Quelles sont les finalités du dossier de soins partagé ?
Le but du DSP est de favoriser l’échange et le partage de données et d’informations de santé d’un patient au sein d’un dossier informatisé regroupant les données utiles et pertinentes qui permettront une meilleure coordination, continuité et sécurité des soins ainsi qu’une meilleure utilisation des données.
Qui peut accéder aux données de votre dossier de soins partagé ?
Les professionnels de santé du Luxembourg pouvant justifier d’un lien thérapeutique lors de votre prise en charge actuelle mais également future et ceci dans la limite des restrictions que vous auriez communiquées à l’agence eSanté.
Responsabilités ?
Le CHL est responsable de votre prise en charge et de la documentation produite dans le cadre de votre passage.
L’agence eSanté est responsable du traitement des données, mis en place dans le cadre du DSP.
Lors de chacun de vos passages au CHL, vous pouvez vous opposer à l’envoi de vos données vers votre DSP en le signalant auprès de la réception du site d’accueil. Votre choix sera alors valable uniquement pour l’admission en cours.
Votre opposition n’a aucune incidence sur votre prise en charge.
Vos droits ?
Avant l’envoi de vos données vers votre DSP, vous pouvez changer d’avis. Pour cela, exprimez votre nouvelle volonté en le signalant à la réception du site d’accueil.
Si vous changez d’avis après l’envoi de vos données : il vous sera toujours possible de faire valoir vos droits en contactant vous-même l’agence eSanté au : +352 27.12.50.18.33.
Comment vous connecter à votre DSP ?
Pour vous connecter à tout moment, rendez-vous sur le site eSanté : https://www.esante.lu
Vous pouvez ainsi consulter le contenu de votre dossier et si vous le désirez, limiter l’accès aux données qu’il contient.
Quels documents sont transmis par le CHL vers votre DSP ?
Compte-rendu d’examens de laboratoire
Compte-rendu et images des examens d’imagerie/radiologie
Document de sortie (document remis en fin d'hospitalisation)
Compte-rendu d'hospitalisation
Vous souhaitez plus d’informations sur votre DSP ?
Mme Diane Wunsch, coordinatrice Télévie, et Mara Cruciani, connue pour son engagement dans la recherche contre le cancer avec ses créations au crochet, se sont récemment rendues à la Kannerklinik pour offrir des poupées et des bracelets confectionnés à la main par des bénévoles aux enfants suivis à la Kannerklinik du CHL.
Lors de cette visite, les responsables de la Kannerklinik ont vivement remercié Mme Wunsch et toute l’équipe du Télévie pour leur engagement sans faille dans la lutte contre le cancer au Luxembourg.
Présentation du rapport d’activités 2023 de l’Observatoire de l’Égalité
OÙ ?
AUDITOIRE DU CENTRE HOSPITALIER DE LUXEMBOURG
QUAND ?
22 JUILLET 2024, DE 16H00 À 18H00
EXPOSÉS :
Chancen durch geschlechtsspezifische Medizin Prof. Dr.med. Dr. h.c. Vera Regitz-Zagrosek Seniorprofessorin Charité, Universitätsmedizin Berlin, Universität Zürich
Gender Gap in Health and Health Care in Luxembourg and Selected EU Countries- Evidence from the European Health Interview Survey (waves 2 and 3) Dr Babul Hossain, Luxembourg Institute of Health
En présence de :
Madame Yuriko Backes, Ministre de l’Égalité des genres et de la Diversité Madame Martine Deprez, Ministre de la Santé et de la Sécurité sociale
Particulièrement sensible à la cause des enfants, S.A.R. la Grande-Duchesse Héritière a rendu visite, ce lundi à la « Kannerklinik », au personnel du Service National de Psychiatrie Infantile du CHL récemment installé dans leurs nouveaux locaux (désormais situés au 5e étage de l’Annexe II du CHL Centre). Elle était accompagnée de la ministre de la Santé et de la Sécurité Sociale, Mme Martine Deprez, de la Bourgmestre Lydie Polfer et de la Direction du CHL.
