Atelier ménopause

Atelier ménopause

THÈME :

  • L’activité physique pour prévenir les maladies cardiovasculaires et l’ostéoporose. 

ANIMÉ PAR : 

  • Dr Dupont et Anne Cécile Paoli

DATE :

  • Le 11 octobre, de 14h00 à 16h00

LIEU :

  • Les ateliers se déroulent à la Maternité, 2, rue Federspiel L-1512 Luxembourg (Belair)

INSCRIPTION :

  • Groupe de 6 patientes minimum à 12 patientes au maximum. Veuillez contacter le secrétariat de la Clinique de la ménopause :

LES ATELIERS MÉNOPAUSE

Vers une transition positive et éclairée

Bouffées de chaleur, troubles du sommeil, états anxieux, irritabilité, manque d’énergie, difficultés à se concentrer, tendance à des oublis, douleurs musculo-articulaires surtout le matin, sécheresse vaginale, diminution de la libido et troubles urinaires...

Les changements physiques et psychiques engendrés par les variations hormonales de la transition ménopausique (péri-ménopause) et de la ménopause sont variables. C’est une expérience propre à chaque femme !


À QUI S’ADRESSENT NOS ATELIERS ?

À toutes les femmes étant suivies dans le cadre de la clinique de la ménopause qui souhaitent s’informer, mieux comprendre et reconnaître ces signes/symptômes de la ménopause, améliorer leur qualité de vie et favoriser un équilibre global.


PAR QUI ?

Les ateliers sont animés par des professionnels de santé bénéficiant d’une expertise dans la prise en charge de la ménopause : Gynécologues, Infirmière, Diététicienne, Sexologue, Kinésithérapeute et Sophrologue.


LES THÉMATIQUES

  • La péri ménopause et la ménopause : physiologie, symptômes et traitements
  • Les recommandations hygiéno-diététique et l’activité physique pour prévenir les maladies cardiovasculaires et l’ostéoporose
  • La sophrologie : vivre dans l’harmonie de soncorps et son esprit
  • Prévention (dépistage cancer sein/colorectal) et facteurs de risque de la ménopause
  • La sexualité après la ménopause

 

Atelier ménopause

Atelier ménopause

THÈME :

  • La péri ménopause et la ménopause : physiologie, symptômes et traitements. 

ANIMÉ PAR : 

  • Dr Fievez 

DATE :

  • Le 27 septembre, de 13h30 à 15h30.

LIEU :

  • Les ateliers se déroulent à la Maternité, 2, rue Federspiel L-1512 Luxembourg (Belair)

INSCRIPTION :

  • Groupe de 6 patientes minimum à 12 patientes au maximum. Veuillez contacter le secrétariat de la Clinique de la ménopause :

LES ATELIERS MÉNOPAUSE

Vers une transition positive et éclairée

Bouffées de chaleur, troubles du sommeil, états anxieux, irritabilité, manque d’énergie, difficultés à se concentrer, tendance à des oublis, douleurs musculo-articulaires surtout le matin, sécheresse vaginale, diminution de la libido et troubles urinaires...

Les changements physiques et psychiques engendrés par les variations hormonales de la transition ménopausique (péri-ménopause) et de la ménopause sont variables. C’est une expérience propre à chaque femme !


À QUI S’ADRESSENT NOS ATELIERS ?

À toutes les femmes étant suivies dans le cadre de la clinique de la ménopause qui souhaitent s’informer, mieux comprendre et reconnaître ces signes/symptômes de la ménopause, améliorer leur qualité de vie et favoriser un équilibre global.


PAR QUI ?

Les ateliers sont animés par des professionnels de santé bénéficiant d’une expertise dans la prise en charge de la ménopause : Gynécologues, Infirmière, Diététicienne, Sexologue, Kinésithérapeute et Sophrologue.


LES THÉMATIQUES

  • La péri ménopause et la ménopause : physiologie, symptômes et traitements
  • Les recommandations hygiéno-diététique et l’activité physique pour prévenir les maladies cardiovasculaires et l’ostéoporose
  • La sophrologie : vivre dans l’harmonie de soncorps et son esprit
  • Prévention (dépistage cancer sein/colorectal) et facteurs de risque de la ménopause
  • La sexualité après la ménopause

 

Medical Conference: "EVOLUTION, ANATOMY AND MEDICINE".

Medical Conference: "EVOLUTION, ANATOMY AND MEDICINE".

Lecture presented by Professor Emiliano Bruner on Wednesday, September 25, 2024, from 6:30 PM to 7:30 PM, in the auditorium of the CHL.

About the Speaker:

Emiliano Bruner is a principal researcher at the National Museum of Natural Sciences (Spanish National Research Council) in Madrid, Spain, and an associate researcher at the Research Center for Neurological Diseases in Madrid (Spain). His main research areas include neuroanatomy, brain evolution, evolutionary anthropology, and cognitive archaeology. He particularly employs digital imaging and computed morphometry to study the anatomy and evolution of the parietal cortex.

 

Registration:

The registration form is available here.

