Prothèse de hanche (PTH)

Définition

L’articulation de la hanche (coxo-fémorale) est composée de la tête fémorale (extrémité hémisphérique du fémur) qui s’articule dans le cotyle (cavité articulaire de l’os iliaque, située de chaque côté du bassin).

La prothèse de hanche est constituée de 2 parties :

  • une cupule creuse, en polyéthylène (matière plastique souple obtenue après polymérisation de l’éthylène, utilisé pour la fabrication des tuyaux souples entre autres),
  • et une partie longue, faite d’un alliage de chrome et de cobalt.

Les types de prothèses:  Il existe différents types de prothèses. Le choix sera fait par votre chirurgien, en fonction du type de fracture et/ou de la lésion présente, de votre âge, de votre capacité de mobilisation et de votre structure osseuse.
 

Indication pour la prothèse de hanche

Une prothèse de hanche peut soit être indiquée en cas d’une fracture osseuse, soit en cas d’usure (p.ex. arthrose) de la surface cartilagineuse recouvrant la tête fémorale et de celle recouvrant l’intérieur du cotyle.

La demande de prothèse de hanche en cas d’usure est essentiellement liée à la gêne ressentie par le patient:

  • La douleur reste le premier motif de consultation et de la demande d’intervention.
  • La perte de mobilité, pouvant aller jusqu’à une impossibilité de bouger la jambe (enraidissement).
  • Le désir de retrouver une vie «normale» (marcher, monter et descendre des escaliers, mettre des chaussures, etc.).
  • Le désir de diminuer la prise d’antalgiques (antidouleurs) et d’anti-inflammatoires.

Il peut exister quelques réticences à l’idée de subir une anesthésie générale et de la rééducation qui sera nécessaire pour récupérer une bonne fonctionnalité de l’articulation. L’opération en tant que telle n’est pas très longue (elle ne dépasse pas une heure et demie), mais le temps varie suivant la technique utilisée.

 

 

Pour le retour à domicile, enlevez dans les moyens du possible vos tapis et évitez de cirer vos parquets. Les fils électriques baladeurs (aspirateurs, T.V., radio) sont autant de pièges à éviter. 
 

Dormir

Un matelas ferme est nécessaire; remplacez votre matelas ou votre sommier s’il est trop mou. Il est préférable de ne pas croiser les jambes pour éviter la luxation de la prothèse. Nous vous conseillons pour le début de glisser un coussin entre les deux genoux, ceci afin d’éviter de croiser les jambes, si vous vous retournez pendant votre sommeil. Un mois après l’opération, vous avez en plus du coussin le droit de vous coucher sur le côté opéré.

 

Se lever

Assis en appui sur vos deux mains, jambes fléchies, PIVOTEZ BASSIN et CUISSES «en BLOC» en tournant sur votre hanche saine vers le bord du lit. Mettez vos pieds de préférence dans vos pantoufles. Toujours en appui sur vos deux mains, mettez-vous debout, jambe opérée tendue. Toujours les deux jambes en même temps!

 

S’asseoir

La hauteur de la chaise ou du lit doit être au moins égale à la distance du sol à votre genou. Installez par exemple:

  • des cales sous le lit ou un matelas supplémentaire
  • une barre murale
  • un ré-hausseur WC
  • dans le fauteuil
  • ou un coussin en mousse dense ou des plots sous les pieds

Si vous vous asseyez sur un siège plus bas (chez des amis, en voiture), tendez la jambe douloureuse ou opérée en avant et laissez-la tendue tant que vous êtes assis. Procédez de même pour vous lever.
 

Se laver

Au début, il est déconseillé de s’asseoir au fond de la baignoire. Pour entrer dans la baignoire, utilisez une planche de bain. Placez un tapis antidérapant dans la baignoire. Procédez de la même façon que pour vous mettre au lit : asseyez-vous, et pivotez les jambes et le bassin en même temps. Pour arriver à laver vos pieds, utilisez soit une éponge avec un long manche, soit une brosse à dos sur laquelle vous adaptez un gant de toilette. Pour vous essuyer, employez une grande serviette de bain sans vous pencher en avant. Dans le bac de douche, pour être en sécurité, vous pouvez installer une chaise de jardin pour procéder à votre toilette.
 

S’habiller

Habillez-vous en position assise. Commencez par la jambe douloureuse ou opérée. Ne croisez pas les jambes pour vous habiller ! Au début, vous aurez besoin de l’assistance d’une personne ou de matériel médical comme une pince télescopique. 
 

