Les laboratoires de microbiologie et de biologie moléculaire du CHL font peau neuve

Les laboratoires de microbiologie et de biologie moléculaire du CHL font peau neuve

Les nouveaux laboratoires de microbiologie et de biologie moléculaire du CHL ont été récemment inaugurés officiellement. Après une séance académique organisée à l’amphithéâtre du CHL, les invités ont pu profiter d’une visite guidée des nouveaux lieux. L’évènement s’est clôturé par un verre de l’amitié. 

Les laboratoires de microbiologie et de biologie moléculaire du CHL en charge du diagnostic biologique des maladies infectieuses, depuis la réception des échantillons jusqu’à l’interprétation finale des résultats, viennent de faire entièrement peau neuve. La pierre angulaire de ce nouveau laboratoire : une nouvelle chaîne automatisée de bactériologie permettant une automatisation et un renforcement de la traçabilité de toutes les étapes. 

La Direction du CHL a décidé de repenser totalement ses deux laboratoires, chacun leader dans son secteur d’activité. Cette décision a été prise pour faire face notamment à un accroissement de leur activité au cours des dix dernières années, et en particulier ces deux dernières années pour le laboratoire de biologie moléculaire, la pandémie de Covid-19 ayant nécessité la réalisation de nombreux tests PCR.  

Suite à un investissement important de plusieurs millions d’euros, le CHL dispose désormais d’une plateforme regroupant les activités de microbiologie et de biologie moléculaire dans un seul et même espace, dans des locaux plus spacieux, mais aussi plus modernes, en vue de garantir une plus grande interaction entre ces deux entités et d’améliorer ainsi le processus d’identification des nouveaux agents pathogènes.  

Avec l’acquisition de cette nouvelle chaine de bactériologie automatisée (et dans la foulée l'acquisition d'un automate random access en biologie moléculaire ; automate qui réalisera entre autre les PCR Covid, CMV, EBV…), les laboratoires de microbiologie et de biologie moléculaire du CHL s’équipent de solutions technologiques parmi les plus innovantes et les plus complètes dans ces domaines de la biologie clinique (pour la chaine de bactériologie, le CHL devient ainsi le 9e laboratoire du Benelux à disposer de cette solution). 

Par ailleurs, ce projet majeur permet d’envisager un renforcement du positionnement du CHL en tant que laboratoire interhospitalier de microbiologie (qui officie d’ores et déjà aujourd’hui pour les partenaires hospitaliers suivants : INCCI, HIS, CRCC et Rehazenter). 

 

À propos des avantages et gains attendus par la nouvelle chaîne de bactériologie automatisée du CHL :

Cette nouvelle chaîne de bactériologie automatisée présente plusieurs avantages, dont notamment : 

  • Absorber la demande toujours croissante (le laboratoire de microbiologie du CHL ayant enregistré une hausse de son activité de l’ordre de 19,8% en l’espace de 10 ans). La chaîne automatisée sera en mesure de prendre en charge une activité dont l’augmentation peut atteindre jusqu’à 30%. 
  • Améliorer la rapidité et la fiabilité des résultats d’analyses bactériennes, et par conséquent d’adapter dans les meilleurs délais le traitement antibiotique, de favoriser le bon usage des antibiotiques et de lutter contre l’antibiorésistance. 
  • Diminuer les tâches répétitives des techniciens (notamment l’ensemencement, le tri des boîtes de cultures) au profit d’activités à valeur ajoutée
  • Standardiser et optimiser les processus pré-analytiques, analytiques et post-analytiques, et ainsi prétendre à une extension de l'accréditation des activités de bactériologie.   
  • Sécuriser et garantir une traçabilité sans faille depuis la prise en charge des prélèvements jusqu’à la diffusion des résultats.

Découvrez cette nouvelle chaîne de bactériologie dans la vidéo ci-dessous.