Visite de remerciement du directeur de l’hôpital ukrainien de Zaporijjia au CHL

Visite de remerciement du directeur de l’hôpital ukrainien de Zaporijjia au CHL

Le directeur de l’hôpital de Zaporijjia, une ville ukrainienne particulièrement vulnérable en raison des attaques régulières de missiles russes et de sa centrale nucléaire; Monsieur Ihor Saïko, et son épouse; se sont récemment rendus au CHL pour remercier officiellement la Direction du CHL, ainsi que les membres du Lions Club Luxembourg et de l’association LUkraine Luxembourg pour le précieux don de matériel médico-technique et de consommables, et son acheminement jusqu’en Ukraine.

Face aux défis énormes imposés par la guerre, Monsieur Saïko a en effet tenu à montrer sa profonde reconnaissance pour la réception de près de 100 équipements essentiels, tels que des lits, des divans d'examen, des fauteuils roulants, des chariots de soins et des défibrillateurs. Ce matériel, qui a été précédemment utilisé au CHL, reçoit ainsi une véritable « seconde vie » à Zaporijjia, apportant un immense soutien à l'hôpital en ces temps difficiles.

Cette action s’inscrit dans une longue collaboration entre le CHL et particulièrement la Cellule d’Ingénierie Biomédicale et le Lions Club depuis près de 5 années avec des dons organisés vers le Rwanda, la Roumanie et, ces deux dernières années, vers l’Ukraine.

Photo de groupe


La visite officielle du directeur de l’hôpital de Zaporijjia au CHL a eu lieu en présence de Benoît Egée, ancien président du Lions Club Luxembourg Xenium, ainsi que de Rodrigo et Alexandre, jeunes membres du Leo Club Golden Crown. Étaient également présents Alessandro Palagiano, de la Banque Degroof Petercam Luxembourg, Nicolas Zharov, président de l’asbl LUkraine, Ihor Saïko et son épouse, de l’Hôpital régional des maladies infectieuses de Zaporijjia, Patrick Reding, directeur du CIPA Gréngewald de Niederanven et membre du Lions Club Rode Léiw, Marie-France Fassotte de la Fondation Lions Luxembourg, et Pascale Bartz, coordinatrice du projet de matériel médical au Lions Club Luxembourg Xenium. Dr Guy Berchem, Directeur médical du CHL, Grégory Gaudillot, Coordinateur des opérations auprès de la Direction générale, Directeur du Pôle Processus Support Clinique et Pharmacien Gérant/Chef de service du CHL, Valérie Boissart, Responsable de la Cellule d'ingénierie biomédicale du CHL.
 

La jaunisse du nouveau-né

La jaunisse du nouveau-né

La jaunisse du nouveau-né peut être observée chez tous les nouveau-nés. 
Elle est donc surveillée dès la naissance à la Maternité. La plupart du temps, il n’y a pas besoin de traitement et disparaît spontanément en quelques jours. Dans certains cas, elle est plus sévère et nécessite une prise en charge adaptée dès le séjour à la Maternité mais elle est aussi la première cause de réhospitalisation du nouveau-né après la sortie de Maternité.

SYMPTÔMES DE LA JAUNISSE

> Votre nouveau-né a la peau et le blanc des yeux jaunâtres. 

Consultez rapidement un  médecin si, en plus, votre bébé : 

  • Refuse le sein ou le biberon. 
  • Est somnolent ou est irritable. 
  • A perdu plus de 10 % du poids qu’il avait à la naissance. 
  • A une pigmentation jaunâtre qui s’est intensifiée ou qui a atteint ses bras et ses jambes. 
  • A des selles décolorées (blanches, beiges ou grisâtres).  

 

CONTACTS :  Centre de périnatalité CHL : +352 4411 3057  Urgences pédiatriques CHL : +352 4411 6148

QU’EST-CE QUE LA JAUNISSE ? 

Jaunisse physiologique  

À la naissance, il y a une destruction de l’excès de globules rouges. Cela provoque une augmentation rapide dans le sang du taux de bilirubine, un pigment orangé qui provoque la coloration jaunâtre de la peau et du blanc des yeux. Le foie du bébé, encore immature à la naissance, peut avoir du mal à éliminer ce surplus de bilirubine dans les selles. C’est d’ailleurs ce pigment qui donne la couleur jaune aux selles des bébés. 

Environ 60 % des nourrissons font une jaunisse physiologique. Cette proportion augmente de façon importante chez les prématurés, chez ceux ayant un petit poids de naissance et chez les bébés nés d’une mère diabétique ou ayant subi un gros stress à la naissance. La jaunisse physiologique survient au 2e-3e jour de vie et n’a généralement pas de conséquences négatives et le taux de bilirubine revient à la normale en 1 ou 2 semaines. Si votre bébé prend du poids et que ses selles et son urine sont normales, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Son organisme pourra éliminer par lui-même le surplus de bilirubine. 

Quelle que soit l’origine et la couleur de peau de votre enfant, il peut avoir une jaunisse, bien que celle-ci puisse être plus difficile à observer. 

 

VOTRE BÉBÉ A-T-IL UN RISQUE DE JAUNISSE ? 