Se chausser

Pour vous chausser, voici quelques aides et astuces peu coûteuses pour vous aider si vous voulez être indépendant tout de suite après l’opération (par exemple: enfile-bas, enfile-chaussette…). Portez des chaussures stables, de préférence sans lacets ou mettez-y des lacets élastiques. Employez un chausse-pied à long manche. Même pour les pantoufles et les sandales, ayez un contrefort ou une lanière pour maintenir votre talon.
 

Monter un escalier

Montez et descendez une marche à la fois. Pour monter, commencez par la jambe non opérée. Prenez appui sur la rampe ou sur vos cannes. Les cannes accompagnent toujours la jambe douloureuse ou opérée. Amenez les deux pieds sur la même marche avant d’accéder à la suivante. Pour descendre, commencez par le côté opéré.
 

En voiture

  • Montez devant.
  • Reculez le siège au maximum et inclinez le dossier vers l’arrière.
  • Asseyez-vous latéralement, dos à la voiture, la jambe douloureuse ou opérée tendue en avant. 
  • Pivotez le bassin et les jambes en même temps, d’un seul bloc.

Idem pour descendre. Vous pouvez vous aider de la jambe non opérée.
 

En ce qui concerne la conduite automobile

Pour les personnes opérées d’une prothèse totale de hanche à gauche, il faudra attendre deux mois pour pouvoir à nouveau conduire. Cependant, une personne opérée d’une prothèse de hanche à droite devra attendre le 3e mois avant de pouvoir conduire (pédale du frein!).
 

Le ménage

N’hésitez pas à faire appel à une aide ménagère. Pour votre retour à domicile, doucement, prenez votre temps durant les trois premiers mois pour vos activités habituelles. Employez au maximum toutes les aides techniques et ménagères telles que: pinces pour saisir les objets tombés, pelle-balayette à long manche, raclette-éponge à long manche pour laver les vitres.
 

Les sports

PRUDENCE ET PAS D’EXCÈS !

La bicyclette, la natation et la marche sont conseillées.

Pour le vélo, il est préférable de prendre un vélo pour dames sans fourche au milieu, cela vous évitera de faire une trop grande extension de la hanche.

Quant à la natation, évitez les mouvements extrêmes en nageant la brasse.

La marche est un excellent exercice: mettez de bonnes chaussures. Dans les bois, il est préférable d’emporter votre canne. La marche fait partie de votre rééducation. N’hésitez pas à vous promener plusieurs fois par jour à l’extérieur.

Pour les autres activités, votre médecin ou votre chirurgien pourra vous conseiller individuellement. Le jardinage: évitez les sabots et chaussures mal maintenus ou glissants. Mettez de longs manches à vos petits outils. S’il faut travailler près du sol, mettez le genou côté opéré par terre; Pour vous relever, appuyez-vous sur votre genou, le sol ou un outil.
 

Se baisser

Si vous devez vous baisser, prenez appui sur un plan stable (mur, chaise, meuble…). Tendez la jambe douloureuse ou opérée vers l’arrière et inclinez-vous vers l’avant.

Les relations sexuelles

Il est conseillé d’attendre 1 à 3 mois avant de reprendre les activités sexuelles. Laissez votre partenaire être plus actif et évitez les mouvements luxants (flexion de hanche et rotation essentiellement)
 

Positions à éviter

Voici quelques mouvements qui vous sont difficiles à réaliser actuellement et qui vous seront interdits pendant trois mois après l’intervention: les rotations, l'action de croiser les jambes, la flexion de hanches.

 

 

  • Il est évident que pendant quelques mois après l’opération, vous ne pourrez pas vous appuyer totalement du côté de votre prothèse, c’est pour cela que vous devrez marcher avec les béquilles ou cadre de marche pendant ce temps. Votre médecin vous donnera toutes les informations nécessaires quant à la durée, ainsi qu’à la charge autorisée
  • Vous êtes sous traitement anticoagulant. Ce traitement a pour but de prévenir les risques de phlébite qui existent lors de toute intervention sur les membres inférieurs. Celui-ci se fait par injections sous la peau, une fois par jour en règle générale
  • Pendant votre hospitalisation, le personnel soignant vous proposera de vous enseigner à les faire vous-même. Si telle n’est pas votre volonté, vous pourrez avoir recours à une infirmière à domicile. Essayez de faire les injections toujours à la même heure !
  • Les bas à varices devront être portés à la maison aussi longtemps que la durée du traitement anticoagulant. En faisant les injections quotidiennement à la même heure et en portant les bas à varices, les risques de phlébite seront réduits. Les signes les plus courants d’une phlébite sont: le mollet endurci, gonflé et très douloureux. Si toutefois vous présentez ces signes, veuillez contacter l’équipe soignante et/ou le secrétariat de votre médecin
  • Avant de partir à votre domicile, votre chirurgien vous fixera différents rendez-vous pour examens. Votre prothèse doit être régulièrement surveillée. Ces consultations sont indispensables même si tout semble aller pour le mieux
  • Soyez attentif au moindre signe d’infection. Toute infection comme par exemple un panaris, des ongles incarnés, une angine, des infections dentaires, des infections urinaires, des infections gynécologiques etc. doit être traitée systématiquement et immédiatement. Consultez votre médecin traitant dans les plus brefs délais afin d’éviter certaines complications au niveau de votre prothèse
  • Les injections intra-musculaires sont à éviter du côté opéré
  • Surveillez votre poids

