Amniocentèse

Amniocentèse

L’amniocentèse est une procédure utilisée couramment en diagnostic prénatal qui consiste à prélever une petite quantité de liquide amniotique (liquide entourant le bébé) dans lequel se trouvent des cellules du bébé qui peuvent être examinées pour rechercher certaines infections foetales ou des anomalies chromosomiques et des maladies héréditaires. 

COMMENT PRATIQUE-T-ON L’AMNIOCENTÈSE ? 

L’amniocentèse est effectuée par ponction à travers la paroi abdominale de la maman. La ponction est sous contrôle échographique permanent, ce qui permet de choisir avec précision l’endroit le plus favorable de prélèvement du liquide et éviter toute blessure du foetus. 

Dans ces conditions et sauf cas particulier, le prélèvement est obtenu dans 99 % des cas dès la première ponction. 

La quantité de liquide, prélevé avec une fine aiguille montée sur une seringue, est de 15 ml en moyenne. 


L’EXAMEN EST-IL DOULOUREUX ?

Non, cet examen est très peu douloureux équivalent à une prise de sang ou à une injection intramusculaire. 


L’AMNIOCENTÈSE EST-ELLE DANGEREUSE ? 

L’amniocentèse réalisée par des praticiens entraînés est un geste sûr, pratiquement dénué de tout risque. 

En théorie, le risque est celui d’une fausse-couche, due à une infection, ce qui justifie les précautions de stérilité prises lors du prélèvement. 

Lorsque très exceptionnellement survient cette fausse- couche, elle se produit dans les jours suivant le prélève- ment. Le risque statistique théorique est de 1 sur 1000 ponctions. Dans notre expérience, ce risque est moindre. 


COMMENT SE DÉROULE L’AMNIOCENTÈSE ? 

On pratique une échographie abdominale.
La peau est désinfectée, un drap stérile est placé au tour de la zone de ponction.
La ponction proprement dite dure environ 30 secondes.

Il est inutile d’être à jeun et il n’est pas nécessaire que votre vessie soit remplie. 

Votre conjoint peut assister et se trouver à vos côtés lors de l’amniocentèse. La présence d'enfant est interdite dans la salle d'examen. 


PRÉCAUTIONS AVANT L'EXAMEN 

  • Prendre une douche le matin de l'examen. 
  • Signaler la prise de médicaments anticoagulants (aspirine, etc). 
  • Apporter votre carte de groupe sanguin le jour de l'examen et la lettre de votre médecin s'il en a fait une. 

CONSEILS POUR APRÈS L’EXAMEN 

Le jour de la ponction, vous devez vous reposer et ne pas travailler. Si vous le souhaitez, nous vous donne- rons un certificat d’arrêt de travail à remettre à votre employeur. 

Nous vous conseillons de rester au calme et de vous reposer le reste de la journée. 

Le lendemain vous pouvez reprendre vos activités de manière normale. 

Cependant, si le jour même ou les jours suivants votre amniocentèse : 

  • vous perdez du liquide amniotique par voie vaginale,
  • vous avez mal au ventre,
  • vous avez de la fièvre, 
  • vous devez revenir à la Maternité à n’importe quel moment ou contacter votre gynécologue traitant. 

QUAND AURAI-JE LES RÉSULTATS ?

Le résultat est transmis par le laboratoire directement à votre médecin qui vous contactera. 

Selon le type d'analyse , il faut compter de quelques jours à quelques semaines pour obtenir les résultats. 


LE RÉSULTAT OBTENU EST-IL FIABLE ? 

Oui, le risque d’erreur est minime.

Dans certaines circonstances peu fréquentes, le résultat doit être confirmé soit par la réalisation d’un caryotype chez vous et votre conjoint, soit par une nouvelle amniocentèse. 

 

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Guide de l'allaitement

Guide de l'allaitement

Avantage de l’allaitement maternel

Le lait maternel est la meilleure des nourritures pour votre bébé: sa composition répond exactement à ses besoins et lui offre une protection contre les infections surtout digestives. En plus il est disponible à tout moment et à bonne température.

L’OMS et l’UNICEF recommandent de nourrir le bébé uniquement au lait maternel jusqu’à l’âge de 6 mois, puis de poursuivre l’allaitement pendant 2 ans, complété avec une alimentation diversifiée. 

Le fait d’allaiter votre bébé favorise le contact peau à peau si important pour une bonne relation mère - enfant.

L’allaitement maternel est la suite naturelle du processus de la grossesse et de la naissance. Il limite les risques d’hémorragie et postpose le retour des menstruations. 
 

Production du lait maternel 

Les hormones de la grossesse préparent les seins à l’allaitement. Après l’accouchement la femme est prête à allaiter son bébé, qui, né à terme, possède le réflexe de succion. En tétant il déclenche la production de lait : plus il tête plus les seins produisent de lait. 

Le colostrum, substance produite en petite quantité les premiers jours après la naissance, est particulièrement riche et adapté aux capacités digestives du nouveau-né. Grâce aux anticorps qu’il contient, il le protège contre les infections, surtout digestives. 