Visite de la ministre de la Santé Paulette Lenert à la KannerKlinik du CHL

Visite de la ministre de la Santé Paulette Lenert à la KannerKlinik du CHL

Ce lundi 21 novembre 2022, la ministre de la Santé Paulette Lenert est venue à la KannerKlinik du CHL pour remercier toutes les équipes qui font face actuellement à une épidémie particulièrement intense de bronchiolite aiguë, laquelle sévit désormais depuis plusieurs semaines au Luxembourg.


Cette épidémie met la KannerKlinik et ses équipes sous haute tension: encombrement aux urgences pédiatriques, taux d'hospitalisation élevés, besoins supplémentaires en ressources humaines, etc. La saturation des lits a par ailleurs déjà contraint le CHL à transférer deux enfants vers un service de réanimation en Belgique.
Lors de sa visite, la Ministre a remercié tout le personnel qui œuvre sans relâche pour garder la situation sous contrôle, ceci notamment grâce à un travail d'équipe exceptionnel. 
 
Au vu de la forte multiplication des cas de bronchiolite chez les enfants en bas âge, la Ministre a assuré de l'engagement de son ministère pour accompagner les acteurs du terrain dans la mise en œuvre de solutions. Elle a également annoncé l'élaboration d'une campagne de communication pour informer les parents et les sensibiliser aux mesures de prévention.
 

 

Infection à CMV (Cytomégalovirus) et grossesse

Infection à CMV (Cytomégalovirus) et grossesse

DÉFINITION

Le cytomégalovirus (ou CMV) est un virus très courant responsable d’épidémies principalement chez les enfants en bas âge, et se manifestant le plus souvent par des symptômes aspécifiques comme de la fièvre, de la fatigue ou le nez qui coule. Il peut également passer totalement inaperçu. Dans certains cas, chez les personnes immunodéprimées ou chez le fœtus, la maladie peut être plus grave.

COMMENT LE CMV SE TRANSMET-IL ?

Le CMV se transmet par les sécrétions biologiques des personnes malades : sécrétions nasales, salive, urine, larmes. Une contamination est possible par partage des couverts, l’absence de lavage des mains après un change, un mouchage ou un bain pris avec bébé.

Maman enceinte jouant avec son bébé

COMMENT SAVOIR SI JE SUIS PROTÉGÉE ?

Votre médecin peut vous prescrire une prise de sang afin de déterminer si vous êtes immunisée pour le CMV. Le risque de contamination est plus élevé si vous n’êtes pas immunisée, mais même en cas d’immunisation, ce risque n’est pas nul : il existe en effet un risque, faible, de réinfection.

QUELS SONT LES RISQUES SI JE M'INFECTE EN COURS DE GROSESSE ?

Si vous contractez le CMV en cours de grossesse, il existe un risque de transmission du virus au fœtus : environ un nouveau-né sur 100 est infecté. Parmi ces enfants, seul 1 sur 10 sera malade. Néanmoins, les conséquences de cette infection dite « congénitale » à CMV peuvent être modérées à sévères (surdité, retard mental,…), et sont difficiles à prédire en cours de grossesse. Elles peuvent apparaître dès la naissance ou au cours des premières années de vie. 

Parmi la majorité des fœtus non-symptomatiques à la naissance, 10 % pourront quand même développer un déficit auditif au cours des premières années de vie.

Ce risque est plus important en cas de première contamination au 1er trimestre de grossesse. Il est moindre, mais non nul, en cas de contamination aux 2e et 3e trimestres de grossesse ou en cas de réinfection.

Tout cela justifie des mesures préventives si vous êtes enceinte.

PRÉVENTION

Vous êtes particulièrement à risque en cours de grossesse si vous n’êtes pas immunisée contre le CMV et que vous êtes au contact d’enfants de moins de 3 ans (fratrie, travail en crèche).