Après votre séjour hospitalier, vous pouvez bénéficier d’une rééducation post-opératoire :

  • Rehazenter Kirchberg
  • Centre de rééducation à Steinfort
  • Centre de convalescence à Colpach pour les interventions sans appui
  • Centre gériatrique Zitha Senior Ou en Allemagne:
  • Centre rééducation à Orscholz
  • Centre de rééducation à Blieskastel
  • Centre de rééducation à Bernkastel

La demande de rééducation est soit faite lors de la consultation pré-opératoire, soit lors de votre admission en hospitalisation. La durée de la rééducation est de 3 semaines et est en partie remboursée par la caisse de maladie. Toute l’équipe soignante vous souhaite un prompt rétablissement et se tient à votre entière disposition pour de plus amples informations.
 

Informations utiles

Certains articles peuvent être achetés au courant de votre séjour, comme le rehausse-W.C. Ces articles sont à payer dès la réception de la facture et vous seront remboursés en partie par la caisse de maladie sur la présentation de l’ordonnance médicale.

Check-list pour vos besoins à domicile après une intervention de PTH

  • Rehausseur de toilette
  • Long chausse-pied
  • Pince télescopique (Pince à rallonge)
  • Poignée pour la baignoire
  • Cool pack 
  • Siège de douche ou de baignoire
  • Aide pour enfiler les bas
     

Quelques adresses utiles pour le matériel orthopédique

Orthopédie Felten
11, rue Dicks
L-1417 Luxembourg
Tél.: 494927

Orthopédie Felten
78, route d’Eich
L-1460 Luxembourg
Tél.: 26683347

Hospilux
1, rue des Chaux
L-5324 Contern.
Tél.: 350220

SMA Services moyens accessoires (Locations du matériel)
20-22, rue Geespelt
L-3378 Livange
Tél.: 405733-1
GSM: 621 430 063
Fax: 409517
E-mail: contact@sma.lu

Le Ministère de la Santé a mis au point un service de location d’objets et d’appareils (SMA) pour vous aider dans votre vie quotidienne à retrouver votre autonomie. Le Ministère loue entre autres, des cadres de marche, des rehausse-W.C., des chaises roulantes. Vous pouvez bénéficier de cette location en étant muni(e) d’une ordonnance médicale.
Horaires d’ouverture I Mardi et jeudi de 14h30 à 17h00

 

Services associés
Groupe de psychothérapie pour la stabilisation des troubles de l’humeur

Groupe de psychothérapie pour la stabilisation des troubles de l’humeur

Ce groupe s’adresse à des personnes qui :

  • présentent un trouble de l’humeur
  • ont vécu ou risquent de vivre un burn-out
  • ont vécu un changement important dans leur vie

Il permet aux personnes ayant été hospitalisées ou ayant un suivi en consultation psychiatrique d’avoir un suivi thérapeutique complémentaire et régulier en groupe. Les personnes ciblées sont surtout celles qui ont une activité professionnelle durant la journée. Les séances ont lieu 2 à 3 fois par mois le mercredi soir, de 18h00 à 20h00. Elles sont animées par une psychologue et une infirmière psychiatrique, en langues luxembourgeoise et/ou française.

Le groupe propose aux personnes concernées un soutien thérapeutique ainsi qu’un échange d’informations et d’expériences. L’objectif est de les aider tout d’abord à analyser et à stabiliser leur état psychique. Par la suite, différents moyens seront abordés pour leur permettre de maintenir dans leur vie quotidienne un équilibre à la fois psychique et physique.

Dans cette perspective, le programme du groupe comprend les points suivants :

  • identifier les facteurs qui influencent l’humeur
  • mobiliser les ressources personnelles
  • structurer la journée
  • identifier et écouter ses besoins
  • adopter des techniques pour prendre soin de soi au quotidien
  • revoir les principes d’une hygiène de vie saine
  • rechercher du bien-être
  • identifier et restructurer les pensées dysfonctionnelles
  • gérer ses émotions
  • apprendre des exercices de relaxation
  • augmenter sa qualité de vie
  • prévenir une rechute de la maladie
  • échanger avec la famille

Les dates exactes vous seront communiquées.
 