La « montée laiteuse » qui arrive entre le 2e et le 4e jour postnatal, peut procurer momentanément un inconfort au niveau de vos seins qui deviennent plus volumineux et plus tendus. 
 

Premières mises au sein

Après la naissance, le bébé est placé en peau à peau avec sa maman : La première tétée a lieu dès qu’il montre les signes d’envie de téter. 

Son ventre se trouve contre votre corps, sa tête dans l’axe de son corps, son visage face au sein. Il ouvre bien largement sa bouche pour prendre une grande partie du mamelon, son nez et son menton touchant le sein. Ses lèvres sont retroussées et sa langue, recouvrant la gencive inférieure, se trouve sous le mamelon.

Il est inutile de vouloir dégager le nez du bébé en appuyant sur le sein, car le bébé ne risque pas de s’étouffer en tétant. 

Une tétée peut durer quelques minutes comme une demi-heure, laissez le bébé téter jusqu’à ce qu’il s’arrête. 

Sachez que les mamelons peuvent être sensibles ou douloureux au départ de l’allaitement. 
 

Déroulement des tétées

Chaque bébé a son propre rythme de tétées variant dans le temps. Allaitez-le à l’éveil puis à la demande, y compris la nuit. Les premières semaines le nombre de tétées par 24 heures peut varier entre 8 et 12. L’allaitement à la demande est plus facile si maman-bébé restent ensemble 24 h/24.

Alternez l’ordre des seins à chaque tétée. 

Tout complément (lait artificiel, eau, jus de fruit, …) est inutile (sauf indication médicale) et risque de désorganiser l’allaitement. Si un complément est prescrit par le médecin pédiatre, nous conseillons d’utiliser un gobelet, une cuillère ou une pipette pour l’administrer au bébé. 

Evitez de donner au nouveau-né des tétines de biberon et/ou des sucettes : elles diminuent l’efficacité de sa succion.
 

Signes de bien-être du bébé

Pour savoir si le bébé reçoit assez de lait : vérifiez qu’il tête énergiquement, entendez le déglutir, contrôlez ses couches qui seront lourdes de pipi (5 à 6 fois par jour) et la fréquence de ses selles. Les selles sont d’abord noires (méconium) puis deviennent jaune-orange et très liquides. 

Faites-vous confiance et faites confiance au bébé.
 

Positions d’allaitement

Choisissez une position confortable et soutenue pour allaiter, assise ou allongée. La position doit permettre à votre bébé de saisir facilement et efficacement votre sein. N’oubliez pas d’approche le bébé vers votre sein et non le sein vers le bébé.

Il est important de changer la position d’allaitement régulièrement. 

Sachez qu’une bonne position permet d’éviter l’apparition de douleurs, de crevasses et d’engorgement.

Petit conseil : étalez un peu de lait maternel aux propriétés cicatrisantes sur le mamelon après chaque tétée en prévention d’apparition de crevasses.
 

Hygiène de vie de la maman allaitante

Une toilette quotidienne est suffisante pour nettoyer les seins. Il est inutile de les laver avant ou après chaque tétée : le bébé reconnaît l’odeur de sa mère et de son lait, ce qui a pour effet de le stimuler. 

Votre rythme d’éveil/sommeil sera perturbé avec le nouveau-né. Essayez de vous reposer un maximum et en même temps que lui. Le lit du bébé peut être installé près du lit des parents. Ceci facilite les tétées nocturnes.

Ne portez pas de soutien-gorge et/ou des vêtements serrants. 

En cas de maladie, demandez à votre médecin de vous prescrire un médicament compatible avec l’allaitement. Evitez l’automédication.

Essayez d’avoir une alimentation équilibrée et variée, il y a peu de risques que votre enfant réagisse à la nourriture que vous absorbez. L’alcool et le tabac passent dans le lait maternel et sont à éviter.

N’hésitez pas à demandez de l’aide à votre entourage.
 

Seins douloureux et engorgés

Des tétées fréquentes sont la meilleure prévention. Si vos seins sont tendus et douloureux et que le bébé ne veut pas téter, assouplissez vos seins en les massant et en exprimant manuellement un peu de lait. En dehors des tétés vous pouvez aussi essayer des douches tièdes ou appliquer des compresses froides.

Avant la tété, l’application de compresses chaudes permet de faire couler plus facilement le lait.

En cas de mamelons douloureux n’hésitez pas à revoir la position du bébé au sein et de vous adresser à une consultante en lactation ou à une sage-femme.
 

Recueil et conservation du lait maternel

Lorsque pour une raison ou une autre, bébé ne peut pas boire au sein, vous pouvez recueillir le lait par expression manuelle ou utiliser un tire lait électrique/manuel. Veillez à vous laver les mains et à nettoyer correctement le matériel utilisé. 

Le lait maternel se conserve :

  • à température ambiante (19-22°): 10 heures maximum
  • au réfrigérateur bien froid (5°C) : 3-5 jours
  • au congélateur  à -18C°: 3 mois et à -20°C :  6 mois
  • Le lait décongelé se garde 24 heures au réfrigérateur

Réchauffer le lait froid sous l’eau courante tiède. Décongeler le lait gelé dans un bain marie (pas au four à micro-ondes). Administrer le lait au bébé à l’aide d’une tasse, d’un gobelet ou d’une cuillère.
 