Il est donc important d’appliquer les mesures de prévention en cours de grossesse :

  • Se laver soigneusement les mains après avoir changé ou mouché bébé
  • Ne pas partager les couverts, ne pas goûter les plats ou boire dans le même verre, ne pas mettre la tétine en bouche

Icones de prévention contre le cytomégalovirus

  • Ne pas partager les affaires de toilette (gants de toilette, serviette, brosse à dents), ne pas prendre de bain avec bébé
  • Eviter le contact avec les larmes, ne pas embrasser sur la bouche

Icones de prévention contre le cytomégalovirus


ET SI JE SUIS POSITIVE ?

Votre médecin peut vous prescrire, si indiqué, une prise de sang pour vérifier si vous avez récemment contracté le CMV. En cas de résultat positif, ce dernier doit tout d’abord être confirmé par une 2e prise de sang. Puis, selon la situation, différents examens de suivi pourront vous être proposés.

Il existe des traitements qui pourront éventuellement vous être proposés dans certaines situations, afin de limiter les risques d’atteinte du fœtus. Tout cela sera discuté avec votre gynécologue.

Femme enceinte en consultation avec son gynécologue

 

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La prise en charge de la prématurité : 5 questions au Dr Coquelet

La prise en charge de la prématurité : 5 questions au Dr Coquelet

A l'occasion de la journée Mondiale de la Prématurité, le Dr Stéphanie Coquelet répond aux 5 questions suivantes : 
1. Quand est-ce qu'on parle de prématurité?
2. Quelles sont les causes de la prématurité?
3. Quelles sont les conséquences immédiates de la prématurité?
4. Nouveau- nés prématurés: quelle prise en charge au service national de néonatologie?
5. La place des parents en néonatologie?

 
 
Comment diminuer le risque de bronchiolite ?

Comment diminuer le risque de bronchiolite ?

La bronchiolite est une maladie respiratoire très fréquente chez les nourrissons et les enfants de moins de deux ans. Elle apparaît surtout pendant les mois d’hiver et est due le plus souvent au virus appelé Virus Respiratoire Syncytial (VRS).

Le virus se transmet facilement d’une personne à une autre par la salive, la toux et les éternuements. Le virus peut rester sur les mains et les objets (comme sur les jouets, les tétines, les “doudous”).
 

Comment diminuer le risque de bronchiolite ?

  • En se lavant les mains pendant 30 secondes, avec de l’eau et du savon avant et après un change et vant tétée, câlins, biberon, repas, etc. ou en utilisant une solution hydroalcoolique s’il n’est pas possible de se laver les mains.
  • En évitant, quand cela est possible, d’emmener son enfant dans les endroits publics confinés (transports en commun, centres commerciaux, etc.) où il risquerait d’être en contact avec des personnes enrhumées.
  • En ne partageant pas les biberons, sucettes ou couverts non lavés.
  • En lavant régulièrement jouets et «doudous».
  • En ouvrant les fenêtres de la pièce où l’enfant dort au moins 10 minutes par jour pour aérer.
  • En ne fumant pas à côté des bébés et des enfants.


Comment diminuer le risque de bronchiolite lorsqu'on est soi-même enrhumé?

  • Se couvrir la bouche, quand on tousse ou éternue, avec le coude ou la manche.
  • Porter un masque (en vente en pharmacie) quand on s’occupe de son bébé.
  • Éviter d’embrasser le Bébé sur le visage et sur les mains.
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Diabète de type 1 chez les enfants: mieux prévenir l’acidocétose

Diabète de type 1 chez les enfants: mieux prévenir l’acidocétose

À l’occasion de la Journée mondiale du diabète, l’équipe du DECCP (Diabetes Endocrinology Care Clinique Pediatrique) au CHL, spécialisée dans le diabète et les maladies endocriniennes de l’enfant et de l’adolescent, souhaite sensibiliser les professionnels de la santé et de l’enfance, les parents et le grand public, sur les premiers signes indiquant un diabète de type 1, à savoir 4 symptômes : envie fréquente d’uriner, soif excessive, perte de poids et fatigue. L’objectif ? Réduire les délais de diagnostic du diabète de type 1 et prévenir ainsi l’apparition d’une complication aiguë et sévère du diabète de type 1 : l’acidocétose diabétique.