L’ictère physiologique est donc normal comme dit ci-dessus. Par contre, la jaunisse peut être plus importante si : 

  • Votre enfant mange peu. Si vous nourrissez votre bébé au sein, il est important de lui donner la tétée souvent (8-12x /j) pour l’aider à éliminer la bilirubine. 
  • Votre bébé est né un peu en avance (<36-37 semaines), son foie n’est pas complètement prêt à éliminer la bilirubine. 
  • Une différence de groupe sanguin existe entre le bébé et la maman. Il s’agit d’incompatibilité sanguine. Elles sont particulièrement fréquentes si la maman est de groupe O ou de rhésus négatif.
  •  Les globules rouges de votre enfant sont particulièrement fragiles, ce qui est plus fréquent dans certaines familles originaires du bassin méditerranéen, d’Asie ou d’Afrique.
  • Un frère ou une sœur de votre enfant a fait une jaunisse importante, alors le risque pour ce nouveau bébé est plus grand.
  • A la suite de la naissance, l’enfant a une grosse bosse ou des hématomes car les globules rouges présents dans la bosse ou l’hématome vont être détruits et libérer de la bilirubine. 

De nombreuses autres causes existent mais sont plus rares. Le médecin en charge de votre enfant les recherchera si nécessaire. 

Jaunisse liée à l’allaitement  

Environ 15 % des enfants nourris au sein font une jaunisse liée à l’allaitement, qui survient au 6e ou au 7e jour et peut durer jusqu’à 2 mois. Cette jaunisse n’entraîne aucun problème et ne nécessite pas de traitement. 

Elle est probablement causée par certaines substances contenues dans le lait maternel (ex. : hormones, enzymes, acides gras), qui diminuent l’élimination de la bilirubine par le foie. Certaines mères pourraient croire que leur lait est toxique pour leur enfant, mais ce n’est pas le cas. L’allaitement peut continuer normalement, sauf avis médical contraire.   

POURQUOI SURVEILLER LA JAUNISSE ? 

La bilirubine peut être dangereuse pour le nouveau-né si elle s’accumule en trop grande quantité dans son organisme. Elle peut être toxique pour le cerveau dans les premiers jours de la vie, c’est ce qu’on appelle l’ictère nucléaire. La surveillance de la jaunisse est bien organisée à la Maternité pour la dépister. La jaunisse pourra ainsi être traitée bien avant que le taux de bilirubine ne devienne toxique.

Bébé avec le blanc des yeux jaunes

COMMENT TRAITER LA JAUNISSE ? 

Dans la plupart des cas, aucun traitement n’est nécessaire. Il est toutefois recommandé d’allaiter votre bébé ou de lui donner le biberon de 8 à 12 fois par jour dès sa naissance. Le lait donnera à son foie la possibilité de mieux éliminer le surplus de bilirubine. 

Par contre, si le médecin craint une jaunisse grave, il procédera à des examens plus poussés. Il prescrira si nécessaire, un traitement par photothérapie. Votre bébé sera alors placé sous une lampe bleue pendant plusieurs heures par jour. Cette lumière favorise l’élimination de la bilirubine. Ses yeux seront protégés de la lumière par de petites lunettes. Ce traitement pourrait être nécessaire durant quelques jours.  

Bébé dormant sous une lampe bleue avec un bandeau sur les yeux    

COMMENT LA PRÉVENIR ? 

On ne peut pas prévenir la jaunisse du nourrisson. Un dépistage est fait par une mesure sur la peau de votre bébé, parfois une analyse de sang sera nécessaire pour connaître le taux exact de bilirubine dans le sang.   

On évalue ainsi le risque que le bébé en souffre et on intervient rapidement s’il le faut afin d’éviter les conséquences (rares, mais graves) d’une jaunisse sévère. 

 

Réf. : Flyer La jaunisse du nouveau-ne Aout 2024

Services associés
L'horizon oncologique, innovation scientifique et prévention intégrée

L'horizon oncologique, innovation scientifique et prévention intégrée

Symposium de formation en oncologie, le samedi 30 novembre 2024, amphithéâtre du CHL.

PROGRAMME : 

  • 08h30 : Accueil et visite des stands
  • 09h00 : Allocution de bienvenue - Jeanique DABE / Modération - Roselyne MANGIN
  • 09h15 : Les dilemmes de l’oncologie moderne - Dr Gilles KLEIN, Médecin spécialisé en Hématologie générale, CHEM
  • 09h55 : 
    • Cancers de la prostate : les espoirs de la recherche. Où en est-on au Luxembourg ? - Dr José BATISTA DA COSTA, Médecin spécialisé en Urologie, Hôpitaux Robert Schuman
    • Le rôle du case manager dans la prise en charge du cancer de la prostate - Martine ROUFOSSE, infirmière coordinatrice de soins en oncologie, Hôpitaux Robert Schuman
  • 10h35 : PAUSE - Pause inspirante
  • 10h50 :
    • Le microbiome intestinal en oncologie : au-delà des bactéries - Dr Patrick DANG PHUOC, Médecin Doctorant en Immunologie, Luxembourg Centre for Systems Biomedicine ; interne en Oncologie, Centre Hospitalier de Luxembourg
    • Une collaboration médecin chercheur et infirmière de recherche au Luxembourg - Diana PAUSEIRO, Clinical Research Nurse, Luxembourg Institute of Health, Clinical and Epidemiological Investigation Center, LCTR Fuerschungsklinik
  • 11h30 : Thérapies cellulaires, l’avenir en onco-hématologie - Dr Sigrid DE WILDE, Médecin spécialisé en Hématologie, chef de service Onco-hématologie, CHL
  • 12h10 : LUNCH

Les 4 piliers pour prévenir le cancer et ses récidives : Nutrition / Sport / Gestion du stress et sommeil