Où ?

À l’hôpital de jour psychiatrique pour adultes du CHL: 1er étage du pavillon de la clinique pédiatrique Contact I 4411 2256
 

Responsables du groupe 

Marie-Paule Düsseldorf : Psychologue psychothérapeute

Sylvie Azevedo : Infirmière psychiatrique

Services associés
Hémorroïdes - Nouvelle technique THD pour cure chirurgicale des hémorroïdes

Hémorroïdes - Nouvelle technique THD pour cure chirurgicale des hémorroïdes

20% des hommes et des femmes souffrent avant 50 ans de problèmes hémorroïdaires au Luxembourg.

La maladie hémorroïdaire évolue le plus souvent par crises douloureuses accompagnées ou non de saignements lors de l’exonération. Ces douleurs peuvent persister plusieurs heures après la défécation et peuvent également être accompagnées d'un gonflement local.

Les hémorroïdes sont en réalité des varices développées au départ des veines hémorroïdaires qui deviennent fragiles et inflammatoires.

Afin de diminuer la symptomatologie et la fréquence des crises, il est recommandé d’éviter la nourriture épicée, l’alcool et particulièrement le vin, et de lutter activement contre la constipation.

 

Lorsque ces techniques conservatives ne sont plus efficaces, il y a lieu d’envisager une intervention chirurgicale.

  • La cure chirurgicale d’hémorroïde a depuis longtemps mauvaise presse car elle a la réputation d’être très douloureuse, d’engendrer une convalescence longue et de ne pas être dénuée de complication.

  • Actuellement, nous pratiquons une technique chirurgicale basée sur la ligature des veines hémorroïdaires sous contrôle doppler accompagnée d’une « pexie des bourrelets » ce qui se traduit par un véritable « lifting » des excroissances péri-anales.

  • Cette technique a pour avantage d’être moins douloureuse et de permettre un retour à une activité normale en 8-10 jours. Les complications sont également nettement moins fréquentes.

  • L’intervention se fait en chirurgie de jour et un traitement antalgique est prescrit en post-opératoire. Il n’y a pas de soins locaux particuliers à effectuer. Des contrôles cliniques seront programmés dès la sortie.

Chirurgiens 

  • Dr POULAIN
  • Dr AZAGRA
  • Dr GOERGEN ép. AZAGRA
  • Dr ARRU

 

Services associés
Les pathologies coloproctologiques

Les pathologies coloproctologiques

La fissure anale

C’est une plaie chronique de la muqueuse anale qui ne guérit pas. Elle est très douloureuse et peut entraîner une sensation de brûlure surtout pendant et après la défécation. Elle peut parfois saigner.

On peut la soulager en urgence par des pommades anesthésiantes et des laxatifs.

Lorsqu’elle persiste, un traitement chirurgical combiné à une injection de botox est indiqué.

 

L’abcès périanal

Il s’agit d’une masse périanale rouge, chaude et très souvent douloureuse.

Il nécessite le plus souvent une exploration chirurgicale accompagnée d’un traitement par antibiotiques.

La fistule anale

C’est une communication entre le canal anal et l’anus ou la fesse. Elle suinte fréquemment et peut se compliquer d’un abcès périanal. Une fistule non compliquée est peu douloureuse, mais peut devenir très douloureuse au stade de l’abcès. Dans les formes compliquées, une résonnance magnétique est parfois nécessaire.

50% des fistules guérissent spontanément, sinon un traitement chirurgical s'impose. Il consistera en l’exérèse du trajet extra-anal et la mise en place d’un élastique dans le trajet de la fistule. Cet élastique tombera après plusieurs semaines.

Les hémorroïdes

Il y a des hémorroïdes externes ou internes. Ce sont des «varices» des veines hémorroïdaires qui se dilatent. Elles peuvent se thromboser et former ainsi des petites «boules» dures et foncées, très douloureuses qui nécessitent une incision sous anesthésie locale.

Elles peuvent également être douloureuses et fragiles, provoquant des saignements ou encore des gonflements (œdèmes).

Certains aliments sont totalement déconseillés, car ils augmentent le risque de «crise»: l’alcool, les épices, les tomates. Il faut leur préférer une alimentation riche en fibres ou même prendre des laxatifs. Lorsque la situation n’est plus contrôlée par des mesures d’hygiène alimentaire et qu’elle devient invalidante, il faut envisager une intervention chirurgicale.