Chaque allaitement maternel est unique

Chaque allaitement maternel est unique: le bébé a sa propre personnalité et sa propre manière de téter et vous êtes la personne qui connaîtra au mieux ses besoins. 

Le père a un rôle important à jouer dans l’allaitement, il est source de soutien de la mère. 

N’hésitez pas à faire appel à l’équipe médico-soignante pendant votre séjour à l’hôpital, à prendre rendez-vous avec une consultante en lactation en policlinique ou à contacter une sage-femme libérale quand vous êtes à domicile.

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Mesures d'éviction des acariens de la maison

Mesures d'éviction des acariens de la maison

Mesures d'éviction des acariens de la maison

Les acariens sont de la même famille que les araignées. Il s’agit d’animaux microscopiques, invisibles à l’œil nu, mesurant de 0,2 à 0,5 mm. Les principaux acariens domestiques sont appelés Dermatophagoïdes pteronyssinus et farinae. Ils vivent 2 à 3 mois. Ils se nourrissent de débris de peau. Ils se reproduisent très vite : un couple d’acariens peut donner naissance à plus de 200.000 descendants en 4 mois. Le confort de l’habitat moderne fournit aux acariens de la maison ou acariens domestiques des conditions idéales de développement qui expliquent leur prolifération. Les acariens se nourrissent de peau humaine mais aussi de poils d’animaux et de moisissures. Leur environnement préféré correspond à une température de 25°C et un taux d’humidité de 85%. En effet, la présence de moisissures est indispensable aux acariens pour assimiler les squames humaines, ce qui explique l’importance de l’hygrométrie.
 

Qu’est ce qui est allergisant dans l’acarien

Le corps de l’acarien ainsi que ses matières fécales sont allergisants, qu’il soit mort ou vivant. Durant sa vie, un acarien produit 200 fois le poids de son corps en matières allergisantes. Chez le sujet allergique aux acariens, plus que la destruction des acariens vivants, c’est la diminution sensible du taux d’allergènes  (parties de l’acarien provoquant l’allergie) dans l’air ambiant qui compte.
 

Ce qui est utile de savoir

  • Air: le taux d’allergènes dans l’air est multiplié par 10 pendant le sommeil, par 150 pendant la réfection du lit. L’aération de la chambre à coucher permet de diminuer l’humidité intérieure et les polluants domestiques (tabac)
  • L’humidité relative optimale de développement des acariens est de 73% (l’humidité moyenne en France est de 75% par exemple). Inférieure à 45%, elle diminue considérablement le développement des acariens
  • Température: la température idéale de prolifération des acariens se situe entre 23 et 25°. Il faut tendre à abaisser la température de la pièce à 16°
  • Altitude: au-delà de 1200 mètres, disparition des acariens
  • Exposition: les chambres exposées au nord et nord ouest sont plus propices au développement des acariens
  • Saisonnalité: il y a des acariens toute l’année, mais encore plus lorsque l’humidité et la température sont idéales à leur développement : au printemps et à l’automne
  • Purificateur d’air: il ne peut être utilisé qu’en complément. Doit être équipé d’un filtre adéquat (HEPA). Peu intéressant dans la mesure où les allergènes d’acariens sont denses et ne restent donc pas en suspension dans l’air
  • Ioniseur: aucune efficacité démontrée
  • Matelas: c’est, après la literie en plumes, le plus gros réservoir d’acariens, quel que soit le matériau utilisé, en raison de la température et de l’humidité que nous lui communiquons pendant la nuit. L’âge du matelas est déterminant : un matelas de 6 mois est déjà largement colonisé par les acariens. Il est recommandé de changer le matelas tous les 4 ans
  • Housse de matelas: elle doit être totalement hermétique (enfermer le matelas sur ses 6 faces), imperméable aux acariens et à leur débris (la housse est enduite à l’intérieur d’une résine sur toutes ses faces), mais perméable à la vapeur d’eau et à l’air, lavable. Elle est fabriquée dans du polycoton ou du jersey enduit d’un film synthétique adapté. Son efficacité est démontrée. Seuls les housses proposées par certains laboratoires ou magasins spécialisés sont efficaces. Nous vous fournirons leurs coordonnées
  • Sommier tapissier: il est très riche en acariens. Il a un potentiel important de recontamination des nouveaux matelas, couette et oreiller
  • Plumes: la literie en plume (couette, oreiller) est le réservoir d’acariens le plus important d’une chambre à coucher. Une seule solution: l’éliminer et la remplacer par du synthétique, à condition de laver couettes, couvertures et oreillers tous les 3 mois
  • Peluches: elles doivent être lavables
  • Acaricide: il ne peut s’agir que d’une mesure complémentaire aux autres. En effet, le traitement du matelas par un acaricide modifie peu son potentiel allergisant. De même, il ne permet pas de passer en dessous du seuil de risque allergique. Néanmoins, les acaricides dénaturants, ovicides et fongicides validés scientifiquement tuent les acariens et leurs œufs et dénaturent leur allergènes, également les moisissures. Une aspiration complémentaire soigneuse est nécessaire pour les éliminer
  • Lavage en machine: il élimine les allergènes des acariens mais ne détruit les acariens vivants que si la température de lavage est supérieure à 55°C
  • Nettoyage à sec: il détruit les acariens vivants mais semble peu opérant sur les allergènes des acariens
  • Canapés: ils constituent un réservoir important d’acariens
  • Moquette: leur contamination est fonction de l’hygrométrie de la pièce. Si l’humidité est importante, les acariens se développent dans la moquette. Il s’agit d’un réservoir important d’allergènes par le biais de la literie
  • Rideaux: les acariens n’y trouvent guère matière à se nourrir. Ils doivent être lavables
  • Aspirateur: un aspirateur courant ne modifie pas le taux d’allergènes d’acariens. Pour être utile, il doit être muni d’un filtre adéquat (HEPA) capable de retenir les allergènes des acariens
  • Peinture anti-acariens: les acariens ne vivent pas sur les murs, donc peu d’utilité
     

