Santé masculine : le CHL arbore la moustache pour Movember

Santé masculine : le CHL arbore la moustache pour Movember

En ce mois dédié à la santé masculine, l’équipe uro-oncologique du CHL sensibilise le public aux cancers de la prostate et des testicules. 

Saviez-vous que le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez les hommes au Luxembourg, avec plus de 520 nouveaux cas chaque année ?

Le cancer de la prostate : un enjeu de santé chez les hommes !

  • 1 homme sur 2 voit des changements de sa prostate dès 50 ans.
  • 520 nouveaux cas en 2019 au Luxembourg, c'est le cancer masculin le plus fréquent.
  • Il se développe souvent lentement, mais peut provoquer des métastases si non traité.

Détecté tôt, il peut être pris en charge efficacement. Parlons-en ! 


Cancer de la prostate, quels sont les signes à surveiller ?

Les symptômes du cancer de la prostate peuvent ressembler à d'autres affections bénignes, mais ils ne doivent jamais être ignorés :

  • Ressenti de difficultés lors de l’écoulement de l’urine
  • Diminution de la pression du jet d’urine
  • Incapacité à vider complètement la vessie
  • Besoins importants et/ou fréquents d’uriner
  • Fuites urinaires
  • Levées fréquentes pendant la nuit
  • Sensation de brûlure ou de douleur en urinant
  • Présence de sang dans l’urine ou le sperme
  • Troubles sexuels
  • Douleur au niveau du petit bassin ou du bas du dos
  • Fatigue

Pourquoi consulter rapidement ?

Un dépistage précoce sauve des vies. Si vous ressentez l’un de ces symptômes, prenez rendez-vous avec votre médecin.


Dépistage du cancer de la prostate

La détection repose sur un test PSA et un toucher rectal. En cas d'anomalie, une biopsie (parfois précédée d'une IRM) est nécessaire pour confirmer le diagnostic.


Traitement et guérison

Chirurgie, radiothérapie, traitements hormonaux ou chimiothérapie : chaque soin est adapté à l’âge, au stade de la maladie et aux préférences du patient. Avec une détection précoce, les chances de rémission dépassent 90%.

 

Photo d'équipe avec une moustache
Exposition : «De l'ombre à la lumière»

Exposition : «De l'ombre à la lumière»

Cette exposition, destinée à sensibiliser le grand public au diabète chez l’enfant, est visible jusqu’au 22 novembre au niveau de la passerelle entre la KannerKlinik et la Maternité du CHL.

L’exposition « De l’ombre à la lumière » présente une série de portraits d’enfants suivis au DECCP (DIABETES ENDOCRINOLOGY CARE CLINIQUE PÉDIATRIQUE) pour un diabète, réalisés sous forme d’ombres chinoises, par l’artiste photographe, Mme Nathalie De Wolf. ( www.photonathwolf.lu )

MERCI aux bénévoles Pimpampel qui ont sponsorisé ce projet. 

Ci-dessous, quelques images prises durant le vernissage de l'exposition.

Photos du vernissage de l'expositionPhotos du vernissage de l'expositionPhotos de bénévoles Pimpampel
Les questions taboues sur la ménopause

Les questions taboues sur la ménopause

À l'occasion de la Journée Mondiale de la Ménopause, célébrée le 18 octobre dernier, le Dr Juliette Fievez, gynécologue à la Clinique de la Ménopause du CHL, a brisé le silence autour de nombreux aspects encore tabous de la ménopause. Cet échange, riche en informations et en partages, a suivi la représentation de la pièce de théâtre Game Ovaires, qui a captivé le public rassemblé dans l’amphithéâtre du CHL.

Photo du Dr Juliette Fievez

Le Dr Fievez a souligné l'évolution du discours autour de la ménopause : «La ménopause reste un sujet tabou, mais on observe une libération progressive de la parole. Avec une population concernée qui ne cesse de croître et une représentation toujours plus importante de femmes en âge de ménopause dans le monde du travail. Je pense que dans les années à venir, nous verrons cette prise de parole s'amplifier davantage.»

