Prévention pied diabétique

Prévention pied diabétique

Clinique du pied diabétique 

Au CHL, nous avons créé une clinique du pied diabétique, elle est constituée par une équipe pluridisciplinaire avec :

  • Un médecin coordinateur, spécialisé en chirurgie vasculaire
  • Un chirurgien vasculaire
  • Un chirurgien orthopédique
  • Un diabétologue
  • Un chirurgien plasticien
  • Un médecin en infectiologie
  • Un infirmier spécialisé en soins de plaies
  • Un infirmier spécialisé en diabétologie
  • Une pédicure médicale
  • Un podologue.

Nous intervenons auprès de personnes diabétiques hospitalisées ou non.

EN CAS DE BLESSURES, vous pouvez vous adresser à cette équipe ou à votre médecin traitant. 

La prévention

Une lésion mineure du pied chez un patient diabétique peut avoir des conséquences désastreuses.

La prévention est primordiale et doit être faite quotidiennement.

De nombreuses causes sont à l’origine de la formation d’une plaie. En voici les principales:

  • Les déformations du pied
  • Les durillons
  • Des traumatismes mineurs
  • Chaussures inadaptées/usées
  • Brûlures, corps étrangers, chocs, ongle incarné
  • Soins d’auto-pédicure
  • Bains de pied prolongés
  • Hygiène défectueuse, mycoses des ongles. 

 

 

Chèr(e) patient(e), voici quelques conseils auxquels il faut être extrêmement attentif.

Examen du pied

Inspectez chaque jour la plante de vos pieds et l’espace entre les orteils à la recherche d’ampoules, de coupures, d’égratignures ou de zones d’infection. Un miroir pourra s’avérer utile. Si votre vue n’est pas bonne, demandez l’aide d’une tierce personne.

Hygiène

Lavez chaque jour vos pieds à l’eau tiède et au savon. Rincez. Séchez bien notamment entre les orteils. En cas de peau sèche, vous pouvez appliquer une crème hydratante. Ne prenez pas de bain prolongé car il y a un risque de macération.

Durillons, cors

Consultez une pédicure médicale ou un podologue. Ils sont qualifiés pour poncer les zones d’hyperkératose avec précaution. N’utilisez pas de lame de rasoir, de produit chimique ou d’instrument tranchant. N’hésitez pas à consulter votre médecin au moindre doute. 

Ongles

Consultez une pédicure médicale pour les soins d’ongles toutes les 6 semaines. Soignez les mycoses des ongles.

Chaussettes

Choisissez des chaussettes de bonne taille, non serrantes et en fibres naturelles. Evitez les chaussettes reprisées ou à coutures. Changez chaque jour de chaussettes.

Chaussures

Achetez vos chaussures en fin de journée. Elles doivent être confortables, en cuir, ni serrées ni pointues et sans coutures intérieures. Plusieurs paires sont nécessaires pour varier les appuis et frottements. Ne mettez pas de chaussures sans chaussettes et ne marchez jamais pieds nus.

Le médecin vous orientera vers un podologue si cela s’avère nécessaire. Le podologue vous confectionnera des semelles orthopédiques adéquates pour redistribuer les zones d’appui. Contrôlez l’absence de corps étranger avant de vous chausser (ex : gravillons, déchirure de la doublure,...) 

Services associés
Macrobiopsie stéréotaxique du sein

Qu’est-ce que la stéréotaxie ?

A partir de 2 radiographies réalisées sous 2 angles différents, on peut calculer précisément la profondeur à laquelle se situent les microcalcifications.

Repérage en 3 dimensions. 

Qu'est-ce-qu'une biopsie ?

Une macrobiopsie est un prélèvement tissulaire effectué à l'aide d'une aiguille dont l'extrémité est creusée pour prélever le tissu.

Les microcalcifications étant petites et non palpables, il faut que le prélèvement soit dirigé de façon très précise, d'où l'utilisation de la stéréotaxie. 

Comment cela se passe-t-il ?

