Dès la sortie du service d’endoscopie, vous pouvez boire et manger normalement.
Que puis-je ressentir dans les heures qui suivent l’examen ?
Vous pouvez ressentir des ballonnements qui s’estomperont au fil de la journée
Sédation administrée (médicament relaxant)
Cette médication a un effet sur votre concentration et votre coordination.
Attention, si vous avez reçu une sédation !
Pendant 24 heures :
Vous n’êtes pas autorisé à conduire votre véhicule personnel
Vous devez faire attention à ne pas pratiquer d’activités à risque de blessures ou de chutes
Vous ne devez pas prendre de décisions importantes
En cas d'ablation de polypes durant l’examen
Surveillance suite à l'ablation de polypes :
La présence d’une petite quantité de sang dans les selles est possible dans les heures à venir.
Evitez les efforts physiques comme porter des charges lourdes, faire du sport ...
Cas exceptionnel : si vous remarquez que le saignement continue ou augmente, il est nécessaire de nous contacter très rapidement.
Si vous preniez des médicaments anticoagulants avant l’examen, vous pourrez les reprendre à partir d'un moment déterminé. Discutez-en avec votre médecin.
CONSIGNES APRÈS UNE ENDOSCOPIE HAUTE
Vous venez de réaliser une endoscopie haute
Quand pouvez-vous manger et boire ?
L'information vous sera transmise par le personnel soignant.
Avant de manger, vous devez effectuer un test en prenant une gorgée d’eau, afin de vous assurez que vous avez retrouvé toute la sensibilité au niveau de la gorge.
En cas de fausse route, vous devrez attendre 10 minutes puis refaire le test. Si le test ne déclenche pas de toux, vous pouvez manger et boire normalement.
Que puis-je ressentir dans les heures qui suivent l’examen ?
Vous pouvez ressentir des ballonnements qui s’estomperont au fil de la journée.
Sédation administrée (médicament relaxant)
Cette médication a un effet sur votre concentration et votre coordination. Attention, si vous avez reçu une sédation !
Pendant 24 heures :
Vous n’êtes pas autorisé à conduire votre véhicule personnel
Vous devez faire attention à ne pas pratiquer d’activités à risque de blessures ou de chutes
Vous ne devez pas prendre de décisions importantes
Si vous preniez des médicaments anticoagulants avant l’examen, vous pourrez les reprendre à partir d'un moment déterminé. Discutez-en avec votre médecin.
Cas exceptionnel :
Si vous remarquez dans les jours suivants une présence anormale de sang (vomissements de sang, selles rouges et/ou noires), vous devez consulter rapidement !
Lors de la soirée de Reconnaissance 2024, qui s’est tenue ce 16 octobre à l’Alvisse Parc Hôtel, la Direction du CHL a rendu hommage à 58 membres du personnel, dont le Directeur médical du CHL, le Dr Guy Berchem, pour leurs 25 années de bons et loyaux services au sein de l’hôpital. À cette même occasion, les 34 membres du personnel ayant pris leur retraite au courant de l’année 2023/2024 ont été honorés.
Lors de son allocution, M. Claude Radoux, membre de la Commission administrative du CHL, a pris la parole pour exprimer sa profonde gratitude envers le personnel, saluant leurs nombreuses années de dévouement, d’engagement et de professionnalisme. Il a également tenu à adresser ses remerciements à toutes les personnes qui ont quitté le CHL en 2023/2024 pour une retraite bien méritée.
Le Dr Martine Goergen a souligné, dans son discours, que la fidélité des collaborateurs constituait l’une des clés du succès de l’hôpital. Elle a ainsi chaleureusement remercié le personnel, soulignant qu’il constitue la base essentielle de la culture d’entreprise du CHL et de la qualité des services fournis.
Conformément à la tradition, les responsables hiérarchiques ont ensuite remis les montres en or en signe de reconnaissance pour les 25 années de bons et loyaux services, ainsi que les cadeaux pour les membres du CHL ayant pris leur retraite en 2023/2024. La cérémonie a pris fin en conviant l’ensemble des participants à partager un moment de convivialité autour d’un verre d’amitié.