La ménopause est-elle une maladie ?

L'OMS décrit la ménopause comme une étape naturelle de la vie d'une femme, marquant la fin de ses années de fertilité. Elle définit une femme comme ménopausée après une année complète sans menstruations. Dr Fievez a précisé : « L’OMS ne considère pas la ménopause comme une maladie, mais pour certaines femmes, elle peut être perçue ainsi, en raison des symptômes gênants causés par l’arrêt de l’activité ovarienne. Heureusement, la ménopause suit un processus évolutif, qui peut devenir plus positif avec le temps, même si la durée de cette transition varie d’une femme à l’autre. »

Que se passe-t-il au moment de la ménopause ?

La ménopause est une étape naturelle de la vie d’une femme marquée par des changements hormonaux significatifs. Le cerveau, par l'intermédiaire d'une petite glande appelée l'hypophyse, envoie des signaux aux ovaires grâce à deux hormones : la LH (hormone lutéinisante) et la FSH (hormone folliculo-stimulante). En réponse, les ovaires produisent des œstrogènes tout au long du cycle, et après l’ovulation, de la progestérone pour la seconde moitié du cycle. Les niveaux de ces hormones renvoient ensuite un retour au cerveau, modulant la stimulation des ovaires.

À l’approche de la ménopause, les ovaires deviennent de moins en moins sensibles à ces signaux et finissent par ne plus répondre. Cela entraîne une augmentation des niveaux de LH et de FSH dans le sang, mais malgré cette intensification du message cérébral, la production hormonale diminue. Le premier signe notable est la chute de progestérone, car les ovulations deviennent rares ou irrégulières. Cette réduction de progestérone par rapport aux œstrogènes provoque l’apparition de divers symptômes.

À quel âge est-on ménopausée ?

L’âge moyen de la ménopause est de 51 ans. Elle est précédée d’une période appelée péri-ménopause, qui commence en moyenne vers 47 ans et dure environ quatre ans. Pendant cette période, les cycles deviennent irréguliers : ils peuvent être plus longs, plus courts, voire absents, et les règles peuvent être plus abondantes ou plus légères.

Les symptômes les plus fréquents de la ménopause incluent entre autres : bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, syndrome uro-génital, sautes d’humeur, dépression, prise de poids, douleurs articulaires, troubles du sommeil, sècheresse vaginale.

La durée et l'intensité de ces symptômes varient d'une femme à l'autre. En général, plus les symptômes se manifestent tôt, plus ils ont tendance à persister sur le long terme.

Les traitements de la ménopause sont-ils dangereux ?

La prise en charge des symptômes de la ménopause repose sur l’utilisation de traitements hormonaux et non hormonaux, souvent combinés pour un accompagnement plus complet et personnalisé :

  • Les traitements non hormonaux incluent des approches comme la phytothérapie, la kinésithérapie, la sophrologie, l’hypnose, l’acupuncture, le sport et la diététique.
  • Les traitements hormonaux, basés principalement sur l’administration de progestérone et d’œstrogènes, offrent plusieurs avantages. Ils contribuent à améliorer la qualité de vie et le bien-être des patientes en agissant sur l’ensemble des symptômes de la ménopause, tout en apportant une protection cardiovasculaire avec une réduction du risque d’infarctus et d’accident vasculaire cérébral (AVC). De plus, ces traitements jouent un rôle dans la prévention de l'ostéoporose et exercent un effet protecteur sur le système neuronal, notamment contre la maladie d'Alzheimer. Dr Fievez : « Pour limiter les risques cardiovasculaires associés, il est recommandé de commencer le traitement hormonal dans les 5 à 10 ans suivant le début de la ménopause, après un bilan cardiovasculaire préalable, avec un suivi régulier. Les recommandations actuelles préconisent une posologie minimale et une durée la plus courte possible, avec une réévaluation annuelle entre la patiente et le médecin, afin d’adapter le traitement en fonction des bénéfices, risques et attentes de chaque femme. »

Rappelons que les traitements hormonaux comportent certains risques et nécessitent des précautions spécifiques : 

  • Thrombose : ce risque est inexistant avec la voie transdermique (œstradiol transdermique).
  • Cancer de l'utérus : il est recommandé d’associer un progestatif aux œstrogènes pendant au moins 10 jours par mois, pour réduire ce risque. 
  • Cancer du sein : le traitement hormonal peut légèrement augmenter le risque de cancer du sein chez les femmes de 50 à 60 ans (+2 cas pour 1.000 femmes).