Des explications ont été données sur les objectifs et le fonctionnement de ce service national créé en 1995 et qui offre aux enfants âgés de 0 à 12 ans en souffrance psychique, et à leur famille, une prise en charge pluridisciplinaire, intégrée dans une approche globale et personnalisée.
Son Altesse Royale a aussi pu apprécier l'importance du travail en équipe pluridisciplinaire dans l'établissement des diagnostics différentiels et la prise en charge des jeunes patients ainsi que la collaboration avec le réseau psychosocial externe au Luxembourg.
La visite s’est clôturée par un moment convivial de partages et d’échanges entre S.A.R. et les jeunes patients. Les enfants ont d’ailleurs surpris la Princesse avec de délicieux cookies préparés avec beaucoup soin pour le petit Prince François et des fleurs en remerciements de sa visite. La Princesse, touchée par ces belles attentions, les a chaudement remerciés.
Lors des présentations, le Dr Claudio Pignoloni, médecin chef du Service National de Psychiatrie Infantile du CHL, a eu l'occasion de présenter à Son Altesse Royale les diverses unités spécialisées du service visant à fournir un environnement sûr, inclusif et thérapeutique où chaque enfant peut se développer en collaboration avec des experts et des programmes adaptés à chacun. L’objectif étant de travailler au côté des familles pour offrir un soutien de proximité holistique et durable à ces enfants qui en ont besoin.
En plus des consultations ambulatoires offrant une prise en charge pédopsychiatrique initiale, le service héberge notamment une unité d’hospitalisation de 8 lits, dédiée à l’accueil, en urgence ou en programmé, d’enfants dont les troubles psychiatriques sévères justifient une hospitalisation (décompensation psychotique, dépression sévère avec idéation suicidaire, comportements à risque, troubles des conduites alimentaires…).
Le Dr Catherine Avaux, pédopsychiatre et Mme Delphine Plumier, psychomotricienne ont de leur côté présenté la consultation Petite Enfance, divisée en deux pôles distincts : le premier, consacré à l'évaluation et au diagnostic de l'autisme, et le second, dédié à la périnatalité avec des consultations parents-bébé. « Dans le cadre des consultations parents-bébé, nous prenons en charge des situations à risque de désorganisation pour la mère ou le bébé, nécessitant des interventions spécifiques intégrées dans le contexte médical, familial et social de la petite enfance. Notre approche vise à intervenir à la fois de manière curative et préventive dans le développement de l’enfant. Notre modèle d’intervention se déroule en trois étapes : tout d'abord, l'accueil des familles, suivi d'une évaluation en collaboration avec un pédopsychiatre et un thérapeute, et enfin, la proposition d’un cadre psychothérapeutique adapté à chaque situation. »
Le Dr Catherine Van Wesemael, pédopsychiatre, a quant à elle mis l’accent sur l’importance de la prise en charge précoce des enfants atteints de trouble du spectre de l’autisme (TSA), dont la prévalence et l’incidence sont en augmentation dans l‘ensemble des pays européens. « S‘il n‘existe pas encore de données au Luxembourg, les enquêtes menées dans les pays limitrophes confirment cette tendance et en particulier dans le diagnostic des enfants de moins de 7 ans. En effet, la mise en place d’une intervention précoce, individualisée, intensive et bien ciblée peut considérablement réduire le handicap et favoriser le développement de l’enfant. »
Son Altesse Royale a été particulièrement marquée par la hausse significative des troubles des conduites alimentaires chez les enfants depuis la pandémie de Covid-19. Le Dr Pignoloni a en effet insisté lors de son discours : « Les demandes d’hospitalisation pour ces troubles surviennent désormais de manière mensuelle, comparativement à une fréquence annuelle antérieure à la pandémie. »
À la clôture des présentations, face à l’augmentation des activités du Service National de Psychiatrie Infantile, les équipes ont souligné la nécessité urgente de renforcer les ressources humaines, à la fois internes et externes, pour assurer une prise en charge plus rapide des enfants nécessitant des soins spécialisés en psychiatrie infantile au Luxembourg.