  • Evasion inspirante
  • 13h30 : Nutrition et Cancers : Comment prévenir le cancer et ses récidives ? - Patricia BOURGUIGNON, Immunologiste, Nutrithérapeute, présidente de L’UDNF (Union Des Nutrithérapeutes Francophones)
  • 14h15 : Activité physique en oncologie : De l’évidence à la pratique - Dr Joachim RENOUPREZ, Médecin spécialiste en Médecine Physique et de Réadaptation, Centre de rehabilitation de Colpach, Croix-Rouge luxembourgeoise / Maxime DIERICKX, Responsable du plateau technique, kinésithérapeute, Centre de Réhabilitation de Colpach, Croix-Rouge luxembourgeoise, Membre et coach de l’ALGSO
  • 15h00 : Gestion du stress et sommeil : Hypnose, une approche complémentaire - Devos MARTINE, Psychologue clinicienne spécialisée en Hématologie, responsable du secteur Psycho-oncologie de l’institut de cancérologie Arsène Burny, CHU de Liège
  • 15h45 : Réponses du quiz : tirage au sort du gagnant
  • 16h00 : Fin du symposium

INSCRIPTION :

Le prix de l'inscription est de 80 € sur le compte IBAN LU16 0099 7800 0111 0360 / Institution: BANQUE RAIFFEISEN: 4, rue Léon Laval L-3372 Leudelange / BIC: CCRALULLXXX / Communication: Nom - Prénom / Symposium GSO 2024

Inscription via le formulaire disponible ici.

RENSEIGNEMENTS :

gso@gso.lu


Ce symposium est organisé par le GROUPE DE SOIGNANTS EN ONCOLOGIE (GSO)
 
Vitamines et minéraux

LE FER

Le fer est un minéral essentiel impliqué dans plusieurs processus physiologiques, notamment au transport et apport de l’oxygène dans tout l’organisme, principalement par les globules rouges. Cette carence se manifeste le plus souvent par de la fatigue, des palpitations et une augmentation du risque des infections. L’apport journalier recommandé pour un adulte varie de 9 à 20mg par jour en fonction du sexe, de l’âge, des problèmes de santé. Un apport excessif en Fer, qu’il soit aigu ou chronique, peut par contre avoir des conséquences digestives, hépatiques, pancréatiques et cardiaques et doit alors être évité.

Principales sources alimentaires de fer  

Le fer héminique provient des aliments d’origine animale et a une meilleure biodisponibilité : la viande, le poisson et les œufs. Le fer non héminique provient du règne végétal : légumes, légumineuses, céréales complètes et fruits oléagineux. Ils sont la source principale pour les personnes végétariennes et véganes.    

Pour augmenter la disponibilité du fer, il est intéressant de consommer en même temps des aliments riches en vitamine C tels que : 

  • les fruits (myrtilles, kiwi jaunes et vert, orange, papaye, pamplemousse rose, fraises, baies de goji séchées),  
  • les légumes cuits (choux de Bruxelles, chou rouge, brocoli), 
  • les légumes crus (poivrons rouges et verts, cresson, salade mâche, cressonnette, radis noir).  

Au contraire, les aliments riches en polyphénols (thé, café, chocolat) ou riche en calcium (produits laitiers ou supplément) peuvent diminuer la biodisponibilité du fer et il est alors préférable de les consommer à distance des repas.  

Quelques exemples :

30 g de noisettes = 0.9 mg de fer 

30 g d’abricots secs = 0.8 mg 

125 g de pain complet = 3 mg 

150 g de tofu = 3 mg 

15 à 25 g de graines de courge = 1.5 à 2.5 mg 

1 tasse de de légumineuses séchées = 5 à 8 mg 

Teneur en fer en mg/100g

Fer héminique :

  • Huître : 5.8  
  • Moules cuites : 4.2 
  • Oeufs : 2.9 
  • Crevettes cuites : 2  
  • Sardines à l’huile en conserve : 1.8
  • Poisson maigre et mi-gras : 0.7
  •  Poisson gras : 0.5
  • Agneau : 1.5
  •  Porc : 1 
  • Poulet : 0.7 
  • Foie de porc : 22.8
  • Rognons de porc : 7.2
  • Boeuf : 2.6  

Fer NON héminique :

  • Graines de courge séchées : 10  
  • Algues  : 8  
  • Germe de blé : 8  
  • Légumineuses  : 5 à 8  
  • Graine de tournesol : 4.9 
  • Amandes, noix du brésil, pistaches : 4.1  
  • Salade mâche  : 4  
  • Noisettes : 3  
  • Cresson : 3  
  • Pain gris : 1.8  
  • Figue séchée  : 2  
  • Pain complet  : 2.4  
  • Noix de Grenoble  : 2.1  
  • Tofu  : 2  
  • Abricot séché : 2.7           

LE MAGNÉSIUM

Le magnésium est un minéral présent en grande quantité dans notre corps. En cas de manque, on peut avoir des symptômes tels que : fatigue, crampes, trouble du sommeil, perte de mémoire, sensation d’oppression … Le magnésium peut être retrouvé dans : le cacao, les fruits à coques comme les noix, les fruits de mer et poissons gras, les graines et céréales complètes, les légumineuses … 

 

Réf. : Brochure A5 Vitamines et minéraux Juillet 2024

LA VITAMINE B12 OU COBALAMINE

La vitamine B12 ou Cobalamine est un nutriment essentiel nécessaire à la synthèse de l’ADN. La carence en vitamine B12 se manifeste par une anémie (fatigue générale, faiblesse musculaire, pâleur, dyspnée d’effort) et des déficits neurologiques (confusion, paresthésies, manque de coordination des mouvements musculaires). L’apport journalier recommandé pour la vitamine B12 est d’environ 2.5µg par jour. Par contre, aucune toxicité n’a été démontrée lors d’un apport prolongé et massif de vitamine B12 (Source FSA, 2003).    