Dr Fievez : « Bien que des traitements hormonaux puissent présenter un léger risque de cancer du sein, des facteurs comme l’alcool, le surpoids, et l’obésité augmentent davantage ce risque. Une hygiène de vie saine, avec une alimentation équilibrée et une activité physique régulière, reste la meilleure prévention, que l’on suive un traitement hormonal ou non. »

Enfin, la ménopause est un moment important pour une prise en charge globale de la santé. C’est en effet l’occasion de réaliser des dépistages essentiels, tels que ceux du cancer colorectal, du col de l'utérus et du sein, ainsi que des bilans pour détecter le diabète, le syndrome métabolique, le risque cardiovasculaire et l'ostéoporose via des ostéodensitométries.

En conclusion, le Dr Fievez insiste sur l'importance de briser le tabou : si les symptômes affectent le confort et perturbent la vie quotidienne, il est essentiel de ne pas hésiter à consulter.
 

MedSafetyWeek 2024

MedSafetyWeek 2024

Cette semaine organisée avec la Direction de la Santé est l’occasion pour l’équipe du CHL de sensibiliser les patients et les professionnels de santé sur la prévention des effets indésirables des médicaments.

Plus d'information sur la MedSafetyWeek ici.

Si vous remarquez des effets indésirables après avoir pris des médicaments déclarez-les ! 

Notification des effets indésirables des médicaments (pharmacovigilance)

 

Ergothérapie : la prise en charge d’un proche par un aidant

Ergothérapie : la prise en charge d’un proche par un aidant

Vidéocapsules réalisées par le service d’ergothérapie du CHL pour la prise en charge d’un proche par un aidant.

1. TRANSFERTS 

Sortir du lit / S’asseoir au fauteuil 


2. MARCHE 

  • Sans aide technique 
  • Réglage de l’aide technique (la canne /le rollator)


3. RELEVÉ DU SOL


4. COMMUNIQUER

  • Se tenir près de la personne
  • Dire son nom
  • Créer un contact physique
  • Se tenir de face et à hauteur des yeux
  • Etablir un contact visuel
  • Parler lentement et clairement
  • Utiliser des mots simples et des phrases courtes
  • Garder un contact physique
  • Donner une information à la fois
  • Si besoin, répéter la même phrase


Découvrez également ici, le webinaire : "L’ergothérapie en Neurologie et Neurochirurgie".

Ergotherapie: Die Betreuung eines Angehörigen durch einen Helfer

Von der Ergotherapieabteilung des CHL erstellte Videokapsel über die Betreuung eines Angehörigen durch einen Helfer.

1. TRANSFER

  • Aus dem Bett steigen
  • Sich in den Sessel setzen


2. GEHEN

  • Ohne technisches Hilfsmittel
  • Anpassung des technischen Hilfsmittels (Der Gehstock / Der Rollator)


3. AUFSTEHEN VOM BODEM


4. KOMMUNIZIEREN

  • Nah bei der Person stehen
  • Die Person mit ihrem Namen ansprechen
  • Einen Körperkontakt herstellen
  • Sich gegenüberstehen und auf Augenhöhe befinden
  • Einen Blickkontakt herstellen
  • Langsam und deutlich sprechen
  • Einfache Wörter und kurze Sätze benutzen
  • Körperkontakt beibehalten
  • Jeweils nur eine Information angeben
  • Wenn nötig, den gleichen Satz wiederholen

Le CHL publie son rapport annuel 2023

Le CHL publie son rapport annuel 2023

Le CHL vous présente son rapport d’activité pour l’année 2023. La nomination, au mois d’octobre, du Dr Martine Goergen en tant que nouveau Directeur général a été un évènement majeur au niveau de la gouvernance en 2023. Depuis mars 2024, elle succède en effet officiellement au Dr Romain Nati, ayant occupé ce poste depuis 2012. Elle marquera l'histoire du CHL en devenant la première femme à occuper le poste de Directeur général d’un hôpital aigu au Luxembourg.