À VOTRE SORTIE DE L’HÔPITAL VOUS ALLEZ RECEVOIR VOS PROCHAINS RENDEZ-VOUS DE CONTRÔLE :
+/- 2 semaines après l’intervention pour ablation des fils ou agrafes.
+/- 6 weeks après l’intervention chez votre chirurgien.
ET VOUS SEREZ MUNI DE :
1. Ordonnance médicale avec la prescription :
D'ANTICOAGULANTS
Vous devez poursuivre un traitement d’anticoagulation à domicile, avec des injections d’un anticoagulant comme p.ex. Clexane® ou Fraxiparine®.
La durée de ce traitement dépend de votre intervention chirurgicale (Selon prescription médicale).
Il est nécessaire de faire les injections tous les jours à la même heure. Vous devez poursuivre les conseils d’éducation, donnés par les soignants pendant votre hospitalisation.
Si pendant cette période, vous remarquez une rougeur, chaleur ou un gonflement de votre mollet ou si vous avez de la fièvre, n’hésitez pas à contacter votre médecin traitant ou le service d’orthopédie.
Veuillez contacter votre médecin traitant si vous remarquez un saignement du nez, du sang dans les urines ou un saignement des gencives.
Vous devez porter les bas à varices pendant la durée du traitement anticoagulant ou jusqu’au jour où vous pouvez de nouveau marcher normalement.
D'ANTIDOULEURS
Anti-inflammatoires : Par exemple Voltarene® ou Ibuprofen®, doivent être pris aussi longtemps que le médecin l’a prescrit, ainsi que le protecteur gastrique (p.ex Nexiam®) afin de minimiser les effets secondaires (douleurs et /ou saignement gastriques).
Autres : Par exemple Paracétamol (ne pas dépasser le dosage prescrit 2-4g/jour). Prenez ce médicament au besoin. Médicaments Evitez de prendre de l’aspirine pendant le traitement avec un anticoagulant sauf sur prescription médicale. Reprenez vos médicaments habituels à domicile sauf si contre indiqué par votre médecin. Utilisez le désinfectant prescrit par le médecin, pour refaire votre pansement selon les consignes données par les soignants pendant votre hospitalisation.
2. Une prescription pour la rééducation ambulatoire
Vous devez suivre des séances de kinésithérapie.
Veuillez respecter les protocoles et les consignes concernant votre traitement de rééducation données par les kinésithérapeutes.
3. Un certificat d’incapacité de travail
4. Une lettre de sortie pour votre médecin traitant à domicile
LA SURVEILLANCE DE VOTRE PLAIE
Une douche ou un bain est déconseillé jusqu’au moment où on enlève les fils/agrafes.
Ils vous seront enlevés dès votre prochain rendez-vous (+/- 14 jours post-opératoires).
Il est conseillé de renouveler votre pansement tous les 2-3 jours à domicile selon les consignes donné par les soignants.
Si pendant cette période vous remarquez une chaleur / rougeur / gonflement ou un écoulement anormal de votre plaie, ou si vous avez de la fièvre (> 38°), n’hésitez pas à contacter : Unité de soins CE1 - Tél. : 4411 7410 ou 7411
Après 12 mois de travaux, le CHL a eu le plaisir d’inaugurer l'extension de son Annexe II, désormais rehaussée de 5 étages. L’inauguration de ses 3.900 nouveaux m2 a eu lieu en présence notamment de Madame Martine Deprez, la ministre de la Santé et de la Sécurité sociale, des membres de la Commission administrative et de la Direction du CHL, ainsi que d'autres invités officiels.
Avec un investissement total de 30.635.339 € (ind. 1071.67), dont 23.500.883€ sont financés par le fonds pour le financement des infrastructures hospitalières, 1.259.235€ par le CHL et 5.875.221€ par la CNS, l'Annexe II existante a pu être rehaussée de 5 étages, portant son nombre total à 6 aujourd’hui. Les travaux ont pu être réalisés par les bureaux d’études : Jim Clemes Associates, Felgen & Associés Engineering S.A., Schroeder & Associés et ALHO Systembau.