Principales sources alimentaires de vitamine B12  

La vitamine B12 active se trouve seulement dans l’alimentation d’origine animale. Les sources végétales comme la chlorelle , spiruline et les algues sont non prouvées ou non actives et ne sont donc pas une source fiable.   

Par exemple, une personne consommant 2 x 250ml de lait (1.5µg) et 100g de fromage (2µg) et 1 œuf (0.9µg) couvre ses besoins en vitamine B12. Alors qu’une une alimentation type végan et dans une moindre mesure végétarienne s’expose au risque de carence en vitamine B12. Les seules sources de vitamine B12 pour les végétaliens sont les aliments enrichis, les compléments alimentaires et le dentifrice enrichi. 

Teneur en vitamine B12 en µg/100g ou 100ml

  • Viande : 0.5 à 4
  • Foie : 70
  • Palourde : 99
  • Maquereau : 19 
  • Saumon : 4.7
  • Lait : 0.3 
  • Fromage : 1 à 2
  • Œuf : 0.9 à 1.4 
  • Boisson végétale enrichie : 0.38

  

LA VITAMINE B9 OU FOLATE

La vitamine B9 regroupe les folates (présents dans les aliments) et l’acide folique (présent dans les aliments enrichis et les compléments alimentaires). Elle intervient dans le métabolisme des protéines et dans la synthèse des ADN et ARN avec un rôle majeur dans la croissance cellulaire, notamment pour la production des globules du sang et la fonction cérébrale et médullaire (prévention pendant la grossesse de malformation fœtale telle que spina bifida).   

Déjà en quelques semaines on peut développer une carence si on n’en mange pas suffisamment. Certains médicaments provoquent également une carence et doivent être associés à une prise supplémentaire de vitamine B9 (phénytoïne, méthotrexate, triméthoprim).  

L’apport journalier recommandé pour la vitamine B9 est de 300 à 400µg par jour. Aucun effet délétère d’un apport élevé en folate alimentaire n’a été constaté.  Toutefois, des doses d’acide folique élevées ont été associées à des troubles gastro-intestinaux, des allergies et des troubles du sommeil.     

Principales sources alimentaires de vitamine B9  

Les sources alimentaires de folates sont notamment les légumineuses (petits pois), les légumes à feuilles (épinard, cresson, mâche) ou légumes verts (courgette, brocoli, haricot vert, avocat) et les fruits rouges frais. Mais les foies (agneau, veau, bœuf, canard) et la levure alimentaire (levure de bière, torula, kéfir) sont les plus riches en vitamine B9. Une cuisson excessive des aliments diminue la quantité de vitamines. 

Teneur en vitamine B9 en µg/100g ou 100ml

  • Levure alimentaire : 697
  • Foie de dinde : 691 
  •  Fève : 423
  •  Haricot rouge : 394
  •  Lentille : 257
  • Jaune d’oeuf : 166 
  • Germe de blé : 143  

LA VITAMINE D

La vitamine D est une vitamine liposoluble.  Dans sa forme active, elle intervient dans l’assimilation du calcium et du phosphore, dans la formation du squelette et sa croissance osseuse, dans la fonction musculaire et dans la conduction nerveuse. Les carences donnent lieu à des crampes musculaires, un retard de croissance, des anomalies osseuses et un risque accru de fractures chez les femmes ménopausées et les personnes âgées.    

L’apports journalier recommandé pour la vitamine D est d’environ 600 UI par jour. Les sources de vitamine D sont doubles :   

  • Vitamine D2 (ergocalciférol) synthétisée par les champignons et les levures, 
  • Vitamine D3 (cholécalciférol) synthétisée par l’être humain sous l’effet des rayons UVB.   

Les causes principales du déficit en vitamine D est une exposition insuffisante aux UV. Les groupes à risques sont les nourrissons, les enfants, les personnes âgées et les femmes enceintes. Déjà avec une exposition au soleil durant un temps limité (10 minutes en été et 30 minutes en automne), on métabolise correctement la vitamine D.  

L’intoxication à la vitamine D est rare mais peut être provoquée par une complémentation quotidienne à des doses trop élevées. Cette intoxication entraîne une hypercalcémie (taux de calcium sanguin anormalement élevé) qui peut se caractériser par une anorexie, des nausées, une polyurie, une constipation, de la fatigue, une perte de poids, des céphalées, une dépression, des calcifications rénales et vasculaires, de l’hypertension et une anémie.    

Principales sources alimentaires de vitamine D  

  • La vitamine D est naturellement présente dans les poissons gras, le jaune d’œuf, le foie et le beurre. D’autres produits laitiers sont souvent enrichis en vitamine D.  
  • Les personnes ayant une alimentation type lacto-ovo-végétarienne peuvent trouver de la vitamine D dans les produits enrichis (matière grasse, lait) et les œufs.  
  • Pour l’alimentation type végan, les sources principales sont les produits enrichis comme les boissons à base de soja, céréales, les margarines végétales.   