  • Vous êtes prise en charge par une assistante de radiologie et un médecin radiologue.
  • Nous vous installons à plat ventre et le plus confortablement possible sur le lit d’examen.
  • Le sein à biopsier est placé dans l'orifice du lit et est immobilisé par compression. Il ne faut plus bouger durant tout l'examen.
  • Nous réalisons 3 clichés : vous ne changez pas de position.
  • Le traitement informatique des images localise les microcalcifications.
  • La peau et le sein sont anesthésiés localement. 
  • L'aiguille est guidée à la profondeur indiquée, habituellement sans douleur. 
  • 2 clichés sont alors faits pour vérifier le positionnement de l'aiguille par rapport à l'anomalie à prélever. 
  • Lorsque le positionnement est correct, la procédure commence: l’aiguille va prélever le tissu. A ce moment, vous entendez un bruit mécanique. Il ne faut pas bouger et le radiologue vous prévient afin que vous ne soyez pas surprise. 

Les prélèvements ne sont pas douloureux. 

  • Les prélèvements nécessaires réalisés sont adressés au laboratoire d'anatomo-pathologie et seront examinés au microscope les jours suivants. 
  • Un rapport sera envoyé à votre gynécologue ou médecin généraliste. 

Durée de l'examen

L'examen dure 45 minutes environ. Pendant ce temps, vous pouvez communiquer avec l’équipe soignante. 

  • Vous êtes installée confortablement, à plat ventre sur un lit et en hauteur.
  • Le radiologue et l’assistante technique médicale travaillent juste en dessous du lit et communiquent avec vous. 
  • Le système à biopsie est constitué d'un pupitre où s'affichent les données de calcul, afin de guider l'aiguille.
  • Le sein est maintenu immobile.
  • Système permettant la prise du cliché (numérisation).
  • Bras tournant autour du sein et qui permet la prise de clichés sous des angles différents sans vous déplacer.

 

Si vous êtes sous anticoagulants (Sintrom, Marcoumar..), contactez votre médecin traitant avant l'examen pour envisager l'arrêt du traitement ou un traitement adjuvant.

Ne prenez pas d'aspirine ou ses dérivés (acide acétylsalicylique) durant la semaine qui précède votre prélèvement. Si nécessaire, utilisez du paracétamol (Dafalgan, Doliprane, etc..)

Vous n'avez pas besoin d'être à jeun pour cet examen.

Services associés
Vidéo EEG

Vidéo EEG

Lieu de l’examen

Cet examen nécessite une hospitalisation au laboratoire du sommeil dans une chambre de vidéo-EEG.

Le jour de votre hospitalisation, votre arrivée est prévue à 10h00 du matin. Au préalable, rendez-vous à la réception de la maternité (bâtiment situé route d'Arlon) pour réaliser votre admission.

À cet effet, veuillez ne pas oublier votre carte d’identité ainsi que la carte de sécurité sociale.

Pour le séjour

  • IMPORTANT: n'oubliez pas de prendre vos médicaments !
  • Prenez vos effets personnels de toilette, du shampoing, de l'après-shampoing, des vêtements de nuit, ainsi que des vêtements dans lesquels vous êtes à l'aise. 

Services associés
Cystographie

Pourquoi faire une cystographie ?

Le but de la cystographie est de rechercher une malformation ou un mauvais fonctionnement des voies urinaires qui pourrait être responsable d'une infection ou d'une dilatation rénale. Les anomalies les plus fréquentes sont le reflux d'urine vers les reins et les malformations de l'urètre.

Ces deux anomalies ne sont pas détectables à l’échographie. La cystographie est donc le complément indispensable de l’échographie rénale.

Cet examen explore également les troubles de l'évacuation des urines. Ainsi, si une anomalie est détectée, une prise en charge adaptée donnera à votre enfant toutes les chances de garder pour longtemps ses reins en bon état de fonctionnement. 

Réalisation de la cystographie 

Le principe de la cystographie est de remplir la vessie avec un liquide visible sur les radiographies.

Le remplissage de la vessie se fait le plus souvent grâce à une «piqûre» dans le bas du ventre. ce geste est un peu douloureux, la douleur étant comparable à une prise de sang selon les enfants. elle peut être diminuée par l’utilisation d’un anesthésique local (patch d'eMla obtenu sur ordonnance de votre médecin en pharmacie) et disposé sur le ventre juste au dessus de la symphyse pubienne, une heure avant l'examen. veiller à ce que votre enfant ne le décolle pas, éviter également tout contact avec la bouche et les yeux. 