« L’extension de l’Annexe II est devenue une nécessité pour répondre à plusieurs défis en parallèle à court terme, notamment: le démarrage des travaux d’agrandissement de l’actuelle KannerKlinik (ayant imposé un déménagement des unités stationnaires et ambulatoires du service national de psychiatrie infantile), la nécessité de faire face aux taux d’hospitalisation actuels très élevés, ainsi que le besoin d’un nombre accru de lits monitorisés pour permettre une plus grande flexibilité en cas de crise pandémique » , a expliqué la ministre de la Santé et de la Sécurité sociale lors de son discours à l’occasion de l’inauguration officielle des nouveaux lieux.
Les nouveaux aménagements incluent :
Les étages 3 et 4 abritent désormais deux unités stationnaires de 32 lits répartis dans 28 chambres, dont 24 chambres individuelles, à la fois pour les hospitalisations post-urgence, que pour les hospitalisations médico-chirurgicales de courte durée.
Ces unités ont pour vocation une prise en charge médicale et soignante optimale du patient pour permettre d'affiner le diagnostic et le traitement afin d'optimiser le séjour hospitalier, soit dans un contexte de récupération rapide pour un retour à domicile, soit pour préparer son admission dans la spécialité médicale requise au regard du diagnostic établi avec le service des urgences. Dans le cadre des admissions de courte durée, la durée moyenne de séjour est inférieure à 72H.
Les plus-values de ces unités sont:
Garantir une hospitalisation courte et un retour à domicile sécuritaire.
Disposer d'un temps d'évaluation et d'observation complémentaire pour gérer un épisode aigu.
Optimiser la gestion des flux des urgences et des séjours de courtes durées en disposant de modèles organisationnels pour les phases de tension des capacités d'accueil hospitalier.
Les étages 2 et 5 abritent le service ambulatoire, respectivement d'hospitalisation du Service National de Psychiatrie Infantile. Ce déménagement fait partie des travaux d’extensions de la Kannerklinik.
Les étages 0 et 1, qui existaient déjà, continuent d'accueillir respectivement le service de Dialyse au rez-de-chaussée et l'Institut National de Chirurgie Cardiaque et de Cardiologie Interventionnelle (INCCI) au premier étage.
Le nouvel étage 6 est réservé aux locaux techniques.
VRAI ! La douleur n’est ni normale, ni utile, pas plus à l’hôpital qu’ailleurs !
FAUX ! La morphine rend toxicomane.
VRAI ! Tant qu’il existe une stimulation douloureuse, les médicaments antidouleur, y compris la morphine, ne présentent aucun risque de toxicomanie. La dépendance existe lorsque les médicaments sont pris quand il n’y a pas de douleur.
FAUX ! Les bébés, les enfants et les personnes âgées ressentent moins la douleur.
VRAI ! La douleur existe à tous les âges avec la même intensité. Seule l’expression est différente.
COMMENT MESURER VOTRE DOULEUR ?
Au Centre Hospitalier, nous vous proposons deux méthodes simples pour mesurer rapidement votre douleur et ainsi faciliter sa prise en charge.
L’E.V.A. ou échelle visuelle analogique « le thermomètre de la douleur »
C’est une réglette qui, comme un thermomètre, permet de mesurer l’importance de votre douleur.
L’échelle numérique
Elle consiste à attribuer une note à votre douleur comprise entre 0 et 10.
D’autres méthodes
Des grilles d’évaluation sont utilisées pour les bébés, les petits enfants, les patients inconscients et les patients à handicap mental.
DÉCRIVEZ-NOUS VOTRE DOULEUR :
Dites-nous où vous avez mal !
Dites-nous quand vous avez mal !
Dites-nous comment vous avez mal !
Le rôle de l’équipe hospitalière est de vous écouter afin d’assurer la meilleure prise en charge de votre douleur.