Photo du Dr Goergen

Sur le plan médical, le CHL et son service national d’hématologie ont franchi une étape clé dans la lutte contre le cancer avec la mise en place d’un traitement innovant par CAR T – cells, reconnu par Kite Pharma. Cette avancée révolutionne le traitement de certains lymphomes et leucémies lymphoblastiques. À ce jour, cinq patients ont déjà pu intégrer ce programme novateur. 

Photo d'une infirmière

L’année 2023 a également été exceptionnelle en matière d’innovations biomédicales. Nous sommes fiers d’être le premier hôpital au Luxembourg à avoir ouvert une salle d’angiographie biplan, améliorant le traitement des AVC et des anévrismes cérébraux. D’autres équipements de pointe ont pu être installés, comprenant notamment : un scanner dédié aux Urgences, deux nouveaux mammographes de dernière génération, ainsi qu’un scanner permettant un examen en charge (Cone-Beam). 

Photo du BiPlan

Parmi les grands projets de cette année, le rehaussement de quatre étages de l’Annexe II existante, réalisé entre août 2023 et juin 2024, ainsi que les travaux de terrassement qui ont amené à la pose de la première pierre du Nouveau Bâtiment Centre en février 2024 marquant officiellement le début des travaux de gros œuvre, ont été particulièrement notables.

Bronchiolite chez le nourrisson : un nouveau vaccin destiné aux femmes enceintes approuvé

Bronchiolite chez le nourrisson : un nouveau vaccin destiné aux femmes enceintes approuvé

Après l’arrivée du Beyfortus (anticorps monoclonal) en 2023, un nouveau vaccin destiné aux femmes enceintes renforce désormais les stratégies de prévention contre le Virus Respiratoire Syncytial (VRS ou RSV en français). Le vaccin ABRYSVO®, développé par Pfizer et récemment approuvé au Luxembourg, est un vaccin inactivé protéique bivalent. Contrairement au Beyfortus, qui agit en administrant directement des anticorps aux nouveau-nés, ce vaccin repose sur un autre mécanisme : vacciner la mère dès la 32ème semaine de grossesse. Celle-ci produira des anticorps qu’elle transmettra à son bébé via le placenta, le protégeant ainsi durant ses premiers mois de vie. Ce vaccin est disponible depuis le mois d'août. Parlez-en à votre gynécologue.

Photo d'une femme enceinte

En avril 2024, le Conseil Supérieur des Maladies Infectieuses (CSMI) a en effet émis de nouvelles directives visant à renforcer la protection des nourrissons contre le RSV. Ces recommandations préconisent une double stratégie : soit l'administration du Beyfortus © (Nirsevimab) aux nourrissons, un anticorps monoclonal déjà employé au décours de la dernière épidémie RSV (2023-24), soit la possibilité de vacciner les femmes enceintes. Ces mesures visent à offrir une protection saisonnière optimale aux nouveau-nés et aux petits nourrissons pendant la période de circulation du RSV, de septembre à février.


Photo du Dr De La Fuente

Pourquoi une double stratégie ?