Quelques conseil utiles

  • C’est sur la chambre à coucher qu’il faut se focaliser.
  • Exposition de la chambre sud, sud est.
  • Diminuer la température et l’humidité de la chambre à coucher: idéalement 16°C (20°C maximum dans les autres pièces) et humidité de 50 à 60%.
  • Éviter les chambres en sous-sol.
  • Aérer la chambre tous les jours et de façon prolongée.
  • Changer le matelas tous les 4 ans, préférer les sommiers à latte.
  • Laver ce qui se lave et protéger ce qui ne se lave pas :
  • Laver couettes, oreillers, couvertures synth-étiques, peluches, rideaux en machine à plus de 55°C tous les 3 mois.
  • Housse spéciale anti-acarien sur le matelas (pas nécessaire sur couette et oreiller). Si vous n’en mettez pas, aspirez le matelas sur toutes ses faces tous les 15 jours, en insistant bien sur les capitons.
  • Utilisation éventuelle d’acaricide et d’un aspirateur à filtre HEPA.
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L’éducation diététique

L’éducation diététique

L’éducation diététique

Immédiatement après la découverte de l’allergie alimentaire, une consultation diététique spécialisée est proposée aux parents.

En cas d’allergie alimentaire, le régime d’éviction doit être scrupuleusement respecté. Il est difficile à réaliser sans informations claires et précises.

Les buts sont multiples et les séances répétées à la demande.

  • Explication initiale du régime d’éviction alimentaire, apprentissage de la lecture des étiquettes
  • Conseils de substitution, idées de recettes sans allergène
  • Suivi du régime, prévention d’éventuelles carences induites par un régime strict en raison d’évictions alimentaires multiples
  • Suivi de la diversification alimentaire des nourrissons allergiques
     

L’école de l’allergie

Des séances d’éducation individuelle sont proposées aux parents afin de mieux comprendre et gérer l’allergie de leur enfant.

Elles sont ouvertes si besoin à un entourage plus large que le cercle parental (grands-parents, nourrices,…)

Elles sont réalisées par les infirmières sur prescription médicale et suivent un plan d’action personnalisé écrit par le médecin allergologue.

Elles sont d’une durée d’une heure et se déroulent sur RDV les mardi après-midi.

Dans un premier temps, les infirmières fournissent des explications orales générales, en se basant sur des supports écrits et/ou vidéo. Dans un deuxième temps, elles procèdent à des mises en situation concrètes et vérifient l’acquisition des connaissances de l’enfant et de son entourage.

Ces séances nécessitent d’être répétées à intervalle régulier, fixées après discussion entre les soignants et la famille.

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Allergies respiratoires chez l'enfant

Allergies respiratoires chez l'enfant

Les allergies respiratoires regroupent trois maladies, souvent associées entre elles

  • La rhinite allergique
  • La conjonctivite allergique
  • L’asthme allergique
     

Les allergies respiratoires peuvent être

  • permanentes: acariens, moisissures, animaux
  • Intermittentes: pollens d’arbres, de graminées et d’herbacées
     

La rhinite

La rhinite se caractérise par un nez qui coule et qui gratte, des éternuements, un nez bouché et parfois une perte de l’odorat. 20% des patients présentant une rhinite allergique sont asthmatiques.
 

La conjonctivite

La conjonctivite: les yeux coulent, piquent ou démangent, sont rouges et douloureux, parfois gonflés. Elle est souvent associée à une rhinite.
 

L’asthme

L’asthme est la première maladie chronique de l’enfant. Elle touche 9% des enfants. Une cause allergique est fréquemment retrouvée chez les enfants asthmatiques. L’asthme se manifeste le plus souvent par des épisodes de gène respiratoire accompagnée de sifflements; il s’agit parfois simplement d’épisodes récidivants de toux.

L’évolution de l’asthme allergique est souvent favorable: 57% de guérison et 33% d’amélioration à la puberté.

Les traitements actuellement disponibles sont efficaces et sans effet secondaire: il s’agit avant tout de traitements inhalés à base de corticoïdes et de bronchodilatateurs. Ils permettent au sujet asthmatique d’avoir une vie normale et de pratiquer de nombreux sports jusqu’à un haut niveau. Ils évitent le remodelage bronchique c’est-à-dire d’abîmer les bronches de façon irréversible à long terme.
 