  • Intervention de milligan et morgan: résection au bistouri des paquets hémorroïdaires.
  • Intervention de longo: résection circulaire des paquets hémorroïdaires à l'agraffeuse.
  • THD (Doppler): ligature des hémorroïdes sous contrôle doppler et pexie du bourrelet pour remonter le prolapsus. Cliquez ici pour obtenir plus d'informations sur cette technique.

Soins locaux postopératoires

Ils se limitent très souvent à des bains de siège à l’eau tiède deux fois par jour et après chaque selle. Des antalgiques vous seront prescrits et un contrôle local régulier programmé.

Le kyste pilonidal

C’est un abcès récidivant du sillon inter-fessier au départ d’un poil. Il reste toujours un petit orifice dans le pli inter-fessier qui peut être purulent.

Il faut pratiquer une exérèse complète du kyste jusqu’au sacrum pour diminuer le risque de récidive. Les soins post-opératoires comportent des pansements quotidiens ou un Vac® (système d’aspiration continue). Les soins peuvent durer de plusieurs semaines à plusieurs mois.

  • Après chaque selle, tamponner le siège, pas de frottement énergique.
  • Douche tiède matin et soir et après chaque selle. Pas de bain jusqu’à guérison complète.
  • Eviter la constipation pour diminuer la douleur lors de la défécation : régime riche en fibre, fruits et légumes, bonne hydratation (minimum 1.5L eau par jour), éventuellement movicol®.
  • Reprise des activités sportives en fonction de la douleur.
  • Eviter le tabac, source de mauvaise cicatrisation.
  • Contactez-nous quand une des situations suivantes survient :
    • douleur intense
    • saignement abondant
    • fièvre
    • constipation depuis plus de 3 jours
    • difficulté à uriner
Services associés
Cure de Hernie Inguinale au Centre Hospitalier de Luxembourg

Cure de Hernie Inguinale au Centre Hospitalier de Luxembourg

Définition 

Une hernie inguinale est une tuméfaction de l’aine causée par le passage d'une portion de péritoine contenant éventuellement des viscères abdominaux (il s'agit le plus souvent d'une partie de l'intestin grêle, parfois du gros intestin et, dans certains cas, de la vessie) au travers du canal inguinal (pour la hernie indirecte, la plus fréquente) ou directement au travers des muscles abdominaux (pour la hernie directe).
 

Facteurs favorisants 

  • Une pathologie pulmonaire chronique, ou une bronchite aiguë, qui entrainent une toux importante.
  • Constipation chronique
  • Surcharge pondérale/obésité
  • Le port de charges lourdes
  • Toute pathologie à l'origine d'une augmentation de la pression intra-abdominale peut causer une hernie inguinale
     

Signes et symptômes 

  • Boule (protrusion) dans la région de l'aine
  • Gêne ou douleur à l'effort, la marche ou encore la toux
  • Douleur scrotale (chez l'homme quand l'intestin hernié s'engage dans le scrotum)

L'hernie inguinale peut être asymptomatique et être découverte lors d'un contrôle médical de routine.
 

Complications des hernies inguinales 

L'hernie augmente de dimension et peut devenir gênante et/ou douloureuse si elle n'est pas traitée.

On peut distinguer :

  • L'hernie "réductible", que l'on peut remettre en place en position
  • L'hernie "incarcérée": l'intestin (colôn/intestin grêle) est bloqué à l'extérieur de l'abdomen sans souffrance vasculaire
  • l'hernie "étranglée": lorsque les viscères engagés dans l’orifice herniaire ne peuvent plus rentrer dans l’abdomen, les circulations sanguine et digestive sont comprimées par le collet et peuvent cesser, pouvant conduire à une ischémie (manque d’oxygénation) puis à une nécrose (destruction) du contenu du sac herniaire. Une intervention chirurgicale est alors indispensable en urgence
Services associés
Cholécystectomie (Ablation de la vésicule biliaire)

 

Chère Madame, Cher Monsieur,

Vous avez été opéré(e) d’une cholécystectomie.

Ce dossier a été réalisé par le personnel soignant et n’a d’autre but que d’essayer de répondre à vos questions et de vous donner quelques conseils pratiques pour le quotidien : précautions à prendre après l’intervention, mobilisation post-op, activités conseillées.

 

Qu’est ce que la vésicule biliaire ?

La vésicule biliaire est située en dessous du foie. Elle sert de stockage de la bile formée par le foie.

La bile est nécessaire à la digestion, notamment des graisses.

La bile parvient dans la vésicule biliaire par un petit canal cystique. La bile est vidée dans le duodénum par le canal cholédoque.

Une inflammation de la vésicule biliaire s’appelle cholécystite.

Qu’est-ce que la cholécystectomie ?

