales ou la salive.  Aussi, il est très important :

  • de se laver les mains après des soins auprès de l’enfant malade
  • d'éviter d'aller avec votre enfant dans les endroits publics fermés (ex: supermarché)
  • d'éviter de fumer en présence des enfants
     

Comment fait-on le diagnostic de bronchiolite ?

Le diagnostic de bronchiolite est posé par le médecin sur la base des signes et des symptômes énumérés plus haut. Une recherche du Virus Respiratoire Syncitial dans les sécrétions nasales peut confirmer le diagnostic.

Comment évaluer une détresse respiratoire?


 

Que puis-je faire à la maison ?

Une forme légère de bronchiolite peut parfaitement être traitée à la maison. Les difficultés respiratoires sont les plus importantes durant les 3 – 4 premiers jours, puis s’améliorent ; la toux et le rhume peuvent durer pendant une à deux semaines.
 

Afin d’alléger les difficultés respiratoires de l’enfant, il est recommandé de :

  • Fractionner les repas: donner des quantités plus petites plus fréquemment
  • Bien nettoyer le nez avec du sérum physiologique (eau de mer), aussi souvent que nécessaire
  • Surélever la tête de lit de 30° en position dorsale
  • Bien contrôler la température (température inférieure à 38.5°C)
  • Faire, si le médecin le juge nécessaire, de la kiné respiratoire qui peut être prescrite pour aider votre bébé à éliminer certaines sécrétions trop collantes
  • Laisser votre bébé tranquille pour qu’il puisse récupérer
     

Quand faut-il voir un médecin ou venir à l’hôpital ?

Si votre bébé est enrhumé et qu’il présente l’une ou plusieurs des caractéristiques suivantes :

  1. âge de moins de 6 semaines
  2. difficultés respiratoires : tirage des côtes, battement des ailes du nez ou pauses respiratoires (apnées)
  3. s’il s’alimente mal ou pire, s’il refuse de boire
  4. s’il a de la fièvre (plus de 38.5°C)

Il est important que votre enfant puisse respirer un air ambiant libre de fumée, les enfants de fumeurs sont plus sévèrement atteints.

Quels sont les traitements en cas d'hospitalisation?

  • Outre les mesures mentionnées précédemment, l’oxygénation du sang est contrôlée (mesure de la saturation) et, en cas de besoin, de l’oxygène est administré,
  • en cas de difficultés alimentaires importantes, une perfusion sera prescrite,
  • si le médecin le juge nécessaire, l’enfant aura de la kiné respiratoire. 
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Baby blues

Baby blues

« Qu’est-ce qui m’arrive? Toutes les conditions sont réunies pour que je me sente bien et que je sois heureuse avec mon bébé et pourtant je suis triste, je pleure sans raison, je ne dors pas », nous dit la jeune maman à l’unité du post-partum.

Elle souffre comme beaucoup de femmes du baby-blues, phénomène qui intervient généralement entre le 3e et le 5e jour après l’accouchement. Sa durée est variable d’une personne à l’autre, allant de quelques heures à plusieurs jours.

Les symptômes sont diffèrents et sont ceux d’une dépression, à savoir une grande tristesse avec des pleurs fréquents, une fatigue intense, un désintérêt, une dépréciation de soi, une agressivité contre l’entourage et une inquiétude centrée sur le bébé.

Le baby blues peut s’expliquer par la chute brutale des hormones progestatives après l’accouchement, mais aussi par la fatigue accumulée durant la grossesse et les angoisses associées, la peur de ne pas savoir bien s’occuper du bébé et de ne pas être la mère parfaite.

Nos équipes de la Maternité sont sensibilisées au problème du baby blues et sont à l’écoute de la maman. Pour retrouver son équilibre, il lui faut beaucoup de repos, limiter les visites, prendre soin de soi, profiter d’une séance de massage etc.. La participation aux groupes de parentalité organisés au sein de la Maternité permet de partager ses inquiétudes avec les autres mamans. Quant au papa on lui demande de rassurer sa femme, de lui porter plein d’attentions, de la gâter.

De retour à la maison, la maman ne doit pas hésiter à demander de l’aide à son entourage, à se reposer et prendre du plaisir d'être avec son bébé.

Si les symptômes persistent, nous conseillons à la mère de consulter un médecin qui pourra la guider vers un traitement ou une prise en charge adaptée.

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Artériographie

Artériographie

Votre artériographie est-elle programmée ?

Il s’agit d'un examen aux rayons X de vos artères. Il est réalisé par un radiologue qui va placer dans le vaisseau de la région à examiner un petit tuyau (ou cathéter) et y injecter un produit de contraste iodé qui rend les artères visibles aux rayons X.

Cet examen peut être :

  • diagnostique le médecin radiologue réalise des images qui vont permettre d’établir un diagnostic précis de l’état de vos vaisseaux.
  • interventionnel (thérapeutique): les images vues et avec votre accord, le médecin radiologue peut vous proposer un traitement directement dans l’artère ou la veine au moyen d’un petit ballon (dilatation) pouvant être complété par la pose d’une prothèse (stent).
     