Les traitements de l’allergie respiratoire sont de 3 types 

  • l’éviction dans l’environnement des allergènes
  • symptomatiques: ils permettent de soulager la maladie. Il s’agit de traitements généraux ou locaux. S’ils sont arrêtés, la maladie réapparaît
  • curatif: le seul traitement qui peut guérir une allergie respiratoire est l’immunothérapie spécifique, réalisée le plus souvent par voie sublinguale. Elle est ciblée sur l’allergène prédominant et permet de limiter voire d’interrompre les traitements symptomatiques. Ces traitements durent 3 ans
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Allergies chez l'enfant

Allergies chez l'enfant

L’allergie

L’allergie est une réponse inhabituelle, inadaptée et exagérée de l’organisme lors d’un contact avec une substance étrangère appelée allergène (médicaments, venins d’hyménoptères, allergènes de contact comme le nickel,…)

L’atopie

L’atopie est un sous-groupe des allergies. Il s’agit d’une tendance anormale de l’organisme à fabriquer des anticorps, les IgE spécifiques, en réponse à des allergènes naturels passant par les voies naturelles. Il s’agit avant tout des allergies alimentaires et respiratoires. Elles concernent 30% de la population. Les maladies atopiques ont un déterminisme génétique qui explique leur caractère héréditaire.

 

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Surveillance platre

Votre blessure exige un traitement par plâtre. Cette contention plâtrée a pour but d’immobiliser un membre fracturé (bras ou jambe) en attendant sa consolidation - en principe 6 semaines. Ce dossier vise à expliquer les choses à faire et ne pas faire lorsque l'on a un plâtre.

Consultez immédiatement un médecin si un des symptômes suivants apparaît :

  • Douleur inhabituelle (non soulagée en surélevant le membre ou en prenant vos antalgiques prescrits par le médecin), notamment si vous ressentez une douleur intense dans le mollet (risque de thrombose veineuse)
  • Changement de couleur des extrémités (doigts /orteils)
  • Perte de sensation dans les extrémités
  • Incapacité à bouger vos doigts /orteils
  • Odeur nauséabonde ou tache sur le plâtre
  • Plâtre trop serré, trop lâche ou fendu
  • Corps étranger à l’intérieur du plâtre

Un léger œdème (ou gonflement) du membre cassé est normal, il est dû à la réaction inflammatoire du corps face à la fracture. Pour diminuer cet œdème vous devez sur-élever le membre plâtré, sur une chaise par exemple pour la jambe, dans une écharpe pour le bras, avec des coussins si vous êtes au lit.

  • Surveillez la sensibilité des extrémités du membre plâtré. Elle doit être normale. Si une sensation d’engourdissement, de fourmillement ou de picotement apparaît, signalez-la à votre médecin ou à un membre de l’équipe soignante
  • Surveillez la motricité de vos doigts/orteils, vous devez les bouger régulièrement afin de stimuler la circulation sanguine, d’éviter les raideurs, de diminuer l’œdème
  • Surveillez la chaleur de vos extrémités, ils doivent avoir une chaleur normale, identique à celle du reste du corps
  • Selon la prescription médicale, réalisez toujours votre injection sous-cutanée antithrombotique (ex. clexane) à horaire fixe et selon la fiche explicative qui vous sera remise. Vous éviterez ainsi une complication grave de l’immobilisation plâtrée: la thrombose veineuse (formation d’un caillot sanguin dans une veine, cf brochure)

  • Ne marchez pas sur le plâtre (sauf plâtre spécifique avec autorisation du médecin)
  • Ne mouillez pas le plâtre, utilisez un sachet en plastique afin de protéger le plâtre lorsqu’il pleut ou lorsque vous vous lavez. Fixez solidement le sac avec du ruban adhésif et assurez vous qu’il soit étanche et retirez le dès que possible
  • N’utilisez pas de talc, de déodorant à l’intérieur du plâtre
  • N’introduisez pas de corps étranger à l’intérieur du plâtre afin de soulager les démangeaisons (ex: aiguille à tricoter). Vous risqueriez de vous blesser et de provoquer une infection de la peau

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Prothèse de hanche (PTH)

Définition

L’articulation de la hanche (coxo-fémorale) est composée de la tête fémorale (extrémité hémisphérique du fémur) qui s’articule dans le cotyle (cavité articulaire de l’os iliaque, située de chaque côté du bassin).

La prothèse de hanche est constituée de 2 parties :

  • une cupule creuse, en polyéthylène (matière plastique souple obtenue après polymérisation de l’éthylène, utilisé pour la fabrication des tuyaux souples entre autres),
  • et une partie longue, faite d’un alliage de chrome et de cobalt.

Les types de prothèses:  Il existe différents types de prothèses. Le choix sera fait par votre chirurgien, en fonction du type de fracture et/ou de la lésion présente, de votre âge, de votre capacité de mobilisation et de votre structure osseuse.
 

Indication pour la prothèse de hanche

Une prothèse de hanche peut soit être indiquée en cas d’une fracture osseuse, soit en cas d’usure (p.ex. arthrose) de la surface cartilagineuse recouvrant la tête fémorale et de celle recouvrant l’intérieur du cotyle.