Il s’agit à enlever la vésicule biliaire malade.

Les symptômes les plus fréquents, notamment la douleur et la température sont liés à des calculs ou des inflammations de la vésicule biliaire.

Les calculs peuvent obstruer les voies biliaires et ainsi entraîner une jaunisse ou une inflammation du pancréas.

 

Un traitement sans opération est-il possible ?

Oui, on peut traiter une cholécystite aigue par une antibiothérapie et un régime associé, néanmoins, l’opération reste le traitement curatif d’une cholécystite aigue.

Cette procédure peut se faire de 2 manières :

 

Laparoscopie, coelioscopie

    Il s’agit d’une chirurgie de ventre fermé sous anesthésie générale

Laparotomie

    Chirurgie classique à ventre ouvert

1. Par laparoscopie

Le(la) chirurgienn(e) fait quatre à six incisions dans l’estomac. Il/elle utilise des instruments et une caméra pour enlever la partie malade de l’intestin et recoudre les parties saines de l’intestin

2. Par laparatomie

Le(la) chirurgienn(e) fait une incision mesurant de 10 à 20 cm dans le ventre pour effectuer la chirurgie

 

 

Comme pour chaque opération, il y a des risques et des complications qui peuvent apparaître. Votre chirurgien et anesthésiste vous expliqueront en détails les différentes complications.

En cas de conditions anatomiques difficiles ou de complications, il peut s’avérer nécessaire de «passer» de la technique laparoscopique à la technique traditionnelle.

Les complications possibles sont :

  • Douleurs
  • Nausées, vomissements
  • Infection
  • Jaunisse
  • Calculs résiduels
  • Fuites biliaires, qui peuvent être traitées par pose d’un stent en endoscopie
  • Péritonite si présence de fuites
  • Hémorragie, hématome
  • Thrombose veineuse profonde, embolie
  • Déhiscences de la plaie opératoire
  • Gonflements et picotements de la peau ainsi que des douleurs à l’épaule, cou et au ventre peuvent survenir après une opération laparoscopique

Toutes ces complications peuvent être traitées soit par réintervention, par des médicaments ou des drainages.

Des troubles à long terme peuvent survenir, notamment l’intolérance à certains plats, tendance aux nausées, flatulences et la sensation de pression.

Différentes personnes interviendront tout au long de votre séjour, à savoir :

  • Le chirurgien
  • L’anesthésiste
  • Les infirmiers(ères)
  • Les aides-soignant(e)s
  • Les diététicien(ne)s
  • Le kinésithérapeute
  • L’assistant(e) sociale (si nécessaire)
  • Unité mobile de gériatrie si nécessaire

Avant l'opération 

Consultation chez le chirurgien

Le chirurgien vous expliquera :

  • La raison de l’intervention
  • Le déroulement de l’intervention
  • La durée probable de l’hospitalisation

Consultation chez l’anesthésiste

Après votre passage chez le chirurgien, vous allez passer chez l’anesthésiste. Vous allez recevoir la date par les secrétaires de votre Rendez-vous anesthésiste. L’anesthésiste discutera avec vous du type d’anesthésie en fonction de votre âge, de l’état de santé et du type d’opération prévue.

Vous pourriez être amené à passer des examens complémentaires sur avis de l’anesthésiste.

N’oubliez pas de mentionner toutes vos allergies et votre traitement que vous prenez d’habitude. L’anesthésiste vous dira ce que vous pouvez continuer et ce qu’il faut arrêter.

Consultation pré-opératoire

Pendant la consultation pré-opératoire, l’infirmier (e) rempliera avec vous le dossier infirmier et vous donnera les explications nécessaires concernant la préparation de votre intervention ainsi à quoi vous devez vous attendre lors de votre hospitalisation. Vous allez passer des analyses de sang et un électrocardiogramme (si nécessaire).

Pour le bon déroulement de votre séjour, n’oubliez pas :

  • Votre valise avec des vêtements, effets de toilette, essuies, savon, gants de toilette,…
  • Vos médicaments personnels ou une liste de ceux-ci
  • D’enlever le vernis de vos ongles de mains et de pieds
  • D’éviter d’emporter des objets précieux tels que vos bijoux, GSM, argent,… (Vous avez néanmoins un coffre-fort dans votre chambre)

 

Le séjour à l'hôpital

Le déroulement peut varier en fonction de votre état et de votre évolution. Ce qui suit vous est donné à titre indicatif.

Il existe la procédure Fast Track pour ce type d’intervention. Mais le choix de procédure est basé sur des indicateurs chirurgicaux.

Cette procédure de Fast Track nécessite une collaboration médico-soignante étroite.