Pour leurs 25 ans de service furent félicités :
Direction générale : Guy BERCHEM, Sandra KAUFMANN
Direction médicale : Dr Sandra CARDILLO, Dr José AZZOLIN, Dr Didier VAN WYMERSCH, Dr Paul HÉDO, Dr Marc SIMON, Karine EGGEN, Sandra KRAU, Dr Karine DESPONTIN
Direction des soins : Christiane KLINKERS, Cécile PY, Manuela Anna Maria TASSO, Martine HANSEN, Nathalie MEYER, Rachel SACCONE, Paula PEREIRA DA SILVA, Christine LACROIX, Samuel KIEBOOMS, Valérie JACOB, Valérie NAU, Doris HOLSTEIN, Nathalie ARNOULD, Gérald AVENIERE, Christine RAMEEKERS, Brita CASTAGNE, Françoise ALTMAN, Angela Maria DE FLORA REI, Lara MANTISI, Christiane ABERFELD, Patrick FERNANDEZ GROU, Joé FLICK, Benoît FILICIAK, Stéphanie DELLI ZOTTI, Sonia RODRIGUES, Barbara HOLSTEIN, Valérie KREMPT, Harry SIZAIRE, Jorge DE SOUSA, Vinciane SCHLECK, Christiane PASSERI, Jutta SEIWERT, Sandrine JANSON, Virginie PALLIEN, Stéphanie MERTZ, Sandra PEDOTTI, Jérôme BECKER, Valérie DALSTEIN, Anne KOENIG, Pascale JUTTEL, Nathalie MENICONI
Direction administrative et financière : Patrick KNEPPER, Marcel HAMER, Jean-Marc CHEVREMONT, Sergio DIAS MARCELINO, Steve FELLER, Naima SEMSSOUM, Martine FOHL
Fonction interdépartementales : Nathalie NOVELLI-SIMOUTRE
Vous souffrez d’un trouble du rythme cardiaque appelé fibrillation atriale (FA)
La FA est provoquée par la présence de multiples circuits électriques dans les oreillettes qui entrainent des battements cardiaques très rapides et peuvent être responsable de symptômes gênants et de complications dont la plus dangereuse est l’accident vasculaire cérébral.
Plusieurs formes de FA existent, et si votre cardiologue vous adresse pour une procédure d’ablation, vous souffrez soit :
d’une FA paroxystique : épisodes s’arrêtant spontanément ou sous traitement antiarythmique de fond et ne nécessitant pas d’intervention complémentaire, épisodes en général brefs, durant moins de 48 heures.
d’une FA persistante : épisodes longs, en général de plus de 7 jours, nécessitant une intervention de la part des médecins pour arrêter l’épisode (soit une injection d’un médicament antiarythmique, soit une modification du traitement antiarythmique de fond, soit un choc électrique externe).
POURQUOI VOUS PROPOSE-T-ON UNE ABLATION DE FIBRILLATION ATRIALE ?
Les médicaments ne sont efficaces que dans environ 50% des cas pour maintenir le cœur en rythme normal. L’ablation de fibrillation atriale peut actuellement être proposée en première intention, même avant l’essai de tout traitement médicamenteux en raison de son efficacité supérieure au traitement médicamenteux. Elle peut également être proposée en cas de traitement médicamenteux inefficace ou non souhaité par le patient ou en cas d’effets secondaires sous ce traitement médical. Elle peut dans certains cas également être proposée en alternative à l’implantation d’un stimulateur cardiaque.
QUELLES SONT LES TECHNIQUES UTILISÉES ?
L'ablation de la FA signifie que vont être réalisées des lésions (« points de brûlure » en cas d’ablation par radiofréquence ou par technique d’électroporation ou lésions par congélation en cas de cryoablation) dans l'oreillette gauche (et parfois dans l’oreillette droite) du cœur sur des zones préalablement repérées comme étant déterminantes dans le déclenchement de votre FA, principalement autour des veines pulmonaires (en cas de FA paroxystique) mais parfois aussi au niveau d’autres zones des oreillettes droite et gauche (en cas de FA persistante).
L’ablation de ces zones est réalisée par la délivrance d’énergie par un cathéter (câble électrique isolé, qui délivre à son extrémité l’énergie et crée les lésions) ou par d’autres systèmes (ballon de cryoablation, cathéter d’électroporation) introduit à l’intérieur de l’oreillette gauche par ponction d’une veine au niveau de l’aine. Ce cathéter est dirigé par le médecin, sous contrôle radiologique et/ou à l'aide d’un système de guidage informatique de cartographie. Deux énergies sont actuellement utilisées dans notre institution pour l’ablation de ces zones : les courants de radiofréquence générant une température élevée ou la cryothérapie qui utilise les effets du froid. Le choix de l’énergie utilisée se fait en fonction du type de la FA mais également en fonction de l’anatomie de votre cœur (déterminée avant la procédure par une technique d’imagerie cardiaque, soit une IRM cardiaque ou un scanner cardiaque).