Dr Isabel De La Fuente, médecin chef du service Pédiatrie et médecin spécialisé en maladies infectieuses : « Une double stratégie est en effet essentielle pour assurer une protection complète et continue contre le RSV. Elle repose sur trois raisons principales :

  • Il existe des situations où le vaccin contre le RSV n’est actuellement pas encore  recommandé (par manque de données) et où le Beyfortus © est quant à lui éligible :
    • Les grossesses multiples.
    • Les grossesses à risque d'accouchement prématuré.
    • Les grossesses non physiologiques avec des mères présentant des comorbidités (diabète, hypertension artérielle, etc.)
  • Cette stratégie double permet de mieux gérer les imprévus liés aux difficultés d'approvisionnement des vaccins, telles que les ruptures de stock ou les problèmes de livraison.
  • Certains enfants  très fragiles (avec cardiopathies instables, mucoviscidose, oxygénothérapie à domicile, etc.) sont éligibles pour une protection contre le RSV également pendant la deuxième année de vie et nécessiteront une injection de Beyfortus lors de leur 2ème saison de circulation RSV (car tant le vaccin pendant la grossesse que l’injection du Beyfortus pendant la 1ère année de vie ne vont protéger contre l’infection à RSV que pendant une durée limitée de plusieurs mois). »

Vaccination des femmes enceintes contre le RSV : ce qu’il faut retenir

Le vaccin ABRYSVO®, disponible au Luxembourg depuis ce mois d’août 2024, peut désormais être administré aux futures mamans pour protéger les bébés nés à partir de septembre.

  • Qui est éligible ?

Toutes les futures mamans en bonne santé, dont la grossesse se déroule harmonieusement et dont l'accouchement est prévu entre septembre et février, peuvent se faire vacciner dès la 32e semaine de grossesse (et jusqu’à 36 semaines de grossesse).

  • Pourquoi seulement à partir de la 32e semaine ?

Dr De La Fuente explique ce choix du Conseil Supérieur des Maladies Infectieuses, dont elle fait partie : « Nous avons privilégié la sécurité. En termes de profil de sécurité, les résultats des études menées sur le vaccin RSV étaient globalement très rassurants. Une étude majeure, nommée "Matisse", ayant inclus plus de 3.000 femmes dans un essai randomisé et contrôlé, n’a pas démontré de malformations chez les nouveau-nés ou d'événements indésirables statistiquement significatifs. Cependant, bien que non statistiquement probant, une légère augmentation des accouchements prématurés a été observée dans une population spécifique, notamment dans les pays à revenus intermédiaires. Cette approche dans le protocole de vaccination vise donc à éviter la période où le risque d’accouchement prématuré est plus élevé, garantissant ainsi un programme de vaccination très sûr. À l'avenir, avec l'accumulation de nouvelles données post-commercialisation de sécurité vaccinale (provenant par exemple des États-Unis), il est probable qu'au Luxembourg, la vaccination soit un jour conseillée plus tôt dans la grossesse, c’est-à-dire dès la 24e semaine d’aménorrhée. »

  • Comment fonctionne le vaccin et quels sont ses avantages ?

Contrairement au traitement Beyfortus ©, administré directement au bébé pour une protection quasi immédiate, le vaccin ABRYSVO®, classique et sans adjuvant, est un vaccin protéique inactivé injecté cette fois-ci à la mère. La maman produit des anticorps qui sont transmis passivement au bébé via le placenta, offrant ainsi une protection dès la naissance. Dr De La Fuente : « Le mécanisme d’action du vaccin et des anticorps monoclonaux est très similaire, puisqu’ils ciblent tous deux une région très spécifique : la protéine en forme préfusion du virus respiratoire syncytial (RSV), avec une très bonne réponse immunitaire dans les deux cas. Dans les études de pré-commercialisation, le vaccin permettrait, lui aussi, de diminuer d’environ 70 % les tableaux sévères liés aux infestions RSV (ex. : insuffisances respiratoires) et des hospitalisations chez les nourrissons. L'avantage de cette stratégie est qu'elle permet d'éviter une injection supplémentaire pour le bébé, tout en assurant que celui-ci soit protégé dès sa naissance. Pour moi, c'est le principal avantage du vaccin : le bébé naît déjà protégé. »

Comme les deux stratégies se basent sur une immunisation passive des nourrissons (les nourrissons « reçoivent » directement les anticorps contre le RSV), la durée de protection est limitée dans le temps permettant de protéger pendant 5-6 mois après la naissance ou après l’injection. Cependant, cette durée de protection permet de protéger le nourrisson pendant la durée de haute circulation du virus et pendant la période de vie la plus vulnérable aux infections RSV.  