Votre chirurgien décidera si vous rentrez dans les critères de chirurgie Fast Track.

Vous ne devez pas suivre un régime spécifique avant votre hospitalisation, seulement faire attention à la consommation de graisses.

 

Entrée à l’hôpital

Vous entrez la veille de l’intervention aux alentours de 17 heures (heure exacte communiquée par les secrétaires). Vous vous présentez aux admissions pour avoir votre numéro d’hospitalisation

Arrivé dans le service, on vous met un bracelet d’identification.

Une fois installé en chambre, l’infirmier(e) va venir prendre vos paramètres ainsi que votre taille et le poids. Il/elle validera avec vous les informations et la fiche infirmière et envisagera avec vous, la planification de la sortie.

L’infirmier(e) vous demandera de prendre une douche avec un produit désinfectant et contrôlera le rasage (ou fera le rasage si nécessaire).

Il/elle répondra à toutes vos questions et vos craintes. Une éducation sur votre pathologie et la gestion des risques sera débutée.

Vous devez rester à jeun à partir de minuit.

 

Le jour de l’opération

Le matin, après votre réveil, vous allez prendre une douche au savon désinfectant, on recontrôlera votre rasage et on vous donne une blouse d’opéré.

Veillez à bien enlever tous vos bijoux, le vernis, dentiers et prothèses.

Dès l’appel de la salle d’opération, une prémédication vous sera administrée et on vous invite d’aller vider votre vessie.

Une fois toutes ces choses faites, il est important de rester couché dans le lit.

Un brancardier (ère) viendra vous chercher et en présence de votre infirmière référente vous êtes conduit au bloc opératoire.

 

L’opération

Une fois endormi par l’anesthésiste, votre chirurgien débute l’intervention.

L’opération consiste à enlever la vésicule biliaire.
 

Après l’opération

Vous vous réveillez à la salle de réveil. Aucun visiteur n’est admis à cette unité. Vous y êtes surveillé pendant 2 heures avant de redescendre dans votre chambre si tous les contrôles effectués sont satisfaisants.

Vous aurez une voie veineuse périphérique avec des perfusions. Il se pourrait que vous ayez un drainage qui sera enlevé en fonction des quantités drainées.

Vos signes vitaux et vos pansements seront contrôlés souvent. Votre douleur sera pris en charge efficacement et une fois ces contrôles satisfaisants, vous seriez transféré dans votre chambre où votre famille peut vous rendre visite.

Dans votre chambre

Les infirmiers (ères) se chargeront de la surveillance des différents paramètres, des médicaments, des pansements et d’autres soins. La douleur sera prise en charge de manière systématique (cf. prise en charge douleurs).

Vous pourriez boire de l’eau le soir même. Pour ce qui est de la mobilisation, vous effectuerez votre premier lever en présence d’un(e) infirmier (ère) le soir de votre intervention en fonction de votre état.

Le soir vous allez recevoir une injection sous cutanée pour contrecarrer le risque de thromboses sur avis médical.

Premier jour post-opératoire

Le premier jour postopératoire, on continue la surveillance de vos paramètres, des douleurs et des quantités drainées.

Vous pouvez vous lever accompagné. On vous aidera à accomplir vos soins d’hygiène.

Au niveau alimentation vous pourriez manger un régime normal.

L’équipe soignante vous éduquera sur les risques et votre devenir.

2ème jour post-opératoire

Vous aurez une surveillance de paramètres, de la douleur, de la reprise de transit.

Les pansements seront refaits et on validera l’éducation avec vous.

Tout au long de votre séjour, l’équipe médico-soignante sera à votre disposition pour répondre à vos questions. 

Sortie

La sortie sera envisageable une fois l’alimentation sera bien tolérée, le transit est présent et s’il y une bonne récupération de l’autonomie de départ.

Vous verrez avec l’équipe soignante comment vous envisagez votre sortie et votre retour à domicile (transport, papiers, RDV,…)

Vous aurez un rendez-vous après 3 semaines chez votre chirurgien, et un Rendez-vous en consultation pansement pour enlever vos fils.

Une brochure de sortie vous est remise dès votre sortie.

En ce qui concerne votre traitement, vous reprenez vos médicaments habituels (sauf avis particulier de votre médecin) et vous prendrez des anti-douleurs et/ou d’autres traitements qui vous ont été prescrits.

Vous continuez l’injection anti-thrombolique à domicile (soit vous-même, soit les soins à domicile).

Gestion de la douleur

Le soulagement de la douleur est important et primordial en post opératoire.

Il vous permettra de :

  • Respirer plus facilement
  • Bouger plus facilement
  • Manger mieux
  • Dormir mieux
  • Guérir plus rapidement

On va vous demander d’évaluer votre douleur sur une échelle de 0-10.