La demande de prothèse de hanche en cas d’usure est essentiellement liée à la gêne ressentie par le patient:

  • La douleur reste le premier motif de consultation et de la demande d’intervention.
  • La perte de mobilité, pouvant aller jusqu’à une impossibilité de bouger la jambe (enraidissement).
  • Le désir de retrouver une vie «normale» (marcher, monter et descendre des escaliers, mettre des chaussures, etc.).
  • Le désir de diminuer la prise d’antalgiques (antidouleurs) et d’anti-inflammatoires.

Il peut exister quelques réticences à l’idée de subir une anesthésie générale et de la rééducation qui sera nécessaire pour récupérer une bonne fonctionnalité de l’articulation. L’opération en tant que telle n’est pas très longue (elle ne dépasse pas une heure et demie), mais le temps varie suivant la technique utilisée.

 

 

Pour le retour à domicile, enlevez dans les moyens du possible vos tapis et évitez de cirer vos parquets. Les fils électriques baladeurs (aspirateurs, T.V., radio) sont autant de pièges à éviter. 
 

Dormir

Un matelas ferme est nécessaire; remplacez votre matelas ou votre sommier s’il est trop mou. Il est préférable de ne pas croiser les jambes pour éviter la luxation de la prothèse. Nous vous conseillons pour le début de glisser un coussin entre les deux genoux, ceci afin d’éviter de croiser les jambes, si vous vous retournez pendant votre sommeil. Un mois après l’opération, vous avez en plus du coussin le droit de vous coucher sur le côté opéré.

 

Se lever

Assis en appui sur vos deux mains, jambes fléchies, PIVOTEZ BASSIN et CUISSES «en BLOC» en tournant sur votre hanche saine vers le bord du lit. Mettez vos pieds de préférence dans vos pantoufles. Toujours en appui sur vos deux mains, mettez-vous debout, jambe opérée tendue. Toujours les deux jambes en même temps!

 

S’asseoir

La hauteur de la chaise ou du lit doit être au moins égale à la distance du sol à votre genou. Installez par exemple:

  • des cales sous le lit ou un matelas supplémentaire
  • une barre murale
  • un ré-hausseur WC
  • dans le fauteuil
  • ou un coussin en mousse dense ou des plots sous les pieds

Si vous vous asseyez sur un siège plus bas (chez des amis, en voiture), tendez la jambe douloureuse ou opérée en avant et laissez-la tendue tant que vous êtes assis. Procédez de même pour vous lever.
 

Se laver

Au début, il est déconseillé de s’asseoir au fond de la baignoire. Pour entrer dans la baignoire, utilisez une planche de bain. Placez un tapis antidérapant dans la baignoire. Procédez de la même façon que pour vous mettre au lit : asseyez-vous, et pivotez les jambes et le bassin en même temps. Pour arriver à laver vos pieds, utilisez soit une éponge avec un long manche, soit une brosse à dos sur laquelle vous adaptez un gant de toilette. Pour vous essuyer, employez une grande serviette de bain sans vous pencher en avant. Dans le bac de douche, pour être en sécurité, vous pouvez installer une chaise de jardin pour procéder à votre toilette.
 

S’habiller

Habillez-vous en position assise. Commencez par la jambe douloureuse ou opérée. Ne croisez pas les jambes pour vous habiller ! Au début, vous aurez besoin de l’assistance d’une personne ou de matériel médical comme une pince télescopique. 
 

Se chausser

Pour vous chausser, voici quelques aides et astuces peu coûteuses pour vous aider si vous voulez être indépendant tout de suite après l’opération (par exemple: enfile-bas, enfile-chaussette…). Portez des chaussures stables, de préférence sans lacets ou mettez-y des lacets élastiques. Employez un chausse-pied à long manche. Même pour les pantoufles et les sandales, ayez un contrefort ou une lanière pour maintenir votre talon.
 

Monter un escalier

Montez et descendez une marche à la fois. Pour monter, commencez par la jambe non opérée. Prenez appui sur la rampe ou sur vos cannes. Les cannes accompagnent toujours la jambe douloureuse ou opérée. Amenez les deux pieds sur la même marche avant d’accéder à la suivante. Pour descendre, commencez par le côté opéré.
 

En voiture

  • Montez devant.
  • Reculez le siège au maximum et inclinez le dossier vers l’arrière.
  • Asseyez-vous latéralement, dos à la voiture, la jambe douloureuse ou opérée tendue en avant. 
  • Pivotez le bassin et les jambes en même temps, d’un seul bloc.

Idem pour descendre. Vous pouvez vous aider de la jambe non opérée.
 

En ce qui concerne la conduite automobile

Pour les personnes opérées d’une prothèse totale de hanche à gauche, il faudra attendre deux mois pour pouvoir à nouveau conduire. Cependant, une personne opérée d’une prothèse de hanche à droite devra attendre le 3e mois avant de pouvoir conduire (pédale du frein!).
 