Quelquefois, l'examen pourra être mené par sondage urinaire, particulièrement chez la petite fille. 

Cet examen nécessite la collaboration de votre enfant, s’il est en âge de comprendre, et la vôtre si vous désirez rester à ses côtés pour le réconforter. Un personnel qualifié réalisera l’examen et en expliquera les étapes successives à l’enfant. Le moment le plus délicat est le moment de la miction, où des radiographies importantes doivent être prises pendant que votre enfant urine. Il est impératif qu’il bouge le moins possible. Votre rôle est important à cette étape.

La cystographie comporte-t-elle des risques ?

Les risques liés à l'examen sont faibles. De rares complications ont pu être observées comme une infection urinaire, un saignement, une rétention d'urine, voire une tout à fait exceptionnelle déchirure vésicale. 

Quel est le risque de l'irradiation ? 

Les radiographies utilisent des rayons x. La réalisation de très nombreuses radiographies pendant plusieurs années pourraient probablement entraîner des lésions au niveau de certains organes.

Mais rien n’a pu être prouvé dans ce domaine jusqu’à ce jour compte tenu des doses très faibles utilisées et des précautions pour limiter au strict minimum la zone examinée.

La formation du personnel, le contrôle du matériel et l’aménagement de la salle d’examen ont été étudiés pour que l’irradiation de votre enfant soit aussi faible qu’il est raisonnable pour obtenir les informations avec la qualité indispensable au diagnostic. 

Durée ?

Il faut compter 30 minutes à 1 heure pour que l'examen se déroule dans des conditions optimales. 

Résultats ? 

Un résultat oral vous sera communiqué en fin d'examen mais il ne s’agira que d’une analyse rapide des images et non d’une certitude. Le compte-rendu définitif sera adressé au médecin prescripteur. Il pourra alors vous être commenté par votre médecin qui reste seul habilité à prendre d'éventuelles décisions thérapeutiques. 

Avant l'examen:

1 semaine avant l'examen: réaliser l'analyse d'urine prescrite par votre médecin.

1 heure avant l'examen: mettre le patch d'EMLA et ne plus aller faire pipi.

Vous présenter à l’heure du rendez-vous à la réception du Service de Radiologie Pédiatrique avec ce document signé.

Vous munir :

  • de votre carte de caisse de maladie
  • de l’ordonnance de votre médecin
  • des examens échographiques et radiographiques antérieurs et des résultats de l'analyse d'urine s'ils n'ont pas été réalisés au chl

Vous pouvez bien entendu demander au médecin qui réalise l'examen toute précision supplémentaire sur la nature, les buts et les risques de l'examen.

Pendant l'examen :

Si vous le souhaitez et en l'absence de grossesse, un des parents peut assister à l’examen en cours.

Après l'examen :

Surveiller les premières mictions. Les urines doivent être claires. Si de la fièvre apparaît ou si votre enfant a vraiment du mal à uriner, ou encore si du sang apparaît à plus de 3 reprises dans les urines, appelez le service des Urgences de la Clinique Pédiatrique.

Services associés
Fentes labio-maxillo-palatines

Fentes labio-maxillo-palatines

Les fentes labio-maxillo-palatines constituent l’une des malformations de l’enfant les plus fréquentes au Luxembourg, touchant environ 1 naissance sur 600 et affectant deux fois plus souvent les garçons que les filles. Cette malformation peut s’exprimer sous différentes formes, avec un degré de gravité variable allant de la simple fente de la lèvre jusqu’à la division labiale, maxillaire et palatine bilatérale.

Ces dysmorphies faciales sont souvent associées à d’autres malformations. Leur traitement repose sur des interventions multiples durant l’enfance jusqu’à l’âge adulte et nécessite dès lors un grand nombre de compétences pointues et diverses avec comme obligation de respecter les trois aspects: morphologie - croissance faciale, dentition, et audition - phonation.