N’hésitez pas à mettre des mots sur vos douleurs, on fera tout pour soulager vos douleurs.

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A propos

A propos

Le CHL est créé par la loi du 10 décembre 1975. Il a le statut d’un établissement public qui dispose de l’autonomie financière et administrative et qui est géré par les formes et d’après les méthodes du droit privé.

Le CHL est administré par une Commission administrative composée de 13 membres : 6 délégués de l’Etat, 3 délégués de la Ville de Luxembourg, 2 délégués de la Fondation Norbert Metz depuis la fusion avec la Clinique d’Eich (aujourd'hui CHL Eich) et 2 délégués du personnel du CHL.

Le Ministre de la Santé exerce la tutelle dans certains do- maines précisés par la loi.

Le CHL est dirigé par un Directeur général assisté d’un Directeur médical, d’un Directeur des soins et d’un Directeur administratif et financier. Ensemble, ils forment le comité de direction, assisté par un Secrétaire général.

Ouvert en 1976, après la réunion de l’Hôpital Municipal (aujourd'hui CHL Centre) nouvellement construit, la Maternité Grande-Duchesse Charlotte (à présent CHL Maternité) datant de 1936, et la Clinique Pédiatrique (à présent CHL Kannerklinik) datant de 1966, rejoint en 2004 par la Clinique d’Eich (CHL Eich), le CHL a aujourd’hui une capacité de 579 lits et emploie 2111 personnes actives dans plus de 50 métiers. Parmi eux on dénombre quelques 270 médecins et un millier de personnel soignant.

Le CHL est le seul centre hospitalier dans lequel des médecins travaillent comme salariés à plein temps à l’hôpital. Depuis sa fondation, le CHL est fortement engagé dans des activités de formation et d’enseignement ainsi que de recherche, missions qui lui sont confiées explicitement par la loi. De nombreux services du CHL sont reconnus par les universités des pays voisins en tant que terrain de stage et de formation pour les futurs médecins, pharmaciens ou biologistes. Plus de 1450 médecins en voie de spécialisation sont passés depuis 1976 au CHL pour tout ou partie de leur formation.

En 2014, le CHL a réalisé quelques 27.532 hospitalisations en stationnaire, 4.537 hospitalisations en hôpital de jour et 491.470 prises en charge en ambulatoire dans les consultations et les secteurs médico-techniques, représentant quelques 157.050 patients traités et suivis sur l’année. Le CHL a su adapter ses structures d’accueil et d’hospitalisation aux nouvelles formes de prise en charge et continue à développer activement les activités ambulatoires et d’hôpital de jour au même titre qu’il s’oriente vers la création de centres de compétence et la pluridisciplinarité organisée autour de certaines pathologies.

Le CHL s’est également engagé résolument sur la voie de la modernisation de son organisation interne. En 2008 il a développé un nouveau plan stratégique pour les années 2008 à 2015. Pour faciliter sa mise en œuvre, une révision de l’organisation managériale a été décidée en 2008 et mise en vigueur depuis le 1er janvier 2009. Cette dernière comprend l’introduction de la fonction de directeur adjoint, un renforcement des structures de l’encadrement intermédiaire ainsi qu’une redéfinition des départements cliniques selon un regroupement plus homogène des activités liées permettant ainsi une plus grande spécialisation et une meilleure organisation de celles-ci. Ces entités sont dorénavant gérées en commun par médecins et soignants.

Le CHL est désormais réparti dans 13 départements et 41 services cliniques gérés conjointement par un médecin et un soignant. Ce nouveau modèle organisationnel permet une responsabilisation et la collaboration efficiente entre tous les acteurs, ainsi qu’un suivi des activités de manière plus formelle et objective. 

Docteur Marc Simon

Docteur Marc Simon

Le docteur Marc Simon est le médecin chef du service de Policlinique - Urgences adultes du CHL.

Formation médicale de base :

  • Docteur en médecine, chirurgie et accouchements Université catholique de Louvain 1993

Spécialisations :

  • Médecin spécialiste en médecine interne Université Catholique de Louvain 1998
  • Diplôme d’études supérieures en soins intensifs Université Catholique de Louvain 1999
  • Capacité de médecine de catastrophe Paris –Descartes 2017

Intérêts particuliers :

  • Médecine d’urgence

Langues parlées :

  • Luxembourgeois
  • Allemand
  • Anglais
  • Français
20375 Marc Simon
CHL - CHL Centre

Urgences Adultes

Fax :
  +352 4411-6273
CHL - CHL

Direction Médicale

Fax :
  +352 4411-6902
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