Le ménage

N’hésitez pas à faire appel à une aide ménagère. Pour votre retour à domicile, doucement, prenez votre temps durant les trois premiers mois pour vos activités habituelles. Employez au maximum toutes les aides techniques et ménagères telles que: pinces pour saisir les objets tombés, pelle-balayette à long manche, raclette-éponge à long manche pour laver les vitres.
 

Les sports

PRUDENCE ET PAS D’EXCÈS !

La bicyclette, la natation et la marche sont conseillées.

Pour le vélo, il est préférable de prendre un vélo pour dames sans fourche au milieu, cela vous évitera de faire une trop grande extension de la hanche.

Quant à la natation, évitez les mouvements extrêmes en nageant la brasse.

La marche est un excellent exercice: mettez de bonnes chaussures. Dans les bois, il est préférable d’emporter votre canne. La marche fait partie de votre rééducation. N’hésitez pas à vous promener plusieurs fois par jour à l’extérieur.

Pour les autres activités, votre médecin ou votre chirurgien pourra vous conseiller individuellement. Le jardinage: évitez les sabots et chaussures mal maintenus ou glissants. Mettez de longs manches à vos petits outils. S’il faut travailler près du sol, mettez le genou côté opéré par terre; Pour vous relever, appuyez-vous sur votre genou, le sol ou un outil.
 

Se baisser

Si vous devez vous baisser, prenez appui sur un plan stable (mur, chaise, meuble…). Tendez la jambe douloureuse ou opérée vers l’arrière et inclinez-vous vers l’avant.

Les relations sexuelles

Il est conseillé d’attendre 1 à 3 mois avant de reprendre les activités sexuelles. Laissez votre partenaire être plus actif et évitez les mouvements luxants (flexion de hanche et rotation essentiellement)
 

Positions à éviter

Voici quelques mouvements qui vous sont difficiles à réaliser actuellement et qui vous seront interdits pendant trois mois après l’intervention: les rotations, l'action de croiser les jambes, la flexion de hanches.

 

 

  • Il est évident que pendant quelques mois après l’opération, vous ne pourrez pas vous appuyer totalement du côté de votre prothèse, c’est pour cela que vous devrez marcher avec les béquilles ou cadre de marche pendant ce temps. Votre médecin vous donnera toutes les informations nécessaires quant à la durée, ainsi qu’à la charge autorisée
  • Vous êtes sous traitement anticoagulant. Ce traitement a pour but de prévenir les risques de phlébite qui existent lors de toute intervention sur les membres inférieurs. Celui-ci se fait par injections sous la peau, une fois par jour en règle générale
  • Pendant votre hospitalisation, le personnel soignant vous proposera de vous enseigner à les faire vous-même. Si telle n’est pas votre volonté, vous pourrez avoir recours à une infirmière à domicile. Essayez de faire les injections toujours à la même heure !
  • Les bas à varices devront être portés à la maison aussi longtemps que la durée du traitement anticoagulant. En faisant les injections quotidiennement à la même heure et en portant les bas à varices, les risques de phlébite seront réduits. Les signes les plus courants d’une phlébite sont: le mollet endurci, gonflé et très douloureux. Si toutefois vous présentez ces signes, veuillez contacter l’équipe soignante et/ou le secrétariat de votre médecin
  • Avant de partir à votre domicile, votre chirurgien vous fixera différents rendez-vous pour examens. Votre prothèse doit être régulièrement surveillée. Ces consultations sont indispensables même si tout semble aller pour le mieux
  • Soyez attentif au moindre signe d’infection. Toute infection comme par exemple un panaris, des ongles incarnés, une angine, des infections dentaires, des infections urinaires, des infections gynécologiques etc. doit être traitée systématiquement et immédiatement. Consultez votre médecin traitant dans les plus brefs délais afin d’éviter certaines complications au niveau de votre prothèse
  • Les injections intra-musculaires sont à éviter du côté opéré
  • Surveillez votre poids

Après votre séjour hospitalier, vous pouvez bénéficier d’une rééducation post-opératoire :

  • Rehazenter Kirchberg
  • Centre de rééducation à Steinfort
  • Centre de convalescence à Colpach pour les interventions sans appui
  • Centre gériatrique Zitha Senior Ou en Allemagne:
  • Centre rééducation à Orscholz
  • Centre de rééducation à Blieskastel
  • Centre de rééducation à Bernkastel

La demande de rééducation est soit faite lors de la consultation pré-opératoire, soit lors de votre admission en hospitalisation. La durée de la rééducation est de 3 semaines et est en partie remboursée par la caisse de maladie. Toute l’équipe soignante vous souhaite un prompt rétablissement et se tient à votre entière disposition pour de plus amples informations.
 

Informations utiles

Certains articles peuvent être achetés au courant de votre séjour, comme le rehausse-W.C. Ces articles sont à payer dès la réception de la facture et vous seront remboursés en partie par la caisse de maladie sur la présentation de l’ordonnance médicale.