Le diagnostic est posé vers la quatorzième semaine de grossesse lors d’une échographie morphologique 3D du bébé in utéro. Il est immédiatement suivi d’une consultation de Chirurgie plastique et de pédiatrie pour soutenir les parents et leur fournir un maximum d’informations personnalisées sur le devenir de leur bébé et les contraintes du parcours thérapeutique à venir.

Au CHL, la présence du Service de Néonatologie et d’anesthésistes spécialisés permet d’offrir une chronologie chirurgicale précoce réalisant la fermeture de la lèvre dans les premiers jours de la vie, optimisant ainsi dès la naissance l’intégration familiale du bébé. Les infirmières spécialisées et un encadrement psychologique sont d’un grand soutien pour les parents.

Ces enfants seront régulièrement suivis par une équipe pluridisciplinaire pour les répercussions sur l’audition, la phonation, l’évolution de leur dentition. Des interventions chirurgicales complémentaires sur le palais, le nez, ou les séquelles maxillo-faciales seront parfois nécessaires.

L’accompagnement psychologique est essentiel durant toute la période de scolarité et lors de l’adolescence pour garantir à ces enfants une intégration scolaire et socio-professionnelle optimale.

Grâce à la collaboration rapprochée sur un même site de tous les intervenants requis, le Centre Hospitalier de Luxembourg est un hôpital de référence dans le traitement des fentes labio-maxillo-palatines: il offre une prise en charge globale et spécialisée à ces enfants et leur famille, dès la naissance et jusqu’à l’âge adulte. 

Services associés
Érysipèle

Érysipèle

Anatomie

La peau est composée de deux parties distinctes:

  • L’épiderme, en surface : c’est la principale structure protectrice du corps contre les agressions extérieures.
  • Le derme, plus profond, confère à la peau sa flexibilité et sa résistance : il est composé de tissu conjonctif, de vaisseaux sanguins et de récepteurs sensoriels.

Le tissu situé sous la peau, appelé hypoderme, est constitué de tissu adipeux et relie la peau aux structures sous-jacentes (muscles).

L’érysipèle touche le derme et l’hypoderme: c’est donc une infection profonde de la peau. 


Qu’est ce que l’érysipèle ?

L’érysipèle, aussi appelé «dermo-hypodermite aiguë non nécrosante», est une infection cutanée touchant le derme et l’hypoderme, aiguë, d’origine bactérienne. Le germe le plus souvent incriminé est le streptocoque bêta-hémolytique du groupe A.

C’est une pathologie fréquente de l’adulte de plus de 40 ans. Il existe des facteurs de risque d’érysipèle:

  • Obésité (+++) 
  • Insuffisance veineuse (varices)
  • Lymphoedème chronique. 

Qu’est ce que je ressens ?

L’érysipèle se manifeste par:

  • l’apparition d’un placard cutané rouge et inflammatoire (œdémateux, douloureux et chaud) sur une partie localisée de la peau, délimité par un bourrelet périphérique. Le plus souvent il concerne les membres inférieurs (90%) ou la face (5%).
  • une fièvre élevée : 39-40°C 
  • des frissons
  • des ganglions dans le site qui draine le territoire concerné. 

On recherche systématiquement une porte d’entrée de la bactérie dans la peau: mycose interorteils, plaie, ulcère de jambe, et toutes les effractions de la peau.

On recherche aussi systématiquement des signes de gravité de l’infection:

  • Localement: diminution de la sensibilité au niveau du membre atteint, nécrose et les signes évoquant la présence d’un germe «anaérobie», c’est-à-dire un germe pouvant donner une gangrène.
  • Sur le plan général: signes de septicémie. 

Quels examens ?

Le diagnostic d’érysipèle est un diagnostic clinique. Aucun examen complémentaire n’est nécessaire dans la grande majorité des cas. En cas de critères de gravité, certains examens sont demandés:

  • Une prise de sang afin:
    • d’évaluer l’importance du syndrome inflammatoire biologique
    • de rechercher des comorbidités c’est-à-dire des maladies chroniques associées pouvant soit aggraver l’évolution de l’érysipèle soit être déséquilibrées par l’érysipèle (telles qu’un diabète par exemple).
  • Des hémocultures à la recherche d’une septicémie (passage de la bactérie de la peau vers le sang) et pour mettre en évidence le germe responsable et faire son antibiogramme afin de vérifier qu’il est bien sensible à l’antibiothérapie entreprise.
  • En cas de doute diagnostic et afin d’éliminer certains diagnostics différentiels, le médecin pourra faire réaliser:
    • Un écho-doppler des membres inférieurs à la recherche d’une phlébite
    • Une radiographie des parties molles en cas de doute sur une infection à germes anaérobies pouvant évoluer vers la gangrène et la nécrose.