Vos remarques sont très importantes :
Dites-nous si le traitement que vous recevez est efficace
Dites-nous combien de temps il a mis pour agir
Dites-nous combien de temps il vous a soulagé
Dites-nous quand la douleur réapparaît
Dites-nous si des effets désagréables surviennent
N’attendez pas que la douleur devienne trop intense, il sera alors plus difficile de la calmer.
Vous êtes un partenaire indispensable dans la prise en charge de votre douleur!
NOS moyens pour soulager votre douleur :
Les médicaments
Il existe de nombreux médicaments. Le médecin prescrira celui qui est le plus adapté à votre douleur.
Les moyens non-médicamenteux
L’application de compresses chaudes ou froides, les positions de confort, l’aménagement de plages de repos et d’autres méthodes comme la relaxation, la réflexologie, la musicothérapie, la sophrologie, l'aromathérapie.
VOS moyens pour soulager votre douleur :
Relaxez-vous, respirez lentement et profondément. Acceptez le soutien de votre famille et de vos amis. Gardez-vous du temps pour vous reposer dans le calme.
Distrayez-vous grâce à la lecture, la télévision, le tricot, les mots croisés ... Ecoutez la musique qui vous plaît.
« La douleur est une expérience physique, émotionnelle, individuelle et personnelle. Elle est ce que la personne douloureuse affirme ressentir. »
Le stylo à insuline est un système mécanique qui permet de faire l’injection d’insuline de manière simple. Il se compose :
d’un capuchon (1)
d’un logement réservoir où se place la cartouche d’insuline (2)
d’une partie mécanique munie d’un piston et d’une fenêtre d’indication des doses d’insuline (3)
d’une aiguille qui vient se placer au bout de la cartouche d’insuline (4)
Comment injecter ?
Retire l’emballage stérile de l’aiguille (il existe différentes tailles d’aiguilles). ATTENTION ! Pense bien à changer l’aiguille à chaque injection.
Visse l’aguille à fond sur le stylo, sans retirer son emballage.
Retire ensuite l’emballage mais en laissant le capuchon de l’aiguille, jusqu’à l’injection. ATTENTION ! L’aiguille doit rester stérile. Vérifie bien qu’il te reste assez d’insuline avant d’injecter. Si ce n’est pas le cas, change la cartouche.
Purge l’aguille avec 1 ou 2 unités afin de faire sortir l’air (A renouveler avant chaque injection).
Vérifie que l'insuline sort bien de l'aiguille, et répète l'opération si nécessaire.
En fonction de tes calculs effectués auparavant, choisis la dose à injecter en tirant et ensuite en tournant la roulette.
Choisis le site d’injection. ATTENTION ! Change bien de site à chaque injection.
Installe-toi confortablement pour faire l’injection
L’injection doit se faire sur une peau propre
Fais un pli en pinçant la peau entre le pouce et l’index
Pique bien droit au sommet du pli et injecte en appuyant sur le piston
Dès que la dose est injectée et que le piston s’est remis à 0, relâche le pli tout en maintenant l’aiguille dans la peau et compte jusque 10 pour que le produit ait bien le temps de pénétrer
Tu peux ensuite retirer doucement l’aiguille
Pour finir, dévisse l’aiguille et jette-la dans une poubelle à aiguille jaune (tu peux la demander gratuitement en pharmacie)
RÈGLES D'OR
Change bien tes sites d’injections pour éviter ce qu’on appelle « les lipodystrophies ». Ce sont des boules de graisse qui empêchent ensuite l’insuline de passer.
Vérifie toujours que tu injectes la bonne insuline (vérifier le nom sur la cartouche).
Ne pique jamais dans une zone qui va être utilisée dans un effort physique peu de temps après ton injection (exemple : évite les cuisses si tu vas jouer au foot ensuite).
Une fois ta cartouche dans le stylo, elle peut y rester 30 jours à température ambiante (entre 4 et 30 degrés).
Les cartouches que tu n’as pas encore utilisées doivent rester au frigo.