LE CALCIUM

Le calcium est le minéral le plus abondant du corps humain, il assure la solidité et la rigidité du squelette et la dureté des dents mais intervient également dans de multiples fonctions indispensables à l’organisme : coagulation sanguine, contraction musculaire, conduction nerveuse, libération d’hormones… La concentration de calcium dans le sang (calcémie) est maintenue dans des limites de valeurs très étroites et ce au détriment des réserves osseuses.   

A tout âge, il est indispensable d’assurer une couverture permanente et suffisante des besoins en calcium et particulièrement durant l’enfance et l’adolescence, lorsque se met en place le capital osseux maximal, ainsi qu’au moment où survient le vieillissement physiologique de l’os avec perte osseuse favorisant le développement de l’ostéoporose.  

L’apport journalier recommandé pour le calcium est d’environ 1000mg par jour. Un taux de calcium dans le sang trop faible peut provoquer des crampes musculaires, des troubles de la mémoire, de la dépression, des picotements, des ongles cassants…   

Une accumulation excessive de calcium dans le sang ou les tissus se produit dans le cadre de maladies comme le cancer, l’hyperparathyroïdie ou l’hyperthyroïdie et rarement en cas d’intoxication par vitamine D.  Les symptômes sont : nausées et vomissements, douleurs abdominales, constipation, fatigue, faiblesse musculaire, altération de l’état de conscience… Un risque de formation de calculs rénaux est possible chez certaines personnes consommant trop de calcium.    

Principales sources alimentaires de calcium  

Les sources majeures de calcium proviennent des produits laitiers (lait, yaourts, fromages), des boissons végétales enrichies, des eaux minérales, les légumes, légumineuses (lentilles, pois secs, fèves et haricots secs), certains fruits (orange, kiwi, mûres), les fruits oléagineux et à coque (les noix, graines de tournesol, de courge, de lin, les pignons de pin, les pistaches), crustacées…  

Il est important de noter que certains médicaments peuvent interagir négativement avec les suppléments de calciums (bétabloquant, séquestrant d’acides biliaires, certains diurétiques).  

Quant aux produits laitiers, favorisez les produits à faible teneur en matières grasses pour réduire votre risque de maladie cardiovasculaire.  

L’alimentation ovo-lacto-végétarienne permet de couvrir les apports, tandis que l’alimentation végan est toujours en dessous des apports même avec la consommation de produits enrichis. Le tofu est par contre très riche en calcium (350mg/100g). 

 

Sources : CSS, 2016 ; NUBEL , 2019
Services associés
La plasmaphérèse

La plasmaphérèse

QU’EST-CE QUE LA PLASMAPHÉRÈSE ?

La plasmaphérèse désigne le processus de séparation du plasma et du sang, généralement par centrifugation ou filtration.   

Il existe 2 procédures avec des objectifs différents :

  • La plasmaphérèse  préparative (don de plasma) - Prélèvement chez un donneur pour obtenir du plasma qui est congelé le plus rapidement possible pour le conserver et l’administrer à des patients qui en ont besoin. 
  • La plasmaphérèse thérapeutique (échange plasmatique) - Permet d’éliminer certaines substances délétères (p. ex. des autoanticorps, des complexes immuns) qui circulent dans le plasma et sont responsables de la maladie. Dans cette procédure ; le volume de plasma enlevé est remplacé par un même volume d’albumine ou de plasma frais congelé; ce processus est donc appelé échange plasmatique. 

COMMENT LA PLASMAPHÉRÈSE EST-ELLE RÉALISÉE ? 

Tout d’abord, un cathéter est posé dans une bonne veine de chaque bras. Dans certains cas, il peut être nécessaire d’utiliser un cathéter spécifique tel qu’une voie veineuse centrale de Dialyse ou un cathéter de Hickmann. Dans ce cas, le cathéter est placé sous anesthésie locale dans de grandes veines du cou ou du thorax.   

Une fois que le cathéter est posé, le sang est prélevé et acheminé par une tubulure vers une machine qui sépare le plasma sanguin du reste du sang. Dès que la séparation est effectuée, le sang restant est réadministré au patient avec un substitut de plasma, tel que l’albumine, NaCL 0,9% ou plasma frais congelé. Au cours d’une session 3 à 4 litres de plasma peuvent être échangés. Une seule séance d’échange plasmatique peut suffire ou plusieurs sessions peuvent être nécessaires en fonction de la pathologie et de l’évolution du patient. 