Outre le cathéter destiné à détruire les zones malades, d’autres cathéters sont généralement utilisés afin de localiser très précisément la région cible ou de stimuler le cœur au niveau de l’oreillette ou du ventricule. L’accès à l’oreillette gauche indispensable pour ce traitement nécessite une perforation à l’aiguille de la cloison entre les deux oreillettes (appelée ponction transseptale).
AVANT L'ABLATION
Deux examens peuvent être effectués selon les cas :
Une IRM cardiaque (ou un scanner cardiaque en cas de contre-indication à la réalisation d’une IRM) pour analyser l'anatomie de votre cœur notamment de votre oreillette gauche. Ces 2 examens sont optionnels et demandés au cas par cas.
Une échographie cardiaque transoesophagienne pour s’assurer de l’absence de caillot dans le cœur, effectuée le plus souvent en début de la procédure, après début de l’anesthésie générale. Exceptionnellement, en cas de diagnostic d’un thrombus au niveau des oreillettes par l’échographie transoesophagienne, la procédure ne pourra pas être réalisée.
Le traitement médicamenteux sera adapté, notamment le traitement anticoagulant (des instructions et des ordonnances quant à la gestion du traitement anticoagulant vous seront adressées avec la convocation pour l’examen).
Une consultation d’anesthésie sera effectuée au minimum 48h avant de manière systématique et indispensable en cas d’anesthésie générale programmée.
RÉALISATION D’UNE ABLATION DE FIBRILLATION ATRIALE
La durée de l'hospitalisation est de 1 jour en moyenne.
La procédure, elle-même, dure entre 1 et 3 heures.
Il est nécessaire d’être à jeun, allongé sur une table de radiologie, située dans une salle spécialement équipée ou salle de cathétérisme; les cathéters sont mis en place par ponction veineuse principalement au niveau de l’aine, le plus souvent sous contrôle échographique ce qui permet d’amener les cathéters dans les cavités droites du cœur. Une ponction artérielle au niveau de l’aine (artère fémorale) ou au niveau du poignet (artère radiale) peut également être réalisée. Une ponction du septum (paroi qui sépare l’oreillette droite de la gauche appelée ponction transseptale) est effectuée pour mettre en place les cathéters dans l’oreillette gauche.
L’application de l’énergie lorsque la procédure est réalisée sous anesthésie locale peut induire une sensation de brûlure thoracique que l’on atténue avec l’anesthésie, un traitement antidouleur et/ou une adaptation de la puissance de l’énergie délivrée. La grande majorité des procédures sont actuellement réalisées sous anesthésie générale.
Des prises de sang sont réalisées de manière répétées pendant la procédure, afin de vérifier la fluidité du sang sous traitement anticoagulant.
En cas de cryoablation, il peut survenir une sensation de mal de tête pendant l’application du froid. Pendant l’inflation du ballonnet au niveau des veines pulmonaires droites, on induit également un hoquet par stimulation du nerf qui contracte le diaphragme (nerf phrénique). Cela est réalisé pour vérifier que le froid n’est pas transmis à ce nerf, ce qui en entrainerait un défaut transitoire de contraction du diaphragme.
Des épreuves de stimulation cardiaque (accélération volontaire du rythme par les cathéters en place) peuvent être réalisées pour évaluer le résultat et guider la poursuite de la procédure ; un choc électrique sous anesthésie générale peut être réalisé si nécessaire.
Des nausées peuvent survenir après la procédure en raison des médicaments injectés pendant le geste opératoire.
Afin d’éviter un saignement local après la procédure, une compression est réalisée au niveau des points de ponction : il faut rester allongé, en évitant de plier la jambe pendant plusieurs heures voire jusqu’au lendemain. Des dispositifs de fermeture ou de compression artérielle ou veineuse peuvent être mis en place. Un point de suture au niveau du point de ponction fémoral peut également être mis en place pendant 24 heures.