Dr Michael Witsch, médecin pédiatre spécialisé en endocrinologie et diabétologie : « En 2021, au Luxembourg, 54 % des enfants atteints d’un diabète de type 1 ont fait une acidocétose. Quand on sait qu’une majorité d’entre eux sont arrivés à l’hôpital dans un état grave en raison d’un diagnostic retardé, il nous semble important de mieux sensibiliser les professionnels de la santé et les familles, afin qu’ils sachent reconnaître les signes du diabète de type 1, de sorte qu’un diagnostic précoce soit posé et que l’on soit en mesure de mieux prévenir l’apparition d’une acidocétose. »

« À l’heure actuelle, l’acidocétose marque souvent le diagnostic du diabète de type 1 chez l’enfant et l’adolescent.  Nous espérons donc vraiment que cette campagne de sensibilisation réduira la fréquence et la sévérité de l’acidocétose chez les enfants et adolescents qui développent un diabète de type 1 au Luxembourg. Si, depuis plusieurs années déjà, nous arrivons à diminuer certains chiffres, par exemple le pourcentage trop élevé du taux d’hémoglobine glyquée, nous avons depuis toujours un taux beaucoup trop élevé d’acidocétose chez les enfants ayant un diabète de type 1. », précise le Dr Marianne Becker, médecin spécialiste en pédiatrie, diabétologie et endocrinologie.
 

Agir rapidement

L’état de santé des patients avec un diabète de type 1, surtout des très jeunes enfants, peut se dégrader en seulement quelques jours.  Or, il n’est pas nécessaire de faire un bilan complet pour diagnostiquer un diabète de type 1 et enclencher une prise en charge rapide de l’acidocétose. Une simple analyse des urines suffit déjà amplement pour doser la glycosurie. L’avantage dans ce cas-ci, c’est que tous les médecins généralistes / les pédiatres disposent de bandelettes d’urine dans leur cabinet.

Dr Carine De Beaufort, médecin spécialiste en pédiatrie, diabétologie et endocrinologie : « Prescrire une prise de sang retarde automatiquement la prise en charge du patient, ce qui est potentiellement dangereux pour l’enfant. En effet, des études ont montré que la rémission des patients est moins bonne et que l’évolution de la maladie est parfois difficile quand le patient a eu une acidocétose sévère au début. »
 

Acidocétose : physiopathologie, signes et traitement

L’acidocétose est une complication sévère du diabète. Elle apparaît essentiellement chez les patients atteints du diabète de type 1, c’est-à-dire ceux dont le diabète est causé par une maladie auto-immune qui empêche les cellules du pancréas de fabriquer de l’insuline. En l’absence d’insuline, le corps va produire des corps cétoniques (substances toxiques pour l’organisme), ce qui va entraîner une élévation de l'acidité du sang.

Les principaux symptômes de l’acidocétose sont une haleine fruitée caractéristique (dite « pomme de reinette »), des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales, un essoufflement, une somnolence, une déshydratation. En cas d’aggravation, le patient perd conscience et sombre dans le coma. Le risque d’œdème cérébral et de décès est alors très élevé. L’acidocétose non-sévère se traite très bien, à condition de la prendre en charge à temps.

Les patients en acidocétose diabétique sont souvent hospitalisés en soins intensifs. Le traitement consiste essentiellement en l’administration d’insuline en urgence et de façon progressive (c-à-d très précisément dosée et adaptée à l’évolution des glycémies). Si la correction d’insuline est trop rapide, le patient peut en effet souffrir d’un œdème cérébral.

Si vous avez besoin d’informations, n’hésitez pas à contacter l’équipe du DECCP du CHL au 4411 3173.