Quels traitements ?

Le traitement repose sur une antibiothérapie probabiliste (c’est-à-dire ciblée sur les germes les plus souvent impliqués dans l’érysipèle donc ciblée sur le streptocoque bêta-hémolytique du groupe A) par voie administration intraveineuse ou par la voie administration per os:

  • Le traitement de la porte d’entrée de l’infection: généralement traitement d’une mycose interorteils par antimycosiques.
  • Les antalgiques pour lutter contre la douleur.
  • Le repos pendant quelques jours.
  • Les bain de pieds au savon doux et éventuellement les soins de plaies.

Une hospitalisation pourra être envisagée dans certains cas:

  • Absence d’amélioration au bout de 72h de traitement
  • Existence d’une comorbidité (par exemple: le diabète)
  • Un contexte social n’assurant pas l’observance optimale du traitement et du suivi
  • Des signes généraux sévères (début de septicémie voire de choc septique).

Quelle prévention ?

La prévention consiste essentiellement à:

  • Lutter contre les facteurs de risque: lutte contre l’obésité, traitement de l’insuffisance veineuse.
  • Lutter contre les portes d’entrées cutanées des germes pathogènes: désinfection des plaies et de toute effraction cutanée, traitement des mycoses des pieds, etc..

Quelle évolution ?

L’évolution est généralement favorable en 8 à 10 jours sous traitement antibiotique bien conduit avec régression de la fièvre dans les 72 heures. La disparition complète des signes locaux prend plutôt quelques jours.

Non traité, un érysipèle peut parfois régresser spontanément en 2 à 3 semaines mais il peut aussi se compliquer de/d':

  • Un abcès localisé nécessitant un drainage chirurgical
  • La décompensation d’une comorbidité associée (exemple: décompensation d’un diabète)
  • Complications systémiques de type septicémie voire sepsis (rare).
Services associés
Radiographie EOS

Radiographie EOS

Le nouveau système d’imagerie de Stéréo radiologie Eos ultra basse dose 2D/3D est installé dans le service d’Imagerie Pédiatrique du CHL (Kannerklinik).

Ce principe, issu des travaux du Prix Nobel de Physique Georges Charpak, est innovant en matière de détection, et constitue une solution numérique performante.

Dédié à l’imagerie ostéoarticulaire et à l’orthopédie, il permet d’étudier en position debout l’ensemble du squelette en délivrant une faible irradiation.

Il réalise, à basse dose d’irradiation (jusqu’à environ 10 fois inférieure à celle du film standard), deux images radiologiques planes numériques face/profil, simultanées d’un patient en position debout.

Les équipes médicales peuvent ainsi reconstruire en 3D et mesurer de manière précise les déformations de la colonne vertébrale (scolioses, déséquilibres antérieurs), les membres inférieurs en entier, les articulations des hanches, des genoux et des chevilles « en charge ».

Cet appareil permet ainsi d’évaluer et de choisir le traitement le plus approprié.


 

Le déroulement de l’examen :

  • Le patient est installé debout dans une cabine ouverte
  • Il doit rester immobile pendant le passage de deux tubes à rayons X et deux détecteurs situés dans les parois de la cabine
  • On obtient simultanément des images de face et de profil, de la tête aux pieds
  • La durée d’un cliché de la colonne vertébrale est de 5 à 10 secondes, celui d’un corps entier de moins de 25 secondes

L’examen nécessite la collaboration de votre enfant. Un personnel qualifié réalisera l’examen et vous expliquera les étapes successives.


 

Résultats

Le résultat sera communiqué au médecin qui a prescrit l’examen. Il pourra alors vous être commenté par votre médecin.
 