Avant l'artériographie

Bilan sanguin 

Une prise de sang est nécessaire afin de vérifier le fonctionnement de vos reins et l’absence de problème de coagulation : si vous suivez un traitement pour la coagulation sanguine, contactez votre médecin traitant pour savoir quand l’interrompre, en fonction de la date de l’examen. Si vous êtes en possession de résultats sanguins récents, veuillez impérativement nous les apporter le jour de l’examen.
 

Antécédents 

Veillez à ramener vos anciens clichés et à mentionner les opérations chirurgicales éventuelles.

  • Rappel en cas des allergies ou du diabète : les/l’avez-vous bien signalé à votre prise de rendez vous ?
  • En cas d’antécédents d’allergies ou d’asthme, un traitement spécial de préparation à l’examen vous sera prescrit, à prendre pendant les trois jours précédant l’artériographie
  • Si vous êtes diabétique : prenez-vous du glucophage ?
     

Hygiène 

Il vous est demandé de prendre une douche avec savon.

  • Pourquoi ?

En diminuant le nombre de microbes sur tout le corps, vous diminuez fortement les risques d’infection après l’examen.

  • Quand ?

La veille au soir si l’artériographie est programmée dans la matinée. Le matin si l’artériographie est programmée dans l’après-midi.

  • Comment se savonner ?
  • Shampouiner la tête
  • Savonner la partie située au-dessus de la taille en procédant du haut vers le bas et en utilisant un gant de toilette propre
  • Accorder une attention particulière aux régions suivantes: pourtour du nez, oreilles, creux axillaires (aisselles), ombilic (nombril)
  • Se rincer
  • Savonner la partie située en-dessous de la taille en procédant toujours du haut vers le bas
  • Accorder une attention particulière aux régions suivantes: plis inguinaux, régions génitale et anale, pieds
  • Se rincer et sécher

Porter des vêtements propres.

Veiller à ce que les ongles soient courts, propres et sans vernis.

Veiller à ne pas se maquiller et à ne pas porter de bijoux.

Merci de votre compréhension et de votre collaboration.
 

Le jour de l'examen

Le jour de l’examen, vous devez être à jeun depuis environ 6 heures. Vous pourrez boire un peu d’eau si besoin et par conséquent prendre les médicaments autorisés, en particulier les médicaments contre la tension. Le médecin vous donnera toutes les informations relatives aux complications éventuelles.
 

L'examen proprement dit

  • On vous installera une perfusion juste avant l’examen. Celle-ci permettra de vous donner des soins en cas de nécessité. Elle restera en place jusqu’à la fin de l’artériographie, parfois un peu plus selon les besoins
  • Un rasage sera réalisé au niveau de la région où doit être introduit le cathéter (pli de l’aine ou pli du coude)
  • Un membre de l’équipe de radiologie va nettoyer et désinfecter la peau à l’endroit où sera introduit le cathéter; puis vous serez recouvert d’un drap stérile du cou jusqu’aux pieds
  • Le médecin réalisera une anesthésie locale pour endormir le point de ponction
  • Lorsque le cathéter est en bonne position, le produit de contraste iodé est injecté pendant que l’on effectue des radiographies. Vous aurez une sensation de chaleur lors de l’injection du produit de contraste mais cela ne dure que quelques secondes. Il est très important de ne pas bouger pendant la prise des clichés. Le plus souvent plusieurs injections de produit de contraste seront nécessaires pour réaliser un examen complet
  • Lorsque l’examen est terminé, le cathéter est retiré et une compression du point de ponction est effectuée pendant une quinzaine de minutes pour permettre l’arrêt du saignement de l’artère

En général, une artériographie dure de 30 minutes à une heure, parfois d’avantage pour être complète. Le médecin vous donnera toutes les informations nécessaires quant à la suite de l’examen.
 

Après l'artériographie

  • Vous resterez sous surveillance entre 4 et 6 heures sans plier la jambe (ou le bras) du côté ponctionné
  • Vous pourrez manger et boire une heure après l’examen sauf avis contraire
  • Si vous n’êtes pas hospitalisé, vous pourrez rentrer chez vous le jour même

ATTENTION : vous ne pourrez pas conduire, il faut donc vous organiser pour le retour.
 

Après être rentré à la maison

Détendez-vous et reposez-vous 24 heures. Buvez beaucoup d’eau (environ 2 litres par 24 h). Gardez le pansement jusqu’au lendemain matin. Evitez les exercices physiques intenses pendant 48 heures.
 

Après l'artériographie

Si vous constatez :

  • un saignement
  • une douleur
  • une modification de température
  • une grosseur
  • de la fièvre

Contactez-nous à toute heure du jour et de la nuit. La personne présente vous mettra en contact avec le radiologue qui a réalisé l’examen et qui vous informera sur la conduite à tenir.

  • N° de téléphone : +352 4411 8136
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Écho Doppler - Aorte Abdominale

Écho Doppler - Aorte Abdominale

Qu’est ce que le doppler ou l’écho-doppler de l’aorte abdominale ?