Bon à savoir : L’équipe DECCP du CHL organise plusieurs fois par an des formations auprès des écoles ou d’autres institutions (maisons relais…).
 

L’équipe médicale du DECCP (Diabetes Endocrinology Care Clinique Pediatrique) est composée de :

  • Diabétologues pédiatriques :
    • Dr Carine De Beaufort,
    • Dr Marianne Becker,
    • Dr Michael Witsch,
    • Dr Ulrike Schierloh,
    • Dr Nicolas Bonnet
  • Infirmières spécialisées en diabétologie :
    • Muriel Fichelle
    • Yasmina Rayan
    • Cindy De Melos
    • Dominique Schaeffer
  • Psychologue :
    • Michelle Schutz
  • Diététiciennes :
    • Linda Vandivinit
    • Sarah Clesen

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Dessine-moi ton diabète : « Quand j’ai découvert mon diabète… »

Dessine-moi ton diabète : « Quand j’ai découvert mon diabète… »

A l’occasion de la journée mondiale du diabète (14 Novembre 2022), notre équipe du service d'Endocrinologie-Diabétologie Pédiatrique (DECCP) a souhaité se mobiliser activement au sein du Centre Hospitalier de Luxembourg afin de sensibiliser un maximum de personnes au diabète de l’enfant et de l’adolescent. 

Cette année, nos patients vous racontent leur histoire et la découverte de leur diabète à travers de magnifiques chefs d’œuvres. 

Cette exposition vous invite à voyager à travers leur imagination et à découvrir cette maladie sous un nouvel angle.

Vous pouvez venir découvrir cette exposition extraordinaire au niveau de la passerelle entre la KannerKlinik et la Maternité du CHL.

LAN - Luxembourg Allergy Network

LAN - Luxembourg Allergy Network

Luxembourg Allergy Network est une association créée en 2015 par des parents d’enfants avec allergies alimentaires sévères.

L’a.s.b.l  Luxembourg Allergy Network est gérée par des membres bénévoles dont la vision est de permettre une vie quotidienne épanouie pour les nombreuses personnes vivant avec des allergies au Luxembourg.

Luxembourg Allergy Network a pour mission d’œuvrer pour l’inclusion des personnes allergiques, en développant l'éducation et en soutenant les initiatives qui sensibilisent et facilitent la prise en charge des maladies allergiques.

Nos valeurs, sont le respect de tous et faire preuve d'empathie en utilisant de manière responsable les différentes ressources existantes.
 

Nos objectifs sont :

  • Éduquer pour sensibiliser aux allergies.
  • Soutenir les personnes et les familles dans leur cheminement avec les allergies.
  • Promouvoir l'inclusion dans tous les milieux (ex. scolaire, restauration, etc.).
  • Partager un certain nombre d’information, d'idées et d'expériences qui peuvent aider dans la gestion des allergies.

Site internet : www.luxallergy.net

Facebook : Luxembourg-Allergy-Network-Asbl

Mail de contact : luxallergynetwork@gmail.com

Adresse : siège officiel de l’association pour courrier : 138, bd de la Pétrusse, L-2330 Luxembourg

Téléphone : +352 621 615 868 

Horaires : de 9h00 à 12h00

L’équipe du service de Chirurgie Générale Viscérale du CHL honorée lors d’un congrès scientifique international à Brescia

L’équipe du service de Chirurgie Générale Viscérale du CHL honorée lors d’un congrès scientifique international à Brescia

L’équipe du service de Chirurgie Générale Viscérale du CHL a eu l’honneur de représenter le CHL lors du « The First Internationally validated European Guidelines Meeting On Minimally Invasive Pancreatic Surgery », lequel s’est déroulé les 29 et 30 septembre 2022 à Brescia en Italie. 