Une radiographie utilise des Rayons X

En matière d’irradition des patients, aucun risque n’a pu être démontré chez les patients compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée et le nombre de clichés réalisés.

Des précautions doivent être prises systématiquement pour les femmes enceintes. Il est donc impératif de signaler si vous êtes enceinte (en tant que patiente ou accompagnante).

A titre d’exemple, un cliché simple correspond en moyenne à l’exposition moyenne naturelle (soleil) reçue lors d’un voyage de 4 heures en avion.

Il est normal que vous vous posiez des questions sur l’examen que votre enfant est amené à passer. Nous espérons y avoir répondu. N’hésitez pas à nous interroger à nouveau pour tout renseignement complémentaire.





Services associés
Écho Doppler - Artères rénales

Écho Doppler - Artères rénales

Qu’est-ce que l’écho-doppler des artères rénales ?

L’écho-doppler des artères rénales est un examen qui étudie la morphologie (forme) et la perméabilité des artères rénales.

Il visualise le flux sanguin à l’intérieur des vaisseaux.

Normalement, il existe une artère pour chaque rein (au nombre de deux) mais il n’est pas rare de rencontrer sur l’un ou l’autre ou les deux, plusieurs artères nourricières, situées profondément dans l’abdomen.
 

Quel est son but ?

Cet examen permet de déceler les anomalies des vaisseaux sanguins. Il détecte et quantifie l’importance ainsi que la localisation d’une éventuelle obstruction, d’un rétrécissement, d’une dilatation (anévrysme) ou encore d’une éventuelle compression des artères de vos reins.

De manière générale, le médecin étudie la manière dont le sang circule à l’intérieur de ces différents vaisseaux. Il étudie tout particulièrement les plaques d’athérome en précisant leur position exacte, leur grandeur ainsi que le degré de rétrécissement.

Précautions particulières avant ou après l’examen :

  • L’exploration par ultrasons a l’avantage d’être non invasive et sans risque
  • Évitez de mettre des crèmes hydratantes ou autres sur la peau, car cela peut gêner le déroulement de l’examen
  • Prenez votre traitement selon les indications de votre médecin

Il est important de venir strictement à jeun :

  • Si l’examen a lieu le matin : ne pas manger, ni boire, ni fumer à partir de minuit
  • Si l’examen a lieu l’après-midi : prendre un petit déjeuner léger avant 08h

Il est recommandé d’avoir fait un régime adapté (voir page suivante) les 3 jours précédant l’examen, car les gaz intestinaux gênent le passage des ultrasons et réduisent la qualité de l’examen.

Merci d’apporter les comptes-rendus et CD images de vos examens antérieurs.
 

Déroulement :

C’est un examen sans rayons X, indolore (pas de douleur), atraumatique (sans piqûre), non invasif (sans piqûre ni injection), sans danger pour les tissus et pouvant être répété autant de fois que nécessaire. Il peut s’effectuer chez la femme enceinte sans danger pour le fœtus.

Vous serez couché sur le dos puis sur le côté droit et gauche.

Le médecin mettra du gel sur la sonde d’écho-doppler pour assurer la bonne conduction des ultra-sons et la déplacera sur le ventre nu en regard des artères à examiner. Le médecin sera parfois obligé d’appuyer sur la sonde pour s’approcher le plus possible de l’artère concernée.
 

Durée de l'examen :

L’examen dure en général entre 30 à 40 minutes.

A l’arrivée dans notre service nous vous prions de nous informer si vous avez des problèmes de planning (ex: enfants à aller chercher à l’école, RDV...). Merci de votre compréhension.

 

Réf. : Flyer Echo Doppler Arteres renales Août 2015

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Patch anesthésiant

Patch anesthésiant

Patches anesthésiants

S’il ne vous l’a pas proposé, suggérez à votre médecin de prescrire une boîte de patches de crème anesthésiante.

Au moins une heure avant le moment présumé de la prise de sang, appliquez à l’enfant le patch au pliant des deux bras (pour une peau plus foncée, comptez au moins 1h30 avant).

Conseil n°1

N’appuyez pas au milieu du pansement (elle contient la crème anesthésiante).

Conseil n°2

Appuyez bien sur le pourtour.