Pense à vérifier la date de péremption à chaque fois que tu prends une nouvelle cartouche.
« Appareil » médical programmé pour distribuer de l’insuline de manière momentanée et continue, par voie sous cutanée. Attention : La pompe à insuline n’est pas à 100% autonome. Elle ne fait pas tout toute seule.
Munie d’un réservoir rempli d’insuline ultra-rapide relié à un cathéter (avec ou sans fil).
Fonctionne avec pile ou batterie.
Portée en permanence, peut être déconnectée à certains moments (douche, activité physique etc.).
Remplace les injections multiples journalières.
Système entièrement remboursé par la CNS avec un changement possible tous les 4 ans.
Combinaison possible avec un capteur de glucose en continu, en fonction des modèles. Cette forme de thérapie essaie de reproduire au maximum la sécrétion normale d’insuline.
La pompe : dispositif informatisé
Le réservoir
Seringue spécifique :
remplie d’insuline ultra-rapide
positionnée dans la pompe
Le dispositif de perfusion
Un fin cathéter muni d’une tubulure connectée au réservoir (plusieurs modèles disponibles). N.B : il existe également des pompes sans fil appelées « Patchpump ».
Le cathéter se place à l’aide d’un inserteur ou à main nue, soit dans les cuisses, les fesses ou l’abdomen, dans le tissu sous cutané. Changement à effectuer tous les 3 jours maximum ou 7 jours selon le modèle choisi. N.B : Pour la forme sans fil, le cathéter est introduit automatiquement par le dispositif via la télécommande.
Différents modèles de pompe à insuline
Il est important de choisir la pompe qui te correspond le mieux. Le choix du modèle se fera en discussion avec ton équipe de diabétologie.
Sont disponibles au Luxembourg et prises en charge par la CNS :
Minimed 780G Medtronic (à partir de 7 ans)
Omnipod DASH - Insulet
Accu-Chek Insight Roche
YspoPump Ypsomed
Dana-I Dana Diabecare
Tandem t:slim X2 - VitalAire (à partir de 6 ans)
Différents modèles de cathéters
Il existe 2 types principaux de cathéters : téflon (cathéter souple) et aiguille (rigide). Le choix se fera après discussion avec l'infirmière et/ou le médecin.
Avantages de la pompe à insuline
Amélioration modérée de l’équilibre glycémique (! si bon respect des règles d’usage).
Système plus physiologique : adaptation des doses d’insuline en fonction des moments de la journée, des activités, en cas de maladie etc.
Diminution du nombre d’injections : 1 piqûre tous les 3 jours au lieu de minimum 4x/j avec les stylos à insuline.
Plus grande flexibilité au niveau des horaires et de la composition des repas.
Non définitif : possibilité de revenir aux injections avec accord du médecin (en été par exemple).
Inconvénients de la pompe à insuline
Visibilité de la maladie.
La pompe doit être portée 24h/24 7j/7. Possibilité de l’enlever pour la douche, la piscine etc. mais pas plus d’une heure ou deux.
Risque d’hyperglycémie et évolution rapide vers une acidocétose en cas de problème technique.
RÈGLES D'OR
Change bien tes sites d’insertions du cathéter pour éviter ce qu’on appelle « les lipodystrophies ». Ce sont des boules de graisse qui empêchent ensuite l’insuline de passer.
Prend le temps de manipuler ta pompe quand tu dois faire quelque chose, une erreur est vite arrivée.
Change bien ton réservoir d’insuline et ton cathéter tous les 3 jours maximum.
Pense à vérifier la date de péremption à chaque fois que tu prends une nouvelle cartouche d’insuline.
Prend soin de ta pompe. Lorsque tu te déconnectes, veille à la laisser dans un endroit sûr.
Fais attention à sortir de la maison avec une batterie suffisamment pleine dans la pompe.
Pense à toujours avoir un stylo de secours au cas où tu as un problème avec ta pompe.
La pompe ne fait rien à ta place, tu restes maître de ton diabète !