Ce congrès scientifique international, entièrement consacré à la chirurgie pancréatique mini-invasive et réunissant plus de 230 chirurgiens du pancréas de 32 pays, a été organisé et mené de main de maître par le Professeur Mohammad Abu Hilal, chef de Service de la chirurgie hépato-biliaire et pancréatique de la Poliambulanza à Brescia. 

Il avait pour but de valider internationalement les guidelines de la chirurgie mini-invasive (laparoscopique et robotique) du pancréas. Dr Juan Santiago Azagra, médecin spécialiste en Chirurgie générale Mini-Invasive (laparoscopie et robotique) au CHL : « De plus en plus de chirurgiens témoignent aujourd’hui du fait que la voie robotique semble être meilleure et plus efficace que la voie laparoscopique, surtout dans des pathologies difficiles à opérer. C’est le cas en particulier pour la chirurgie oncologique de la tête du pancréas, du rectum et de l’estomac. »

 

Un 1er prix

En tant qu’invité d’honneur, le Dr Juan Santiago Azagra, médecin spécialiste en Chirurgie générale Mini-Invasive (laparoscopie et robotique), a eu l’opportunité de donner une « Guest Lecture », intitulée « The relevant continuity of the Minimally Invasive solid organs surgeon and his oncological impact »

Une des vidéos de l’équipe du service de Chirurgie Générale Viscérale du CHL, montrant la réalisation d’une duodéno-pancréactomie céphalique robotique faite au CHL, a été tout d’abord sélectionnée puis brillamment présentée par le Dr Bengy Pascotto lors du « Best Video Awards ». Recevant les félicitations du jury, cette vidéo intitulée « Real Robotic da Vinci Xi Whipple. Dissection Time with Total Meso-Pancreas Excision », a permis à l’équipe du service de Chirurgie Générale Viscérale du CHL d’obtenir le 1er prix. 

Dr Juan Santiago Azagra : « Notre équipe est fière d’avoir pu représenter une fois de plus son institution hospitalière et son service de Chirurgie Générale Viscérale, et tout ceci, grâce au travail soutenu de ses chirurgiens, de ses anesthésistes et de son personnel infirmier (en particulier celui du bloc opératoire robotique), mais aussi grâce au support de nos directions et de nos directeurs de pôle. »

Photo du bloc opératoire

Le CHL reconnu au niveau Européen comme établissement de tissus ostéo-articulaires

Le CHL reconnu au niveau Européen comme établissement de tissus ostéo-articulaires

Récemment, le CHL a reçu officiellement l’autorisation d’utiliser des allogreffes ostéoarticulaires et a été reconnu à l’échelle européenne comme établissement de tissus. Après une procédure qui aura duré quatre ans et une inspection finale qui a eu lieu le 27 avril 2022, la ministre de la Santé, Paulette Lenert, a signé l’autorisation d’octroi d’un numéro d’agrément au CHL comme établissement de tissus ostéoarticulaires. Le CHL est désormais inscrit au registre des établissements de tissus de l’Union européenne, sous le nom de « CHLOA, Ostéo-Articulaire ».

Les activités autorisées par cet agrément sont le stockage et l’importation de greffons humains ostéoarticulaires (tendons, fragment osseux, ménisques…) pour la chirurgie orthopédique.

Le CHL est le premier établissement hospitalier luxembourgeois à être en conformité avec la Loi relative aux tissus et cellules humaines destinés à des applications humaines pour les activités de greffon en orthopédie.

De plus, s’engager dans cette démarche qualité permet de garantir la sécurisation de l’intervention de greffe (logistique, formation du personnel, traçabilité) et de garantir la bonne qualité du greffon utilisé (contrôle, transport, conservation, manipulation, préparation…).