Conseil n°3

Si votre enfant bouge beaucoup, enroulez autour du bras sans serrer une petite bande type Velpeau.

Pour toute question supplémentaire, n’hésitez pas à contacter l’infirmière spécialiste des prises de sang pour les enfants au +352 44 11 83 74, tous les jours de la semaine entre 7h et 11h.

Eviter à votre enfant la douleur de la piqûre pour la prise de sang non-urgente... c’est possible !
 

Conseil n°2
Appuyez bien sur le pourtour
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Défibrillateur cardiaque

Défibrillateur cardiaque

Le défibrillateur cardiaque, qu'est-ce que c'est ?

Le défibrillateur cardiaque est un appareil dont la première fonction consiste à détecter et corriger des arythmies survenant à l’étage inférieur (les ventricules) du coeur.

L’appareillage se compose d’un boitier et de fils électriques comme un pacemaker avec en plus, un condensateur (accumulateur d’énergie).
 

Pourquoi avez-vous besoin d’un défibrillateur ?

Votre cardiologue a remarqué que votre coeur bat trop vite ou de manière irrégulière, ou vous avez perdu connaissance ou fait une mort subite ou encore vous êtes à risque d’en faire une. Ces situations représentent un danger contre lequel le défibrillateur va vous protéger.
 

À quoi sert le défibrillateur ?

Le défibrillateur combat les troubles du rythme ventriculaires. Il va permettre de resynchroniser un ventricule qui commence à s’emballer et à se contracter de manière anarchique. On dit dans ce cas que le coeur est en fibrillation et/ou tachycardie ventriculaire. Le défibrillateur va donc donner une décharge permettant de défibriller le coeur, et le lui rendre sa coordination en le remettant en rythme sinusal normal.

Le défibrillateur possède aussi une fonction pacemaker, ce qui signifie que vous êtes aussi protégé contre le ralentissement de la fréquence cardiaque si besoin.

Illustration et photo d'un défibrillateur implanté
 

À l'hôpital

Avant l’opération

Le médecin vous expliquera le déroulement de l’opération ainsi que les instructions à suivre. Il se peut que vous deviez arrêter de prendre certains médicaments avant l’implantation (comme par exemple le Sintrom). Vous avez rendez-vous le matin dans le service de cardiologie au 4e étage (Unité 43).

  • Si l’intervention est prévue le matin, vous devez être à jeun dès minuit (ne pas boire, ni manger, ni fumer)
  • Si l’intervention est programmée l’après-midi, vous pouvez prendre un petit déjeuner léger vers 7h du matin (1 biscotte et une tasse de café ou de thé). Après vous devrez rester à jeun

À l’arrivée dans votre chambre, l’infirmière :

  • vous fera une prise de sang de contrôle
  • vous posera une perfusion pour vous donner des antibiotiques ou autres médicaments
  • préparera le site d’opération (généralement sous la clavicule gauche) : rasage, lavage et désinfection du thorax et des aisselles

Avant d’aller au bloc opératoire, vous recevrez un antibiotique en prévention d’une infection. Si vous en ressentez le besoin, vous pouvez demander un relaxant.
 

Déroulement de l’intervention

L’intervention se passe au bloc opératoire de l’INCCI sous anesthésie locale, sauf pendant le test du défibrillateur (= choc) où vous recevrez une brève anesthésie par voie veineuse. Vous serez installé(e) sur une table d’opération. Le site d’implantation du défibrillateur sera encore une fois désinfecté et vous serez recouvert(e) de champs stériles (draps). L’intervention dure environ 2 heures.
 

Au retour du bloc

L’infirmière vous installe dans votre chambre. Elle vérifie le pansement et au besoin peut poser une poche de glace s’il y a formation d’un hématome. Vous pouvez bouger le bras gauche, mais ne pas porter de poids. Après l’opération, vous ne devez pas lever le coude au-dessus de votre tête pendant les premiers jours.
 

Après l’implantation

Généralement vous passerez 48h à 72 heures en surveillance à l’unité 43, service cardiologie en cas de primo-implantation. Pour le remplacement du boitier (pile), vous resterez une seule nuit.
 