  • Quels sont les éventuels inconvénients de la vaccination ?

Dans ce contexte, deux principaux inconvénients de la vaccination peuvent être soulignés :

  • Une injection supplémentaire pour la maman, ce qui peut être une source de stress ou d'inconfort.
  • Un calendrier vaccinal chargé. Selon le Dr De La Fuente : « Le calendrier vaccinal pour les femmes enceintes est déjà bien rempli. En plus du vaccin contre le RSV, les femmes enceintes devraient se faire vacciner contre la coqueluche, en raison de sa circulation active et du risque d'infection grave pour les nouveau-nés. Elles devraient également se faire vacciner contre la grippe de façon saisonnière, et  la saison de la grippe coïncide souvent avec celle du RSV. Les femmes enceintes peuvent se retrouver avec au moins trois injections de vaccin pendant la grossesse : coqueluche, grippe et RSV. À cela s'ajoute le vaccin contre la Covid-19, recommandé par le Conseil Supérieur des Maladies Infectieuses, surtout pour les femmes enceintes présentant des comorbidités augmentant leur risque d’infection COVID-19 grave (diabète gestationnel nécessitant un traitement médicamenteux, obésité, maladies pulmonaires ou cardiaques sous-jacentes…). La gestion de ce calendrier vaccinal chargé nécessite une coordination soignée. Bien que cela soit faisable, cela demande une planification rigoureuse de la part des professionnels de santé et des futures mamans. »

Dr De La Fuente conclut : « Malgré les inconvénients potentiels de la vaccination, les stratégies de vaccination pendant la grossesse sont primordiales, car elles contribuent à réduire la mortalité et la morbidité des maladies infectieuses, tant pour la mère que pour leur futur bébé. La vaccination contre le RSV, en particulier, est essentielle pour protéger le nouveau-né durant les 5 à 6 premiers mois de sa vie. »
 

Journée Aide-Soignants

Journée Aide-Soignants

Le rôle de l’aide-soignant dans la prise en charge de la douleur au quotidien.

15.11.2024 
Amphithéâtre CHL - 4, rue Ernest Barblé L-1210 Luxembourg

08h00 - Accueil du public


08h15 - 08h30 

  • Mot de bienvenue & introduction - 

    • Mme Daniela COLLAS   Directeur des Soins au CHL ( Centre Hospitalier de Luxembourg).


08h30 - 09h30 

  • Définition et généralités sur la douleur. Rôle de l’aide-soignant face à la douleur. 

    • Dr Charles-Aymeric Rimlinger Médecin - Chef de service au Centre de traitement de la douleur au CHL. 

    • Mr Simon Rochat  - Infirmier au Centre de Traitement de la douleur au CHL.


09h30 - 10h15

  • Effets de la communication positive sur la douleur : des mots pour soulager les maux.

    • Mme Nathalie Herreman - Infirmière au Centre de traitement de la douleur au CHL, Hypnopracticienne.

    • Mme Susana Santos Loureiro - Aide-soignante à l’unité de gériatrie au CHL.


10h15 - 10h45 - Pause


10h45 - 11h15 

  • Réflexologie plantaire : Bien-être du patient et effets positifs sur la douleur.

    • Mme Ljiljana Janjic - Aide-soignante dans le service de dialyse au CHL.

    • Mme Sonia De Jesus Marques - Aide-soignante à l’unité Hématologie/Oncologie au CHL.


11h15 - 12h00

  • Prendre soin de la bouche du patient.

    • Mme Almedina Adrovic - Aide-soignante à l’unité Hématologie/oncologie au CHL.

    • Mr Sébastien Gillet - Aide-soignant à l’unité de médecine interne au CHL.


12h15 - 13h15 - Pause de midi


Ateliers de 13h15 - 15h15 (45 min./atelier)

  • Simulation : Prise en charge de la douleur.

    • Mr Julien Bellanger - Formateur interne au CHL.

    • Mr Barri Pires - Infirmier dans le service urgences adultes au CHL.