L’utilisation d’une allogreffe est réalisée lorsqu’une autogreffe (utilisation de tissus du patient) n’est pas possible. Le chirurgien réalise alors l’intervention avec un greffon provenant d’une banque de tissus autorisée à « prélever ». Les greffons disponibles via les banques de tissus sont prélevés sur des patients décédés sélectionnés, ou sur des patients ayant subi une ablation osseuse, par exemple lors de la pose d’une prothèse. Ces fragments d’os ou de tendons sont par la suite traités et conservés dans des banques de tissus homologuées, afin d’être réimplantés sur d’autres patients. C’est une pratique de nos jours très sécurisée et le risque de contamination par le biais d’un greffon est quasi nul. En orthopédie, les interventions de greffe les plus fréquentes sont les ligamentoplasties pour l’articulation du genou (rupture des ligaments croisés).

Photo du bloc opératoire

De nombreux acteurs sont concernés par cette activité de banque de tissus. Les principaux services où se déroule l’activité sont le bloc opératoire et la pharmacie.

  • La pharmacie hospitalière est en charge de la commande, de la réception, du stockage et du suivi de la traçabilité post intervention (donneur-receveur).
  • Le personnel des blocs opératoires est responsable de la préparation et de la manipulation des greffons, le secrétariat d’orthopédie du suivi des patients et le médecin du choix et de l’application des allogreffes ostéoarticulaires.

Pourquoi obtenir cet agrément ?

Le numéro d’agrément certifie que les activités du CHL-OA sont bien conformes aux exigences de santé et de sécurité en matière de Tissue Banking (DE de 31/03/2004 et loi luxembourgeoise de 2007).

Le CHL peut désormais officiellement étendre ses activités dans ce domaine de banque de tissus et s’approvisionner plus facilement pour les greffons ostéoarticulaires auprès d’autres établissements européens, comme pour les greffes méniscales pour lesquelles les listes d’attente sont longues…

Gaëlle Auquier, pharmacienne au CHL : « En pratique, cela signifie que le CHL, peut désormais travailler directement avec les banques de tissus ostéoarticulaires européennes, sans demander au préalable l’accord exceptionnel nominatif du ministère de la Santé. L’avantage ? Le CHL va pouvoir étendre et accélérer tout son processus de commande des greffons ostéoarticulaires, et le chirurgien aura ainsi de nombreuses possibilités pour trouver des greffons répondant au besoin anatomique de ses patients. Cette accessibilité est pour nous d’autant plus importante que les reconstructions et les besoins en greffons ostéoarticulaires sont de plus en plus fréquents mais aussi pour le développement du service d’Orthopédie et de la Clinique du Sport située sur le site CHL Eich. »

Photo de Gaelle Auquier

Quelle a été la procédure de préparation ?

Obtenir cet agrément a nécessité de mettre en place plusieurs actions, parmi lesquelles :

  • La création d’un organigramme pour la gestion des établissements de tissus au CHL.
  • La désignation d’un médecin référent responsable de cette activité, Dr Alexander Hoffmann, médecin spécialiste en orthopédie.
  • La rédaction d’une politique générale sur la biovigilance incluant tout le processus de suivi des déclarations d’effets et de réactions indésirables.
  • La revue et l’amélioration des procédures/processus, notamment en matière de traçabilité et de qualité/sécurité des produits. Gaëlle Auquier précise : « Durant cette période de mise en conformité avec la loi luxembourgeoise, des équipes pluridisciplinaires ont travaillé avec la cellule Qualité du CHL sur l’amélioration des pratiques et ont cherché à répondre à toutes les exigences précisées dans la loi. ».

Et dans le futur ?

Cette autorisation est gage de qualité pour le CHL et reste une démarche continue car, outre le registre annuel à renvoyer au ministère de la Santé, des audits réguliers sont obligatoires pour garder l’accréditation.

Gaëlle Auquier : « Nous misons sur le développement de l’activité des allogreffes en orthopédie dans le futur, car ces thérapies de substitution d’origine humaine et ciblées sur l’anatomie sont très prometteuses pour la prise en charge des patients. D’autant plus qu’il y a une réelle demande et motivation de la part de nos chirurgiens.»

Découvrez le registre des établissements de tissus de l’Union européenne ici.

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