EFFETS SECONDAIRES ÉVENTUELS :

  • La baisse du calcium dans le sang 
  • Des troubles cardiovasculaires tels que par exemple, une chute de la tension artérielle
  • Une infection suite à la ponction d’une veine ou présence d’un cathéter 
  • Une réaction allergique
  • Un risque hémorragique 

Certains effets secondaires peuvent survenir durant la plasmaphérèse et doivent être signalés immédiatement au personnel soignant :    

  • Fourmillements au visage, mains, pieds   
  • Crampes musculaires     
  • Céphalées     
  • Etourdissements, vertiges     
  • Nausées, vomissements     
  • Difficultés respiratoires     
  • Fièvre, frissons     
  • Démangeaisons  

RECOMMANDATIONS POUR SE PRÉPARER À UNE PLASMAPHÉRÈSE 

  • La procédure dure entre 2 à 4h. 
  • Une télévision est disponible dans la salle de prélèvement, mais il est bien de prévoir de la lecture et/ou musique pour vous occuper. 
  • Il est préférable de prévoir une tenue vestimentaire confortable. 
  • Il est important de bien boire et manger avant l’échange en favorisant des aliments riches en Calcium (p.ex. produits laitiers, yaourt, fromage blanc, fromage…..) et de continuer à bien boire par après. 
  • Pensez à aller aux toilettes juste avant la procédure.
  • Prévoyez une personne pour conduire la voiture ou un taxi pour le retour. 

SURVEILLANCE À DOMICILE, LES HEURES ET JOURS QUI SUIVENT LA PROCÉDURE     

Quand contacter l'U23, le médecin ou les urgences ?  

Si vous présentez un des symptômes suivants, contactez l’Unité 23 au 4411 4223 (24h/24h, 7j/7j) :   

  • Des difficultés respiratoires     
  • Un saignement visible (nez, urines, selles, muqueuse buccale, hématome sur la peau)
  • Un gonflement du site de ponction (cou ou au bras)
  • De la fièvre 
  • Des frissons (aussi sans fièvre) 
  • Des rougeurs 
  • Des démangeaisons  
  • Une sensation de chaleur 
  • Le pansement du cathéter est détaché ou humide 

 

Réf. : Flyer Plasmaphérèse Juillet 2024

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L'isolement protecteur

L'isolement protecteur

POURQUOI UN ISOLEMENT PROTECTEUR ?

Suite à la chimiothérapie dans le cadre de votre maladie, vous serez peut être amené à être en isolement protecteur par diminution du nombre de vos globules blancs.  

  • Il existe différentes sortes de globules blancs. Ceux qui protègent contre les infections bactériennes sont les neutrophiles. Quand ils sont diminués, on parle de neutropénie. 
  • Les lymphocites aident en cas d’infection virale. Les autres types de globules blancs participent à l’immunité au sens large. 
  • Les autres cellules du sang sont les globules rouges qui transportent l’oxygène contenu dans l’hémoglobine. 
  • Les plaquettes qui ont un rôle important dans le processus de coagulation.

OBJECTIF 

Le but de l'isolement protecteur est de limiter le contact avec les germes (au niveau de l'air, au contact physique et au niveau de l'alimentation).  

RECOMMANDATIONS :

L'air

Hospitalisation en chambre seule aménagée spécialement pour diminuer les germes dans l’air. Il est possible que vous entendiez le bruit de la filtration de l’air. Sachez également que les portes et fenêtres devront rester fermées. Vous ne pourrez pas sortir sans autorisation et un maximum d'examens sera réalisé en chambre. 

Les contacts

Respectez les règles de visite suivantes : 

  • 2 personnes maximum en même temps. 
  • Pour la visite d'enfants, demandez l'autorisation au médecin. 
  • Lors d'une 1ère visite, contactez l'équipe soignante. 
  • Les visites de personnes malades sont interdites.

L'alimentation    

  • Un réfrigérateur sera à votre disposition. Celui-ci devra être régulièrement trié et nettoyé. 
  • Vous aurez un régime spécifique, des conseils diététiques vous seront donnés. 
  • Favorisez les petits conditionnements. 
  • Veuillez toujours informer le personnel de soins si vous apportez des aliments afin de vérifier si ceux-ci sont autorisés. 
  • Une brochure vous sera remise pour plus d'informations sur l'alimentation.  

L'auto-surveillance    

Il est important de communiquer toute observation, plainte et/ou changement au médecin ou à l'équipe soignante. Si un problème est identifié tôt, le traitement nécessaire peut se faire plus vite. Ex : saignements, irritation, ...    
 

Les objets personnels    

Limitez le nombre de revues, journaux, livres (choisissez ceux emballés sous plastique), maximum 5 au même moment. L’apport de publicité est interdit. Limitez l'apport de peluches (uniquement des neuves ; maximum 3). Les couvertures sont interdites. Les plantes et les fleurs sont interdites.  

Quelques règles à suivre    

  • Le jour ou la veille de l'isolement, vous devrez prendre une douche. 
  • Une toilette journalière est importante. 
  • Des soins spécifiques seront nécessaires tels qu'utiliser un savon liquide, se laver les dents avec une brosse à dents souple, faire régulièrement des bains de bouche. 
  • Pour se raser : utilisez uniquement un rasoir électrique. 
  • Il vous faudra changer le pyjama, la chemise de nuit, les serviettes et gants de toilette tous les jours. 
  • Se limiter à un seul petit flacon de parfum et crème de soins. 
  • Prévoir un soin d'ongles (mains-pieds) avant votre hospitalisation. 
  • Un vélo sera disponible dans votre chambre afin de pouvoir faire quelques exercices pour éviter une diminution de votre masse musculaire.

Quelques règles à suivre pour les visiteurs

  • Veuillez ne pas utiliser les wc du patient. 
  • Les apports en cadeaux sont limités, demandez conseil aux membres du personnel.