LES SUITES D'UNE ABLATION DE FA
Le traitement anticoagulant sera poursuivi après l’ablation, la plupart du temps par la reprise de votre traitement anticoagulant oral le soir même.
Une échographie cardiaque de contrôle sera pratiquée avant la sortie.
Le rythme pourra être irrégulier au cours des premiers mois, ce qui ne signifie pas que l’intervention a échoué.
Le traitement anti-arythmique sera souvent poursuivi pour une durée variable. Il faudra continuer le traitement anticoagulant pour une durée minimale de deux à trois mois. L’indication de la poursuite de celui-ci sera réévalué par votre cardiologue traitant pendant une période adaptée à votre cas.
En cas de récidive, après 3 à 6 mois, il est parfois nécessaire de faire une nouvelle procédure d’ablation.
LES RISQUES D'UNE ABLATION DE FA
Parmi les complications recensées par les enquêtes réalisées auprès de nombreux centres français, européens et nord américains, la plupart sont bénignes et certaines, plus rares, sont sévères :
Risque de décès (< 0,1 – 0,4 %).
Epanchements péricardiques (saignement dans l’enveloppe qui entoure le coeur) qui doivent parfois être évacués en urgence (tamponnade) par voie percutanée ou chirurgicale (0,2 – 5 %); péricardite aiguë (réaction inflammatoire dans les suites de l’ablation) (0-50 %).
Accidents thrombo-emboliques par formation de caillots sanguins qui peuvent migrer dans la circulation et entrainer notamment un accident vasculaire cérébral (0-2%).
Hématome ou thrombose (caillot) au point de ponction (0,2-1,5 %).
Lésions des vaisseaux par lesquels les sondes sont introduites, pouvant nécessiter un traitement chirurgical (faux anévrisme, fistule artério-veineuse) (0,2-1,5 %).
Douleurs thoraciques transitoires.
Paralysie du diaphragme (transitoire dans la majorité des cas), paralysie phrénique permanente (0 % - 0,4 %).
Troubles du rythme cardiaque pouvant nécessiter un choc électrique.
Atteinte d’une artère coronaire (< 0,1 %) ou d’une valve cardiaque (< 0,1 %).
Création d’une communication entre oreillette et oesophage (0,02 – 0,11 %).
Rétrécissement ou occlusion de veines pulmonaires (< 1 %).
Stiff left atrial syndrome (< 1,5 %).
Embolie gazeuse (< 1%).
Hypomotilité gastrique (0 – 17 %).
Les complications les plus sévères à type de paralysie phrénique, communication entre l’oreillette et l’œsophage (fystule atrio-oesophagienne), sténose des veines pulmonaires, ainsi que d’autres complications ci-dessus ne sont à ce jour pas décrites avec la technique d’électroporation, raison pour laquelle cette technique vous sera très souvent proposée en première intention en cas de fibrillation atriale paroxystique.
Toutes les précautions sont prises avant, pendant et après l’intervention pour limiter au maximum ces risques (ponction des vaisseaux sous échographie, ponction entre l’oreillette droite et gauche guidée par échographie transoesophagienne).
BÉNÉFICES D'UNE ABLATION DE FA
La suppression des zones de conduction qui sont à l’origine de la FA permet d’en prévenir la récidive. Dans les indications habituelles, l’ablation de FA est efficace dans la majorité des cas (taux de succès de 70- 80 % pour les formes paroxystiques), une seconde voire une troisième procédure pouvant être nécessaire pour obtenir le résultat souhaité :
Elle entraîne la disparition complète ou la réduction significative des symptômes.
Elle permet de réduire voire de supprimer certains traitements médicamenteux qui pouvaient être mal tolérés ou insuffisamment efficaces. Les traitements anticoagulants seront poursuivis en fonction de votre cas particulier.
Les reprises d’activités professionnelle, sportive ou de la vie quotidienne vous seront expliquées de façon adaptée à votre situation personnelle par le médecin et son équipe.
CONSIGNES AU RETOUR À DOMICILE
Surveiller le point de ponction.
Ne pas prendre de bain pendant 3 jours.
Éviter de porter des charges lourdes.
Pour certains types d’ablation (par radiofréquence), des consignes spécifiques vous seront remises (prévention fistule atrio-oesophagienne).
Informer le médecin en cas de saignements au(x) point(s) de ponction, de difficultés à respirer ou de douleurs thoraciques.