Avant de quitter l’hôpital

Votre cardiologue vérifiera le bon fonctionnement de votre stimulateur et vous recevrez les rendez-vous nécessaires:

  • pour le pansement : 1 jour sur 2, nous allons refaire le pansement (désinfection), le 10e jour nous allons ôter les fils/agrafes, sauf si la cicatrice est refermée avec la colle chirurgicale
  • pour le contrôle du stimulateur à 1 mois de l’intervention. Le 2e contrôle aura lieu 3 mois plus tard et ensuite, tous les 6 mois en l’absence de problème
     

Après la sortie de l’hôpital

  • Soins de la plaie

Gardez le pansement au sec et ne prenez pas de douche ou de bain jusqu’à ce que le pansement puisse être enlevé, sauf si la plaie est collée. Dans ce cas : vous pourrez prendre une douche dès le 3e jour.

  • Passeport de votre défibrillateur

Il vous sera envoyé à la maison : il s’agit d’une carte plastifiée où sont notés la date d’implantation, le nom du défibrillateur (la firme) et les sondes. Cette carte est à garder impérativement sur vous. Elle est très utile en cas d’une hospitalisation imprévue, par exemple lors d’un voyage.

  • Déroulement du contrôle du stimulateur
    • vérification de la cicatrice
    • vérification de la batterie avec estimation de la durée de vie
    • vérification des réglages de stimulation et de détection
    • contrôle du rythme cardiaque
    • contrôle si les chocs sont justifiés et efficaces
  • Quand nous contacter ?
    • En cas de douleur persistante, de saignement, d’inflammation ou de gonflement important de la poche
    • en cas de fièvre inexpliquée supérieure à 38°C
    • en cas de gonflement du bras ou de la main du côté où le défibrillateur a été implanté
    • en cas de contractions musculaires au niveau de stimulateur, cardiaque ou de hoquet persistant
    • Si vous recevez un choc unique pour la première fois, veuillez nous le signaler le jour même ou le lendemain
    • Si vous recevez plusieurs chocs de suite ou si vous faites un malaise, appelez le service de garde : 112​
       
  • Quand suspecter un problème avec votre défibrillateur ?
    • Quand votre défibrillateur sonne
    • En cas de chocs non précédés de malaise
       
  • Combien de temps dure mon défibrillateur ?

La durée moyenne d’un boitier est de 5 à 6 ans, selon le rythme auquel il est utilisé. La charge de la batterie est évaluée à chaque contrôle. Lorsqu’elle commence à se vider, vous devrez venir consulter plus fréquemment.

 

Réf. : Flyer A3 Defibrillateur cardiaque Sept 2015

Est-ce que ma vie quotidienne changera ?

Vivre normalement est tout à fait possible à condition de prendre quelques précautions :
  • Evitez les champs magnétiques :
    • Ne traversez pas les détecteurs de métaux des aéroports. Signalez au service de sécurité que vous êtes porteur d’un défibrillateur grâce à votre carte
    • Evitez de rester immobile entre les détecteurs anti-vols des magasins
  • Evitez l’utilisation d’un four à micro-ondes défectueux, d'un poste de soudure à l’arc, d’aimants à proximité de votre pile et tout ce qui pourrait entraîner des chocs électriques
    • La distance raisonnable avec ces appareils est d’environ 1 mètre
  • Attention avec les écouteurs de votre iPod : ne pas les laisser pendre devant la poche du défibrillateur
  • Effort physique : il n’y a que peu de limitation concernant les mouvements des bras et des épaules. Les sports de contact (p.ex. le judo), par contre, sont interdits
  • Eviter de fendre du bois et de faire des mouvements similaires
  • Avoir des relations sexuelles ne pose pas de problème, ni pour votre partenaire en cas de choc
  • Conduite automobile :
    • en cas d’implantation secondaire (après arrêt cardiaque ou mort subite), la conduite est déconseillée pendant 6 mois
    • en cas d’implantation primaire, la conduite est déconseillée pendant le 1er mois
    • en cas de choc, la situation doit être réévaluée
  • les GSM doivent être tenus de préférence à 30 cm du stimulateur cardiaque. Utilisez le côté opposé à l’implantation. Ne les mettez pas dans la poche du veston du côté concerné
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