À l'entrée   

  • Entrez dans le sas et fermez la porte extérieure. 
  • Mettez les manteaux, sacs,... au porte-manteau prévu à cet effet. 
  • Désinfectez vos mains avec le désinfectant liquide, frottez-les jusqu'à ce qu'elles soient sèches. 
  • Mettez le tablier puis le masque. 
  • Désinfectez-vous les mains une 2ème fois. 
  • Entrez et fermez la porte intérieure.

À la sortie

  • Sortez et fermez la porte de la chambre. 
  • Enlevez le tablier et le masque et jetez-les dans la poubelle prévue à cet effet. 
  • Récupérez vos vestes, sacs... 
  • Sortez et fermez la porte du sas.

Attention : il est défendu d'ouvrir simultanément les 2 portes de la chambre d'isolement.

 

Réf. : Flyer Isolement protecteur Juillet 2024

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Collecte de cellules souches

Collecte de cellules souches

Vous avez été diagnostiqué récemment avec une maladie grave, le médecin vous a instauré un traitement adapté (chimiothérapie, immunothérapie …), puis il vous a parlé d'une AUTOGREFFE !  

  • Qu'est-ce qu'une autogreffe ? 
  • Pourquoi est-elle faite ? 
  • Comment est-elle réalisée ?

Qu'est-ce qu'une autogreffe ?

L’autogreffe de cellules souches permet une intensification du traitement, par le biais d'une puissante chimiothérapie, afin de mieux guérir votre maladie.

Pourquoi est-elle faite ?

En ayant recours à une infusion de vos propres cellules souches, cela permet de limiter les problèmes de récupération de votre Moelle Osseuse (MO), d'anémie, manque de plaquettes ou encore globules blancs qui seraient sinon induits de façon prolongée par cette forte chimiothérapie.  

Les cellules souches (CS) sont des cellules mères capables de générer les différentes cellules du sang. En donnant des cellules souches, cette récupération de la MO se fait plus vite, environ 10-12 jours après la réinfusion des CS.  

Votre corps ne fait pas de différence entre vos CS prélevées – redonnées et les autres siégant dans la MO car elles gardent vos caractéristiques (= autologue). Ceci est différent pour les CS allogéniques qui viennent d'un donneur et peuvent provoquer de fortes réactions contre le corps étranger du patient.  

Les cellules souches peuvent être prélevées dans la moelle osseuse du bassin ou directement dans le sang (cellules souches périphériques).  

Normalement les CS sont présentes en faible quantité dans le sang périphérique, il faut donc stimuler leur libération/passage de la MO vers le sang. C'est ce que l'on appelle la mobilisation des CS. Elle est faite avec des facteurs de croissance associés ou non à de la chimiothérapie.   

Les facteurs de croissance sont injectés en subcutané une ou deux fois par jour pendant plusieurs jours ou une seule fois pour les agents d'action prolongée. Ce traitement doit être commandé à votre pharmacie habituelle et est injecté par une infirmière à domicile ou par vous même. Des effets secondaires sont possibles : douleurs osseuses, maux de tête, symptômes grippaux...   

Vous pouvez prendre du paracétamol 1 g toutes les 6 heures

Comment est-elle réalisée ?

  • Au jour défini par le médecin, une analyse sanguine devra être réalisée afin de vérifier le taux des CS circulant dans votre sang. Pour cela vous devrez venir à 7h du matin à l'Unité 23 du CHL. Si le taux est insuffisant, vous serez renvoyé(e) à la maison avec des consignes claires concernant les injections à faire ainsi que le moment de la nouvelle analyse sanguine. Si le montant est suffisant, le prélèvement pourra commencer et pourra ensuite être répété le lendemain si nécessaire.  
  • Il vous sera demandé de signer un document marquant votre accord pour réaliser le prélèvement de cellules souches périphériques.  
  • L'infirmière posera 2 aiguilles dans votre bras et connectera l'appareil (Optia). Il est donc important de renseigner le médecin et l'infirmière sur vos propres traitements qui fluidifient le sang. Si vos veines sont insuffisantes, une pose de cathéter central peut être indispensable.  
  • Il est conseillé de manger et de boire avant le prélèvement, en privilégiant les produits laitiers et évitant le thé et le café. Vos vêtements doivent être confortables et à courtes manches. Il est utile d'amener un écouteur de musique, vous pourrez aussi regarder la télévision.  
Photo d'un bras perfusé
  • L'infirmière reste à votre côté pendant toute la procédure et il est indispensable de la prévenir immédiatement si vous ressentez des sensations telles que : picotements, crampes, vertiges, bouffées de chaleur …  
  • Après le prélèvement, vous serez fatigué(e) et il est donc préférable qu'une tièrce personne vous accompagne pour rentrer à la maison.   
  • L'appareil dispose d'une centrifugeuse qui sépare les cellules souches pendant 3 à 5 heures du reste du sang, ce qui vous sera redonné immédiatement par la deuxième aiguille. Les CS sont collectées dans une poche qui peut être stockée dans un frigo pour une période limitée ou dans une cuve d'azote liquide pour une période illimitée.   
  • Vos propres CS vous seront transfusées après une chimiothérapie intensive. Dans les 10 jours qui suivent, vous serez suivi(e) étroitement avec analyses quotidiennes, traité(e) par antibiotiques et autre traitements symptomatiques. 

 

Réf. : Flyer Collecte cellules souches Juillet 2024

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