Réf. : Flyer A3 Ablation de fibrillation atriale Nov 2024
Nous sommes fiers d'annoncer que notre cellule d'ingénierie biomédicale a remporté le 2ème prix du BM d’Or (Biomédical d’Or) lors des 28èmes Journées d’Ingénierie Biomédicale à Strasbourg le 11 octobre 2024. Leur travail novateur sur l'empreinte carbone comparée des modalités d'imagerie, ainsi que leur jeu interactif, a captivé l'attention du jury.
Bravo à toute l'équipe pour cette belle reconnaissance !
La Sclérose latérale amyotrophique (SLA) nécessite sur le plan médical un suivi intensif sur le plan neuromoteur, respiratoire, nutritionnel et de contrôle de la douleur. La SLA entraîne progressivement une situation de dépendance majeure de la personne affectée avec le recours obligatoire à de nombreux aménagements médico-thérapeutiques, techniques, mais aussi d’aménagement de la vie sociale et professionnelle. À côté de la SLA, il y a d’autres pathologies neuromusculaires dégénératives et évolutives, justifiant cette même approche holistique, les exemples les plus fréquents sont les myopathies de Steinert, myopathie de Duchenne, certaines myopathies mitochondriales ou d’autres myopathies encore plus rares.
La SLA est une maladie neurodégénérative grave dont l’évolution progressive est responsable de paralysies extensives, conduisant au décès en moyenne un peu plus de 3 ans après le diagnostic. Dans 70% des cas, les causes de décès sont identifiées comme conséquences d’une insuffisance respiratoire restrictive sévère. Sur le plan physiopathologique, les mécanismes qui expliquent la dégénérescence des neurones moteurs centraux et périphériques, ainsi que la diffusion du processus, restent encore imparfaitement élucidés bien que faisant l’objet d’une somme de travaux scientifiques en continuelle expansion au cours de ces 15 dernières années.
Malgré l’implication de nombreux spécialistes dans la prise en charge de ces maladies complexes, le suivi s’avère fréquemment très difficile vu la nécessité de collaboration étroite de plusieurs spécialistes, l’évolutivité de la maladie avec perte d’autonomie croissante, ainsi que l’implication quotidienne de supports psychosociaux multiples.
Dans le cadre du Plan national maladies rares, les différents spécialistes concernés au CHL (neurologue référent Dr Kerschen, pneumologues Dr Wirtz - Dr Renel, le service de soins palliatifs, le service de rééducation fonctionnelle et bien d’autres spécialistes concernés) ont lancé en synergie avec le Rehazenter ainsi que le l’ALAN un projet ambitieux de créer un hôpital de jour neuromusculaire pour assurer ainsi la création d’une plateforme centrale pour la prise en charge et la concertation pluridisciplinaire des patients atteints de pathologies neuromusculaires dégénératives.
La place centrale dans le circuit de prise en charge du patient joue l’infirmière de coordination Laura Miron, qui guide le patient à travers la prise en charge pluridisciplinaire et constitue un pilier central pour l’organisation et le suivi du patient. Le suivi nutritionnel est assuré par l’équipe des diététiciennes et les orthophonistes, pour préserver au mieux la qualité de vie du patient, sans retarder la mise en place d’une alimentation sur gastrostomie, le jour où elle s’avère nécessaire.
L’ALAN joue un rôle central pour les aides sociales à mettre en place au domicile et peuvent assurer un suivi psychologique pour les patients et les aidants principaux. L’équipe pluridisciplinaire des soins palliatifs est intégrée fréquemment dans le suivi des patients pour assurer la prise en charge de certains symptômes invalidants. Le Rehazenter constitue une plateforme annexe importante associée ( médecin référent Dr Debugne) qui aide à compléter le bilan chez certains patients et participe aux éventuels projets de réhabilitation pluridisciplinaire.
Les motivations pour la mise en place d’une telle filière qui rassemblerait et coordonnerait l’ensemble des acteurs impliqués dans la prise en charge de la SLA sont ainsi les suivantes :
Augmenter la médiane de survie ;
Améliorer la qualité de vie des patients et des aidants ;
Faciliter l’orientation des patients et des professionnels (e.g. formations et information) ;
Coordonner l’expertise et créer un continuum d’actions et d’interactions entre les médecins, assistants médico- et psychosociaux, et personnel paramédical ;
Réduire le nombre d’hospitalisations et la durée d’hospitalisation des patients.