  • Rôle de l’aide-soignant dans la mobilisation du patient atteint d’une maladie neurologique.

    • Mme Nelia Dos Santos - Aide-soignante à l’unité de Neurologie/Stroke Unit au CHL.

    • Mr Joao Da Cruz Pires - Aide-soignant à l’unité de médecine interne du CHL.

  • Techniques antalgiques de mobilisation du patient en post-opératoire.

    • Mme Sylvie Lecossois - Kinésithérapeute à l’unité de Neurochirurgie au CHL.

    • Mme Stephanie Kremer - Aide-soignante à l’unité d’orthopédie au CHL.


15h15 - 15h30 - Pause


15h30 - 16h00

  • Le toucher dans les soins au quotidien

    • Mme Pascaline Francois - Infirmière au Centre de traitement de la douleur au CHL.

    • Mme Liliane Almeida - Aide-soignante à l’unité de gériatrie au CHL.


16h00 - 16h15

  • Micro trottoir / résumé en image.

    • Clôture de la journée.


Inscription obligatoire via la Formation Continue : formation.continue@chl.lu

  • Modérateur :

    • Margarida Martins - Attachée de Direction des Soins.

 
 
Parcours de soins de la personne âgée - Initiatives et perspectives au Luxembourg

Parcours de soins de la personne âgée - Initiatives et perspectives au Luxembourg

Le jeudi 26 septembre 2024 - FESTSALL SERVIOR, Plateau du Rham, ou via vidéo-conférence. Journée thématique co-organisée entre le service de Gériatrie du CHL et SERVIOR. Une traduction simultanée en allemand sera disponible.


ENQUÊTE  DANS LE CADRE DE LA JOURNÉE DE GÉRIATRIE :

Dans le cadre de la journée de la gériatrie qui se déroulera le 26 septembre (organisation CHL/ Servior), nous souhaitons avoir un retour des professionnels de santé et identifier les leviers de motivation autant que les freins à leurs pratiques. Toutes les données récoltées sont anonymes et uniquement traitées dans le but de cette journée

Cliquez ici pour participer à cette enquête


PROGRAMME :