Check-list pour vos besoins à domicile après une intervention de PTH

  • Rehausseur de toilette
  • Long chausse-pied
  • Pince télescopique (Pince à rallonge)
  • Poignée pour la baignoire
  • Cool pack 
  • Siège de douche ou de baignoire
  • Aide pour enfiler les bas
     

Quelques adresses utiles pour le matériel orthopédique

Orthopédie Felten
11, rue Dicks
L-1417 Luxembourg
Tél.: 494927

Orthopédie Felten
78, route d’Eich
L-1460 Luxembourg
Tél.: 26683347

Hospilux
1, rue des Chaux
L-5324 Contern.
Tél.: 350220

SMA Services moyens accessoires (Locations du matériel)
20-22, rue Geespelt
L-3378 Livange
Tél.: 405733-1
GSM: 621 430 063
Fax: 409517
E-mail: contact@sma.lu

Le Ministère de la Santé a mis au point un service de location d’objets et d’appareils (SMA) pour vous aider dans votre vie quotidienne à retrouver votre autonomie. Le Ministère loue entre autres, des cadres de marche, des rehausse-W.C., des chaises roulantes. Vous pouvez bénéficier de cette location en étant muni(e) d’une ordonnance médicale.
Horaires d’ouverture I Mardi et jeudi de 14h30 à 17h00

 

Services associés
Groupe de psychothérapie pour la stabilisation des troubles de l’humeur

Groupe de psychothérapie pour la stabilisation des troubles de l’humeur

Ce groupe s’adresse à des personnes qui :

  • présentent un trouble de l’humeur
  • ont vécu ou risquent de vivre un burn-out
  • ont vécu un changement important dans leur vie

Il permet aux personnes ayant été hospitalisées ou ayant un suivi en consultation psychiatrique d’avoir un suivi thérapeutique complémentaire et régulier en groupe. Les personnes ciblées sont surtout celles qui ont une activité professionnelle durant la journée. Les séances ont lieu 2 à 3 fois par mois le mercredi soir, de 18h00 à 20h00. Elles sont animées par une psychologue et une infirmière psychiatrique, en langues luxembourgeoise et/ou française.

Le groupe propose aux personnes concernées un soutien thérapeutique ainsi qu’un échange d’informations et d’expériences. L’objectif est de les aider tout d’abord à analyser et à stabiliser leur état psychique. Par la suite, différents moyens seront abordés pour leur permettre de maintenir dans leur vie quotidienne un équilibre à la fois psychique et physique.

Dans cette perspective, le programme du groupe comprend les points suivants :

  • identifier les facteurs qui influencent l’humeur
  • mobiliser les ressources personnelles
  • structurer la journée
  • identifier et écouter ses besoins
  • adopter des techniques pour prendre soin de soi au quotidien
  • revoir les principes d’une hygiène de vie saine
  • rechercher du bien-être
  • identifier et restructurer les pensées dysfonctionnelles
  • gérer ses émotions
  • apprendre des exercices de relaxation
  • augmenter sa qualité de vie
  • prévenir une rechute de la maladie
  • échanger avec la famille

Les dates exactes vous seront communiquées.
 

Où ?

À l’hôpital de jour psychiatrique pour adultes du CHL: 1er étage du pavillon de la clinique pédiatrique Contact I 4411 2256
 

Responsables du groupe 

Marie-Paule Düsseldorf : Psychologue psychothérapeute

Sylvie Azevedo : Infirmière psychiatrique

Services associés
Hémorroïdes - Nouvelle technique THD pour cure chirurgicale des hémorroïdes

Hémorroïdes - Nouvelle technique THD pour cure chirurgicale des hémorroïdes

20% des hommes et des femmes souffrent avant 50 ans de problèmes hémorroïdaires au Luxembourg.

La maladie hémorroïdaire évolue le plus souvent par crises douloureuses accompagnées ou non de saignements lors de l’exonération. Ces douleurs peuvent persister plusieurs heures après la défécation et peuvent également être accompagnées d'un gonflement local.

Les hémorroïdes sont en réalité des varices développées au départ des veines hémorroïdaires qui deviennent fragiles et inflammatoires.

Afin de diminuer la symptomatologie et la fréquence des crises, il est recommandé d’éviter la nourriture épicée, l’alcool et particulièrement le vin, et de lutter activement contre la constipation.

 

Lorsque ces techniques conservatives ne sont plus efficaces, il y a lieu d’envisager une intervention chirurgicale.

  • La cure chirurgicale d’hémorroïde a depuis longtemps mauvaise presse car elle a la réputation d’être très douloureuse, d’engendrer une convalescence longue et de ne pas être dénuée de complication.

  • Actuellement, nous pratiquons une technique chirurgicale basée sur la ligature des veines hémorroïdaires sous contrôle doppler accompagnée d’une « pexie des bourrelets » ce qui se traduit par un véritable « lifting » des excroissances péri-anales.

  • Cette technique a pour avantage d’être moins douloureuse et de permettre un retour à une activité normale en 8-10 jours. Les complications sont également nettement moins fréquentes.

  • L’intervention se fait en chirurgie de jour et un traitement antalgique est prescrit en post-opératoire. Il n’y a pas de soins locaux particuliers à effectuer. Des contrôles cliniques seront programmés dès la sortie.

Chirurgiens 

  • Dr POULAIN
  • Dr AZAGRA
  • Dr GOERGEN ép. AZAGRA
  • Dr ARRU

 

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