Organigramme de la filière de soins :
Les hôpitaux de jour ont lieu une fois par mois les vendredis matins et les patients, en fonction des besoins, voient au décours de la même journée l’infirmière coordinatrice, la diététicienne, l’orthophoniste, le neurologue, le pneumologue, le médecin rééducateur ou d’autres intervenants. L’ALAN a un contrat de coopération avec le CHL et intervient, après accord du patient, directement au décours du bilan pour assister à la mise en place d’aides sociales ou psychologiques supplémentaires. Une réunion de concertation pluridisciplinaire a lieu à la fin de chaque matinée HDJ neuromusculaire.
L’hôpital de jour neuromusculaire se fait un espace d'écoute et d'échanges entre le patient, les professionnels de santé et les associations de soutien (ALAN et association des patients) facilitant ainsi l'accompagnement sur le plan médical et psychosocial sur le long cours.
L’intégration dans le réseau de soins pluridisciplinaire d’un nouveau patient peut se faire via un des intervenants directs (Dr Kerschen, Dr Wirtz, Dr Renel, Dr Leches, Dr Debugne, Dr Fogen) et l’infirmière de coordination assurera par la suite le bon agencement des examens et consultations pour minimiser les déplacements inutiles pour le patient.
L'Hôpital de jour neuromusculaire
L’hôpital de jour neuromusculaire a débuté son activité en juin 2024.
Notre mission est l’amélioration de la qualité de vie des patients atteints de pathologie neuromusculaire (notamment la Sclérose Latérale Amyotrophique - SLA) à travers des soins personnalisés, un soutien intra et extrahospitalier via une démarche interdisciplinaire. L’objectif principal de l’hôpital de jour neuromusculaire est d’évaluer l’évolution de la maladie et d’adapter les traitements et la prise en charge en fonction des besoins spécifiques du patient.
Pour cela les patients sont hospitalisés en journée afin de réaliser les examens et consultations permettant d’évaluer l’évolution de la maladie. Il est tenu en fin de journée un staff multidisciplinaire afin de co-créer avec le patient un parcours de soins adaptés à ses besoins et objectifs.
L’hôpital de jour neuromusculaire se veut un espace d’écoute et d’échange entre les patients, les professionnels de santé et les associations de soutien, facilitant ainsi l’accompagnement sur le plan médical et psychosocial.
Présentation du rôle d’infirmière coordinatrice au sein de l’hôpital de jour neuromusculaire
En tant qu’infirmière coordinatrice au sein de l’hôpital de jour neuromusculaire mon travail consiste à être le point de liaison entre les différents professionnels de santé (neurologues, rééducateurs, pneumologue, diététicienne…) et le patient.
J’organise les consultations, coordonne les interventions et assure le suivi des traitements en amont de leur présence à l’hôpital de jour.
J’accompagne également les patients et leurs proches dans la gestion des aspects médicaux, psychologiques et sociaux de la maladie en étant proactive afin d’anticiper les besoins des patients et de réajuster le plan de soins en fonction de l’évolution de la maladie.
Pour cela je collabore avec l’ALAN pour les interventions extra-hospitalières. L’objectif étant de garder le patient au centre de sa prise en charge et de co-créer avec lui son projet de vie et de soins afin de faciliter le maintien d’une qualité de vie aussi élevé que possible.
Face à la demande croissante sur l’unique PET-CT en activité au Luxembourg, et dans l’attente de l’arrivée d’un second appareil permanent prévue pour le premier trimestre 2025, la Commission Permanente du Secteur Hospitalier (CPH) a autorisé l’installation d’un deuxième PET-CT temporaire au Centre National PET, situé au CHL.
Ce PET-CT Siemens Biograph Horizon 16 datant de 2020 se trouve dans une unité mobile louée pour une période provisoire à la société Alliance Médical. Cet équipement est installé dans la cour arrière entre l’Annexe 1 et l’Annexe 2, en liaison fonctionnelle avec le service de médecine nucléaire. Il sera opérationnel à partir de mi-octobre 2024. Cette unité mobile de marque SMIT dispose d’un poste de commande, ainsi que de 2 cabines pour les patients.
La mise en place d’une tente chauffée et de WC permettent d’avoir une installation autonome et de garantir de bonnes conditions d’accueil du patient.