  • 8h30 : Accueil et introduction  - Alain DICHTER - Directeur général, SERVIOR / Daniela COLLAS - Directrice des soins, CHL
  • 9h50 : Trajectoire de soins des aînés et support digital : Limites actuelles et perspectives attendues - Frédéric MENNEL - Directeur de pôle médecine interne maladies systémiques - Mission transversale hôpital du futur en matière IT, technologie et innovation / Frank GILS - Attaché de direction, SHD / Julien MACCIONI - Coordinateur du service de Développement de Parcours en Santé, Croix-Rouge Luxembourgeoise.
  • 10h10 : "Soigner en gériatrie: Quels sont nos besoins?" - Evelyne PLAWNY - Chargée de direction Geenzebléi, SERVIOR / Sara GALHARDAS - Cheffe d'unité gériatrie aigue, CHL / Mariana CRUZ - Directrice des soins du Pôle de Gériatrie,HRS
  • 10h30 : « Avant, pendant et après une hospitalisation - défis et conseils pour une meilleure prise en charge de personnes atteintes de démence et leur entourage» - Christine DAHM-MATHONET - Chargée de direction, lnfo-Zenter Demenz / Maiti LOMMEL, PhD - Coordinatrice, Info-Zenter Demenz
  • 10h50 : PAUSE
  • 11h10 : La Gériatrie et sa représentation - Quels défis et opportunités? - Pauline BIGORNE - Infirmière au service de gériatrie aigue, CHL / Dr Karim MOULLA -Médecin gériatre,chef de service, CHL
  • 11h30 : Le concept du patient-partenaire vécu en extrahospitalier chez Paiperléck - Charlotte MOREL - Ergothérapeute / Emeline MERTENS - Responsable de projets-Réseau Santé Mentale & Handicap
  • 11h50 : Le plan de vie individuel du résident, les activités socioculturelles et thérapeutiques suivant les besoins des résidents et leur impact sur la qualité de vie au sein d'une maison des aînés - Raoul VINANDY - Directeur opérationnel, SERVIOR / Robert BODJA - Educateur diplomé, Maison des ainés« Op der Rhum», SERVIOR
  • 12h10 : Présentation de l'activité« Djembé » et témoignage par un groupe de résidents de la maison des aînés« op der Rhum» - Résidents maison des aînés
  • 12h30 : PAUSE
  • 13h30 : L'itinéraire clinique de prise en charge de la fragilité: structurer, coordonner, intégrer: retour d'expérience de 12 ans de pratique! - Frédéric MENNEL - Directeur de pôle médecine interne maladies systémiques - mission transversale hôpital du futur en matière IT, technologie et innovation / Sara GALHARDAS - Cheffe d'unité gériatrie aigue, CHL Maria GRILO - Infirmière au service de gériatrie aigue, CHL
  • 13h50 : Les soins à travers la kinésionomie clinique - Emilie DUCHET - Infirmière au service de gériatrie aigue, CHL / Liliane ALMElDA - Aide-soignante au service de gériatrie aigue, CHL
  • 14h10 : Parcours de l'aîné, quand la gestion du risque de chute dépasse  la temporalité de l'hospitalisation, vision HRS - Christine VOLCKAERT - Chargée de l'institutionnalisation du Partenariat Patient, HRS / Fabienne RUFFINI - Infirmière Clinicienne, HRS / Laura VIN - Infirmière documentation dossiers soins, HRS
  • 14h30 : Orthogériatrie, Une collaboration innovante au GDL - Franca MINOIA - Responsable service 4A - Traumatologie / Chirurgie de la main, HRS / Dorothée LEMETAIS - Directrice pôle appareil locomoteur, HRS
  • 14h50 : Certification en rééducation gériatrique : Le parcours, les défis et solutions, .... - Dr Eleftheria Antoniadou - Médecin spécialiste en Médecine physique et réadaptation, CHON
  • 15h10 : PAUSE
  • 15h30 : L'intérêt des pôles d'expertise à l'HIS dans le parcours de soins de la personne âgée. Focus sur la dysphagie et la dénutrition - Claire MEYER - Chargée RH - Formation et développement des compétences et membre du pôle d'expertise bientraitance, HIS / Christiane MEYRA TH - Diététicienne et membre du pôle d'expertise dysphagie
  • 15h50 : Épisode aigu : sortie précoce de l'hôpital. Quelles possibilités / solutions - Dr Karim HAMADACHI - Gériatre, médecin chef de service de Gériatrie aiguë CHEM
  • 16h10 : L'accompagnement de résidents avec des troubles psychiques:  Première analyse de la mise en route d'une unité de vie à visée  santé mentale au sein de la maison des aînés Woiwer - Lorraine THILLE - Chef de département soins et encadrement SERVI OR Differdange / Isabel le LARGENTIER - Chef de service Soins et encadrement SERVIOR Differdange
  • 16h30 : Un médecin dans le réseau de soins : Quelles plus-values pour le maintien a domicile? - Dr Vicent Mauron - Médecin du réseau Paramedicus / Christophe Filipowicz - Infirmier du Réseau Paramédicus / Lorène Gauthiez - Infirmier du Réseau Paramédicus / Nathalie Phulpin - Kinésithérapeute du réseau Paramedicus
  • 16h50 : PROJET: Prendre connaissance et soutenir les souhaits des clients pour leur fin de vie en tant que Stëftung Hëllef Doheem - Julia WITZMANN - Cadre supérieur des services spécialisés SHD
  • 17h10 : Mots de clôture - Raoul Vinandy - Directeur opérationnel, SERVIOR / Frédéric MENNEL - Directeur de pôle médecine interne maladies systémiques - mission transversale hôpital du futur en matière IT, technologie et innovation

INSCRIPTION :

Les inscriptions sont clôturées.

La conférence sera visible via vidéo conférence ici.

 


Affiche de l'événement :

Affiche de l'événement

 

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