Le doppler permet d’étudier les flux sanguins qui parcourent les veines et les artères, en temps réel. Ceci est possible grâce à une sonde émettrice et réceptrice d’ultrasons.

Le doppler est parfois couplé à une échographie, c’est l’écho-doppler. Ce qui permet de visualiser les veines, les artères et ses structures avoisinantes.

Cet examen permet d’étudier la morphologie et la perméabilité de l’aorte abdominale (partie de l’aorte située dans l’abdomen, partant des piliers du diaphragme et se terminant à la bifurcation ou carrefour aortique), de ses branches digestives, et des artères rénales.


 

En pratique, comment s’effectue l’écho-doppler ?

Il se pratique sur un patient couché sur le dos, le ventre nu. Un peu de gel mis sur la sonde assure la bonne conduction des ultra-sons.
 

Durée de l'examen

L'examen dure environ 20 minutes.
 

Précautions particulières avant ou après l’examen

  • L’exploration par ultrasons a l’avantage d’être non invasive et sans risque.
  • Evitez de mettre des crèmes hydratantes ou autres sur la peau car cela peut gêner le déroulement de l’examen.
  • Prenez votre traitement selon les indications de votre médecin.

Il est important de venir strictement à jeun:

  • Si l’examen a lieu le matin: ne pas manger, ni boire, ni fumer à partir de minuit.
  • Si l’examen a lieu l’après-midi: prendre un petit déjeuner léger avant 08h.

Il est recommandé d’avoir fait un régime adapté (voir page suivante) les 3 jours précédents l’examen car les gaz intestinaux gênent le passage des ultrasons et réduisent la qualité de l’examen.

Merci d’apporter les comptes-rendus et les images de vos examens antérieurs.
 

Quelles sont les informations apportées par l’écho-doppler de l’aorte abdominale ?

L’écho-doppler permet de déceler une éventuelle anomalie de taille et /ou de forme de ces artères (boucle, plicature, anévrisme, refoulement ou compression par un élément voisin...), détecte et mesure l’importance d’une éventuelle obstruction ou rétrécissement artériel par la maladie athéromateuse.

L’échodoppler de l’aorte abdominale est très utile pour découvrir, évaluer et suivre un éventuel anévrisme de l’aorte, une oblitération ou un éventuel rétrécissement (sténose) de l’aorte abdominale, mais aussi une éventuelle sténose des artères digestives et/ou des artères rénales.

A l’arrivée dans notre service nous vous remercions de nous informer si vous avez des problèmes de planning (ex: enfants à aller chercher à l’école, rdv, ...). Merci de votre compréhension.

Aliments autorisés

  • Viandes grillées
  • Volailles
  • Jambon blanc
  • Poissons frais
  • Oeufs
  • Légumes verts (exception ceux ci-dessous)
  • Fromage à pâte cuite (Gruyère, Cantal, Hollande, Comté,..)
  • Confitures 
  • Gelée de fruits
  • Fruits bien mûrs (ou cuits, en compote ou sirop)
  • Gâteaux secs
  • Eau ordinaire
  • Eau minérale
  • Biscottes
  • Beurre
  • Sucre
  • Vin coupé d’eau
  • Thé, tisane, café 

Aliments interdits

  • Viandes grasses
  • Charcuterie
  • Légumes verts : (tous les choux, navets, salsifis, oignons, échalotes, ail, épinards, artichauts, poireaux)
  • Légumes secs
  • Pommes de terre
  • Riz
  • Pâtes
  • Semoule
  • Yaourts
  • Fromages blancs
  • Fromages à pâtes fermentées (camembert, roquefort, chèvres,...)
  • Banane
  • Pain
  • Viennoiseries et pâtisseries
  • Boissons gazeuses et bières 
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Anesthésie loco-régionale

Anesthésie loco-régionale

Depuis plusieurs années, les médecins du Service d’Anesthésie du Centre Hospitalier de Luxembourg pratiquent les anesthésies loco-régionales, telles que l’anesthésie péridurale ou l’anesthésie tronculaire, afin de rendre un territoire insensible pour la réalisation d’un acte chirurgical.

L’introduction des techniques de guidage échographique améliore la sécurité et le succès de l’anesthésie loco-régionale permettant de réduire les doses d’anesthésiques locaux et d’atteindre des territoires nerveux difficiles d’accès.

L’intérêt de l’anesthésie locorégionale réside dans une maîtrise de la douleur au cours d’une intervention chirurgicale, ainsi qu’un contrôle efficace des conséquences de la chirurgie par une réduction des réponses au stress comme la dépression immunitaire, l’augmentation des besoins en oxygène et l’hypertension artérielle.

Combinée à l’anesthésie générale, l’anesthésie locorégionale permet de réduire les doses de produits anesthésiques ainsi que les effets secondaires (intérêt chez le patient fragile ou âgé, et les enfants). Elle permet également la maîtrise de la douleur post-opératoire, favorisant le lever précoce ainsi que la mobilisation et la kinésithérapie. L’anesthésie locorégionale est une technique de choix en chirurgie ambulatoire.

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